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Retour à l'article: Gabon : Andre Mba Obame dénonce une tentative de hold up électoral
  Gabon : Andre Mba Obame dénonce une tentative de hold up électoral
Le candidat indépendant, accompagné des cinq candidats qui se sont désistés à son profit, s'est exprimé lors d'une conférence de presse lundi soir
 
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Gabon : Andre Mba Obame dénonce une tentative de hold up électoral

Nombre de messages
:  14
Pages:  1  

  comique troupier
Charlie ( 01/09/2009 11:53 )
À Le Bouscat / France

Ils disent tous cela, mais une fois Ali Bongo, déclaré vainqueur (par fraudes), ils se rallieront à lui, pour l'unité du pays bien sûr, pas pour aller à la soupe ou un portefeuille ministériel.
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Credo. ( 01/09/2009 12:17 )
À Paris / France

Mba Obame' est un traite; un ingrat, un manipulateur, un menteur et un lache. Il ne sera jamais president du gabon. C'etait lui le premier a dire qu'il a gagne' les lelections; quant ali replique, il crit au scandale. Obame se sera jamais president du gabon.
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  Credo ou Crado
Bassadai ( 01/09/2009 12:25 )
À Montfermeil / France

Tu ne fais pas dans la finesse mon ami, tu pourrais appliquer les mêmes qualificatifs à ton frère à Muggly Ali....
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Quimboiseur ( 01/09/2009 12:27 )
À Colombes / France

Bon ! On sait qui a gagné ?

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  AMO traitre???
sven markus ( 01/09/2009 12:57 )
À Frankfurt Am Main / Germany

Je ne sais pas en quoi Andre mba obame( AMO) est traitre? Il a travaillé
aux côtés du defunt président omar bongo ondimba pendant vingt cinq ans , suite au deces de ce dernier AMO a jugé utile de solliciter les suffrages universels des gabonais après le fiasco qui a caractérisé le désignation du candidat Ali bongo par le PDG. Aussi croire que tous ceux qui ont travaillé sous le régime
de Omar bongo et qui aujourd´hui se réclame de l´opposition son t des traites est assez caricatural à mon goût car ces gabonais et gabonaises étaient avant tout au service de la nation .
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( 01/09/2009 12:58 )
À Gießen / Germany

Ali Bongo ton père a chier sur ta route.Donc même si ( Ce n'est qu'une hypothèse folle) tu es mieux que lui et veux vraiment le bien de ton pays,tu n'y arriveras pas à cause de tout le mal que ton père a causer à ce pays.C'est pourquoi on dit que les bienfaits d'un homme finissent par retomber sur lui même et le fruit de ses entrailles.J'ai vu les élections dans certaines zones où les salles étaient plongées dans le noir et il a fallu acheter les lampes rechargeables,franchement pour un si petit pays ,qui produit et vend tant de petrol que l'electricité manque dans certaines zones est une HONTE
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  @ credo
Ahmès ( 01/09/2009 13:11 )
À Paris / France

Tu vas nous laché un peu avec ton credo puant le larbinisme et la mort !
Dis donc combien Ali t'a payé pour nous servir sa propagande merdique?
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  Y'EN A MARRE des fils de ...
l'oeil du passant ( 01/09/2009 13:50 )
À Cité / France

Y'en a marre des "fils à papa" qui doivent tout à leurs patronymes. De Fraude EYADEMA à Jo KABILA. Bientôt Karim WADE, Franck BIYA, j'en passe et des pires. Même BUSH Junoir fait parti de cette bande.
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( 01/09/2009 14:10 )
À Jarville-la-malgrange / France

Mamboundou vainqueur par KO.
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  @ l'oeil du passant
Penda ( 01/09/2009 14:11 )
À Paris / France

Tu as tout dit! Bien vu! Y en a vraiment ras le bol de ces guignols qui pensent que le pouvoir est héréditaire!
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  Mais dis donc
Akiée ( 01/09/2009 14:25 )
À Gießen / Germany

