|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le capitaine Sanogo, chef de file des putschistes, lors d'une conférence de presse au camp de Kati le 30 mars 2012
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La junte au pouvoir au Mali, dirigée par le capitaine Sanogo, a modéré son discours suite à l'ultimatum de la Cedeao. Pour rappel, l'organisation ouest-africaine a donné un ultimatum et menacé la junte d'un embargo diplomatique et financier qui pourrait prendre effet dès la semaine prochaine.
Le capitaine Sanogo a déclaré dans un discours que le CNDRE avait suivi avec attention les délibérations de la Cedeao jeudi. Mais surtout, il a mis sur le compte d'un "incident malheureux indépendant de la volonté du CDNRE et de celle des Maliens" le fait que la rencontre prévue avec Alassane Ouattara, Yayi Boni, et Blaise Compaoré n'ait pas pu avoir lieu. (Pour rappel, la rencontre avait tourné court pour cause de manifestation de partisans de la junte à l'aéroport de Bamako, ce qui avait poussé les chefs d'Etat à faire demi-tour alors que leur avion faisait route vers le Mali).
Amadou Sanogo a présenté ses excuses et celles du CNDRE à la Cedeao et à tous les partenaires "qui sacrifient leur temps et leur énergie" pour résoudre la situation que vit le Mali. Il s'est félicité de ce que de part et d'autre, on continue de privilégier le dialogue. Il a demandé à la Cedeao de "bien analyser" la situation que vit le Mali et a ajouté: |
|
"Le Mali allait mal dans sa démocratie, dans ses institutions, et surtout dans son corps physique avec la situation de guerre que nous connaissons dans les régions Nord de notre pays depuis 2006. Depuis le 22 mars, nous faisons face à la gestion sociopolitique nouvelle mais aussi continuons à gérer le conflit au Nord. Les rebelles continuent à agresser notre pays et à terroriser nos populations, des citoyens de la CEDEAO (...) Notre armée a besoin du soutien des amis du Mali à sauver les populations civiles et sauvegarder l’intégrité territoriale du Mali".
Suite à la chute de la ville de Kidal, la Cedeao a mis en alerte un effectif de 2000 hommes et s'est dite par la voix d'Alassane Ouattara, prête à défendre l'intégrité territoriale du Mali et prête à empêcher que le pays ne soit morcelé.
De son côté, la population qui se montre prudente, a commencé à prendre ses précautions : A Bamako par exemple, les marchés étaient pris d'assaut ce samedi : céréales, riz, mil, huile, lait, sucre étaient achetés en grandes quantités pour que les provisions puissent être faites au cas où l'embargo (et la paralysie de l'économie qui s'ensuivrait) deviendrait effectif. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 19 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|