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Ali Bongo lors de son investiture
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www.akajoo-images.com |
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Dans le documentaire sur la Françafrique diffusé en deux volets sur France 2 les 9 et 16 décembre 2010, l’ancien chef des services secrets français au Gabon de même que Michel De Bonnercorse affirmaient que le score de la présidentielle gabonaise d’août 2009 avait été inversé. Ali Bongo, reconnu vainqueur par la cour constitutionnelle gabonaise, aurait en fait été battu par André Mba Obame, véritable vainqueur de la présidentielle (42% pour Mba Obame contre 37% à Ali Bongo ndlr) .
Suite à ces révélations, l’Union Nationale, (opposition), a demandé la démission d’Ali Bongo. Dans le camp du président gabonais, ce fut l’embarras, d’où le démenti de Michel de Bonnecorse, qui a affirmé quelques jours après la diffusion du documentaire que ses propos avaient été déformés au montage.
Evoquant le 22 décembre les déclarations de l’Union Nationale, Ali Bongo a indirectement comparé la situation de son pays avec celle de la Côte d'Ivoire : "Nous sommes en démocratie et chacun a droit à des opinions. L’opposition s’est crue en devoir de demander le départ du président, on ne sait pas trop pourquoi. Mais, à ce sujet je voudrais dire que toute comparaison avec tout autre pays me paraît totalement superflue. |
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Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de la cour constitutionnelle du Gabon
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"Je rappellerai tout simplement que dans le cas de notre pays, l’élection a eu lieu le 30 août et la prestation de serment le 16 octobre. Rares sont les pays africains où on laisse une marge aussi importante pour des recours."
"Et nous sommes allés au-delà des délais prescrits, tout cela pour être sûrs que personne ne vienne nous dire qu’il n’a pas eu le temps de voir ses conseils, d’examiner les situations. Donc on a donné ce délai-là. Et effectivement, il y a eu de nombreux recours. Bon, la Cour constitutionnelle a parlé. Les élections sont derrière nous" concluait Ali Bongo.
Il est vrai qu’au Gabon, où la cour constitutionnelle était présidée par Marie Madeleine Mborantsuo, proche de la famille Bongo, les requêtes des candidats à la présidentielle qui contestaient les résultats ont été examinés plus longuement qu’en Côte d’Ivoire où Paul Yao N'dré, président du conseil constitutionnel ivoirien, aurait réussi le tour de force d'examiner 20 000 Pv en une seule nuit. Mais le résultat fut le même : Bongo et Gbagbo ont "gagné" sur tapis vert alors qu’ils ont été battus dans les urnes. D’où les récriminations de Laurent Gbagbo qui se demande pourquoi Paris ne lui autorise pas ce qui a été permis à Ali : s'installer dans le fauteuil présidentiel en ayant perdu les élections...
A noter qu'André Mba Obame, secrétaire exécutif de l'Union Nationale est attendu mardi à Libreville par les militants de son parti. |
Vidéo : voir la partie du documentaire sur la Françafrique de Patrick Benquet concernant les élections 2009 au Gabon |
FRANÇAFRIQUE - Extrait 1 envoyé par Phares-Balises. - L'actualité du moment en vidéo. |
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