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Retour à l'article: François Fillon a séjourné au Cameroun
  François Fillon a séjourné au Cameroun
Le premier ministre français qui a signé plusieurs accords au Cameroun, achevait sa visite par le Nigeria
 
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François Fillon a séjourné au Cameroun

Nombre de messages
:  19
Pages:  1  

 
( 23/05/2009 01:37 )
À Gießen / Germany

comme d´hab les negres se sont encore fait humilié et entubé!
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  le changement dans la continuité
wildcat ( 23/05/2009 07:56 )
À Choisy-le-roi / France

Vu ce qui se passe au Gabon et ce qui se passera au Congo; la France va renforcer ses liens avec le Camreoun; après tout Biya n'est que président depuis 27 ans il y a encore de la marge par rapport à Bongo.Pauvre Afrique des leaders sont d'une lâcheté et d'un cynisme fièrement assumé!!! Opposition idem!!! On a vu comment Bongo a arroser ses "opposants"
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  COINCIDENCE FORTUITE ?
AFRIQUE ( 23/05/2009 13:16 )
À Miélan / France

LA COINCIDENCE VEUT QUE LES PRESIDENTS AFRICAINS LES PLUS PREDATEURS SOIENT SINON ISSUS DE L'HERITAGE COLONIAL FRANCAIS TOUT AU MOINS FRANCAFRICAINS. MAIS JE NE DIS PAS PAR LA QUE LES CORROMPUS EXISTENT PAR LA GRACE DES CORRUPTEURS.
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( 23/05/2009 13:36 )
À Saint-michel-sur-orge / France

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  VOYEZ CLAIR
( 23/05/2009 13:52 )
À Saint-michel-sur-orge / France

l'Afrique Noir n'est pas assez unis pour etre Independant .le CFA n'est pas un sign d'independance car ça exister avant l'independance .LA FRANCOPHONIE EST LA PORTE LA PLUS OUVERTE POUR POUR DETRUIT L'HOMME NOIR .Tant que l'Amerique cautionera la France au non d'allié n y'aura pas d'espoir .
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  vraiment le president de la cellulle de l'elysée pensent qu'il a signez un accord de defense , mais ces accord de defense c'est pour protéger les frontières ??? O% POUR TUER LES CAMEROUNAIS AU NOMS DU PRESIDENT DE LA FRANC MACONNERIE SOIT UN ACCORD DE DEF
( 23/05/2009 18:43 )
À Nanterre / France

et si les esclaves refusaient l'affranchissement?

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  lettre ouvert a françois fillon
( 23/05/2009 18:45 )
À Nanterre / France

Cameroun - France : Lettre ouverte à M. François Fillon
Invité d’honneur de la fête nationale du 20 mai au Cameroun

M. le premier Ministre français, M. Fillon,

Ce 20 mai 2009, vous séjournez au Cameroun certes pour défendre les intérêts de la France, mais aussi comme invité d’honneur des cérémonies de la fête nationale camerounaise, ce que le régime en place présente comme une caution morale et politique à ses agissements.

Permettez nous, M. le premier Ministre français, de vous rappeler celui dont vous serrez la main sanguinolente et que vous cautionnez ainsi.

M. Biya, au pouvoir depuis 1982 et dont le dernier mandat arrive à échéance en 2011, a fait modifié la constitution en avril 2008 pour supprimer la limitation du nombre des mandats présidentiels. Quelques semaines auparavant, fin février 2008, des milliers de manifestants étaient descendus dans les rues pour protester contre la faim et la vie chère, mais surtout contre la modification annoncée de la constitution. La réponse de M. Biya à ces manifestations, qui n’ont pas été plus violentes que les autres observées ailleurs dans le monde à la même époque, a été de lancer l’armée dans les rues et de faire tirer dans le tas, sur la population désarmée, faisant un véritable massacre. Le gouvernement camerounais lui-même a été forcé de reconnaître 40 morts en 3 jours seulement de révolte, stoppant très prématurément ce décompte. Les chiffres réels et documentés des organisations de défense des droits humains parlent de plusieurs centaines de morts. Depuis lors, malgré nos demandes et celles de toute la société camerounaise, aucune enquête officielle n’a été ouverte sur ce massacre.

M. Biya est le chef d’un régime qui permet à des ministres toujours en fonction de manipuler des sacs contenant des centaines de milliers d’euros et de les « sécuriser » dans leurs comptes d’épargne personnels. M. Biya est le chef d’un régime gangrené par une corruption endémique et qui se retrouve régulièrement primé comme pays le plus corrompu du monde.

Nous vous épargnons les détails sur la situation de la jeunesse camerounaise, soumise au dilemme de fuir son pays pour chercher une meilleure vie ailleurs, ou de subir les exactions permanentes des forces de l’ordre, le manque de liberté et l’extrême difficulté à exercer sur place ses compétences et son ingéniosité.

Voilà l’homme et le régime que vous cautionnez par le statut d’invité d’honneur de festivités que les mouvements d’opposition et une majorité du peuple camerounais ont décidé de boycotter. L’opinion publique française doit être informée de ces faits, d’autant plus que la France en subit deux conséquences importantes :

D’une part le renforcement de l’immigration illégale : en effet, la gestion des autocrates comme M. Biya, dont le bilan est catastrophique, a comme conséquence majeure de jeter des hordes de leurs compatriotes sur les routes de l’exil politique, humanitaire ou économique, légalement ou illégalement. Le gouvernement français ne peut pas, d’un côté, prôner une immigration « choisie », en tous cas restrictive, et de l’autre cautionner des régimes qui favorisent l’émigration des leurs. La France se rend ainsi complice d’une cause d’immigration illégale. Le peuple français doit constater cette incohérence.

