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Retour à l'article: Côte d'Ivoire : Le Burkina participera à une éventuelle opération militaire
  Côte d'Ivoire : Le Burkina participera à une éventuelle opération militaire
Selon le président burkinabé Blaise Compaoré qui s'est exprimé lors de son passage à Paris
 
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Côte d'Ivoire : Le Burkina participera à une éventuelle opération militaire

Nombre de messages
:  34
Pages:  1  2 > >> 

 
( 20/01/2011 13:47 )
À Ballston Spa / United States

C'est pas nouveau. C'est ce qu'il fait depuis 2002.

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  C' est marrant !
( 20/01/2011 14:23 )
À Marseille / France

J ai lu sur grioo un texte d'un grioonaute qui parlait de complot de la france venant du Burkina je n'ai pris ce texte au séreiux bein ! finalement c'était pas des conneries
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  le ridicule ne tue pas!
kelela ( 20/01/2011 14:45 )
À / Senegal

c'est celui dont les mains sont en sang celui qui fait disparaitre des journalistes dans son pays qui soutient l'epreuve de force en cote d'ivoire cher blaise vous n'êtes pas immortels vos souteneurs d'aujourdhui vous balanceront demain c'est le cas de ben ali on vous trouverez là où vous serez même en mongolie
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numéro 7 ( 20/01/2011 14:48 )
À Livron / France

Blaise " Uncle Tom " Compaore et son CHEF Sarkozy !!!
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  ivoirien
( 20/01/2011 15:05 )
À Paris / France

il faut absolument que Gbagbo quitte le pouvoir !il a complètement ce magnifique pays en le pillant et en l' appauvrissant !ça suffit , les ivoiriens ont participé massivement aux élections car ils voulainet un changement radical!
Depuis que Gbagbo est arrivé au pouvoir ce pays a regressé et il a fallu qu' il vienne avec sa politique tribaliste pour que la guerre se déclenche !
Basta Gbagbo , ce mec déteste son pays et surtout son peuple !
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( 20/01/2011 15:25 )
À Paris / France

YAYI BONI à LUANDA: "Laurent GBAGBO a raison"

http://cameroun.senego.com/yayi-boni-a-luanda-laurent-gbagbo-a-raison/
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  @ ivoirien ci-dessus
meni ( 20/01/2011 15:27 )
À Munich / Germany

Un remplacement de Gbagbo par Ouattara ne resoudra aucun probleme, le pays est profondement divisé. En financant la rebellion, Ouattara a montré qu il placait (et continue de de le faire) ses interets personnels au dessus de ceux du peuple ivoirien.
Le fait que Compaore soutienne une operation militaire ne surpernd personne, mais il devrait retrouver un peu de luicidite, parceque les angolais ne sont point des enfants de coeur dans ce domaine.
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  QUEL AMOUR ONT ILS POUR L'HOMME NOIR ?
( 20/01/2011 15:38 )
À Saint-avertin / France

la Famille Eyadema est au pouvoir depuis 47ans le pays est completement rendu invivable avec plus de 17000 militaires parraisseux qui tappent leur population juste pour garder une famille nommé par la France eternellement au pouvoir . La L'ONU qui aime l'Afrique trouve ca normale .Pendant la dernière election dans ce pays le systeme de la comptage des voies par le VSAT était intentionnelement mise en panne pour frauder ,cela ne derange par la communité européens de proclammer l'élection en faveur de la famille au pouvoir depuis 47ans AU LIEU DE VRAI GAGNANT . CAMPAORE LE DIABLE , THOMAS SANKARA T'ATTEND .
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( 20/01/2011 15:58 )
À / Cameroon

Gbagbo MUST GO!

Bien que l'idee de voir Compaore, l'assassin de l'illustre Sankara, faire partie du dispositif me saoule.

Mais bon il faut etre pragmatique. Il faut d'abord s'occuper de Gbagbo. Ton tour viendra par la suite comme tous les autres dictateurs africains.
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  La traitrise dans le sang
Theo ( 20/01/2011 18:00 )
À Delmenhorst / Germany

Moi ca ne m'etonne pas n'ayant pas de bonnes expériences avec les Burkinabés je pense maintenant que Sankara etait le seul homme intègre dans ce pays.
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  apres le fesitval des negres ( en place des peuples noirs)
( 20/01/2011 18:11 )
À Saint-avertin / France


Les Sénégalais dans la rue!

