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Malam Bacai Sanha, nouveau président de la Guinée Bissau
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Le nouveau président de la Guinée Bissau, Malam Bacai Sanha, a fait le serment d'ouvrir une enquête au sujet de l'assassinat de son prédécesseur, Joao Bernardo Vieira, (plus connu sous le surnom de Nino Vieira), ainsi que celui de Baptista Tagme Na wai, chef d'Etat major de l'armée.
Le nouveau président de Guinée Bissau s'exprimait à l'occasion de son investiture le mardi 8 septembre (il a gagné le second tour de la présidentielle en juillet 2009 NDLR) qui avait lieu au stade du 24 septembre, en présence de plus de 15 000 personnes. Etaient également présents cinq chefs d'Etat : Blaise Compaoré (Burkina), Abdoulaye Wade (Sénégal), Yahya Jammeh (Gambie), Pedro Pires (Cap Vert), et Umaru Yar'Adua (Nigeria).
Malam Bacai Sanha a également dit que son accession à la présidence était un "tournant" dans l'histoire de la Guinée Bissau : "le pays a ouvert une nouvelle page de son histoire, une page de dialogue, de stabilité, de justice sociale, de droits humains et de respect pour la vie humaine". Le nouveau président a ajouté qu'il ferait de la Guinée Bissau un Etat moderne et prospère, avec des insititutions fortes. |
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Le défunt président Nino Vieira photographié le 16 novembre 2008
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Il a également dit vouloir livrer une guerre contre la corruption au sein de l'administration, et contre le trafic de drogue.
Agé de 62 ans, Malam Bacai Sanha était le candidat du PAIGC (Parti de l'Indépendance de la Guinée et du Cap Vert, au pouvoir) et a remporté le deuxième tour de l'élection présidentielle le 26 juillet 2009 avec 63% des voix. L'élection a eu lieu à la suite de l'assassinat du président Nino Vieira le 2 mars. L'assassinat est survenu quelques heures après celui du chef d'etat major de l'armée, le général Baptista Tagme Na Waie, qui était également son rival.
Depuis son indépendance en 1974, la Guinée Bissau est marquée par une histoire de violence politique. Le pays qui compte 1,5 millions d'habitants ne possède guère de richesses et se classe 175eme sur 177 au classement de l'indice de développement humain des Nations-Unies. Le pays sert également de plaques tournantes au trafiquants de drogue, soupçonnés d'avoir une forte influence dans la vie politique du pays.
Malgré le bon déroulement des élections, le pays a besoin de l'aide de la communauté internationale pour aller de l'avant, car ses ressources économiques et financières en lui permettent pas de se réformer seul. La présence des chefs d'Etat de cinq pays africains à l'investiture est à cet égard une bonne nouvelle pour le pays. |
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