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Les présidents membres du panel de l'UA le 21 février 2011 à Abidjan
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Jacob Zuma, Mohamed Ould Abdel Aziz, Idriss Deby et Jakaya Kikwete sont arrivés à Abidjan ce lundi dans le cadre de la mission de médiation du panel des chefs d'Etat africains visant à résoudre définitivement la Côte d'Ivoire.
Le panel est en fait composé de cinq chefs d'Etat, mais le Burkinabé Blaise Compaoré a finalement renoncé à la dernière minute au voyage à Abidjan, pour "raisons de sécurité". Il faut dire que le camp Gbagbo lui avait fait comprendre qu'il n'était pas le bienvenu dans la ville la plus importante de Côte d'Ivoire. Les quatre présidents ont rencontré Laurent Gbagbo cet après midi, au palais présidentiel. Le rendez-vous a duré deux heures, mais n'a donné lieu à aucune déclaration de la part des différents protagonistes.
Les quatre chefs d'Etat vont également rencontrer Alassane Ouattara ce mardi à l'hôtel du Golf, puis soumettre aux deux camps des propositions devant aboutir d'ici la fin du mois de février à des solutions "contraignantes" permettant de mettre fin à la crise. |
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Des bléssés ce lundi 21 février 2011 dans une clinique à Abidjan
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getty |
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Les chefs d'Etat s'étaient rencontrés ce week-end en Mauritanie à l'occasion d'une réunion préparatoire qui a précédé leur arrivée à Abidjan. Par ailleurs, ce week-end et ce lundi, des affrontements ont eu lieu entre les militaires fidèles à Laurent Gbagbo et des partisans d'Alassane Ouattara à Koumassi et Treichville. Six personnes auraient trouvé la mort ce lundi tandis qu'une quinzaine d'autres auraient été bléssées. Des témoins affirment que la répression a été menée par les bérets rouges de la garde présidentielle.
Ce week-end, ce sont cinq civils qui ont été tués tandis que trois membres des forces pro Gbagbo ont trouvé la mort selon le porte-parole de l'armée. Plus de 300 personnes ont trouvé la mort depuis le début de la crise. Le fait que ces affrontements surviennent alors que quatre chefs d'Etat arrivent à Abidjan n'augure rien de positif pour la mission du panel de l'Union Africaine, étant donné que les affrontements ont continué comme si de rien n'était.
D'ailleurs, dès la constitution du panel, des proches du président ivoirien avaient fait savoir que le panel était le bienvenu en Côte d'Ivoire, à condition de respecter la constitution ivoirienne. En clair, toute demande à Laurent Gbagbo de quitter le fauteuil présidentiel devrait être rejetée... |
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Des soldats sud-africains chargés de la protection du président Jacob Zuma ce lundi à Abidjan
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reuters |
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C'est pourtant vers cette solution que s'orienterait le panel qui aurait conclu dimanche dans la capitale mauritannienne que la cohabitation entre Ouattara et Gbagbo était impossible. Le panel aurait opté pour un transfert de pouvoir avec des garanties à la partie perdante sachant qu'un bon nombre d'éléments restent à régler.
Depuis le début de la crise, de multiples personnalités africaines se sont succédées à Abidjan, sans succès. On peut ainsi citer Thabo Mbeki, Jean Ping, Olusegun Obasanjo, Yayi Boni, Ernest Bai Koroma, Pedro Pires, Raila Odinga...Rien ne laisse donc présager que cette ènième tentative de résolution de la crise sera couronnée de succès. Guillaume Soro pour sa part avait déclaré que Laurent Gbagbo était déjà allé trop loin pour reculer maintenant. |
Vidéo : tirs à Koumassi le lundi 21 février 2011 |
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