Je crois que Monsieur AMO & Co ont soit une cervelle de moineau soit ils nous prennent pour des fous. Quand je pense que c'est Mamboundou et AMO qui ont commencé à nous bassiner les oreilles comme quoi ils ont gagné et maintenant que l'autre le fait, on crie au scandale. On est où là ? Et on vient nous dire qu’on fait de la Démocratie.
AMO, Ce type là, c’est un vrai mytho : toujours entrain de jouer les enfants de cœur. Quoi, Papa Bongo lui aurait-il dit qu’il suffisait juste de crier à tout bout de champs qu’il est son fils pour pouvoir gagner ? Ou bien est-ce le fait que les gens n’aient pas voté ethnique comme il le voulait ?
Tu te plains d'Ali ? Et Amo serait mieux? Mais qui passe son temps à dire qu'il est le vrai héritier de Bongo? Amo! Alors que pensez-vous qu'en bon fils de Bongo il fera? Continuer leur " mangeoire „. Il n'y a qu’à regarder les pauvres losers qui le suivent pour comprendre : tous des pauvres affamés et assoiffés d’argent et de pouvoir. Qu’ils continuent de bien lécher les bottes d’AMO : on va les payer avec les salaires et la vie des « vrais Gabonais » et non des Gabonais naturalisés comme qui dirais AMO.
Quand à Mr Mamboundou, il n'est même pas mieux : toujours à se pencher sur son trône et à regarder toute la merde qu'il laisse faire par son entourage pour lui. Mais tant que cela lui permette d'être élu, pourquoi devrait-il se plaindre n'est-ce pas? Il faut enfin de toutes ces années de souffrance dans l’Opposition payent quand même ! Maintenant que le TOUT PUISSANT BONGO N’EST PLUS LÀ, le Fils étant plus facile à enlever car n’étant même pas Gabonais comme lui. Oui, Mr Mamboundou, ca va payer. Enfin et grâce aux 4000milliards de fonds qu’on avait réservé toutes ces années pour vous. A vous la belle vie et les biens à Paris.
On parle de démocratie et ca passe ton son temps à menacer les gens .Ce voleur notoire de Mayila qui se voit déjà en premier ministre pour mieux continuer à piller et à se goinfrer des billets violets ferait mieux de la fermer : Mais nous le peuple gabonais ,on a pas oublier. Et tu finiras comme Eyéghé Ndong.
Quand à Ali, il n’en reste pas le meilleur, rien qu’à son nom, il y a de quoi frémir. Mais lui, s’il gagne, on le surveillera à la loupe. Au moins, lui sait déjà qui le fera quitter de son trône, les Gabonais eux-mêmes !
VOUS N’AVEZ PAS ENCORE GAGNER !!!!

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  http://www.cellulefrancafrique.org/le-recit-du-tour-de-francafric.html
( 01/09/2009 19:16 )
À Nanterre / France

Les dirigeants africains, bras avancés du néo-colonialisme, renvoient à l’Afrique une image malheureuse, balayant le sang versé par d’illustres personnalités pour l’accession à l’indépendance des Etats africains, à côté du sang non moins important versé par les anciens combattants pour la libération de la France occupée.

Je publie cette tribune en réaction à un article paru dans le journal Le Monde daté du 31/08/2009 (publié sur le monde.fr dès le 29/08/2009) dans lequel il était fait, de façon quasi-assumée, l’éloge de certains français agissant en Afrique, aux côtés de dictateurs africains, au service de la France et pour le compte de l’Etat français.

L’article intitulé « Robert Bourgi, vétéran de la françafrique » faisait l’éloge de l’infantilisation des dirigeants africains qui, pour obtenir des faveurs auprès des autorités politiques françaises, devraient s’en remettre aux bonnes grâces de certains intermédiaires. Voici quelques morceaux choisis de cet article :

« Lorsque Robert Bourgi se rend en Afrique, c’est presque toujours dans un avion privé affrété par une grande entreprise intéressée par son carnet d’adresses au Gabon, au Congo-Brazzaville, en Côte d’Ivoire ou par un chef d’Etat africain auquel il vend la promesse de contacts politiques de haut niveau en France. Cet entregent est manifestement la source de cette vie confortable, bien plus que son statut officiel d’avocat… »

