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Les temps sont durs pour l'UMP
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En 2007, Nicolas Sarkozy, favori de l'élection présidentielle, avait été élu relativement facilement. Trois ans plus tard, le temps est loin d'être à l'euphorie au sein de l'UMP.
Les résultats de l'élection régionale en sont la dernière illustration. Au délà d'un scrutin marqué par une très forte abstention (53,65%), le parti socialiste arrive en tête au niveau national avec 29% des voix, contre 27% à l'UMP. La liste Europe Ecologie enregistre 13% des voix tandis qu'à droite, le Front National récolte 12%. Le parti de Jean-Marie Le Pen a confirmé qu'il se maintiendrait au second tour, rendant quasi insurmontable la tache de l'UMP, déjà extrêmement difficile. Du côté du Modem, les semaines à venir vont également être difficiles pour François Bayrou, au vu du cinglant échec de son parti, crédité de seulement 4% au niveau national.
Dans la région île de France, si Valerie Pecresse arrive en tête avec 27,8% des voix, c'est beaucoup moins que les 40% réalisés en 2004 par Jean-François Copé et André Santini. Le problème pour la ministre de l'enseignement supérieur étant par ailleurs que le parti socialiste réalise 25,3% des voix tandis qu'Europe Ecologie tourne à 16,6%, soit presque 42% à eux deux. La défaite est donc promise à Valérie Pecresse, bien que certains dans le camp présidentiel veulent croire la victoire encore possible en île de France. |
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Segolene Royal devant Dominique Bussereau en Poitou Charentes
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reuters |
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Dans le Poitou Charentes, Ségolene Royal qui devance nettement le ministre Dominique Bussereau (39% contre 29,4) n'a pas boudé son plaisir, soulignant que la victoire de la gauche marquait un rejet de la politique de Nicolas Sarkozy. Dans le Languedoc Roussillon, le controversé Georges Frêches a montré qu'il restait maître chez lui. Avec 34,3% des voix, il devance très nettement la liste de Hélène Mandroux, investie par le parti socialiste pour lui barrer la route. Cette dernière doit logiquement se demander si elle a fait le bon choix en acceptant de concourir contre son ex-mentor.
La gauche qui détient 20 des 22 régions (seules la Corse et l'Alsace sont aux mains de la droite) peut encore espérer réaliser le grand chelem.
A noter que Dominique Strauss Kahn, est apparu à Sarcelles où il a voté. Prétextant un hasard de calendrier (auquel personne ne croit évidemment) pour expliquer sa présence, DSK lorgne plus que jamais sur 2012. Et a commenté les attaques à l'égard d'Ali Soumaré ("comme toutes les attaques personnelles, elles reviennent à la figure de ceux qui les ont lancées" a t-il dit). |
La liste conduite par Soumaré obtient près de 47,7% des voix à Villiers le Bel, son fief (et 27,15% dans le département du Val d'Oise). De là à dire que les attaques de l'UMP à son égard lui ont plutôt servi, il n'y a qu'un pas...
La liste d'Alain Dolium, tête de liste du Mouvement Démocrate (Modem) pour l'île de France, ne fait pas mieux que la moyenne nationale du parti (autour de 4%). Ce qui vaut à l'un des espoirs du Modem un commentaire assassin du journal Le Parisien (15/03/10), dans la rubrique "pour eux c'est fini ou presque" :
Crédité de 4% des voix, Alain Dolium devra rendre des comptes. Présenté comme un "nouvel Obama", le candidat du Modem a fait une campagne marketing, jouant à fond de son image, quitte à oublier de mettre en valeur son mentor François Bayrou. Cette candidature pourrait être sans lendemain" conclut "Le Parisien". Pas sûr que l'intéressé soit d'accord, même si au Modem, l'heure est aux règlements de compte (certains cadres du parti ont demandé la tête de François Bayrou NDLR). |
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