::Article de la rédaction de Koaci.com au Sénégal ::

Les populations sénégalaises ont brûlé partout des pneus dans la nuit de mercredi à jeudi. Et pour cause, elles réclament immédiatement l’arrêt des coupures intempestives.

A dire vrai, le Sénégal vit des moments difficiles. Les délestages causent un énorme préjudice aux populations ;personne ne peut travailler normalement dans la journée. Cela a suscité, hier soir,la colère des populations qui sont descendues dans la rue pour manifester leur colère. Hier soir, il était difficile de circuler dans les différents quartiers de Dakar, hier soir. Les jeunes des différents quartiers ont, en effet, brûlé des pneus sur les principales artères de la capitale pour manifester leur mécontentement contre les longues et interminables coupures d’électricité. De Grand Dakar au boulevard du Centenaire en passant par la Voix de dégagement nord (Vdn), Grand-Yoff ou encore les Sicap Liberté, les automobilistes ont connu des heures difficiles. Eux, qui étaient obligés de faire d’incroyables détours pour échapper à cette furie populaire. Les conducteurs de taxis les plus prudents ont même préféré débarquer leurs clients et d’aller garer leurs véhicules.

Dans tous leurs états, les populations sont sorties spontanément pour fustiger le comportement de la famille Wade.
« Nous ne pouvons plus supporter. Les autorités font ce qu’elles veulent ; chez eux elles ont le courant » se désolent les manifestants.

Avant d’ajouter : « tout ceci dénote l’incompétence de son fils Karim Wade. Que Me Wade sache qu’il ne sera pas réelu en 2012. Nous sommes fatigués de la famille de Wade » ont scandé les jeunes manifestants.

Pour cela, ils protestent contre le régime de Me Wade et, n’eut été l’intervention de la police, la situation serait beaucoup plus grave. Puisque,nous informe t-on,c’est la police qui a demandé à la Senelec de faire revenir rapidement le courant. De la même manière,la hiérarchie avait donné des instructions fermes aux éléments de la police pour ne pas lancer les lacrymogènes.
« Karim Wade a montré ses limites » fulmine une dame que nous avons rencontré dans la marche à grand-yoff.

En tout état de cause, la question reste à savoir à quand la fin des délestages ; malgré les nombreuses promesses des autorités.

Malickou Ndiaye, correspondant de Koaci.com à Dakar.


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( 20/01/2011 18:56 )
À Miramont / France

JE CONSEILLE A B. CAMPAORE DE GARDER UNE HAUTEUR DE VUE DANS CETTE CRISE IVOIRO-IVOIRIENNE. J’ESPÈRE QU'IL N'EST PAS ALLÉ CHERCHER DES ARMES AUPRÈS DE SARKO. SI GUERRE IL Y A CE SERA LA GUERRE POUR TUER LES IVOIRIENS. C'EST TRISTE DE LE DIRE MAIS C'EST ÇA LA VÉRITÉ. NI GBAGBO NI OUATTARA, PERSONNE NE VA Y LAISSER SA PEAU.
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  Résolution de l’ONU sur la Côte d’Ivoire.L’ambassadeur de Ouattara tenu de se taire
( 20/01/2011 19:42 )
À Paris / France

http://directscoop.net/2011/01/20/resolution-de-lonu-sur-la-cote-divoire-lambassadeur-de-ouattara-tenu-de-ne-se-taire/
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  Raïla Odinga veut convaincre le Président Angolais Dos Santos
( 20/01/2011 19:43 )
À Paris / France

http://directscoop.net/2011/01/20/raila-odinga-veut-convaincre-le-president-angolais-dos-santos/
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( 20/01/2011 20:05 )
À Argenteuil / France