Toujours selon le journal Le Monde, celui qui appelait Bongo « papa » se présente comme le fils spirituel de Foccart (Le grand ordonnateur du gaullisme en Afrique et des réseaux qui s’assurèrent après les indépendances de la soumission des anciennes colonies africaines aux intérêts de la France…)

L’article se termine par cette allusion : « …Mais nombre de diplomates craignent que son influence auprès de Nicolas Sarkozy reflète l’idée que le président se fait de l’Afrique, celle d’"un continent qu’on ne tient que par les barbouzes". »

On ne pouvait donc faire plus fort dans l’infantilisation avérée des dirigeants africains et certains plaisirs que l’on peut s’offrir en considérant que plus l’on est barbouze, mieux cela convient pour défendre les intérêts français en Afrique, tout au moins pour les représenter.

S’il est compréhensible que des personnalités, d’origines diverses, oeuvrent en Afrique pour assurer les intérêts de la France, cet article met tout de même en lumière ce que nous considérons comme le développement d’une sous-traitance du colonialisme en déléguant aux barbouzes et autres intermédiaires des tâches qui ne sauraient correspondre à une diplomatie honorable, débarrassée de toute velléité néo-coloniale, respectueuse, agissant réellement et seulement au nom de l’Etat.

Il nous semble que le général de Gaulle, en recourant à la préservation du lien entre la France et ses anciennes colonies, ait avant tout été mu par la volonté de ne pas fragiliser ou mettre en péril la grandeur, la sécurité énergétique, la sécurité des approvisionnements en matières premières pour la reconstruction et le développement de la France après la seconde guerre mondiale.

Il serait difficile d’imaginer que le général de Gaulle ait eu l’intention de laisser se développer en Afrique ce qui ressemble plus de nos jours à de l’affairisme et non pas à la défense des intérêts supérieurs de la France.

Tout porte à croire donc que la françafrique se joue du Gaullisme pour invoquer les raisons d’Etat afin de mener en Afrique des politiques honteuses, très éloignées de la mémoire invoquée du général de Gaulle.

Les dirigeants africains, bras avancés de ce néo-colonialisme, renvoient à l’Afrique une image malheureuse, balayant le sang versé par d’illustres personnes pour l’accession à l’indépendance des Etats africains, à côté du sang non moins important versé pour la libération de la France occupée.

Tout ceci confirme l’urgence d’une déclaration claire du type de partenariat que la France voudrait construire avec l’Afrique, au moment où les gesticulations autour des élections en cours dans le continent noir semblent aller dans le sens de la préservation d’un néo-colonialisme, avec le ressentiment que cela génère auprès des peuples d’Afrique pourtant attachés à une communion avec la France.

Il est temps que les lumières françaises illuminent de nouveaux chemins à tracer. Et que l’esprit du général De Gaulle cesse d’être dévoyé.

© Source : Agora Vox
Paru le 01-09-2009 12:17:36





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  voilà une vidéo jointe pour comprendre que tout les combats sont les bienvenus.
( 01/09/2009 19:18 )
À Nanterre / France

ROYAUME-UNI vivement que les africains qui prennent notes apres lecture de cet article agissent afin ques les dictateurs qui aujourd'hui au pouvoir en afrique pour servir ces societes et l'etat francais trouvent un echec
kiki22
SUISSE @ a ceux qui critiquent le groupe code et autres de toujours se tourner chez les maîtres colons pour parler de leurs malheurs...

peut-être ne veulent ils pas laisser le terrain aux blancs!!!

voilà une vidéo jointe pour comprendre que tout les combats sont les bienvenus.

un site intéressant.

http://www.cellulefrancafrique.org/le-recit-du-tour-de-francafric.html

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  ACTUELLEMENT CIRCULE SUR TOUT LES NETS AFRO LISEZ C EST URGENT
( 01/09/2009 21:17 )
À Nanterre / France

