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Des escrocs ont réussi à se procurer les coordonnées bancaires de Nicolas Sarkozy et à effectuer des prélèvements sur son compte personnel.
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AFP |
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La procédure qui suit son cours normal, est passée à la vitesse supérieure avec l’ouverture hier jeudi, par le procureur de la république de Nanterre, Philippe Courroye, d’une information judiciaire pour les faits d’"escroquerie en bande organisée", apprend t-on de source judiciaire. La même source,indique qu’au total trois, suspects, dont le couple et une femme travaillant dans une boutique de téléphonie à Rouen, ont été transférés à Nanterre.
L'information judiciaire a été ouverte pour "escroquerie en bande organisée" au désavantage d’entreprises de téléphonie mobile et de personnes physiques, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy ; ainsi que, d’ "usage frauduleux de références d'identification bancaire", "falsification et détention de documents administratifs", "divulgation intentionnelle de données figurant dans un fichier automatisé à caractère personnel", et "complicité et recel".
Le 21 octobre dernier, l’enquête sur le piratage du compte bancaire du président de la République française, avait conduit à l’arrestation deux escrocs présumés, un couple d’africains d’une trentaine d’années, habitant les Yvelines en région parisienne. Les intéressés de nationalité sénégalaise d'après plusieurs médias, ont d’abord été placés en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle à Paris, puis déférés hier jeudi au parquet de Nanterre.
L’un des trois supposés filous, poursuivi pour "escroquerie en bande organisée, a été mis en examen par un juge d'instruction,et placé en détention hier soir, pendant que les autres, devaient se présenter devant le juge des libertés et de la détention selon informateur. Le parquet a réclamé l’emprisonnement des suspects, désignés comme de "petits escrocs" par une source rattachée à cette enquête, qui, affirme en outre que ces derniers ; "ne savaient sans doute pas qu'il s'agissait du compte du président de la République" et ont été confondus à l’aide de "traces informatiques".
C’est en septembre dernier qu’après avoir constaté une utilisation suspecte de ses coordonnées bancaires personnelles, pour des abonnements téléphoniques, que le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, avait déposé plainte. Le procureur de la République de Nanterre avait aussitôt saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres et la brigade financière. |