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Alassane Ouattara investi président de la Côte d'Ivoire |
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Ackah (
22/05/2011 12:58 )
À Montreal / Canada
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Toutes nos félicitations à son Excellence, M. Alassane Dramane Ouattara (ADO). Félicitations aux ivoiriens et ivoiriennes pour leur nouveau président. Vive la nouvelle Côte d'Ivoire en marche pour la le changement, la réconciliation, la justice, paix et le développement. |
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une investiture digne de ce nom ! |
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22/05/2011 14:40 )
À Périgny-sur-yerres / France
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BRAVO son excellence alassane ouattara ! une investiture digne de ce nom avec une vingtaine de chef d'états sans compter le corps diplomatique !
rien à voir avec les singeries et les simulacres du macaque de gbagbo !
ce voleur et ce tricheur est au trou !
vive la cote d' ivoire |
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Mossi DRAMANE " LE PANTIN DE L'ETRANGER " |
yuotam (
22/05/2011 15:21 )
À Strasbourg / France
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Laurent Gbagbo, Président constitutionnellement élu en Côte d’Ivoire, investi le 4 décembre 2010, a été livré, le 11 avril 2011, par l’armée française, avec la complicité de l’ONU.
Mossi DRAMANE imposé à la Côte d’Ivoire sur la base de résultats frauduleux illégalement proclamés, mais reconnus par le représentant du secrétaire général de l’ONU, le Coréen Young-jin Choi.
A l’écrasement militaire, rappelant les pires heures de sa politique coloniale en Afrique, la France a ajouté l’humiliation dont avait été victime le Congolais Patrice Lumumba avant d’être assassiné il y a un demi-siècle avec la complicité de l’ONU.
JE DÉNONCE:
l’intervention de la France en Côte d’Ivoire qui outrepasse le mandat de l’ONU et viole le droit international ; les mensonges d’Etat du gouvernement français et la complaisance de nombreux médias.
les exactions et les tueries perpétrées par les troupes d’Alassane Ouattara contre les partisans de Laurent Gbagbo depuis son arrestation illégale, dont la première victime a été l’ancien ministre de la Justice et de l’Intérieur Désiré TAGRO.
JE CONDAMNE:
la politique guerrière, illégitime et coûteuse, conduite par le Président Sarkozy, avec la complicité des Etats-Unis, de chefs d’Etat d’Afrique et de l’ONU ayant mis sous tutelle la diplomatie africaine.
JE DEMANDE:
La libération immédiate de Laurent Gbagbo car la réconciliation ne peut se faire en Côte d’Ivoire qu’avec Laurent Gbagbo vivant et libre.
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SARKOZY + BAN KI MOON + OBAMA + CHOI, |
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22/05/2011 15:40 )
À Strasbourg / France
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ALLEZ VOUS FAIRE
PAROLE D' UN FIER IVOIRIEN, qui entube Mossi DRAMANE le boucher de sindou
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EBURNEENS , EBURNEENNES |
yuotam (
22/05/2011 15:50 )
À Strasbourg / France
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En 2002, tu as eu peur.
En 2003, tu as vaincu Marcousis.
En 2004, tu as vaincu la licorne.
En 2006, tu as sauvé ton unité national
En 2007, tu as accepté la fin de la guerre.
EN 2010, tu as vue le candidat de l'étranger
EN 2011, ACHEVE, TON COMBAT.
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22/05/2011 15:55 )
À Garges-lès-gonesse / France
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France – Côte d’Ivoire : Sarkozy à l’investiture de Ouattara et la françafrique.
Jeune Afrique-21/5/2011
En assistant à l’investiture d’Alassane Ouattara, le chef de l’État français Nicolas Sarkozy veut montrer son soutien au nouveau président ivoirien. Mais il compte aussi afficher sa rupture avec la “Françafrique”. Paradoxe ?
Un mois après l’arrestation de Laurent Gbagbo, le président français Nicolas Sarkozy se trouvera samedi 21 mai en Côte d’Ivoire pour apporter son soutien à Alassane Ouattara. Pour son premier séjour dans le pays, le chef de l’État français est attendu à Yamoussoukro où il s’entretiendra avec Ouattara avant d’assister à la cérémonie d’investiture de ce dernier. Puis, il fera un crochet par Abidjan pour y saluer la communauté et l’armée françaises avant de regagner Paris.
