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Christophe Lemaître et Teddy Tinmar de relais 4*100m
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Le bilan de l’équipe de France est mauvais, n’en déplaise au commentateur aficionado de l’équipe de France Patrick Monteil plus sectaire dans ses commentaires que Thierry Rolland au football pendant 25 ans sur TF1 et qui retrouvait il y a quelques jours Jean Michel Larqué pour commenter le match France/Roumanie sur M6.
Les Français, en dépit de la performance de Christophe Lemaitre (Médaille de Bronze 200 m, Médaille d’argent aux 4 × 100 m) sont rentrés de Daegu en Corée du Sud avec seulement quatre médailles. A Barcelone, l’année dernière, au championnat d’Europe la France avait obtenu 18 médailles et 8 titres et en Corée du Sud cette année, 4 médailles seulement et pas de titre.
Cela montre le niveau faible de l’athlétisme français et, comme toujours chez nous, on préfère cacher la saleté sous le tapis plutôt que d’en parler. On dit de la France que c’est une grande Nation au plan olympique, tous sports confondus, mais surement pas au plan de l’athlétisme où c’est un tout petit pays comparé à un petit pays comme le Kenya qui est bien une grande Nation athlétique et qui a ramené de Daegu 17 médailles dont de nombreuses en or pour les hommes comme pour les femmes.
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Le bilan de l'équipe de France d'athlétisme est mauvais n'en déplaise au commentateur afficionado de l'équipe de France |
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| Lucien Pambou |
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Usain Bolt et Christophe Lemaître après la finale du 200 mètres
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Avec des moyens sportifs, financiers, médicaux et des infrastructures sportives d’un autre âge, le Kenya se classe 3ème dans le concert des grandes Nations athlétiques. La France, au-delà de la « tchatche » et du discours grandiloquent et scientifique sur le passage du témoin aux 4 × 100 m (on a bénéficié de la chute de l’Américain) et sur le franchissement des haies au 100m, n’a pas obtenu de bons résultats.
La France, qui a des atouts financiers et logistiques, peine à devenir une très grande Nation athlétique, peut-être parce que ses athlètes une fois devenus champions du monde préfèrent l’ambiance des boites de nuit et les plateaux de télé.
Nos athlètes préfèrent après l’effort le réconfort car la concurrence nationale n’est pas très forte. Ils peuvent donc vivre sur des situations de rente financière et de communication jusqu’au prochain meeting, une « vie de luxe » rythmée par des blessures liées au non entrainement et quelques fois à une vie qui ne respecte pas toujours la morale et l’entretien exigés par le haut niveau.
Comment expliquer qu’aux Etats Unis un Carl Lewis a été plusieurs fois champion du monde et champion olympique, un Bubka grand champion olympique et du monde à la perche, les Kenyans et les Ethiopiens plusieurs fois champions du monde et olympiques, des titres concernant quelques fois deux ou trois ans les mêmes personnes, à qui la faute ? Nous avons eu nos heures de gloire avec Guy Drut et Marie José Pérec, aujourd’hui Christophe Lemaitre semble s’inscrire dans leurs pas, mais pour combien de temps. Sera-t-il être dans la durée comme les grands champions kenyans, éthiopiens, américains et aujourd’hui jamaïcains ?
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Les kenyans Eliud Kiptanui, Vincent Kipruto, David Barmasai Tumo et Abel Kirui champions du monde de marathon par équipe
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Il faut appeler un chat, un chat. Le bilan est mauvais et une grande nation sportive comme la France ne peut pas fixer la barre de médaille à 5. On croit rêver. Ce n’est pas très sérieux de la part de la présidence et de la direction technique nationales de l’athlétisme français. Il faut introduire des éléments de concurrence forte entre nos athlètes, le judo en France réussit avant et après Teddy Riner parce qu’il y a un esprit de compétition, de travail et de remise en cause sans camoufler sous les tapis les manquements des hommes et des femmes lors des compétitions.
A Bercy en Aout 2011, mise à part Teddy Riner, les garçons ont échoué et la direction technique nationale n’a pas botté en touche comme c’est souvent le ca en athlétisme, avec un Patrick Monteil reporter plus soucieux de parler de lui à travers les athlètes mauvais que de dire concrètement les choses que tout le monde regarde et voit sur le petit écran.
Que la France redevienne une grande Nation athlétique à l’image du Kenya comme elle est une nation sportive au nom des sports olympiques ! Mais pour l’être, il faut de l’humilité, du travail, de la compétition et demander peut-être à nos athlètes ce qu’ils font déjà, d’intensifier leurs stages sur les hauts plateaux kenyans et sur les pistes jamaïcaines à la rencontre de l’autre, meilleur que lui en athlétisme.
C’est le seul moyen de progresser et de devenir meilleur.
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