D’autre part, une image détériorée dans l’opinion publique camerounaise et africaine : deux ans après l’accession au pouvoir du président Sarkozy, la rupture annoncée en grande pompe n’a pas montré le bout de son nez dans les relations entre l’Afrique et la France. Votre présence, M. le premier Ministre, comme l’hôte d’honneur du régime de M. Biya constituera aux yeux du peuple camerounais, sans aucune ambiguïté, une preuve de complicité avec ce régime qui les assassine et les paupérise. Les Camerounais ne manqueront pas d’en tirer toutes les conclusions qu’ils croiront utiles de tirer.

Au moment où la justice française se penche sur le cas de certains potentats africains suspectés d’acquisition de biens immobiliers par des fonds détournés, il nous apparaît pour le moins indélicat et incohérent que le gouvernement français apporte sa caution à un homme comme M. Biya et à son régime.

Pour le respect des Camerounais et pour la dignité de la France, nous vous demandons donc de redresser le sens de votre séjour au Cameroun en exigeant l’ouverture d’une commission d’enquête internationale sur les massacres de février 2008 et en interpellant le régime camerounais sur les violations permanentes des droits humains et sur l’ampleur de la corruption endémique en son sein. Ou à défaut, à assumer, dans toutes ses conséquences, votre soutien inconditionnel à ce régime.

Nos salutations distinguées,

Bruxelles, le 20 mai 2009

Pour le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise,

M. Moïse ESSOH, Secrétaire exécutif.

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  camer
( 23/05/2009 19:21 )
À Creil / France

le cameroun n'est pourtant pas un état géopolitiquement menacé pour signer un accord de defense avec un pays de l'otant.Ces voisins frontaliers (Nigeria,Gabon, Tchad ,Centrafrique et Guiné) ne menacent pas la souveraineté politique ni territorial du cameroun pour appeler à l'aide un etat blanc et européen.Mr Biya réfuse naivement de renconter ces hommologues et voisins pour signer des accords de paix et de respects mutuel , il fait pourtant parti des doyens des chefs d'etats de cette region d'afrique de l'ouest.La signature de cette accord de defense avec un etat blanc, va l'encourager à ne plus dialoguer avec ces voisins, pour resoudre les problemes de bases dans cette région etc.... cela va envenimer les relations interregional et encourager le manque de dialogue.Je considère que le chef de l'etat camerounais doit rencontrer ces hommologues ,signer des accords de non agressions,de respect de la souveraineté territorial de cooperation politique,culturelle et economique avec les etats voisins en priorité.
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( 23/05/2009 23:26 )
À Gießen / Germany

Mais dites où est le grand Ancessmemory ?depuis je lis plus ses post sur aucun forum.Grand frere si tu vas bien fait signe .tes sources d'infos me manquent.
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( 24/05/2009 16:43 )
À Revel / France

les français l'on eu
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  lettre ouvert à mr SARKOSY PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE
( 24/05/2009 18:38 )
À Nanterre / France

Président de la République Française
A l'occasion de la visite au Cameroun de votre Premier Ministre, M. Fillon, nous souhaitons porter à votre attention deux (2) cas précis de violation par la France de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cette Déclaration a été adoptée à Paris le 10 décembre 1948 par les Nations Unies. Plus vite vous agiriez dans cette perspective mieux vaudra pour la République Française et les français. En ce qui nous concerne, nous avons la conviction que la prétention du monopole de la force et de la violence finit toujours par capituler face au droit, à l'éthique et à la morale.


Monsieur le Président,

A l'occasion de la visite au Cameroun de votre Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. François Fillon, nous souhaitons porter à votre attention deux (2) cas précis de violation par la France de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cette Déclaration a été adoptée à Paris le 10 décembre 1948 (résolution 217 A (iii)) par l'Assemblée Générale des Nations Unies. Dans cette optique, vous avez déclaré le lundi 8 décembre 2008, à l'occasion du 60ème anniversaire de ladite Déclaration, nous citons : « Je comprends parfaitement - je le dis aux « Elders » - que le fait que cette Déclaration des droits de l'Homme ait été adoptée à Paris, il y a 60 ans, crée des devoirs particuliers à la France».

Bien avant cette réitération de la prétention de la France à s'ériger en pays des Droits de l'Homme, nous avons pris note de vos discours prononcés le jeudi 26 juillet 2007 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal et le jeudi 28 février 2008 au Cap devant le Parlement de la République d'Afrique du Sud notamment sur les accords de coopération militaire qui datent des années 60. Mais l'on note que vous avez oublié les accords de coopération monétaire avec quinze (15) pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad et Comores). Au plan de la hiérarchie instrumentale, les accords de coopération monétaire ont une portée stratégique et opérationnelle justifiant une préséance d'importance. Car, pour fabriquer ou acheter des armes et financer les armées il faut de l'argent. C'est face à cette grave omission que notre devoir de citoyen africain nous commande de vous mettre en demeure, en rapport avec vos prétentions de pays gardien de la doctrine et de l'éthique des Droits de l'Homme, sur deux (2) cas pratiques qui traduisent radicalement le contraire : l'anéantissement du leadership camerounais il y a quelques années d'une part, et la préservation d'un modèle criminel d'aide liée à travers les accords de coopération monétaire d'autre part.