Nicolas Sarkozy veut profiter de sa visite pour apporter un soutien politique à son « ami » Alassane Ouattara et, surtout, tourner enfin la page des relations souvent troubles entretenues par la France avec ses ex-colonies africaines.
Nouveaux principes
Cette « rupture », promise par Nicolas Sarkozy lors de son élection en 2007, devait passer par la fin des pratiques aussi douteuses que fantasmées de la « Françafrique », mais elle a tardé à venir. Malgré le discours fondateur du Cap en 2008 proclamant la fin du rôle de « gendarme de l’Afrique » prêté à la France, le recours persistant à la diplomatie parallèle et le soutien français ambigu et peu démocratique à quelques vieux partenaires du continent ont sérieusement brouillé le message.
Ce voyage et ces nouveaux rapports veulent donc s’inscrire dans une dynamique novatrice, impulsée par le « printemps arabe » et stimulée par la concurrence de plus en plus ouverte des États-Unis sur le continent. Plus question de protéger un autocrate « ami » au détriment des droits de l’homme, a récemment promis le chef de l’État français. « Quand les peuples demandent leur liberté, la France sera à leurs côtés. »
… Et ce n’est que sous la couverture juridique des Nations unies que les forces françaises Licorne ont, avec celles de l’ONU, ouvert le feu contre les troupes de Laurent Gbagbo. Mais sans les Français – chacun le sait à Abidjan – Laurent Gbagbo ne serait pas tombé le 11 avril dernier.
La fin du “pré carré” ?
C’est la raison pour laquelle, à Paris, à Abidjan ou ailleurs en Afrique, nombreux sont ceux qui accusent Nicolas Sarkozy d’avoir contribué à mettre au pouvoir Alassane Ouattara et d’avoir ainsi violé sa promesse de faire preuve de retenue dans l’ancien « pré carré » français.
Le président rwandais, Paul Kagamé, par ailleurs plutôt favorable à l’intervention étrangère pour éviter les massacres en Côte d’Ivoire, a reconnu que le rôle de la France posait problème. « Sarkozy à l’investiture de Ouattara, c’est un peu le PDG qui vient installer le directeur de sa filiale », raille même un membre du clan Gbagbo.
Des critiques jugées cependant « très minoritaires » par les dirigeants français. « On ne peut pas sérieusement présenter Ouattara comme un homme de l’Occident en tirant un trait sur le fait qu’il a élu par le peuple ivoirien », estime pour sa part un diplomate français, pour qui l’action de Paris a été globalement bien comprise. « Qu’on l’ait aidé, c’est indéniable », concède-t-il. « Mais il faut arrêter de nous reprocher, en même temps, de défendre des dictateurs et d’intervenir pour soutenir ceux qui ont gagné les élections. »
L’Afrique démocratique à Deauville
Il est en tout cas certain que la France se tient plus que jamais au côté du nouveau régime ivoirien dont les premiers pas ont été jugés positivement par Paris. Qui a par ailleurs « toute confiance » en l’administration Ouattara pour juger les auteurs des exactions survenues pendant les affrontements entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
Sur le plan économique, l’Agence française de développement (AFD) vient de débloquer une première enveloppe de 400 millions d’euros de prêt. Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara devraient discuter samedi des contours de cette aide et évoquer l’avenir de la force française Licorne, qui compte 1 100 soldats.
Ils se reverront dès la semaine prochaine à Deauville (nord-ouest de la France), dans le cadre du sommet du G8. Nicolas Sarkozy y a invité ses homologues guinéen et nigérien, Alpha condé et Mahamadou Issoufou, eux aussi récemment portés à la tête de leur pays après un processus jugé « démocratique ».
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Ackah (
22/05/2011 16:12 )
À Montreal / Canada
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Vive ADO, le président de tous les ivoiriens. "Il ne sera jamais président en CI", disaient les haineux, les tueurs de la CI, les aigris et les jaloux. Mais Alassane est bel et bien le Président ! N'en déplaise à vous ! |
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Lapsus révélateur de Diabaté |
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22/05/2011 16:44 )
À Paris / France
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En investissant son mentor ADO, Diabaté a fait un bien beau lapsus : Monsieur le pré..., préfet, monsieur le président".
