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Zacharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong et Andre Mba Obame
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moubamba.com |
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Lors d'une rencontre avec les médias à Libreville le jeudi 17 septembre, le Front du refus du coup de force électoral a annoncé, via son porte-parole, l'ancien premier ministre Jean Eyeghe Ndong, que plusieurs recours avaient été déposés auprès de la cour constitutionnelle.
Selon le Front, les recours déposés reposent sur le fait que 67% des procès-verbaux examinés par des experts comportent de "très graves irrégularités et des cas de fraude manifestes". Pour Jean Eyeghe Ndong, les anciens candidats regroupés au sein du collectif attendent de la cour constitutionnelle "qu'elle dise le droit et la vérité au sujet du résultat de cette présidentielle". "La cour et les membres qui la composent jouent leur crédit" a encore dit Jean Eyeghe Ndong.
Le Front du refus du coup de force électoral a également tenu à attirer l'attention sur le climat régnant actuellement au Gabon. Il a dénoncé des "atteintes aux libertés publiques" (arrestations arbitraires, bavures des forces de défense nationale à Port-Gentil et Libreville notamment, etc) et a mis en garde contre des "exemples de dérive dictatoriale intolérable et inacceptable, ainsi que le verrouillage des informations concernant les activités de l'opposition".
Le Front a aussi critiqué le fait qu'Ali Bongo se comporte "comme un président de la république bis alors qu'il n'est investi d'aucun pouvoir". A également été déploré l'accueil "digne d'un chef d'Etat" qui lui a été réservé dans les pays de la sous région (Cameroun, Congo, Tchad NDLR). Jean Eyeghe Ndong s'est également étonné de l'existence d'une note verbale du ministère des affaires étrangères annonçant l'investiture d'Ali Bongo pour la semaine du 21 septembre, alors que la cour constitutionnelle n'a pas encore examiné les recours déposés par l'opposition. |