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Cameroun : Faut-il tirer à boulets rouges sur l’opposition camerounaise ? |
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bravo |
makaveli (
21/10/2011 15:44 )
À Münster / Germany
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bien écrit et bien dit! |
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blablabla |
azerty (
21/10/2011 15:53 )
À Palaiseau / France
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les élections en afrique c'est comme un film dont on connait déjà la fin et dont le scenario est écrit à l'avance. C'est la meme comédie depuis des decennies au togo, gabon , cameroun & co
pourquoi allez aux élections quand on connait déjà le gagnant? oposition structurée ou pas en arique Noire c'est pas le probléme..y avait il une "vraie" opposition en tunisie, en egypte, en libye? si les arabes avaient attendue que l'"opposition" fasse quelque chose ils seraient toujors au meme point |
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@ Azerty |
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22/10/2011 19:13 )
À / France
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Monsieur, quand on ne connait pas un pays, on se garde de donner des leçons. Il y a eu une bonne centaine de morts en février 2008 après une répression féroce. C'est ce genre de manifestations qu'on a appelé en 2011 le "printemps arabe". Ne parlons pas des villes mortes du début des années 90...Merci de ne pas prendre de haut les Camerounais. |
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Granny (
23/10/2011 10:29 )
À Brugg / Switzerland
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Il existe quand même une marge entre "opposition unique" et "opposition émiettée. Une des principales qualités d'un leader politique, et principalement d'opposition n'est-elle pas de faire montre de stratégie, de gestion des priorités et d'abnégation. L'"Union fait la force" reste la meilleure stratégie face à un adversaire de la taille de celui-ci. "Biya must go" reste en effet la priorité avant d'espérer toute tentative de changement. L'abnégation voudrait que certains candidats sachant pertinemment ne disposer d'aucune assise solide renoncent, pour cette élection, à un mandat pour lequel ils n'ont aucune chance et concluent des alliances pour que, AVANT TOUTE CHOSE, s'installe la culture (et la possibilité) de l'alternance. Qu'espéraient-ils enfin en se présentant ainsi en ordre dispersé???? Que miraculeusement une majorité allait se dégager pour l'un des 22?Cela n'aurait certes rien changé au scrutin, mais cela aurait fortement augmenté leur crédibilité. Ah oui, l'on sait ce que l'on attend, c'est vrai. Que le peuple lui-même, pardon les jeunes, fasse le travail à leur place et aille verser son sang dans les rues, pendant qu'eux établissent des plans sur la comète. C'est vrai que c'est un peu facile de "tirer à boulets rouges " sur l'opposition. Ca l'est encore plus (et indigne d'un organe de presse") de tirer sur le peuple et la jeunesse camerounaise, peu aidés par ces leaders.Les révolutions sont nécessaires quand la voix des urnes échoue. La voix des urnes n'a de sens que ci elle est soutenue par une véritable intelligence politique.Que les opposants démontrent d'abord la leur puisque cela ne leur coûte que quelques milliers de francs CFA, avant d'inviter toute une jeunesse qui manque déjà de tout à aller se sacrifier. Bravo Grioo de souligner le manque d'engagement politique de la société camerounaise. Encore aurait-il fallu tenter d'apporter des pistes d'explication et des propositions, au lieu de l'attribuer à une prétendue léthargie d'un peuple abruti et supposé complice d'un dirigeant sans scrupule, que de toute façon il mérite pour ne pas avoir pris goût à se faire mitrailler dans les rues. Merci pour le gros "Bien fait pour vos gu*******" et "laissez nos gentils opposants tranquilles" que vous envoyez à cette jeunesse. |
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Frost (
23/10/2011 14:18 )
À Fontainebleau / France
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Granny, effectivement, l'union de l'opposition aurait eu 2 avantages majeurs : rassurer l'électorat sur le sérieux de l'aspiration au changement et, surtout, mutualiser les ressources en vue d'avoir un maximum de scrutateurs dans les bureaux de vote pour cadenasser les tentatives de fraudes (même si je pense que les fraudes se font en amont : inscription sur les listes, distribution de cartes, etc).
Par contre, là où je suis un peu surpris par ton argumentation, c'est que tu dis qu'il ne faut pas manifester (ce qui est autorisé par la législation camerounaise) parce qu'on va tuer les jeunes, sous-entendant ainsi implicitement qu'il est normal qu'on tire sur des gens qui manifestent pour un système électoral juste et équilibré.
Pour finir, contrairement à des idées bien répandues, l'opposition camerounaise a déjà tout tenté depuis 20 ans : désobéissance civique en coalition lors des villes mortes en 92, coalition pour le boycott des législatives en 92 et la présidentielle de 97, participation aux élections (en ordre divisé certes) en 2004 et en 2011.