Des Agents Secrets Français de la DST au Service du Groupe BOLLORÉ
>>
>>
>>Les Méthodes Peu Orthodoxes Vincent BOLLORÉ
>>"Allez-y, on vous couvre"
>>On n’a pas aperçu le félin breton parmi les hôtes du chef de
> l’Etat Camerounais, Paul BIYA, ou dans le programme de la rencontre
> prévue au Conseil des investisseurs Français lors de la dernière
> visite. Mais Vincent BOLLORÉ n’en demeure pas moins l’un des
> industriels les plus puissants du pré carré Africain Francophone.
>>Le prince du cash-flow, qui figure parmi les Européens-néo-colons dont
> à souvent fait état le président Américain Barack OBAMA, dans la
> postcolonisation sait s’y faire. "Il est l’ami personnel des chefs
> d’Etat", fulmine-ton dans son entourage.
>>Attaqués par la presse Africaine pour ses magouilles, il a réagi à sa
> manière. Discrètement. Des journalistes panafricains Parisiens triés
> sur le volet ont été envoyés en Afrique dans des sortes de
> villégiatures dorées financées par le groupe. Des journalistes
> Africains, eux, ont séjourné à l’hôtel Le Méridien de Paris, après
> avoir été surclassés dans des vols Air France.
>>Sur place en Afrique, ses méthodes ont payé : il a infligé ces
> derniers temps défaite sur défaites à ses adversaires, en particulier
> à Jacques DUPUYDAUBY, PDG du groupe espagnol Progosa, l’ennemi de
> toujours. Ce dernier a non seulement perdu une concession, mais a surtout
> essuyé une vraie offensive et des injonctions de la présidence
> Togolaise, alliée de Vincent BOLLORÉ ...
>>Pourtant tout n’est pas facile pour l’ami de Nicolas SARKOZY. Le
> parquet d’instance de Paris a fait l’objet d’une enquête
> préliminaire suite à une plainte déposée par Jacques DUPUYDAUBY,
> relative à une tentative de déstabilisation de son entreprise par le
> groupe BOLLORÉ, concessionnaire depuis le 28 juin 2004 du terminal à
> conteneurs du Port de Douala à travers le consortium AP Moller
> Maersk/APMT.
>>La barbouzerie Française était impliquée dans les opérations de mise
> en concession des terminaux portuaires Africains, en l’occurrence le
> port de Douala, d’après les révélations de l’ancien gendarme,
> Patrick BAPTENDIER, dans un livre publié le 12 juin 2008 aux éditions
> Panama intitulé "Allez-y, on vous couvre".
>>L’auteur de l’ouvrage, une barbouze reconvertie dans le renseignement
> privé affirme avoir espionné, avec le concours de la Direction de la
> surveillance du territoire (DST) française, un certain Gérard Perrier,
> le directeur juridique du concurrent de Vincent BOLLORÉ dans le domaine
> de la gestion portuaire, la société espagnole Progosa.
>>Perrier était l’homme le plus en flèche contre Vincent BOLLORÉ dans
> ses magouilles en Afrique. L’auteur avoue pour la première fois avoir
> été associé aux structures étatiques pour espionner au profit de
> "privés".
>>Le gendarme travaillait alors comme sous-traitant de la société de
> renseignement Géos, fondée il y a dix ans par un ancien officier
> général des services secrets Français, Jean HEINRICH.
>>"Dès 2005, écrit-il, j’avais été saisi par Jean-RENAUD FAYOL et
> Olivier MARTIN (deux anciens cadres de Géos) de la mission Nicomède. Le
> groupe BOLLORÉ souhaitait un environnement très détaillé sur Gérard
> PERRIER (…) Je devais savoir (s’il) possédait des comptes bancaires
> et des propriétés en France, une adresse au Togo. Il me fallait
> également obtenir les factures détaillées de son portable Togolais. Et,
> surtout, vérifier s’il avait eu affaire avec la justice".
>>Les révélations de l’ancien gendarme Français ont levé un pan de