Inconsciemment elle a révélé qu'ADO était bien un pantin. |
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vive alassane ouattara |
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22/05/2011 19:49 )
À Périgny-sur-yerres / France
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les aigris et les jaloux vont maigrir !
bizarement toutes ces ordures aux propos diviseurs sont cachés en France ! ce sont surement des maudits galériens !looool
les vrais ivoiriens ont élu ALASSANE OUATTARA ! c'est ça qui est la vérité |
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afronoir (
22/05/2011 20:57 )
À Artigues-près-bordeaux / France
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pourquoi les pro laurent precisent toujours l'origine ethnique de Ouattara ? auraient ils un gros probleme avec tous les mossis de la terre ? |
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22/05/2011 21:18 )
À Crawley / United Kingdom
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Petain a vichy, Ouattara en C.I et les collabos applaudisent..l'histoire est un eternel recommencement. |
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qu'il soit mossi ,dioula, baoulé ou agni ...l'important est qu'il apporte la paix et la prospérité au pays |
Conscience africaine (
22/05/2011 23:42 )
À Paris / France
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Pauvres soutiens de Gbagbo ! Vraiment vous êtes ridicules et pathétiques. Franchement quand on voit vos arguments ethniques et tribalistes, on dit que les ivoiriens ont vraiment eu de la chance d’avoir écarté Gbagbo. Car avec des gens comme vous, ce beau pays était parti directement vers le génocide et la somalisation.
Tout le monde sait que le régime tribal de Gbagbo a commis plusieurs atrocités qui vont apparaître au fur et à mesure.
En outre tout l’univers a tord sauf le camp de Gbagbo.
La CEDEA a tord
L’UEMOA et la BCEAO sont des vendus
L’Union Africaine une organisation de menteurs
Les Nations Unies des colons
L’Union Européenne ce sont des esclavagistes
Obama c’est un nul
WADE, JONATHAN et tous les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest sont des esclaves.
Surtout seuls Yaya jammeh, et Dos Santos sont de vrais chefs d’Etat car ce sont les seuls qui ont soutenu Gbagbo.
Toute l’humanité a tord. Seuls Gbabo et les bétés ont raison. Vous êtes ridicules.
Quand on sait Que Jammeh avec sa canne et ses tenues ridicules a muselé l’opposition gambienne, a emprisonné tous les journalistes et a réduit la Gambie en petit pays misérable comme la Corée du Nord. C’est dire à quel point votre Gbagbo est isolé.
D’ailleurs même Dos Santos pris ses distances avec votre champion. Sans parler de l’Afrique du sud qui a fini par comprendre son erreur et finalement s’est rangé sur les positions de l’Union africaine.
Les bétés doivent faire attention, car hier ils faisaient la guerre aux Baoulés, aujourd’hui ils se battent contre les Dioulas, ça risque de leur coûter très cher…
Vous les supporteurs de Gbagb, vous n’êtes finalement que des tribalistes aigris et des loosers éternels, allez en enfer…
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Très bien dit ! |
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23/05/2011 00:03 )
À Montreal / Canada
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Très bien dit, tout est bien dit, CONSCIENCE AFRICAINE. S'ils ne comprennent pas cette fois-ci, on peut affirmer qu'ils sont plutôt très malades. |
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La servitude en héritage |
Oceane (
23/05/2011 02:46 )
À Ris-orangis / France
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Pendant trois cents ans le monde entier a vendu, esclavagisé le Noir, avec l'aide d'autres Noirs. Mais le Noir qui se rébellait était diabolisé, le monde entier avait raison. Pendant un siècle, le Blanc a civilisé le Noir ; le Noir qui refusait cette entreprise d'ensauvagement a été diabolisé, traqué, assassiné : le monde entier avait raison. Depuis cinquante ans, le Blanc d'Europe a décidé d'aider le Noir à éduquer ses enfants, à gérer ses biens. Lumumba, Sankara, Biko ont contesté. On leur a rétorqué que le monde entier était d'accord et que eux avaient tord. Le résultat ? Le fils du Nègre "civilisé" attend du fils du colonisateur qu'il lui apporte la "démocratie".
Dans cinq cents ans, le Nègre sera toujours entrain se faire porter au pouvoir par le descendant de l'esclavagiste. Après la "civilisation", la "démocratie", qu'apportera donc à l'éternelle paillasson de l'Humanité la "race des seigneurs" ? Nous n'avons pas à nous en faire, elle trouvera bien quelque chose. Et le descendant d'esclave applaudira des deux mains, comme son ancêtre qui assuma sa chosification, revendiqua de léguer à sa descendance la servitude pour tout héritage.
"Tu seras l'esclavage de l'esclave de tes frères" A jamais.