J'aime bien tous ces gens qui supporte le bruleur d'enfant de 2 heures (Ouattara) et écoutes sarkozy, l'ONU, le fraudeur et leurs médias chien sont les même qui sont près à jouer les civilisés humanistes en fêtant ou marchant pour les morts comme Lumumba, Sankara avec les blancs. Purée quand je dis que ces africains méritent d'être fusillés. Ce n'est pas possible d'être aussi mort de l'esprit en ne prenant pas de leçon de l'histoire et en suivant tout ce que les négriers disent. Ces gars ont une sale histoire, un sale présent et peut être un sale avenir (veulent attaquer la Côte d'Ivoire) et vous vous les suivez (soi disant ivoirien et le gars de Douala. Alassane a fraudé le 28/11/2011 et des gens sont morts à cause de lui prouvez moi que c'est faux...Alassane ne veut pas recompter il appelle à la désobeissance et aucun ivoirien ne l'écoute, l'ONU, la France et les USA se substituent aux institutions d'un pays souverains (quand bien même ils ont raison ils n'ont AUCUN droit), Sarkozy s'invite au sommet de l'UA téléphone 10 fois Goodluck comme son boy, L'ONU protège des hors la loi caché dans un hotel ou les cadavres commencent à remplir les chambres froides (ceux qui n'ont pas réussi à s'évader), Alassane est désavoué par le peuple ivoirien et ses appels sont des FLOPS monumentaux...
Je suis attéré par des gens comme Douala ou le soi disant ivoirien.
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( 20/01/2011 20:28 )
À Argenteuil / France

http://directscoop.net/2011/01/20/daoukro-centre-les-partisans-de-ouattara-incendient-des-domiciles/

http://www.ivoirediaspo.net/index.php/3912/comment-notre-argent-enrichit-la-france.html
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( 20/01/2011 20:31 )
À Argenteuil / France


Thursday, January 20th, 2011 | Posted by Rédaction de Diaspora Cote d'Ivoire Comment notre argent enrichit la France!

bceao
Sarkozy devrait sûrement regarder les enfants des polygames et des femmes excisés avec un œil beaucoup plus bienveillant. Notre argent depuis la seconde guerre mondiale, permet au trésor français de bien se tenir. Nos pays, anciennes colonies de la France, continuent à travers la BCEAO de déposer 50% de leurs réserves d’argent au trésor français, pour obtenir une garantie de convertibilité inutile. Ces dépôts sont estimés aujourd’hui à plus de 8000 milliards de francs cfa. C’est-à-dire que pour un franc cfa battu, la France demande en garanti pour assurersa convertibilité, presque 10 f cfa. Les africains sont loin d’être inutiles à la France. Ils n’ont pas seulementles élites pour le rappeler souvent aux néo-lépenistes de L’Elysée.

Le franc des colonies françaises d’Afrique (CFA) rebaptisé franc de la communauté française d’Afrique reste toujours accroché à l’ancienne Métropole. Les pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) ont choisi de déposer leurs réserves de change au trésor public français. Certains pays du Maghreb et la Mauritanie ont choisi de battre leur propre monnaie et de quitter la zone franc pour une organisation libre de leur économie à l’aube des indépendances. L’Afrique noire française est-elle restée dans le schéma qui a guidé la monnaie en 1945. Les économies restent toujourssurveillées par la France à travers les accords de coopérations et les convention d’opération.

Selon le directeur national de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Burkina, M. Bolo Sanou, la monnaie est le miroir de la société. Elle reflète la santé économique d’un pays. C’est elle la locomotive de l’économie et du développement. On ne peut donc dissocier politique monétaire et politique économique. La BCEAO doit sauvegarder la valeur interne et externe de la monnaie pour garantir la stabilité des prix. Elle a le droit exclusif de l’émission monétaire.

La définition de la politique de change et de réserves de changes reste toutefois la prérogative du conseil de ministre de l’UMOA. Cette politique tient compte de l’accord de coopération entre la France et lespays de l’UMOA et les conventions de compte d’opérations conclues avec le trésor français. Les termes de ces accords laissent penser que le CFA est une sous monnaie du franc français, puis de l’euro.

Il existe différents types de régime de change dont le taux de change fixe et le taux de change flexible.Les pays de l’UMOA ont opté pour cette dernière forme. Le directeur national a fait savoir qu’il n’existe pas de régime idéal. Le franc de la communauté française d’Afrique (f cfa) est lié à l’euro pour une parité fixe de 655,957 f cfa. Par contre les taux de change avec les autres devises s’effectuent en fonction du cours des marchés. Mais toutes ces devises doivent être converties au préalable en euro suivant la cotation du jour de cette monnaie sur le marché de change. L’accord de coopération signée entre la France et ses ex colonies en 1973 à Dakar prévoit que la France apporte un appui à l’UMOA pour assurerla libre convertibilité illimitée du f cfa quelles que soient les circonstances. Cela se traduit par la protection contre le risque d’épuisement en devises. La France et ses colonies ont convenu également à la centralisation des réserves de changes des pays de l’UMOA.