> voile sur les liens étroits entre les services secrets officiels en
> France et un certain milieu d’affaires Français. Selon le gendarme, "le
> groupe BOLLORÉ cherchait, en jetant l’opprobre sur PERRIER, à
> discréditer Progosa, installée sur son territoire de chasse, l’Afrique
> de l’Ouest". Aujourd’hui à Lomé, c’est chose faite.
>>Après la parution du livre de BAPTENDIER, Jaques DUPUYDAUBY, président
> de Progosa, avait déposé plainte à Paris "contre x" le 24 juin 2008.
> Gérard PERRIER, "l’homme à espionner", avait assigné, en 2005,
> l’homme d’affaires breton proche de Nicolas SARKOZY à l’Autorité
> des marchés financiers (AMF) pour maquillage des comptes. Il avait,
> grâce à d’obscures acrobaties financières, utilisé une société
> écran pour masquer sa présence majoritaire au sein du capital de la
> société de son pire ennemi, Progosa Investment.
>>Considéré comme "l’ami personnel" du chef de l’Etat Camerounais,
> Paul BIYA entre autres, Vincent BOLLORÉ , transitaire, transporteur et
> consorts (pour un chiffre d’affaires total de 6,4 milliards d’euros en
> 2007), est de plus en plus souvent mis à l’index pour ses méthodes peu
> orthodoxes ou déloyales dans les processus de privatisations.
>>En juin 2004, il a remporté de manière fort controversée la concession
> du terminal du Port de Douala devant son concurrent Progosa/Dragados, pour
> les spécialistes. Mais le Breton a le bras long.
>>L’homme d’affaires a organisé l’escapade maltaise du président
> Nicolas SARKOZY sur son yacht personnel et ne lésine, généralement, sur
> aucune magouille pour contrôler les sociétés les plus stratégiques,
> avec le soutien "politique" de fonctionnaires et "experts" corrompus des
> institutions financières internationales.
>>L’hebdomadaire Français Le Nouvel Observateur révèle que dans les
> années 90, le groupe BOLLORÉ avaitacquis la SDV-Saga, en charge du
> transport de marchandises. Il est en même temps le concessionnaire du
> Terminal à conteneurs et de la Société de gestion de l’impressionnant
> parc à bois du port de Douala.
>>A travers la Société de dragages de la côté d’Afrique, le groupe
> drague le sable, pour près d’un million d’euros mensuels, dans le
> chenal du fleuve Wouri, tronçon d’accès au port de Douala, avec
> matériels publics et personnel Camerounais.
>>Propriétaire de Safacam (hévéa, palmiers à huile, etc.), ex société
> du secteur productif de l’EtatCamerounais, Vincent BOLLORÉ possède
> plus de 30 000 hectares de la
>> Socapalm et de la Société des plantations de la ferme suisse. Il
> s’était investi, pendant un moment, dans la foresterie en y reprenant
> les vestiges de Terre Rouge, une filiale du groupe Rivaud, en particulier
> la Sibaf – là où Valery Giscard d’ESTAING descendait pour ses
> parties de chasse - et la Forestière de Campo…
>>Soutenu par un club de fonctionnaires corrompus, Vincent BOLLORÉ s’est
> vu adjuger la concession de l’ancienne Régie nationale des chemins de
> fer du Cameroun (Regifercam), devenue Camrail. Il tenait à contrôler le
> transport de matériaux destinés à la construction du pipeline
> Tchad-Cameroun, projet du consortium Américain Exxon/Mobil.
>>Sa victime : un "bleu", néanmoins l’un des plus gros professionnels du
> ferroviaire en Afrique, legroupe Sud-Africain Transnet, opérateur leader
> du consortium Comazar/Transurb. Pour écarter les Sud-Africains, le
> ministre Camerounais des finances de l’époque, Edouard AKAMA MFOUMOU,
> déclara simplement ne faire confiance qu’à Vincent BOLLORÉ, le
> perdant, mais "l’ami français de
>> toujours".
