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L’information publiée par le quotidien camerounais le messager dans son édition du 7 mars 2011 a été, relayée par la télévision d’Etat ivoirienne (RTI).
Selon le journal, les gendarmes de la ville de Garoua-Boulai, bourgade située dans la région de l’Est Cameroun, ont mis la main le 4 mars dernier sur 30 containers en provenance du Tchad et suspectés de contenir des armes de guerre.
Le quotidien qui cite des « sources sécuritaires, proches de la légion de gendarmerie de l’Est à Bertoua » indique que le convoi, composé de 15 camions semi- remorques, serait arrivé dans la nuit du vendredi 4 mars 2011, au poste de contrôle frontalier de la gendarmerie nationale de Garoua-Boulaï. Les gendarmes auraient découvert les cargaisons d’armes, après avoir stoppé le convoi pour procéder à un contrôle de routine.
Un élément de ladite gendarmerie aurait confirmé les faits au journal Le messager, affirmant sous le sceau de l’anonymat que, les chauffeurs de ces camions interrogés sur le contenu de leurs camions, auraient affirmé qu’ils convoyaient « des vêtements et du coton vers le port de Douala ».
C’est la « la mention “Onuci Bouaké Côte d’Ivoire” frappée sur chaque camion qui a laissé les gendarmes sceptiques et ceux-ci auraient alors décidé de vérifier le contenu effectif des ces containers, contre le gré des chauffeurs. Les gendarmes auraient ensuite découverts des armes de guerre du type Kalachnikov, des Fusils d’assaut léger et des grenades.
Face à l’incapacité des conducteurs à justifier le contenu de leur convoi les éléments de la gendarmerie de Garoua-Boulaï auraient donné l’alerte, le convoi, dévié vers la ville voisine de Bertoua et immobilisé.
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Le messager précise que, les informations livrées par les chauffeurs et les premiers éléments de l’enquête des autorités de Défense camerounaise permettraient de conclure que le convoi, appartenant bien aux Nations-unis, était en direction du port de Douala dans le littoral camerounais, où il devait ensuite embarquer le Port de San Pedro en Côte d’Ivoire.
L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun, Eugène Wanyou Biti Allou, a affirmé sur la RTI: «un individu disant vivre à Bertoua, m’a informé de cette situation…Je suis en train de vérifier auprès des autorités camerounaises. En tout cas, pour ce qui nous concerne, l’ambassade n’a pas été saisie du passage d’un convoi des Nations unies venant du Tchad, à destination de la Côte d’Ivoire ».
Un porte parole de la représentation des Nations unies à Yaoundé, a affirmé n’avoir pas eu connaissance de cette expédition et estimé que : « Ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas nouveau que des convois des Nations unies partent du Tchad pour Douala, et vice versa. »
Après le méa-culpa de l'ONUCI sur l'affaire factice des armes livrées au régime de Laurent Gbagbo, voilà une révélation, qui si elle est confirmée va décrédibiliser davantage les Nations-Unis.
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