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Madeleine Jouye de Grandmaison, députée européenne à l'Outre-mer
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Parlement Européen |
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Déposé le 20 octobre au Parlement Européen, le texte proposé par Madeleine Jouye de Grandmaison prévoit dans ses grandes lignes, de faire reconnaître la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité auprès du Conseil Européen.
Le projet est inspiré de ce qui a été fait en France le 10 mai 2001 avec la loi dite « Taubira ».
Rappelons que cette dernière reconnait l’esclavage et la traite négrière comme crimes contre l’humanité d’une part avec l’instauration d’une date nationale de commémoration, le 10 mai, mais aussi en garantissant l’apprentissage et la transmission de cette histoire, commune et particulière à la fois.
Madeleine Jouye de Grandmaison a expliqué lors de sa présentation à la presse « ne pas voir en cette résolution invitation à la repentance, un acte d’accusation, une demande de réparation, l’expression d’un ressentiment ou d’une volonté politique de figer l’Histoire ou de la codifier. »
Pour la députée européenne, originaire de Martinique, il s’agit d’avantage d’un « devoir de mémoire dans un monde dicté par l’urgence et l’actualité. »
Insistant sur l’utilité de mettre en avant cette mémoire collective, Madeleine Jouye de Grandmaison a assuré que sa démarche était similaire a celle ayant préconisé une « Journée européenne de commémoration des victimes des crimes du stalinisme et du nazisme.»
La députée européenne a jusqu’au 5 février pour convaincre 400 des 784 élus européens que l’esclavage et la traite transatlantique ont concerné l’Europe. |