>>Propriétaire de la chaîne de télévision Direct 8, des quotidiens
> gratuits Direct Soir et Matin Plus, ainsi que du groupe publicitaire
> Havas, l’homme d’affaires breton "entretient très bien ses copains
> nègres", d’après ses proches. Il a royalement "accueilli" le chef de
> l’Etat Camerounais Paul BIYA lors de sa visite parisienne du 26 octobre
> 2007.
>>Le chef de l’Etat n’avait été reçu par son homologue Nicolas
> SARKOZY que pendant une petite demi-heure. Mais l’homme-lion n’en fit
> pas moins la Une de son quotidien Matin Plus
>
>>Robert BOURGI, le vétéran de la FrançAfrique
>>
>>
>>Par Raphaëlle BACQUÉ
>>Sa Maserati est garée à trois pas de ses bureaux, dans le 16e
> arrondissement de Paris. Lorsque Robert BOURGI se rend en Afrique, c'est
> presque toujours dans un avion privé affrété par une grande entreprise
> intéressée par son carnet d'adresses au Gabon, au Congo-Brazzaville, en
> Côte d'Ivoire ou par un chef d'Etat Africain auquel il vend la promesse
> de contacts politiques de haut niveau en France.
>>Cet entregent est manifestement la source de cette vie confortable, bien
> plus que son statut officiel d'avocat, lui qui avoue en riant : "C'est ma
> femme, Catherine, qui traite les dossiers et plaide. Moi, j'apporte les
> affaires. D'ailleurs, je n'ai passé la robe que le jour de ma prestation
> de serment".
>>
>>A table, il est volubile, amusant, grand amateur de chablis bien qu'il
> s'affirme "musulman chiite" et plus encore de femmes "sauf des Africaines
> avec lesquelles (il n'a) même jamais dansé".
>>Du vivant d'Omar BONGO ONDIMBA, il régnait sur l'Hôtel Meurice, le
> palace Parisien où le président Gabonais recevait lors de ses séjours
> en France. Les hommes d'affaires de toutes sortes faisaient antichambre.
> Pas lui. BONGO était tout à la fois son client, peut-être son ami, et
> en tout cas le parrain de la petite fille qu'il a eue, tardivement, d'une
> liaison adultérine assumée, y compris par son épouse - BOURGI étant
> lui-même le parrain de l'un des fils de BONGO.
>>
>>Robert BOURGIa toujours appelé Omar BONGO, à l'Africaine, "papa". Le
> secrétaire d'Etat Français chargé de la coopération, Alain JOYANDET,
> se souvient de l'avoir vu entrer sans frapper dans la suite du président
> pour s'introduire sans façon au milieu de leur conversation.
>>
>>Autant dire que la mort du chef d'Etat Gabonais et l'élection
> présidentielle du dimanche 30 août sont un enjeu majeur pour celui qui
> se targue d'être le fils spirituel de Jacques FOCCART - grand ordonnateur
> du Gaullisme en Afrique et des réseaux qui s'assurèrent après les
> indépendances de la soumission des anciennes colonies Africaines aux
> intérêts de la France.
>>
>>C'est Robert BOURGI qui a laissé filtrer, le 07 juin 2009, d'un coup de
> fil au Point, la nouvelle de la mort d'Omar BONGO. "Ce soir-là, il était
> mort cliniquement. Je ne sais même pas s'il n'était pas parti avant",
> glisse-t-il tranquillement. Quelques heures plus tard, malgré les
> démentis farouches de l'Etat Gabonais, l'AFP confirmait la mort du doyen
> de la FrançAfrique, citant "une source proche du gouvernement Français",
> qui, à en croire BOURGI, n'était autre que... lui-même.
>>
>>Existe-t-il plus haut attribut du pouvoir que de décider de l'heure de
> la mort d'autrui ? Ce fut, en tout cas, la façon la plus efficace de
> signifier au plus haut sommet des Etats Français et Gabonais un message
> clair : il faudrait compter avec lui pour gérer la succession.
>>
>>Depuis l'élection de Nicolas SARKOZY, le franc-tireur Robert BOURGI est
