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Afrique : A quoi bon organiser des élections ? |
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Libérez Gbagbo |
(
09/05/2011 21:29 )
À Boulogne-billancourt / France
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Commencez par ça et après on discutera d'élections libres.
Car ce n'est pas pour dire mais quand le candidat n'est pas un collabo... on cherche à le tuer.
Quand c'est un collabo, il a le droit de tricher à mort... même devant l'ONU.
Alors le problème est simple, NON à la françafrique. Et déjà il y aura plus de difficultés pour les collabos de tricher!!! |
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Mr Oasis Kodila! |
Observateurs (
10/05/2011 06:43 )
À Montreal / Canada
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Cher Mr,
D'accord Mr Kodia, que c'est un acquis durement obtenu par nos populations, avec des pertes en vie humaines, mais il faut dès à présent réfléchir sur les limites du modèle actuel!
Lire les mémoires du pére Engelbert M'Veng, il a tout prévu, mais comme personne ne lit dans notre communauté Afro, alors son méssage est passé inaperçu.
En ce moment, Mr Garga Hama Adji, a écrit un livre important, sur les problématiques de la démocratie en Afrique, et il faudra faire un effort de l'acheter:
'' le mal africain ''.
Ce livre aussi présente les futurs enjeux.
Enfin, tous les observateurs sérieux savent qu'il n'y pas de démocratie en Afrique, mais plutôt des élections pluralistes, conséquences logiques, de la fin de la guerre froide, dont les populations spoliées par les élites dirigeantes ont su imposer à la minorité au pouvoir.
Hélas, faute de visionnaires, ces expériences ont été un échec dans plusieurs pays francophones.
Le temps me manque, sinon je vous aurais donné un résumé du parcours historique du mouvement démocratique dans deux pays européens: l'Angleterre puis la France.
De même, on peut analyser le cas de Taïwnan, c'est-à-dire, l'opposé de la Chine populaire, et avec ces quelques exemples, et celui du Botswana, il est facile de voir, comment quelques diplômés Africains-es ont trompé le peuple, en faisant croire que l'ère de la démocratie avait sonnée en Afrique, du moins francophone.
Nul besoin de lire Platon ou Arsitote pour voir comment l'élite africaine adore le mimétisme.
Car dès l'expérience béninoise en 1990, ou celle du Ghana avec le docteur Limann, du Nigéria avec Shehu Shagari, puis de Centrafrique avec David Dacko, toutes ces expériences pluralistes se déroulèrent entre 1979 et 1981, soit avant les '' fameuses'' conférences nationales, on pouvait prévoir la suite des évènements, pour la décennie suivante.
Pour tout le continent, Mr Rawlings fut le seul à tirer les leçons, et on voit bien qu'à présent, le Ghana avance réellement vers une démocratie apaisée, ce qui n'a rien à voir avec des élections pluralistes.
En Afrique, l'élite préfère la facilité, elle n'essaye même pas de faire une analyse élémentaire des causes afin d'en tirer des conclusions sérieuses pour l'avenir et les générations futures. Tous veulent être ministre, alors ils pensent qu'il suffit de faire des élections pour avoir la démocratie.
Pour finir Mr, au stade actuel, dans la plupart des pays francophones, les élections ne servent à rien car elles sont pas fondées sur des bases solides.
Il faut revoir les bases du contrat social, et du contrat politique, entre les populations et l'élite politique, il faut à mon sens, aller vers le schéma Botswanais, inventer un nouveau modèle, qui tienne compte de nos réalités sociologiques, historiques et culturelles, au lieu de singer la démocratie française ou anglaise.
Encore faudrait-il, que les universitaires, toutes disciplines confondues, la société civile, ainsi que la classe politique, prennent la mesure des enjeux et fassent leur boulot, sinon, il faudra accepter d'ores et dejà, les futures crises et le lot de pertes en vie humaines que cela entraînera logiquement, voire de guerre civiles qui attendent l'Afrique francophone, et l'ensemble des autres pays africains, dirigés par une élite non responsable.