1 - Anéantissement du leadership camerounais par la France

L'article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Presque une décennie après l'adoption de cette Déclaration, précisément le 13 septembre 1958, la France a assassiné comme une bête sauvage le secrétaire général de l'Union des Populations du Cameroun (UPC) Ruben Um Nyobè à l'âge de 45 ans. Le respect du droit à la vie de ce leader politique camerounais le plus robuste et le plus charismatique de son époque dont l'approche prospective, stratégique et opérationnelle du développement du pays était la plus aboutie, aurait conduit le Cameroun et ses citoyens à une situation radicalement différente du délabrement systémique que nous vivons actuellement.

Le mouvement d'anéantissement du leadership camerounais s'est poursuivi en particulier par l'assassinat de Félix Roland Moumié, le successeur de Ruben Um Nyobè le 15 octobre 1960 et l'assassinat public de Ernest Ouandié, leader de l'UPC le 15 janvier 1971. La densité et l'intensité des crimes français contre le leadership et plus largement la population du Cameroun sont estimées par : (i) Gilles Manceron dans « Marianne et les colonies » (2003) à plus de 100 000 morts de 1948 à 1960; (ii) Max Bardet et Nina Thellier dans « O.K. Cargo ! » (1988) entre 300 000 et 400 000 morts de 1962 à 1964; et (iii) Ferdinand Chindji – Kouleu dans « Histoire cachée du Cameroun » (2006) à 2 000 000 de morts de 1955 à 1971.

Vous pouvez continuer à appliquer comme vos prédécesseurs la politique coloniale raciste et honteuse de la République Française défendue en 1885 notamment par Jules Ferry selon laquelle la Déclaration des Droits de l'Homme fut-elle Universelle ne concerne pas « les Noirs d'Afrique équatoriale » et à conserver secret les archives sur ces crimes à Aix-en-Provence en France. Mais sachez que ces crimes sont imprescriptibles et que le procès y relatif aura irrévocablement et irrémédiablement lieu peu importe la date. L'impératif de justice à l'égard de ces crimes y compris leurs implications pour la République Française et pour les victimes est consubstantiel à la Déclaration des Droits de l'Homme. Plus vite vous agiriez dans cette perspective mieux vaudra pour la République Française et les français. En ce qui nous concerne, nous avons la conviction que la prétention du monopole de la force et de la violence finit toujours par capituler face au droit, à l'éthique et à la morale.

2 – Zone franc, un modèle criminel d'aide liée


L'article 22 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule : « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la Sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays ». Le modèle monétaire de la Zone franc par ses mécanismes de servitude, d'oppression, de paupérisation, de répression, de domination, d'exploitation et in fine d'atteinte aux doits économiques, sociaux et culturels des africains des quinze (15) pays membres est radicalement contraire à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Résumons le modèle et vérifions les résultats.

Le modèle colonial de la Zone franc

Initialement, en termes d'exercice de sa souveraineté, la France a imposé le franc comme monnaie légale dans ses possessions coloniales, le privilège d'émission monétaire étant détenu par la Banque de France. Au milieu du XIXe siècle, la France décida d'organiser une déconcentration de l'émission monétaire dans ses possessions coloniale en confiant le privilège d'émission monétaire à des banques privées comme la Banque du Sénégal créée le 21 décembre 1853 remplacée par la Banque d'Afrique Occidentale (BAO) le 29 juin 1901. Le transfert par la France de ce privilège d'émission monétaire des banques privées à des établissements publics fut opéré progressivement en particulier par la création en 1941 de la Caisse Centrale de la France Libre, ensuite par son remplacement en 1955 par l'Institut d'émission de l'Afrique Occidentale Française et du Togo ainsi que par l'Institut d'émission de l'Afrique Equatoriale Française et du Cameroun. Ces deux (2) instituts seront remplacés en 1959 respectivement par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique Equatoriale et du Cameroun (BCEAEC). Les sièges de ces organismes sont fixés à Paris.

Pour avoir l'assurance maximale que l'émission monétaire (distribution du crédit et circulation fiduciaire) est faite dans le but d'optimiser ses intérêts économiques, politiques et stratégiques exclusifs dans ses possessions coloniales, la France a imposé un contrôle étroit et strict des banques et/ou des instituts d'émission à travers le profilage de leurs instruments juridiques organiques (textes de création et statuts) et la mise en place des mécanismes garantissant l'unicité de l'émission monétaire par l'échange des monnaies émises (les subdivisions du franc) à parité fixe avec celle émise (le franc) par la Banque de France. Ces mécanismes fondés sur l'unicité de la banque centrale française (Banque de France et ses banques satellites dans les colonies) se résument par les quatre (4) principes fondamentaux suivants: (i) l'instauration de la parité fixe entre la monnaie émise par la Banque de France (le franc) et chacune des monnaies émises par les banques des possessions coloniales (les subdivisions du franc) ; (ii) la convertibilité totale ou illimitée à parités fixes dans les deux (2) sens entre le franc en métropole et ses subdivisions en colonies ; (iii) la libre transférabilité de capitaux au sein de l'ensemble constitué de la France et ses possessions coloniales ; et (iv) la centralisation en propriété par la France des réserves de change à Paris d'où la création pour la cause dès le début des années 20 des comptes d'opérations (comptes spéciaux du trésor français) tenus par la Banque de France permettant de gérer l'interface avec les banques d'émission des possessions coloniales.