> partie prenante de la politique Africaine de l'Etat. Dans la galaxie
> foisonnante des intermédiaires et des communicants qui vendent leur
> influence aux dirigeants Africains, il occupe une place à part. "Je suis
> un ami très écouté de Nicolas SARKOZY", insiste-t-il.
>>
>>Cet été, il a mis toute son énergie au service de l'élection de son
> poulain, Ali Ben BONGO, fils et héritier du président défunt qu'il
> présente comme"le meilleur défenseur des intérêts Français dans tous
> les domaines". Mais son candidat est aussi son client : "Si Ali BONGOn'est
> pas élu, BOURGI perd l'un de ses derniers gros marchés", résume un haut
> diplomate.
>>
>>D'où vient que ce sexagénaire chaleureux, né à Dakar dans une famille
> de grands commerçants Libanais et "initié à l'Afrique par M. FOCCART",
> ait gardé tant d'influence à droite, notamment auprès d'un Nicolas
> SARKOZY qui, lors de sa campagne, promettait d'en finir avec ces réseaux
> parallèles à la diplomatie ?
>>
>>D'un sens aigu de la psychologie du pouvoir. D'un charme à la fois viril
> et désuet. D'un goût affirmé de la discrétion. Et d'un très solide
> réseau. Car Robert BOURGI, fils d'un riche importateur de textile, a su
> faire fructifier ses connaissances. Son père a noué des relations
> d'affaires avec Jacques FOCCART.
>>Le conseiller de De GAULLE, puis de Georges POMPIDOU, dirige alors une
> société d'import-export de tissu, la Safiex, "en relation d'affaires
> avec papa, un richissime importateur de textile" à Dakar.
>>
>>Mahmoud BOURGI, gaulliste de la première heure, est l'un des premiers
> inscrits au Rassemblement du Peuple Français (RPF). Son fils écrit donc
> à FOCCART, lorsque, après des études de droit en France, il cherche une
> situation. Sa thèse de doctorat d'Etat a porté sur "Le général de
> Gaulle et l'Afrique noire". Il enseigne le droit comme coopérant à
> Cotonou, Nouackchott puis Abidjan. Il rêve de mieux.
>>
>>A la faculté d'Abidjan, il a rencontré Laurent GBAGBO, alors professeur
> d'histoire, qui deviendra en 2000 président de la Côte d'Ivoire. Jacques
> FOCCART n'a pas de successeur. Mais il introduit BOURGI auprès de Jacques
> CHIRAC... et surtout, en 1978, auprès de l'homme-clé de l'Afrique de
> l'époque, l'inventeur du concept de FrançAfrique, le président Ivoirien
> Félix HOUPHOUËT-BOIGNY.
>>Les relations avec le président du Congo Brazzaville, Denis SASSOU
> NGUESSO, puis avec Omar BONGO ONDIMBA suivront.
>>
>>Avec tous, Robert BOURGI copie ce mélange de déférence apparente et de
> familiarité propre à FOCCART et y ajoute son humour et sa chaleur
> orientale. En France, il s'est immiscé avec le même entregent dans les
> milieux politiques, auprès de Jacques CHIRAC, de Charles PASQUA - avec
> lequel il se fâchera - et de Nicolas SARKOZY, rencontré en 1983 au
> siège du RPR, "un gamin brillantissime", dit-il.
>>
>>En 1997, la mort de Jacques FOCCART menace soudain de le fragiliser. Il
> va jouer son coup de maître. Le jour de l'enterrement, alors qu'il pleure
> comme un enfant la mort de ce "second père", CHIRAC le prend dans ses bras
> et le convie à passer le soir même à l'Elysée. Il y a là son
> secrétaire général Dominique de VILLEPIN. Et Jacques CHIRAC adoube
> Robert BOURGI : "Vous allez travailler ensemble, Dominique et vous. Si je
> ne suis pas disponible, c'est lui qui vous recevra." Désormais, BOURGI
> initiera VILLEPIN à l'Afrique.
>>Cela ne va
>> pas sans résistance. Le Quai d'Orsay est révulsé par les méthodes de
> BOURGI. Le conseiller officiel pour l'Afrique de Jacques CHIRAC, Michel de