Ces réserves sont utilisées sur le principe de la solidarité. La banque centrale dépose ensuite 50% de ces réserves de change auprès du trésor français sur le compte d’opération, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France. Ce taux de 50% est entré en vigueur en 2005. Il était de 65% dans le premier accord. L’article 2 de cet accord stipulait que la banque centrale versera au compte d’opérations du trésor français les disponibilités qu’elle pourra avoir en dehors de la zone d’émission, soit 65% de ses avoirs extérieurs. Les 35% doivent servir à des charges bien définies. Il s’agit des sommes nécessaires pour la trésorerie courante de la banque centrale, pour obligations contractées par les Etats à l’égard du FMI et des sommes libellées en devises auprès de la banque des Règlements internationaux (BRI) etc Le compte d’opération est un compte ouvert au trésor français au nom de la BCEAO. Selon M. Bolo Sanou, c’est un compte rémunéré qui offre la possibilité d’un découvert illimité. Mais en cas de découvert sur le compte d’opérations le trésor français prélève des intérêts.

Le fcfa est une monnaie imposée par la France à ses colonies en 1939 et officialisée en 1945. Jadis Franc des Colonies Françaises d’Afrique, l’appellation est passée à Franc des Communautés Financières d’Afrique. La monnaie relève de la souveraineté des Etats, et est surtout le reflet de la politique et des rapports de forces. C’est pourquoi M. Bolo Sanou affirme que la question du mariage f cfa et euro est un sujet éminemment politique. Cet arrimage du franc cfa à l’euro est un prolongement de l’union française qui regroupait la France et ses colonies. Après les indépendances, le colonisateur n’a pas souhaité couper le cordon ombilical avec ses colonies, notamment dans le secteur économique. Les pays del’UMOA ne sont pas maîtres de leur monnaie, donc de leur économie. L’histoire du franc des colonies d’Afrique montre que cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole.

Le franc cfa, instrument de domination et de spoliation des colonies

Le franc, monnaie française a été imposé par la France à toutes ses colonies. En Afrique le colon exigeait dès 1891 que l’impôt de capitation soit payé en franc français. Les monnaies locales et étrangères étaient ainsi bannies. Les populations africaines étaient contraintes d’introduire dans leséchanges le franc français.

Les colonies qui venaient d’adopter la monnaie de la métropole, intégraient du coup la zone franc de l’union française. La zone franc est une zone monétaire unique sans problème de change. On ne pouvait pas encore parler de change puisque c’est une monnaie unique pour la France et ses colonies. Mais la seconde guerre mondiale et ses conséquences sur l’économie de la France va bouleverser l’ordre dans la zone franc. Les transactions avec les colonies sont perturbées par les difficultés du transport maritime avant d’être complètement arrêtées. L’inflation sévit partout et s’en est suivie une perte globale de la compétitivité de la zone franc. La France affaiblie économiquement par la guerre, enregistrait une dépréciation forcée de sa monnaie face à la livre sterling et au dollar américain.

Une reforme monétaire s’imposait dans la zone franc pour une reprise des exportations. Ce sont lescolonies qui vont payer le prix fort. La France décide le 25 décembre 1945 de dévaluer le franc et de créer des devises pour ses colonies avec des parités fixes. Les francs des colonies françaises d’Afrique (CFA) et des colonies françaises du pacifique (CFP) furent ainsi créés.

La création de cette sous monnaie permet à la France d’importer beaucoup moins cher et de vendre plus cher à ces colonies. Le pouvoir d’achat dans les colonies devenait également très élevé avec la hausse des prix des marchandises importées, et la baisse des prix des produits exportés des colonies.