Pathétique ou non ?
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23/05/2011 09:29 )
À Saint-avertin / France
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la démocratie travestie, manipulée et détournée
[5/21/2011] | lynxinfo.info
Lynx.info : Alassane Ouattara vient de prêter serment comme président de la Côte d’Ivoire. Beaucoup d’analystes parlent déjà d’un recul de la démocratie en Afrique. C’est votre avis aussi au MoLiTo ?
D’abord, permettez-moi d’être relativement loquace sur cette question qu’au MoLiTo nous trouvons très critique pour l’Afrique.
En Côte d’Ivoire, nous sommes face à un très sérieux malentendu, un grave amalgame fait par certains Africains, souvent de bonne foi par ailleurs. Malheureusement pour nous tous, les conséquences de cet amalgame sont potentiellement incalculables.
Pour certains en effet, c’est plutôt la victoire de la démocratie. Il y en a même qui vont jusqu’à prétendre qu’avec ça, plus personne n’oserait encore défier la voix du peuple exprimée dans les urnes... Ceux qui croient cela sont souvent de bonne foi. Seulement, leur opinion repose uniquement sur ce que véhiculent les « grands » médias, alors que ceux qui détiennent ces médias savent, eux, parfaitement que ce qu’ils font en Afrique et en Côte d’Ivoire en particulier n’a rien à voir avec la démocratie avec laquelle ils croient avoir tout à perdre. Par ailleurs, étant donné que nous sommes échaudés par les dictatures françafricaines accrochées et maintenues indéfiniment au pouvoir par leurs mentors français, l’amalgame est vite fait à l’encontre de tout président africain sortant, ignorant que dans le cas présent le régime ivoirien est une exception qui cherche justement et courageusement à se démarquer de cette françafrique. Que disent ces personnes des mascarades qui ont suivi en RCA, au Bénin et au Tchad par exemple ?
Il y a aussi ceux de mauvaise foi, qui, après avoir ingurgité et assimilé naïvement la diabolisation de Laurent Gbagbo par les mêmes médias en service commandé, n’ont en réalité que faire de la démocratie, du moment où l’essentiel pour eux est de faire partir ce dernier coûte que coûte.
Pour d’autres comme nous au MoLiTo, concernés au plus haut point par les questions africaines et engagés sans autres calculs que ceux de la libération du Togo dans une dynamique panafricaine, ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est d’une gravité extrême qui va même au-delà de la question de démocratie. Quelle démocratie pourrait-il exister dans un pays esclave ? Elle est travestie, manipulée et détournée par ceux qui depuis d’autres cieux, se sont érigés en maîtres de l’Afrique et qui usent de la ruse, du crime organisé et de la guerre pour le rester. C’est d’autant plus grave que la Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo représentait justement un des rares espoirs sérieux de libération de l’Afrique des chaînes de la françafrique par une approche réellement démocratique.
Cette différence abyssale de compréhension du même évènement provient d’abord de la culture politique dont un ingrédient essentiel est la question de l’information. Tous les « grands » médias qui servent les Africains sont des médias appartenant à des ennemis de l’Afrique et/ou noyautés par eux. Ils servent en permanence au formatage et à la lobotomisation de l’esprit des Africains. En temps de conflit armé ouvert en Afrique, ils sont utilisés pour la propagande de guerre. Les autres médias, de moindre couverture et de moindre introduction auprès des « services » autorisés ne font souvent que relayer les messages diffusés par les premiers.
Ainsi donc, on « gagne » une élection en Afrique avec des armées étrangères, les médias étrangers, l’injonction de dirigeants étrangers, les institutions tenues par des pays étrangers, l’embargo économique, l’asphyxie financière et sanitaire, … Et pour compléter le tableau, la vérification est interdite en cas de litige !
Ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est purement et simplement un très périlleux déni multidimensionnel pour l’Africain : déni de démocratie, déni de liberté, déni de souveraineté, déni de légalité, déni d’intelligence et même déni d’humanité.
C’est un message clair envoyé à tous les Africains, de quelque bord artificiel qu’ils soient, et plus spécifiquement aux patriotes débarrassés des chaînes mentales. Ce message à nous Africains signifie et nous rappelle le plus sévèrement que nous ne valons rien, que l’on peut faire de nous ce que l’on veut ; si l’Africain veut être libre et respecté, s’il veut se mesurer aux autres peuples du monde, s’il veut développer son pays et son continent, s’il veut jouir de son espace et de ses ressources, alors voilà le prix ultime à payer, celui du feu des armes sans état d’âme et sans aucun égard à son statut hypothétique d’être humain.