L'attribution officielle du nom « Zone franc » à cet ensemble le 9 septembre 1939 dans le cadre des mesures liées à la déclaration de guerre et la création le 26 décembre 1945 du franc des colonies françaises d'Afrique (franc CFA) et du franc des colonies françaises du Pacifique (franc CFP) ne sont que des éléments symboliques d'encrage et d'affirmation du rayonnement économique, géopolitique et stratégique de la France. L'affinement administratif et politique du modèle colonial de la « Zone franc » va se poursuivre par la création en 1951 du comité technique de coordination qui sera rebaptisé en 1955 le Comité monétaire de la Zone franc.
Les parités fixes par rapport au franc des monnaies émises de Paris pour les possessions coloniales sont décidées par la France en fonction uniquement de ses intérêts. C'est ainsi que les parités du franc CFP et du franc CFA vont évoluer respectivement de 2,4 francs et 1,7 franc le 26 décembre 1945, à 5,5 francs en septembre 1949 pour le franc CFP et 2 francs le 17 octobre 1948 pour le franc CFA, et à 0,055 franc et 0,020 franc le 26 décembre 1958.

Le modèle des accords de coopération monétaire

En dehors des pays dont le leadership politique a permis de sortir de l'enfer monétaire colonial, à savoir le Liban (1948), l'Algérie, la Tunisie et le Maroc (1956 – 1962), la Guinée (1958), l'Indochine (1954), la Mauritanie et Madagascar (1973), la France a réussi à imposer dans les autres pays africains malgré les indépendances, la reconduction et la préservation totales et intégrales de l'esprit et la lettre du modèle monétaire colonial de la Zone franc. Les accords de coopération monétaire signés en 1959 et 1962 n'avaient strictement rien modifié sur les structures et mécanismes en vigueur. La BCEAO et BCEAEC ont continué à fonctionner exactement comme avant les indépendances. Le comité monétaire de 1955 a été maintenu. L'affichage du rayonnement politique et stratégique de la France est fait depuis mars 1965 par une réunion semestrielle des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales des pays de la Zone franc tenue en prélude aux réunions statutaires des institutions de Bretton Woods. La réforme cosmétique et de maquillage à outrance consacrée par les accords de coopération monétaire du 22 novembre 1972 (BEAC remplace BCEAEC) et du 4 décembre 1973 (BCEAO) qui restent en vigueur à ce jour, n'a strictement rien touché sur l'esprit et la lettre du modèle monétaire colonial de la Zone franc. D'ailleurs, le transfert effectif du siège de la BEAC de Paris à Yaoundé au Cameroun n'aura lieu qu'en janvier 1977 et celui de la BCEAO de Paris à Dakar au Sénégal qu'en juin 1978. C'est sur la pression du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale que la France va décider de dévaluer de 50% le franc CFA et de 33% le franc comorien le 11 janvier 1994. Sous la pression de l'Union Européenne dans le cadre du passage à l'euro et l'abandon du franc, la France va se battre comme un diable, qualifiant pour les besoins de la cause ces accords de coopération budgétaire et non plus monétaire, pour obtenir le 23 novembre 1998 le rattachement à parité fixe du franc CFA (1 euro = 655,957) et du franc comorien (1 euro = 491, 96775) à l'euro le 1er janvier 1999 afin de préserver intact son modèle monétaire colonial.

Un modèle monétaire colonial est forcément un modèle ontologiquement criminel, d'expropriation, d'oppression et de répression économiques de nos pays. Le liement de l'aide économique et militaire accordée à un pays est un moyen certain de garantir l'appropriation et/ou l'expropriation abusive des bénéfices par le pays donateur. Les structures et les mécanismes monétaires de la Zone franc constituent depuis les indépendances pour la France une technique fine et subtile de liement de l'aide au développement monétaire et économique des pays africains. Donc, la Zone franc est manifestement un modèle criminel d'aide liée qui permet à la France de garantir durablement l'acquisition et la maximisation abusive des privilèges et avantages économiques, politiques et stratégiques sur les pays membres au moyen de l'installation, l'entretien, le soutien, l'encadrement et le renouvellement d'un leadership politique de paille, corrompu et soumis aux pouvoirs publics français et non au peuple africain. La Zone franc est un modèle monétaire d'aide liée d'une violence opérationnelle unique dans le monde, se traduisant systématiquement par l'oppression, la répression et la paupérisation monétaires et économiques des populations africaines. C'est un modèle garantissant, même pas le sous-développement mais le non-développement pur et simple des pays africains. Ce modèle criminel d'aide liée est radicalement contraire aux dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme notamment en son article 22.

Près d'un demi siècle après les indépendances, vérifions les résultats de ce modèle criminel d'aide liée en termes de privilèges et d'avantages économiques, politiques et stratégiques illicites et indus tirés par la France à travers quatre (4) indicateurs d'illustration : la démographie des entreprises, la distribution du crédit, les réserves de change et l'influence politique, diplomatique et stratégique.