Ces colonies qui ont participé à l’effort de guerre devront encore continuer à se saigner pour le relèvement de l’économie française. Les producteurs africains devront exporter plus pour acheter moins. La France reprenait ainsi les échanges commerciaux par une spoliation de ses colonies. Le f cfa est donc une monnaie de spoliation dans ses origines. Il n’y avait rien de surprenant que cette intégration économique forcée des colonies servait plus le peuple français. Le pacte colonial en vigueur était l’expression de cette véritable spoliation aggravée par l’effort de guerre et le f cfa. Ce pacte colonial imposait que les colonies ne pouvaient vendre et acheter qu’avec la métropole. Les prix sont fixés également par la puissance.Elles ne pouvaient pas avoir d’industries, la France se chargeait de la transformation des matières premières.

La BCEAO , une œuvre de la France

Le fcfa est resté sous le contrôle exclusif de la métropole, et il a fallu attendre la signature de la loi cadre en 1946 pour que quelques aspirations des colonies soient prises en compte. Il a été créé l’institut d’émission, un établissement public national français avec siège à Paris. C’est lui qui a le privilège exclusif d’émettre des billets de banques pour les pays de l’Afrique occidentale française. La politique monétaire reste toujours le monopole de la France. La réglementation, la législation relative à la monnaie et aux changes reste toujours de la compétence de la France.

Cet institut d’émission qui joue le rôle de banque centrale servira à financer l’économie française. Il faut donc remonter à la convention de 1955 pour comprendre les liens séculaires entre le trésor public de France et la BCEAO. La banque centrale de l’UMOA est le prolongement de l’institut d’émission. Lesopérations de change avec la BCEAO, tout comme l’institut d’émission sont exécutées dans le cadre de la convention de compte d’opérations signée en 1955 entre l’institut d’émission et le trésor public français. Cette convention stipule que l’institut dispose d’un compte courant ou compte d’opérations au trésor public français, l’institut d’émission y verse tous ses avoirs qu’il se constitue hors du territoire d’émission, exception faite des sommes faites pour sa trésorerie courante. Lorsque le solde du compte est débiteur, le trésor prélève des intérêts et si le solde est créditeur, il reste en dépôt au trésor français.

Cet institut d’émission subit une transformation en 1959 pour devenir banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sous contrôle français. Les attributs et les fonctions ne changent pas. Pour une fois les africains entrent au conseil d’administration avec huit représentants et huit pour la France. Mais ce n’était que formelle, puisque les décisions dépendaient beaucoup plus de la métropole que des africains. La BCEAO a évolué sous ce statut jusqu’en 1972. Les pays de l’UMOA vont en ce moment demandé des reforme de l’institution. Le général Marc Garango ministre des finance de la Haute Volta fut le président du comité de réflexion de cette reforme.

Il semble que cette prise de conscience a été impulsée par le retrait de la Mauritanie et des pays du Maghreb de la zone franc. Ces pays ont décidé de battre leur propre monnaie.

Le président mauritanien expliquait en ces termes les raisons de battre une monnaie. ” Nous savons qu’on ne peut être indépendant économiquement si on ne bat pas sa propre monnaie. Si on n’a pas la maîtrise totale de la politique de crédit. Cette monnaie sera garantie par nos moyens nationaux malgré la sécheresse qui nous a accablée pendant trois années consécutives “. Les pays de l’Afrique noire française ont préféré évolué dans le giron français. Le renforcement du soutien de l’Etat français pour garantir la convertibilité du f cfa au niveau international a été même sollicité. Les quelques reformes recommandées n’ont pas été du goût des autorités françaises qui y voyaient des velléités d’autonomie.Les pays de l’UMOA vont néanmoins forcer la main de la France et obtenir une gestion partagée de la banque centrale sous un accord de coopération signée par les deux parties.

Les pays de l’UMOA vont obtenir l’africanisation de la banque centrale. Cela inclut une autonomiesurveillée de gestion, le transfert de siège de la BCEAO sur le continent africain et le remplacement des français par des cadres africains au sein de la banque. Dakar fut choisi pour abriter le siège de la banque. C’est d’ailleurs dans cette ville que furent implantées les premières banques coloniales. L’esprit colonial demeure toutefois dans cette nouvelle gestion et ce partenariat négocié sous des conditions. La France maintient sa présence avec deux représentants dans le conseil d’administration de la banque centrale et participe à toutes les deliberations

Par Abdoul Razac Napon (lefaso.net)
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( 20/01/2011 20:39 )
À Argenteuil / France

Guerre de Sarkozy à la Côte d’Ivoire: de fortes pressions sur les pays de l’UMOA et de la CEDEAO
La Côte d’Ivoire est au bord d’une guerre civile sans précédent qui ne manquera pas, si l’attaque est lancée, de déchirer durablement l’ensemble de la sous-région ouest-africaine.