Dans les faits, la démocratie à l’occidentale n’a jamais pris sérieusement corps en Afrique dite « francophone ». Pour cause, il n’en a même jamais été question en réalité, toutes les fois qu’il y avait des enjeux importants. Sauf peut-être furtivement dans les années qui ont précédé les prétendues « indépendances » et où l’espoir et la détermination des peuples ont pu provisoirement s’imposer par endroits comme au Togo, malgré les autorités coloniales. Le semblant d’exception que l’on constate également de nos jours dans les pays comme le Mali, le Sénégal ou le Bénin sont ceux pour lesquels, soit l’enjeu économique et/ou géostratégique du moment est relativement moindre, soit les compétiteurs et le gagnant à une élection majeure n’ont pas un profil enclin à remettre en cause le statu quo périlleux dans lequel nous sommes. Car essentiellement, la France tient l’Afrique à travers des instruments dont les « manches », les « poignets » sont les prétendus « dirigeants » africains. C’est son approche préférée parmi d’autres. Ce procédé permet de minimiser les risques d’écorner sa propre image. En effet, ce sont les « dictateurs africains » qui, contre le luxe et une délégation de pouvoir illimité à la baïonnette sur les peuples, acceptent de couvrir toutes les basses besognes sur le continent et d’en encaisser l’opprobre consécutif aux dégâts visibles. Ce qui est encore vicieux est qu’à travers l’image dégradée des dictateurs « africains » imposés, c’est également tous les Noirs d’Afrique et d’ailleurs qui traînent l’opprobre comme un boulet au pied partout où ils se trouvent sur la planète, en plus des conditions souvent inhumaines d’existence. La réputation des commanditaires et de celle de leurs pays restant ainsi relativement sauve, le système peut perdurer indéfiniment. D’autant plus que le chaos permanent créé par eux avec l’aide de leurs serviteurs dictateurs locaux est recyclé et réutilisé par les mêmes pour justifier leur présence et leur interventionnisme. Dans un certain langage populaire, c’est avoir « le beurre, l’argent du beurre, etc. ».
Dans ces conditions, comment peut-on croire, avec une telle implication des autorités françaises, que c’est la démocratie qui gagne ? Comment peut-on croire que l’Etat français puisse travailler pour permettre l’arrivée au pouvoir de quelqu’un qui n’aurait pas été préalablement repéré, choisi, formaté et missionné pour ses intérêts ? Ce qui se passe en Côte d’Ivoire depuis 2002 à nos jours, tout comme ce qui a eu lieu au Congo Brazza dans les années 90 nous montre plutôt que si malgré toutes les précautions prises par la nébuleuse françafricaine, la démocratie arrivait à s’exercer pour amener un vrai dirigeant à la tête de l’un de nos pays, tous les moyens militaires, diplomatiques, médiatiques, économiques, financiers, antisociaux, voire occultes et autres, seront mis en œuvre pour le faire partir, mort ou vif…
L’utilisation de certains Africains contre les leurs, surtout dans un schéma de manipulation « ethnique », a également pour effet d’entretenir un autre cercle vicieux : création et activation des antagonismes, de la méfiance voire de la haine entre les Africains eux-mêmes qui s’entredéchirent, jusqu’à ce que ceux qui sont sensés se battre pour le changement perdent de vue, voire ignorent totalement les fondamentaux pour lesquels ils se battent ou devraient se battre.
Outre les publications de nombreux observateurs ayant échappés à l’emprise des « grands » médias, j’ai moi-même soumis plusieurs documents d’explication du contexte électoral ivoirien, dont celui intitulé « Crise ivoirienne : l’amalgame d’un hypothétique "déjà " », visible chez Lynx Info : http://www.lynxtogo.info/oeil-du-lynx/diaspora/1000-crise-ivoirienne-lamalgame-avec-un-hypothetique-qdeja-vu.html
Au-delà de tout ceci, c’est l’état psychologique de beaucoup d’Africains qui est le plus préoccupant.