(i) La démographie des entreprises. Suivant les statistiques de l'Insee, la France comptait au 1er janvier 2008 un total de 2 974 700 entreprises hors secteur agricole soit un ratio d'une entreprise pour plus de 21 habitants (population française en fin 2006 : 63 185 925 habitants). Par contre, au Cameroun par exemple, la France compte 360 entreprises (160 filiales et 200 entreprises créées par les français) soit un ratio d'une entreprise pour 14 français (nombre de français au Cameroun : 5 000). Les français sont donc plus entrepreneurs au Cameroun qu'en France ! En fait, les mécanismes de prédation du modèle criminel d'aide liée font du Cameroun et des autres pays de la Zone franc un espace préférentiel d'investissement et d'exploitation abusive des marchés de biens et services ainsi que des ressources naturelles. La France se vante ainsi d'être premier investisseur, premier fournisseur, premier bailleur de fonds, etc. en Zone franc.

(ii) La distribution du crédit. Le crédit est la contrepartie essentielle de la monnaie. Ne pas avoir accès au crédit est synonyme de l'exclusion au bénéfice des avantages de la monnaie. A l'époque coloniale, la France contrôlait 100% de l'encours de crédit en Zone franc. En prenant l'exemple de la zone BEAC, pour garantir prioritairement le financement de ses entreprises, la France y contrôle 51% de l'encours total de crédit (international + intérieur) en fin 2007 soit 4 183 millions de $US sur un total de 8 204 millions de $US (voir tableau ci-après). Le rationnement systémique du crédit est la caractéristique principale du modèle monétaire criminel de la Zone franc. La crise structurelle, violente et aigue du crédit c'est-à-dire son extrême rareté pour le plus grand nombre d'agents économiques nationaux en constitue une donnée permanente de répression et de paupérisation. Ainsi, du fait de la France, la majorité des 130 millions d'africains des quinze (15) pays concernés n'a pas accès au crédit et donc est exclue de la monnaie. Les paysans, agriculteurs, éleveurs des années 30, 40 et 50 totalement exclus de la monnaie ne sont guère différents de ceux des années 60, 70, 80, 90 et 2000. Pour les entreprises en général, en moyenne 80% des PME n'ont pas accès au crédit dans ces pays comme le confirme le rapport financier de novembre 2008 du ministère des finances camerounais.

Evolution de l'encours de crédit en zone BEAC (en millions de $US)




1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007

Crédit international
3 877
4 023
3555
3256
3919
4113
3943
3050
2725
3293

Crédit Intérieur
3 316
3 695
3078
3174
3406
4330
4541
4145
4059
4911

Crédit Total
7 193
7 718
6633
6430
7325
8443
8484
7195
6784
8204

Part de la France
3 557
3 830
3 339
3 238
6053
3900
3517
3110
3484
4183

Pourcentage
49,5%
49,6%
50,3%
50,4%
49,2%
46,2%
41,5%
43,2%
51,4%
51,0%

Sources : BIS Quarterly Reviews 1999 à 2008, Rapports d'activité de la BEAC 1998 à 2006 et Bulletin du

Marché monétaire BEAC n° 166, avril 2008.

(iii) Les réserves de change. A l'époque coloniale, la France s'appropriait 100% des réserves de change de ses possessions coloniales. Aujourd'hui, un demi siècle après les indépendances, la France continue à s'approprier de manière fondamentalement illicite (dépôts obligatoires) et sans contrepartie équitable et soutenable la majorité des réserves de change appartenant aux pays et citoyens africains. Sur les 7 007 milliards de FCFA d'avoirs extérieurs de la BEAC au 30 septembre 2008, 61% étaient abusivement détenus par le trésor français soit 4 273 milliards de FCFA. Sur les 4 335 milliards de FCFA d'avoirs extérieurs de la BCEAO au 30 septembre 2008, 52% étaient abusivement détenus par le trésor français soit 2 254 milliards de FCFA. Au total, 6 527 milliards de FCFA sur les 11 342 milliards de réserves de change des deux banques centrales soit 58%. Le plus grave est que la rémunération servie par le trésor français sur ces avoirs extérieurs des africains est égale au taux d'intérêt de la facilité marginale de la Banque Centrale européenne soit 2,25% actuellement et 3,75% en octobre 2008. Pourtant, le coût d'opportunité de nos réserves de change (différence entre la rémunération imposée par la France et la rémunération d'un meilleur investissement alternatif de nos réserves) détenues par abus de domination par la France est estimé en référence au coût effectif d'emprunts extérieurs à plus de 6-7%. Un tel niveau de pertes financières subies par les pays africains au profit de la France sans contrepartie révèle de la criminalité financière d'Etat strictement contraire à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

(iv) L'influence politique, diplomatique et stratégique. Alimenté, optimisé et sécurisé par le modèle d'aide militaire liée consacré par les accords secrets de défense et de coopération militaire, le modèle monétaire criminel de la Zone franc permet à la France d'avoir une influence politique, diplomatique et stratégique tant à l'ONU et ses organismes spécialisés qu'aux institutions de Bretton Woods et aux autres organisations internationales tant mondiales que régionales. Les leaderships politiques étant articulés pour être médiocres, corrompus et rigoureusement mais finement instrumentés notamment à l'aide des accords secrets de défense et de coopération militaire, les pays africains de la Zone franc s'alignent quasi systématiquement sur les positions de la France dès lors que ses intérêts essentiels sont en jeu. L'initiative étant réservée exclusivement à la France de par la lettre et l'esprit du modèle criminel de la Zone franc, les réformes monétaires pourtant absolument indispensables au regard des difficultés de financement des entreprises, ménages et paysans africains, sont d'office exclues de l'agenda politique et économique des dirigeants africains. En contrepartie de cette cession illégale de souveraineté et de responsabilités monétaires de nos pays, l'enrichissement illicite de ces dirigeants africains et des membres de leurs réseaux françafricains ainsi que leur tendance au maintien à tout prix des systèmes anti-démocratiques et de pouvoir totalitaire sont des crimes activement soutenus et protégés de façon indéfectible par la France.