Bref, il ne leur reste plus beaucoup de marge de manœuvre et, je trouve, pour ma part, comme l'auteur, qu'on leur en demande beaucoup trop. IL faut que les Camerounais prennent leurs responsabilités (au moins en allant aux urnes) et arrêtent de se cacher derrière la soi disant faillite de leurs opposants. |
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Granny (
23/10/2011 15:30 )
À Brugg / Switzerland
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Que l'on tire sur des manifestants n'est pas normal, mais c'est un fait que l'on ne peut nier, et ce ne serait pas le premier droit inscrit noir sur blanc sur papier que l'on bafouerait. Inviter les jeunes dans la rue sans suivi ni encadrement sous prétexte que la loi les y autorise c'est les conduire à la boucherie, malheureusement. Il n'y pas de "coupable" dans la réélection de qui l'on sait. Ce n'est pas la faute des opposants, mais encore moins celle du peuple. Les premiers responsables restent ceux qui entretiennent la corruption du système et des procédures électorales. Alors certes les opposants ne sont pas à crucifier sur la place publique mais le peuple non plus. Il faudrait peut-être que les premiers apprennent à s'adresser au second de manière intelligible, et non pas en cacophonie comme ce fut le cas. Qu'ils exercent également un travail en amont au sein de la jeunesse, hors période électorale, au lieu de la traîner dans la boue dès que les résultats des urnes sortent. Ce n'est pas trop leur demander, c'est leur fonction qui veut cela. On est leader politique ou on ne l'est pas. C'est quand même un comble que des représentants publics se permettent d'attribuer l'échec de leurs entreprises à une supposée stupidité de l'électorat sans se remettre en question. N'étant par ailleurs pas une partisane de qui l'on sait, j'ai également trouvé le ton condescendant de l'article envers les électeurs de qui l'on sait, assez peu "démocratique". N'oublions pas que chacun a le droit d'avoir son opinion et de soutenir qui il veut, sans pour autant être qualifié de "complice", "apathique" etc... |
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Frost (
23/10/2011 17:05 )
À Fontainebleau / France
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OK Granny. On est à peu près d'accord sur l'essentiel.
Par contre, est-ce aux opposants de supplier les Camerounais pour que ceux ci aillent s'inscrire sur les listes électorales, au pire pour voter blanc (à défaut de les rejoindre dans les manifestations de rue) ? Moi je pense que non.
Et en ce sens, je soutiens aussi que les Camerounais sont quand même des dormeurs et un peu contradictoires : aller la rue juste pour marcher? Non, on ne veut pas se faire tuer par les policiers. Les urnes ? Ooooh non Paul Biya va tricher de toute façon. Faut savoir au final.
Je rappelle qu'aller massivement aux urnes est une des clés (à mon sens) : en 1992, avec l'administration territoriale à la manoeuvre (donc l'Etat) pour l'élection présidentielle et les législatives, Paul Biya et RDPC n'ont pas eu la majorité absolue. Donc au minimum, les Camers auraient du aller s'inscrire et voter cette année pour au moins rendre les fraudes moins faciles avec un Elecam largement mieux que le Ministère de l'Administration territoriale de 92. |
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23/10/2011 17:22 )
À Brugg / Switzerland
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Que veulent les Camers, on ne le sait pas certes. Mais jusqu'à preuve du contraire ce ne sont pas les Camers qui se sont plaints de cette élection et ont demandé son annulation mais les susnommés opposants alors qu'ils n'ont eux-mêmes pas fait la part qui leur était due, à savoir, organiser une réelle opposition. Une fois les résultats tombés, le Camer ne se plaint pas (qu'il ait tort ou raison là n'est pas la question), l'opposition trépigne et accuse d'abord le président sortant, puis le Camer lui-même d'être à l'origine de cette situation. Peut-être que oui peut-être que non, mais quand on prend la parole, on ne demande pas au voisin d'aller verser son sang pour donner du poids à ce que l'on dit. Les opposants l'ont verte parce qu'ils ont perdu, les Camers se résignent ou collaborent (selon le point de vue que l'on veut adopter), mais le Camer ne pointe personne du doigt lui. Rappelons que ceux qui tirent à boulets rouges sur l'opposition camerounaise sont majoritairement des personnes ou institutions (USA en tête) qui ne font pas partie de ce peuple ou ne sont pas sur le territoire. Il n'y a pas eu de lynchage médiatique des opposants de la part du peuple Camerounais, il n'est pas de raison que ce dernier se fasse lyncher à son tour, pour des affaires dont, il est vrai, à tort ou à raison, il ne se sent pas concerné. |
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une opposition en qu^éte de maturité |
Murielle Tafen (
27/10/2011 20:48 )
À / Cameroon
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Il faut qu’elle cesse de se comporter comme un enfant et grandisse un peu, qu’elle soit responsable et mature, soit moins égoïste et sache accepter la volonté du peuple. |
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