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Un policier portant un pistolet Taser à la ceinture
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Un Malien de 38 ans, faisant l'objet d'un avis de reconduite à la frontière, est mort dans la nuit de lundi à mardi (29 au 30 novembre) suite à une intervention de la police qui a fait usage d'un taser. Lors de l'opération de police, le Malien aurait reçu deux décharges électriques via le pistoler Taser, qui se sont par la suite révélées être fatales.
Selon Brice Hortefeux, les policiers auraient été contraints d'utiliser le Taser face à l'agressivité de l'individu, qui aurait été armé d'un marteau, et aurait blessé « légèrement » quatre policiers. Toujours d'après le ministre français de l'intérieur, l'Inspection Générale de la police a été saisie par le ministère de l'intérieur et le parquet de Nanterre. Brice Hortefeux a précisé qu'il attendrait les résultats de l'enquête en cours avant de prendre « toutes les mesures qui s'imposent ».
L'utilisation du Taser, une sorte de pistolet envoyant des décharges électriques permettant de paralyser momentanément un individu, est très controversée. Mais jusqu'ici, il n'y avait jamais eu de décès en France suite à son utilisation par les forces de l'ordre. « Il n'y a pas d'alternative au Taser » a encore dit Brice Hortefeux selon qui le Taser est utilisé pour éviter le recours aux armes à feu.
Du côté de la filiale française de la firme Taser, Antoine Di Zazzo, son directeur, affirme au sujet du Malien de 38 ans que "seule une autopsie permettra de savoir si notre pistolet est responsable de sa mort". Il ajoute, sans rire, "qu'à ce jour un Taser n'a jamais tué personne". Pourtant selon Amnesty International, rien qu'aux Etats-Unis, 351 personnes sont décédées depuis juin 2001 des suites de l'utilisation d'un pistolet taser par la police. |