La participation active et/ou morale de certains des nôtres, peu importe leur bonne foi, à l’un des plus grands complots du 21e siècle ourdi par l’Occident, avec l’Etat français et ses réseaux lobbyistes en tête, est tout simplement très édifiant. Voilà en effet un formidable coin de voile levé sur le parcours historique par lequel nous Africains sommes passés depuis la nuit des temps jusqu’au stade où nous en sommes : les derniers de l’humanité dont la survie même est la plus menacée de la planète. D’ailleurs, le même occident ne nous jette-t-il pas à la figure, aujourd’hui, que ce sont les Africains eux-mêmes qui avaient vendu les leurs ? Ce qui vient de se passer devrait nous ouvrir les yeux sur les conditions dans lesquelles des Africains auraient « eux-mêmes vendu les leurs ». Surtout que l’Histoire nous enseigne également que l’Occident avait aussi eu recours aux guerres et aux assassinats pour imposer des rois dociles à la traite des Africains en remplacement de tous ceux qui y étaient hostiles.
Chaque africain ayant échappé à cette sorte de formatage autodestructeur a aujourd’hui une mission vitale consistant d’abord en un travail courageux et soutenu de sensibilisation avant qu’il ne soit bien trop tard. Sauf à nous classer en dehors de l’humanité, nous faisons potentiellement face à un totalitarisme d’ordre fasciste. Le risque est par conséquent incalculable si la prise de conscience n’atteignait pas très rapidement un seuil critique d’Africains en mesure de prendre fermement et efficacement leurs responsabilités.
Lynx.info : Comment vous expliquez le soutien sans faille de tous les politiques de droite comme de gauche en France pour Alassane Ouattara ?
Le comble est le contraste saisissant entre l’impopularité sans précédent et les critiques croisées contre Nicolas Sarkozy pour sa politique intérieure et cette unanimité de la classe politique française pour ce qui est des actes qu’il a posés en Côte d’Ivoire comme ailleurs en Afrique : ce qui n’est pas bon pour la France serait-il excellent pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique en général ?
D’abord, comprenons que pour la France comme pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique, ce ne sont pas les personnes de Ouattara ou de Gbagbo en tant que telles qui importent le plus, mais les principes de vérité, de droit, de souveraineté, ainsi que ce que ces personnalités apportent ou font perdre à l’Afrique ou à la France et à ses alliés. Les enjeux sont énormes et au-delà de la prétendue démocratie. Les plus importants ne sont pas ceux que beaucoup croient souvent et qui consistent aux gains immédiats en ressources agricoles ou minières. Il s’agit plus sérieusement d’une bataille idéologique et avant-gardiste sur le sort de l’Afrique à long terme, au-delà même de l’espace dit « francophone » : Indépendance et développement au besoin endogène ? Ou plutôt perpétuation de la dépendance, de la tutelle infantilisante, du misérabilisme, de la mendicité et, en définitive de la livraison du droit à la vie ou à la mort des Africains au bon vouloir des décideurs sans scrupule d’autres cieux ? Les ressources et l’espace africain doivent-ils permettre de subvenir au besoin des Africains ou servir en priorité voire exclusivement des intérêts extérieurs ? L’Africain(e) Noir(e) devrait-il (elle) dans les faits, pouvoir exercer ses droits et ses devoirs à égalité avec les autres peuples du monde, et à quelle échéance ? Et qu’en est-il des pays émergeants, en particulier la Chine dans ce contexte ?
Vous me permettrez d’épargner le lecteur du reste et des détails pour le moment, et que l’on retienne seulement que l’enjeu est bien plus grand que les milliards à court ou moyen terme que rapporteront le pétrole, le gaz, l’or, le cacao, etc. En somme, il s’est agit plutôt de casser la dynamique de souveraineté et d’indépendance politique et économique effective, de l’étouffer « dans l’œuf » en Côte d’Ivoire pour parer à toute « contamination » sur le continent. C’est d’ailleurs en grande partie à cause de la non maîtrise de tels enjeux que l’on trouve parmi nous-mêmes Africains, autant de compréhensions superficielles et erronées de cette crise.
Mais pour qu’on en arrive à une telle quasi unanimité pour ce qui est de la classe politique française, il a fallu aussi une ambiance de fond totalitaire entretenue par les dirigeants occidentaux et une caporalisation sans précédent des médias manifestement préparés à l’avance ; tout ceci motivé par l’importance des enjeux défendus. Il y a aussi toujours eu de longue date, un conditionnement sournois du citoyen, qu’il soit politique ou non, au mépris de l’Afrique, conditionnement auquel s’est attaché une bonne partie de l’élite française. Et enfin l’amalgame sur « les dirigeants africains qui s’accrochent au pouvoir », lequel amalgame n’incite guère à chercher la vérité sur ce qui s’y passe réellement dans un cas précis.