> BONNECORSE, affirme que le président lui a répondu, alors qu'il lui
> demandait que faire des demandes de rendez-vous de BOURGI : "Vous ne le
> prenez pas au téléphone, vous ne le recevez jamais à la présidence.
> S'il a des choses à dire, qu'il les dise au ministère des affaires
> étrangères."
>>
>>Il n'empêche, Robert BOURGI rencontre Dominique de VILLEPIN une fois par
> mois. Il lâchera cependant le protégé de Jacques CHIRAC le jour où il
> comprendra que celui-ci n'a aucune chance de l'emporter à la
> présidentielle. "BOURGIa ramené à SARKOZY la ration d'aide financière
> prévue pour VILLEPIN de la part de BONGOet de SASSOU", assure aujourd'hui
> un Chiraquien.
>>
>>Son rôle auprès de Nicolas SARKOZY ? "Du trafic d'influence", pestent
> les diplomates qui assurent qu'il crée de faux conflits entre la France
> et les chefs d'Etat Africains afin de monnayer sa capacité à les
> réconcilier. "Je travaille à la fois pour les présidents Africains et
> pour le président Français, explique-t-il tranquillement. Je ne suis pas
> conseiller, plutôt missi dominici. Mais je ne me déplace jamais sans
> informer Sarko et Guéant."
>>
>>Le secrétaire d'Etat à la coopération, Alain JOYANDET, ne l'ignore
> pas. "Il ne fait pas la politique de la France en Afrique, affirme-t-il,
> mais il exprime parfois des choses que nous ne pourrions pas dire." Claude
> GUEANT explique qu'il "aime bien bavarder avec lui des réalités
> Africaines".
>>"Il perçoit l'importance des phénomènes tribaux, des croyances,
> argumente le secrétaire général de l'Elysée. Mais nous ne lui confions
> aucune mission. Et s'il prétend avoir vendu aux pouvoirs publics sa
> préférence personnelle, il va au-delà de son rôle."
>>Bruno JOUBERT, le conseiller Afrique du chef de l'Etat, voudrait pour sa
> part ne lui voir jouer qu'un rôle d'informateur sur la vie privée des
> chefs d'Etat Africains, comme lors de l'hospitalisation d'Omar BONGO
> ONDIMBA, que la France n'a pas apprise par les canaux diplomatiques
> officiels.
>>
>>Robert BOURGItourne cela autrement : "Au Gabon, la France n'a pas de
> candidat, mais le candidat de Robert BOURGI, c'est Ali BONGO,
> explique-t-il en souriant. Or je suis un ami très écouté de Nicolas
> SARKOZY. De façon subliminale, l'électeur le comprendra."
>>
>>Il a en tout cas su se faire adouber symboliquement par le nouveau
> Président Français en figurant dans le cercle réservé à la famille,
> lors de la cérémonie d'investiture, le 16 mai 2007. Puis se faire
> remettre la Légion d'honneur par Nicolas SARKOZY, le 27 septembre 2007.
> Obtenir, au nom d'Omar BONGO ONDIMBA, le renvoi du ministre de la
> coopération Jean-Marie BOCKEL, coupable d'avoir déclaré mettre fin à
> la FrançAfrique. "Il a gravi un à un une échelle qui a accrédité
> l'idée de sa surpuissance et augmenté le nombre de dirigeants prêts à
> payer ses services", reconnaît l'écrivain Jean-Christophe RUFIN,
> ambassadeur de France au Sénégal. Il appartient aujourd'hui au premier
> cercle des donateurs de l'UMP, ceux qui peuvent donner au
>> maximum 7 500 euros et apporter les contributions de leurs amis.
>>
>>Sur le plan politique, la puissance de Robert BOURGI est cependant plus
> fluctuante qu'il le laisse croire. Il ne monnaie plus son entregent que
> dans cinq ou six pays sur les cinquante-trois que compte l'Afrique. Mais
> nombre de diplomates craignent que son influence auprès de Nicolas
SARKOZY reflète l'idée que le président se fait de l'Afrique, celle
> d'"un continent qu'on ne tient que par les barbouzes".
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