Cher Mr Remy K. Katshingu,
Vous présentez une analyse assez classique mais juste de la situation de l'Europe.
Toutefois, je doute fortement de l'analogie que vous établissez avec l'Afrique car justement, il n'existe pas d.économie forte en Afrique. Même le Nigéria, l'Afrique du Sud, l'Algérie l'Égypte et dans une moindre mesure le Maroc sont avant tout des pays dont l'économie est basée sur la vente de matières premières alors en quoi cela changerait-il la situation puisque le prix de ses matères premières sont fixés en devise étrangères, Dollars et Euro, et plus récemment YUAN.
Les autres États Africains aussi sont pour la plupart des exportateurs de matières premières, héritage de l'époque coloniale où l'économie de rente fut mis en place.
En revanche, ebn adoptant une monnaie unique, on favoriserait l'intégration continentale et limiterait fortement les importations ce qui donnera l'avantage aux productions internes à l'Afrique.
Mieux, ce choix politique permettra à certains pays de sortir des systèmes complexes dans lesquels ils se trouvent pour le moment, par rapport à des pays étrangers, tout en améliorant leurs positions respectives en matière d'autonomie économique ce qui permettra de mieux gérer les investissements stratégiques.
Dans le cas spécifique du contient Africain, la momnnaie unique reste le seul levier qui pourra permettre une indépendance économique réelle, gage d'une politique étrangère unique et plus cohérente à l'égard des autres régions du monde.
À terme, il faudra certes tenir compte des progrès accomplis par certains pays et réajuster les paramètres afin de prendre en considération la compétitivité des économies émergentes, mais dans tous les cas le choix d'une monnaie unique favorisera la croissance des échanges entre pays Africains et donc la réduction de la dépendance par rapport aux pays Étrangers, ce qui permettra de réduire le déficit commercial du Continent et donc le service de la dette.
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