Croire que le totalitarisme est définitivement révolu ou qu’il ne peut sévir encore que chez « les autres » est évidemment d’une une pure et naïve vue de l’esprit.
Lynx.info : Pour vous, la CEDEAO qui avait soutenu en 2005 et l’UA sont encore dignes de confiance aux yeux des Africains ?
Evidemment, la réponse est dans le fait même de poser la question.
La CEDEAO est totalement noyautée par la Françafrique, jusqu’au plus grand pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Nigéria, qui n’est même pas francophone. Le noyautage du Nigéria remonte au moins à l’époque de la guerre françafricaine du Biafra au début des années 60. En 2005, ce fut Obasanjo qui livra le Togo. En 2010/2011 c’est au tour de Goodluck Jonathan de travailler activement à la livraison de la Côte d’Ivoire aux mêmes pilleurs.
L’UA qui avait pu opposer quelques résistances par le passé, en particulier dans le même dossier ivoirien sous la conduite de Thabo Mbeki, a été cette fois-ci totalement dépassée. Comme la CEDEAO, l’UA n’a fait que suivre ce que l’UE et les Etats Unis ont décidé sous le couvert hypocrite de l’ONU.
Alors c’est peu de dire que la crédibilité de toutes ces organisations est fortement sujette à caution, CEDEAO, UA comme ONU.
Lynx.info …. Mais Sarkozy est ferme, ce sont les Africains qui ont demandé de tuer les ivoiriens et la Licorne a exécutée...
De notre point de vue, ceci ne trompe plus grand monde, y compris ceux qui soutiennent cette entreprise criminelle. Donc n’y perdons pas notre temps.
Lynx.info : Votre mouvement qui est orienté très panafricain n’a pas pris un recul avec les idées guerrières sur le cas ivoirien de Kofi Yamgnane dont vous êtes un proche. Comment expliquez-vous que le MoLiTo n’ait pas pris distance du patron de Sursaut ?
Ce n’était pas tout à fait sur un ton guerrier comme vous le dites. Il n’empêche que ses déclarations étaient aux antipodes de notre position quasi unanime au MoLiTo. Kofi Yamgnane était manifestement persuadé que Laurent Gbagbo avait perdu les élections et qu’il devrait par conséquent partir. Ceci, bien entendu, ne correspondait pas du tout à notre perception et à notre connaissance du dossier ivoirien que nous suivons avec une extrême vigilance dans le cadre panafricain depuis plus d’une décennie. Nous avons fait ce que nous pouvions pour qu’il ait connaissance des avis alternatifs et contraires comme le nôtre, ainsi que ceux provenant d’éminents intellectuels africains allant dans notre sens. Ce ne fut manifestement pas assez ou pas à temps, malheureusement.
Que notre mouvement ait pris un recul dans un tel contexte est plausible, étant donné l’engagement de certains membres dont moi-même auprès de Sursaut Togo pour une alternative au pays. Mais vous savez, le MoLiTo n’est en aucune façon inféodé à quelque autre organisation ou personnalité que ce soit. Si nous avons créé ce mouvement c’est justement pour avoir une liberté totale de jugement et d’action en pareille situation ultra délicate à maîtriser par les politiques classiques. Nous pressentions cela par rapport aux partis et mouvements existants, par rapport à des compréhensions que nous jugeons incomplètes ou biaisées, des problèmes du Togo comme de l’Afrique en général. Nos relations avec d’autres organisations partenaires, qu’elles soient togolaises, françaises ou autres, consistent seulement à solliciter ce que chacune d’elles peut nous apporter et laisser en quelque sorte ce qui, à notre sens, ne servirait pas la cause telle que nous l’entendons.
Par ailleurs, bon nombre de compatriotes togolais et Africains engagés, célèbres et moins célèbres, se sont également fourvoyés, selon nous en tous cas, dans ce dossier ivoirien. Mais c’est souvent de très bonne foi. Nous continuons à nous expliquer et les compréhensions évoluent malgré les difficultés. Dans tous les cas, il n’est de l’intérêt de personne que nous nous renions les uns les autres sur la base de ce qui est manifestement un grave malentendu. Lequel malentendu a été savamment orchestré par les ennemis de l’Afrique pour nous déstabiliser, nous « mélanger », nous confondre et nous opposer à nos dépens. Nous refusons de tomber dans cet énorme traquenard que nous ont tendu en Côte d’Ivoire ceux qui méprisent les Africains, qui nous divisent pour régner et maintenir l’accaparement et le dépouillement du continent à leurs intérêts exclusifs.