Bien à vous Mr Kodia! |
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L'Afrique est malade |
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10/05/2011 09:58 )
À Saint-avertin / France
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Tant que nos élites et intellectuels et leurs familles penseronts a leur profit et l'abus qui permettre 20% des peuples Africains de partager les richesses du Continent avec les étrangères en laissant 80% des Africains en souffrance perpertuels. Nous sommes trop méchant envers de nous mèmes . La raison je ne sais pas . Peut-etre I 'inconscience ,Ignorance , complexe ou arrivisme . Nous n'en sortirons jamais avec nos alliances stupide avec l'Occident car l'occident ne detient pas la moralité démocratique a l'imagination mondiale . |
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Le danger des élections en Afrique |
Edi (
10/05/2011 15:47 )
À Butner / United States
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Nos présidents africains continuent à avoir le sang de leurs ancêtres qui étaient des rois ou empereurs. Des qu’ils sont au pouvoir, ils chosifient leurs pays et font de cela leur bien propre. Ils découvrent tellement des richesses qu’ils ont peur de lâcher cette richesse acquise d’une façon gloutonne.
Les gens meurent pour des raisons qu’ils ne comprennent même pas, ils marchent sans vraiment savoir les vraies raisons de la marche, ils s’entretuent pour des raisons inavouées ; alors que les leaders sont rarement morts. Ils aiment des sacrifices pour se garantir le pouvoir. Combien ne sont-ils pas morts au Congo ? En Coter d’Ivoire ? Au Tchad ? Au soudan ou en Ouganda ? Au Rwanda ?
La fraude électorale est un virus qui ruine nos pays et tuent des milliers des innocents et aveugles qui croient que le passage de l’un ou de l’autre va changer le pays. Ce ne sont pas les promesses qui vont changer le pays. Gbagbo, Kabila, Bongo, Dos Santos, et tous les autres se croient titulaires de leur pays. Les voies démocratiques ne sont nullement respectées, ils n’aiment pas des opposants qui leur disent tout haut les erreurs qu’ils commettent, ils corrompent, trompent et font des nouvelles promesses a chaque instant qu’ils veulent renouveler leurs mandats et ne parlent pas du bilan de leurs mandats antérieurs.
Stupides que nous sommes, nous les acceptons aveuglement pour quelques bouteilles des bières et des T-shirts avec leurs effigies. Une autre grande erreur, c’est le tribalisme ; le tribalisme est plus dangereux que le cancer. Ce fléau nous bande les yeux ; on croit que lorsqu’on a un président de sa contrée, bon ou mauvais, on est sécurisée, alors que c’est faux. Un président d’une autre tribu peut faire du bon travail et changer le pays plus que celui de sa tribu. Les votes se fonts avec un support régional, nous devons l’éviter ; nous devons juger un président par ses compétences et non par son appartenance tribale ou ethnique. Si et seulement si les africains le comprenait, nous seront sauves.
Quel est le bilan de Kagamé au pouvoir ? De Dos Santos ? De Kabila ? De Nguessou ?
Que nous a donne le 5 chantiers ? Un grand pays comme le Congo avec ses 245.000 km2 n’a que 1000 km des routes asphaltées ! Allez-y comprendre ?
Faut-il supporter Tshisekedi parce qu’il est Muluba ? Kabila parc qu’il est katangais ( ?), Diomi parc qu’il est Mukongo ? Non !
Que ces candidats nous apportent des projets palpables, qu’ils fassent les bilans de leurs actions en faveur du pays. Evitons nous souler lors des campagnes, évitons porter des T-shirts qui vont se déchirer une semaine après, choisissons des candidats capables de faire avancer le pays. Oublions l’appartenance tribale d’un candidat ; voyons plus ses capacités. Nos candidats doivent participer à un débat.
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Bonne idée |
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11/05/2011 14:07 )
À Paris / France
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La question est intéressante et pertinente. Elle doit talonner beaucoup d'Africains en ce moment. Oui il faut continuer à organiser les élections en Afrique, ne serai ce que pour que les Africains aient en face d'eux que le Pouvoir, la politique est un fait qu'on obtient dans un processus de sélection avec des règles spécifiques. Si ces règles ne sont pas respectées ceci est une autres question intéressante, ce poser la question du non respect de ces règles ouvre la voie à l'analyse et à la résolution d'autres problèmes. Déjà les interventions résultantes des causes des fausses élections en Afrique constituent de grandes avancées pour notre bonheur (je n'aime pas le mot développement). |
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