Replanter des arbres sur plus de 5 millions d’hectares, pour remplacer ceux qui ont été détruits, doubler les surfaces dédiées aux plantations… telles sont les grandes lignes du « plan contre la déforestation » annoncé par les autorités brésiliennes.
A la fin de 2015, la déforestation devrait être réduite de manière « soutenue » et le déboisement de l’Amazonie devrait être plus contrôlé.
Définie comme une « pratique consistant à utiliser des terres couvertes de forets à des fins non forestières », le terme « déforestation » est utilisé lorsque la réduction de la foret atteint une densité inférieure à 10% par hectare.
L’Amazonie, appelée aussi « le poumon vert », appartient à 64% au territoire brésilien pour qui la forêt amazonienne représente près de 36% du territoire national. Mais, c’est 9 états en tout qui sont concernés par la question amazonienne.
Jugée à 80% « illégale » et souvent provoquée par l’orpaillage, la déforestation n’est pas un problème que pour l’écosystème. En effet, hormis les incendies provoqués et la question de l'effet de serre, il ne faut pas oublier que l’Amazonie n’est pas une forêt vierge et que des peuples y vivent et en souffrent dans leur vie quotidienne.
L’engagement brésilien, intitulé selon le communiqué officiel, « plan national sur les changements climatiques », est dans la continuité des promesses du Président Lula qui n’avait jusqu’alors fait que prononcer de beaux discours sans agir réellement.
Si les autorités ont du mal à mettre en place un réel plan pour limiter la déforestation, c’est à cause des intérêts économiques, et surement politiques. Car il ne faut pas oublier que de nombreux agriculteurs utilisent les terrains de l’Amazonie à des fins productives.
Ce plan n’est pas la première mesure du gouvernement brésilien. D’autres sanctions, telles des amendes, des interdictions de détruire, existaient déjà... sans être réellement appliquées.
D’ici 2017, c’est près de 22 milliards de dollars qui devraient consacrés à la préservation du poumon vert.
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