A l'heure actuelle, du fait de la force de l'euro, le franc CFA est surévaluer de 30 à 40% soit un niveau comparable à celui de 1993. Les coûts économiques et sociaux exorbitants de cette surévaluation artificielle pour les pays africains sont à mettre à l'actif de la France. Le problème essentiel ne se pose pas en termes de dévaluation. Mais il se pose en termes d'inadéquation fondamentale, principielle et intrinsèque des mécanismes monétaires de la Zone franc. Pourtant, le 22 septembre 2008 à New York lors d'une réunion des Nations Unies sur les besoins de l'Afrique, vous avez déclaré ceci : «Au moment où le Secrétaire Général nous recommande d'accélérer le recours à l'aide budgétaire, je pose la question : pourquoi voit-on de nouveaux bailleurs de l'Afrique – qui sont par ailleurs les bienvenus - multiplier l'aide sous forme de projets ? Européens et Africains se sont entendus sur le déliement de l'aide. Pourquoi revenir sur ce principe avec des bailleurs d'autres continents ? Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Ne recommençons pas les erreurs du passé ». Il nous semble évident qu'en matière d'aide liée, la France est mal placée pour donner des leçons. Les mécanismes et institutions de la Zone franc, modèle criminel d'aide liée, violent radicalement les dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Notre devoir d'indignation, de résistance, de dissidence, de désobéissance et de dénonciation ne peut que nous contraindre à exiger la suppression immédiate et sans condition de ces accords de coopération monétaire qui plombent profondément et surtout illicitement les performances passées et prévisibles des quinze (15) pays africains membres de la zone franc. C'est par l'usage de la force, de l'abus de position dominante et de la violence politique que la France continue d'imposer le maintien de la Zone franc en violation des droits économiques, sociaux et culturels des africains. Cette réforme est donc une exigence urgente et incontournable.

En tout état de cause, une application à géométrie variable de la Déclaration des Droits de l'Homme par la République Française vide de toute substance représentative et crédible sa prétention à être la nation gardienne de la doctrine et de l'éthique des Droits de l'Homme dans le monde.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre considération distinguée.



Babissakana

Ingénieur financier

Yaoundé, le 18 mai 2009



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  la france afrique pensent qu'il a achetez le sous sol africian l'arnaque a ciel ouvert
( 25/05/2009 00:28 )
À Nanterre / France

S’il y a une image qui m’a frappé lors de la visite papale au Cameroun, c’est bien celle de Paul BIYA, à genou pour se communier. Au-delà du geste à la limite mécanique de l’ancien séminariste, il y a dans cette attitude un message d’un homme d’Etat au faîte de sa puissance : Paul BIYA n’est pas différent d’un roi. C’est le message de la foi et de la soumission à Dieu. C’est aussi le message de l’humilité, de la reconnaissance de sa qualité de pécheur. C’est un mortel, au même titre que nous tous

Au crépuscule de la splendeur matérielle de son pouvoir, alors que le Patriarche envoie des signaux très clairs pour donner une splendeur spirituelle à sa vie, il y a des gens qui s’entêtent à essayer de le détourner de l’itinéraire immatériel qu’il semble résolument avoir décidé d’emprunter. Qu’une telle tentative de déviation provienne d’un agent occidental en la personne de François Mattei, cela ne surprend pas. L’occident est matérialiste ; mais que ce dernier trouve des relais locaux en la personne notamment du Ministre de l’enseignement supérieur, nous avons de réelle raison de nous inquiéter.

Un ramassis d’anecdotes, de cancans et de ragots

J’ai beau me retourner le cerveau dans tous les sens, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi un journaliste sérieux, travaillant dan un organe de presse sérieux (France Soir), dans un pays sérieux comme la France, avec un chef d’Etat original qui mérite d’être décodé ; pourquoi disais-je en ces moments difficile que traverse notre pays, ce monsieur nous « offre » un livre qui s’intitule Le Code BIYA. Un ramassis d’anecdotes, pour ne pas dire de cancans et de ragots. N’importe quoi au moment où la politique des Grandes ambitions marque le pas, face aux effets conjugués de la récession mondiale et de la mal gouvernance. Les Programmes présidentiels éprouvent toutes les difficultés du monde à prendre corps.

Ça nous rappelle le célèbre ouvrage, l’Enfant noire de Camara Laye, à un moment crucial de l’histoire du continent noir, lorsque les nationalistes réclament à corps et à cri les indépendances. C. Laye peint l’Afrique comme un petit enfant insouciant, jouant paisiblement et dangereusement avec un serpent derrière la case de son père. L’Afrique, en proie à des luttes de libération intéressait peu ou prou le célèbre écrivain.