Tout en étant conscients des limites, notre approche favorise une certaine pédagogie pour une convergence optimale, nécessaire à un rassemblement maximal de nos forces. C’est le caractère extrêmement redoutable et vicieux des ennemis masqués de l’Afrique qui nous oblige à une telle approche qui s’applique aussi au frère Kofi Yamgnane.
Interview réalisée par Camus Ali Lynx.info
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polygame |
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23/05/2011 09:39 )
À Saint-avertin / France
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pourquoi pas ses deux femmes a coté de lui dans la photo ? |
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DU CINEMA |
MADELY (
23/05/2011 09:45 )
À Paris / France
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AFRICAINS REVEILLEZ VOUS CAR ON VOUS FAIT DU CINEMA ON VOUS FAIT CROIRE A DES MENSONGES LA VERITE EST TOUT AUTRE CHOSE ET VOUS LE SAVEZ .DIEU AGIRA EN SON TEMPS POUR QUE TOUT SOIT MIS A NU ET A DECOUVERT L ENNEMI SERA SOUS LES PIEDS DE JESUS ET LA VERITE DE DIEU SE REVELERA . |
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Nos collabos sont des cancereux !! |
Noir Absolu (
23/05/2011 09:53 )
À / Europe
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Les collabos !! C’est bien ce que nous cultivons le plus en Afrique, j'ai longtemps cru que bon nombre de nos compatriotes africains ou afro-descendants étaient des victimes inconscientes de la propagande politique et médiatique misent en place par l’impérialisme occidentale notamment française sur ce dossier d’Eburnie, court-circuitant leur sens critique et la capacité d’un peuple souverain à résister contre des outils de la destruction de sa dignité et de sa liberté.
Et bien j’avais complètement tort, ce n’est ni l’inconscience, ni l’aveuglement, ni l’aliénation qui ont conditionné ces africains aux directives impérialistes d’occident comme le gage de leur salut, c’est tout simplement qu’ils se sont avalisé à l’empire occidentale pour sa capacité à leur procurer le profit de la manière la plus lucide qui soit, la plus pleutre et la plus vénale. Il n’y a aucune différence entre un raciste et une victime consentante et sobre, alors que l’Europe ne cesse de devenir un civilisation ouvertement proto-fasciste sous nos yeux, on trouve encore des africains à vouloir se vendre. Ces collabos sont des parasites pire que le colonisateur lui-même au point qu’ils deviennent indissociables au fil de cette relation sadomasochiste, mais leur temps arrive à terme, leurs maitres en ont plus qu’assez de partager leur couche, leur fille, leur culture, leur pays avec un nombre sans cesse grandissant de ces compatriotes ratées sans orgueil, sans fierté et sans aucune dignité prêt à vendre leur pays, leur souveraineté, leur spiritualité aux plus offrant, soit aux plus forts et avec en prime le culot de nous faire avaler à une quelconque vérité venues de ces profiteurs occidentales.
La cupidité de nos compatriotes est de plus en plus avide, elle est pire qu’une arme de destruction massive, elle est cancéreuse et il va falloir se défendre !
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TOUT CE SANG |
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23/05/2011 11:19 )
À / Monaco
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ainsi dramane ,tu sera arrivé au pouvoir apres 10 ans de guerre civile larvée,tu auras marcher sur tant de corps , fait couler tant de sang,fait violer tant d'ivoiriens,fait bombarder ton propre pays avec le sourire.
pour arriver au pouvoir tu auras detruit l'etat.
celui qui disait que tu etais le candidat de l'etranger n'avait pas tord finalement ,les masques sont tombés.tu auras été porté au pouvoir par l'armée francaise a coup de bombes et de massacres.
tant de sang pour assouvir ton ambition...
que Dieu ait pitié de l'afrique |
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GBAGBO LIBRE OU PAYS INGOUVERNABLE |
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23/05/2011 13:57 )
À / France
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Tant que Gbagbo ne sera pas libéré avec sa famille il n' y aura aucune réconciliation entre les différentes ethnies qui vivent en CI;
Allassane ouattara sera confronté a des guerres sur guerres jusqu' a lui même il va courir en israel ça je vous dis.
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