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Ministère de la Défense Française |
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« Dans l’après-midi du 18 août, un élément du bataillon français du Commandement Régional-Capital (Kaboul) a conduit conjointement avec une unité de l’armée nationale afghane une mission de reconnaissance dans la région de Surobi, à l’est de la capitale afghane. Ce détachement a été pris à partie par plusieurs dizaines de Talibans. Une QRF (Quick Reaction Force – force de réaction rapide) appuyée par des avions et des hélicoptères de la coalition a été rapidement envoyée sur place. Des combats intenses ont duré plusieurs heures et se sont poursuivis tard dans la nuit.
Au cours de ces combats, 10 soldats français ont été tués et 21 blessés. Ces derniers sont tous dans un état stable et leurs jours ne sont pas en danger. Ils ont été évacués sur l’hôpital militaire français de Kaboul. »
Ces quelques phrases du communiqué officiel du Ministère de la Défense Nationale ont fait la une des journaux nationaux d’hier. L'attaque a été qualifiée de « coup dur » par Nicolas Sarkozy qui s’est rendu mardi soir à Kaboul, mais qui ne veut pas renoncer à ce qu’il qualifie de « cause juste ».
Parmi ces morts, on sait qu’il y avait un jeune réunionnais et un jeune calédonien. La première victime, Anthony Rivière, appartenait au Régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa). La seconde, Melam Baouma, a été tuée après avoir tenté de venir en aide à d'autres soldats. Des hommages ont été rendus en Nouvelle-Calédonie par le haut-commissaire de la République. Sur une radio locale, le maire d’Ouvéa, Maurice Tillewa, a expliqué que « la famille est sous le choc. Avec tout le clan, elle s’est rassemblée pour essayer de réconforter les parents. Il y a quelques jours, il avait appelé sa maman pour lui dire que tout allait bien. Pour lui, c’était la grande aventure. »
Une « aventure » qui se termine en sang et en sanglots puisque huit autres soldats ont trouvés la morts et vingt et un ont été blessés. De son côté, le Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Yves Jégo, a présenté ses condoléances aux familles des concernés,dans un communiqué.
Rappelons que dans son « dispositif de lutte contre le terrorisme en Afghanistan », la France compte renouveler ses efforts. Dans le communiqué officiel, le Ministère de la Défense Française écrit « qu’environ 3 300 militaires français seront présents d’ici la fin août en Afghanistan, au Tadjikistan, au Kirghizistan et dans l'Océan Indien. » La formation d’une armée nationale afghane « avec 280 militaires » est en projet.
Pour l’heure, peu de choses sont connues de la réalité des combats dans cette zone, tant du côté français (et alliés) que du côté afghan.
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