M. François Mattei, votre livre n’est pas le bienvenu. En cette période ou notre pays est menacé par une crise économique provoquée par des occidentaux véreux, au moment où nous cherchons des solutions pour que nos populations, votre œuvre est détonante par son caractère soporifique. Vous voulez distraire et endormir les camerounais ? Après 27 ans de vie commune, vous ne pouvez rien nous enseignez concernant Paul BIYA, notre président. En cette période de crise, il y a une clique de personnes, aidées par leur relais locaux, qui profitent de la fébrilité ambiante pour voler l’argent des contribuables. Les productions comme Le Code BIYA, l’Agenda du Président, Jeune Afrique Economique spécial rentre dans cette communication de la fémania. C’est de la propagande, qui s’achète à coup de milliards. Le Cameroun est la vache à lait de ces promoteurs sans foi ni loi, dont les publications rivalisent en « griotisme », cupidité et escroquerie intellectuelle. Elles se discutent la palme d’or du chantage émotionnel. Combien d’exemplaires vous rachète –t-on ? Quelle est l’enveloppe allouée à ces mensonges qui tiennent lieu de publicités ?

Paul BIYA n’a aucun secret. Le mythe que l’on essaie de bâtir autour de sa personne et qui repose sur une information KILAV, relève tout simplement d’une stratégie de manipulation, avec pour objectif de lui donner l’impression que tout est beau dans le meilleur des mondes. Qu’il est le plus beau, le plus intelligent, le siège de la sagesse. Bref un démiurge, pourquoi pas Dieu le père en personne. « Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute ». C’est la conclusion d’une fable célèbre d’un ancêtre de Mattei : l’arrière petit fils de Molière a bien compris la leçon du Renard au Corbeau. Cette leçon vaut bien une enveloppe. On le comprend.

Ce que nous ne comprenons pas par contre, c’est l’acharnement que met M. FAME NDONGO, à expliquer ce ramassis d’inepties, concoctées par un journaleux en mal de célébrité tropicale. Une flagornerie parfaitement inutile qui n’a pour unique mérite que de donner l’impression que nous sommes devant un intellectuel défaillant. A moins qu’il n’ait volontairement congédié l’analyse et l’objectivité au profit de la spéculation et des fantasmes. Pour les besoins de la cause. Il n’y a pas deux camps de camerounais, composés de ceux qui aiment Paul BIYA d’un côté et ceux qui ne l’aiment pas de l’autre. Il ne s’agit ni de l’aimer ni de le détester. En ramenant le débat au niveau sentimental et affectif, FAME NDONGO introduit une nébuleuse qui obstrue la voie de la rationalité.

Disons la vérité à Paul BIYA

Aimons le Cameroun. Si nous aimons notre pays, disons la vérité à Paul BIYA. Ce n’est pas un français qui viendra me dire qui est Paul BIYA. J’avais 25 ans lorsqu’il prend le pouvoir en 1982. Je suis déjà père d’enfant. Nous étions tous contents de son arrivée. Tous, sauf peut – être quelques personnes qui sentaient la fin de leurs privilèges. Et puis survint le 6 avril 1984, cette « maudite » tentative de coup d’Etat qui allait complètement chambouler le destin de notre pays. Paul BIYA sera immédiatement pris en otage par les militaires et les gourous. Pendant qu’on se préoccupait à la recomposition des équilibres géopolitiques, survint la fausse crise.

A partir de cette période, le peuple est abandonné à lui-même. Les pontes du nouveau régime s’installent aux commandes stratégiques du pays et chacun privatise son secteur. Commence alors pour le pays un véritable exode économique et sociopolitique qui s’achève par la crise politique des années 90, la dévaluation du FCFA. Et, malheur de tous les malheurs, des programmes d’ajustement structurel porteurs de paupérisations, qui débouchent sur le bradage général de l’économie. On pille. Avec la complicité des gens au tempérament de François Mattei et d’experts du FMI. On prescrit une thérapie qui consiste à brader tout le fleuron économique et industriel légué par le régime des « Certifiés ».

Cette bande de loups qui BIYA n’hésite pas à qualifier plus tard de bandits à cols blancs s’en donnent à cœur joie : comptes se chiffrant en milliards dans les paradis fiscaux, achat de propretés dans les stations balnéaires à travers le monde, châteaux des milles et une nuits à Santa Barbara, Kuweit City, Denver et leurs villages, parcs automobiles de véhicules dernier cri dont le prix d’un seul peut créer 3 ou 4 petites entreprises. Le peuple crie au scandale, Paul BIYA demande des preuves. Le système est tellement bien huilé que le pillage redouble d’intensité. Le peuple trinque. Paul BIYA multiplie les séjours en Europe, y passe beaucoup de temps, parfois à la limite autorisée par la Constitution. Chaque fois qu’il est hors du pays, ses ministres se mettent en « récréation » pour les plus fainéants. Les plus actifs s’occupent de leurs affaires, entourés d’hommes de mains ingénieux.

Une véritable racaille. Les chantiers s’accélèrent, les maîtresses s’amoncellent, les caisses publiques se vident. Le Chef de l’Etat changent sans cesse de gouvernement. Près de 25 fois en 27 ans. Il sent certainement qu’il y a des choses qui clochent mais, la vacuité de patriotisme est telle que les nouveaux venus se donnent toujours pour objectif de faire « mieux » que leurs prédécesseurs. Tous ces gens qui flagornent aujourd’hui étaient pourtant là. Il parait que c’est eux qui rédigeaient les discours que le Président lisait. Ils l’ont trompé. Ils l’ont ridiculisé en lui faisant lire des mensonges. Aidés par leurs amis de la presse occidentale – Jeune Afrique Intelligent et François Soudan-, ils l’ont caressé dans le sens de l’ego.