De nombreuses pressions sont actuellement faites sur les 8 pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) par la France et ses alliés pour faire pencher la balance du côté de Alassane Ouattara.

En réalité, depuis plusieurs jours, les émissaires de L’Élysée et du candidat malheureux à la présidentielle ivoirienne, sillonnent les capitales : Bamako, Niamey, Ouagadougou, Lomé, etc. pour obtenir gain de cause. Jean-Louis Billon accompagné d’une horde de rebelles à Lomé, Guillaume Soro à Ouagadougou chez son mentor, Mabri Toikeusse à Bamako, etc. Car plus le temps passe, plus la cause est entendue.

Malgré l’intense brouhaha médiatique, la vérité émerge. M. Ouattara a lourdement fraudé dans le Nord du pays, sous la houlette de sa rébellion armée qui a semé et continue de semer la terreur. La « proclamation » calamiteuse des résultats provisoires de l’élection, par un individu seul, en la personne de M. Bakayoko, séquestré au QG de campagne de M. Ouattara, ne saurait faire de lui le gagnant légitime de ces élections, d’autant plus que le Conseil Constitutionnel n’avait pas validé ces résultats. Au regard de la loi et de la Constitution Ivoiriennes, seul le président Laurent Gbagbo, qui a été officiellement investi devant les institutions et le corps diplomatique est le président légitime de ce pays.

Par ailleurs, le désaveu de la population est de plus en plus criant. Aucun des appels de M. Ouattara à la grève et à la désobéissance civile ne sont suivis. Les populations sont agacées et choquées par ses menaces répétées à l’encontre des fonctionnaires, des banques et des entreprises. Des familles entières terrorisées fuient par milliers les zones sous contrôle de sa rébellion pour aller au Liberia. Il use d’innocents civils comme de véritables boucliers humains en embusquant des rebelles et mercenaires armés dans les quartiers d’Abidjan, avec des caches d’armes (Abobo, Anyama,…).

Bref, M. Ouattara est en très mauvaise posture. Ses appuis internes et externes le lâchent. L’Angola, la Libye, le Bénin, la Russie, etc. affirment que M. Gbagbo est le président légitime de la Côte d’Ivoire. Les pays africains sont pour la plupart contre un coup d’état qui s’vèrerait complètement illégal aux très lourdes répercussions humaines, politiques, économiques et sociales pour la sous-région et le continent.

Que lui reste t’il??? La France de Nicolas Sarkozy, et l’ONU qui a du mal à faire marche arrière après s’être tant fourvoyée dans la mauvaise direction. Menaces, pressions diplomatiques, avertissements, le belliqueux Nicolas Sarkozy ne recule devant rien. Il prépare même l’attaque armée pour les prochains jours et a ordonné à la compagnie Air France d’annuler ses vols sur Abidjan.

L’Afrique va t’elle se faire « hara-kiri » pour les seuls intérêts d’un homme avide de pouvoir et qui ne cesse de déstabiliser la Côte d’Ivoire, par tous les moyens, depuis 10 ans? L’Afrique va t’elle se retourner contre elle-même pour servir la cause de Nicolas Sarkozy et de ses velléités impérialistes ? L’Afrique va t’elle s’engager dans une lutte fratricide sans fin pour sauver la face d’une ONU complètement inapte à régler toutes les crises socio-politiques où elle a du intervenir ?

Source: ivoirevox.com
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( 20/01/2011 21:06 )
À Argenteuil / France

http://www.djibitv.com/video/7820/La+m%C3%A9diation+de+l%E2%80%99UA+critiqu%C3%A9e
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  TOUS DES ASSASSINS - COMPAORE TU VAS MAL FINIR
FINAGNON ( 20/01/2011 21:24 )
À Toronto / Canada

Blaise Compaoré, assassin de Thomas Sankara, tu vas mal finir. Continue ton vilain jeu à tuer d'innocentes personnes et à t'afficher avec des gens qui soutiennent des dictatures. Blaise compaoré, tu vas mal finir.
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