Lorsque Paul BIYA découvre le pot aux roses, il est trop tard. Les caisses sont vides. Il croit combattre la pauvreté alors qu’il a en face de lui la misère. Il tente un baroud d’honneur avec l’opération épervier mais, c’est sans compter avec la capacité de mutation extraordinaire de la maffia institutionnelle et intellectuelle. On a décidé d’envoûter le Président. On ne lésine pas sur les moyens. On n’hésite pas à lui dire qu’il est infaillible. Pour cela, on fait appel aux sorcières et sorciers blancs : BALM, Mattei pour ne citer que les plus populaires.

M. Mattei, notre Président, nous le connaissons. Vous êtes détenteurs de dons exceptionnels pour décrypter la psychologie de Paul BIYA ? Nous vous suggérons de mettre ces dons à la disposition de votre pays en décryptant le comportement du très bouillant Sarkozy.

Par contre, vous rentreriez dans l’histoire de l’humanité, et le peuple camerounais vous serait infiniment reconnaissant, si vous militiez pour que la France libère nos devises, stockées dans le compte d’opérations en France- près de 2000 milliards de nos francs- tandis que notre peuple meurt de faim.

Nous avons besoin de cet argent pour relancer notre économie. Nous ne voulons pas d’aide.

Quant à ceux qui soutiennent les actions insidieuses de l’occident, nous leur demandons de dire la vérité au Président. Il doit savoir que les Grandes Ambitions ont du plomb dans l’aile, à 2 années de la fin de son septennat.

© Correspondance de : Joseph Marie ELOUNDOU Journaliste/ Acteur Social




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  Cessez ce genre de copier-coller
Charlie ( 25/05/2009 10:11 )
À Le Bouscat / France

de vos interventions. Cela les rend imbuvables, illisibles.
Ecrivez ce que vous pensez par vous-même. Ne vous contentez pas d'aller chercher des articles écrits par d'autres et de les copier-coller dans les forum de grioo.
Un peu de respect s'impose.
Merci bien pour les grioonautes.
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L'Apprenti ( 26/05/2009 18:00 )
À Amsterdam / Netherlands

Bonsoir, je suis un apprenti feyman résident au Cameroun pour le moment, mais j'envisage de me rendre en France très bientôt.
Pourriez vous me communiquer les coordonnées de Mr Fillon, j'aurai quelques questions à lui poser.
Merci d'avance.
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  EN 2009 QUE NOUS LISONS LES CHOSES SUR INTERNET VRAIMENT LA CELLULLEDE L ELYSEE
( 26/05/2009 20:51 )
À Nanterre / France

LE PETIT CON SELON LE PETIT ROBERT CON CON SELON LE PRESIDENT FAMTOME DE LA CELLULLE DE L ELYSEE
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  EN 2009 QUE NOUS LISONS LES CHOSES SUR INTERNET VRAIMENT LA CELLULLEDE L ELYSEE
( 26/05/2009 20:51 )
À Nanterre / France

LE PETIT CON SELON LE PETIT ROBERT CON CON SELON LE PRESIDENT FAMTOME DE LA CELLULLE DE L ELYSEE
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  ne faite pas chez les autres ce qu'on ne veut pasqu'on fasse chez toi ,petit malin nous arrivens vieux enfants adulte descendront dans la rue et vous avec vos presidents fantomes ne nous feront rien je dis bien rien
( 26/05/2009 21:00 )
À Nanterre / France

le 19émé dictateur de l'école de la france et ami de biveur du sang au nom du sol arnacquer par la france la france fait chez les africains ce qu'ils ne veulent pas qu'on fasse chez eux
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( 28/05/2009 02:41 )
À Sainte-féréole / France

quelqu'un a un traducteur ?
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  voilà la triste
( 28/05/2009 15:32 )
À Nanterre / France

l'hôpital central de yaoundé à sec et sans eau
28-05-2009

le spectacle que donne l’hôpital central est pathétique. les malades,les gardes-malades,les infirmiers et autres usagers se bousculent chaque matin dans les quartiers environnants à la recherche de l’eau. en effet,l’eau est coupée à l’hôpital central de yaoundé depuis deux semaines.

on n’en a pas parlé parce qu’on croyait la situation passagère. mais voilà que dure ce supplice. les odeurs nauséabondes accueillent tous ceux qui arrivent et qui franchissent le portail ; les toilettes sont désormais hors d’usage, les bidets remplis d’excréments ; les mesures d’hygiène et de salubrité sont en berne. c’est grave à l’hôpital central! les maladies dues à la qualité des eaux ont été dépistées hier chez un patient qui pourtant a été hospitalisé pour fracture au pavillon leriche,porte 27.
le surveillant général rencontré en privé, il n'y a pas une heure de temps(ndlr: 28 mai 2009), dit que tout est parti d’une panne anodine qui, par négligence -de la part de qui ?-, s’est généralisée.

cette situation est également due au fait que les techniciens hésitent de venir travailler parce que les procédures et le circuit de paiement des factures à l’hcy donnent du fil à retordre aux prestataires de service.

il faut attendre des mois pour être payé quand bien même on a terminé le travail. voilà la triste réalité qui sévit à l’hcy. vivement que mme la directrice se réveille vite et trouve une solution rapide. sinon, telles que les choses évoluent, nous touchons la catastrophe.



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