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  Gueguerre autour des fichiers électoraux : l'Afrique doit grandir
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Gueguerre autour des fichiers électoraux : l'Afrique doit grandir

Nombre de messages
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Pages:  1  

 
( 19/07/2011 12:04 )
À Saint-avertin / France

Commentaires

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4 goudévé_to | 7/19/2011 4:42:53 AM
Edem, l'intellectuel est bien sûr respectable, mais l'homme a trop longtemps fréquenté les hyènes et a donc nécessairement consommé de la viande avariée, vous comprenez ? Et quand vous avez eu de mauvaises fréquentations, vous inquiétez les gens !!! Il faut donc se méfier de l’araignée de Kpalimè.
Son analyse sur la réforme de « la réforme » du système éducatif togolais est pertinent à mon sens, mais n’avait – il pas l’occasion de le mettre en œuvre cependant qu’il était PM ? Pour moi le drame de notre système éducatif, c’est copier le modèle français dans ce qu’il a de mauvais. De quoi nos économises et sociétés africaines ont – elles besoin ? d’ingénieurs, de techniciens, de médecins, de technico – commerciaux... Sur le campus de Lomé, on voit trop de jeunes gens dans les filières juridiques, littéraires, de gestion (ce qui est douteux) … Ces filières ne sont bonnes qu’à perpétuer le chômage et son corolaire la pauvreté. Savez – vous qu’en Corée du sud, ¾ des étudiants sont dans des filières techniques ou scientifiques ? Nous avons besoin d’hommes politiques déterminés et non pas des romanciers.


3 Noé Kutuklui | 7/19/2011 3:22:42 AM
Mr Kodjo préconise entre autres, le redécoupage de la carte africaine. Je pense mêmement.
Compaoré avait fait de ce thème son cheval de bataille.A la demande insistante de Chirac et de la françafrique,il a renoncé à son projet. Pour clore le dossier Chirac déclara:" Les Africains ont sagement décidé de ne pas toucher aux frontières héritées de la colonisation." Mon oeil !!!
Pendant ce temps la République Tchèque et la Slovaquie sont nés sans qu'un seul coup de feu n'ait été tiré.

2 Edem kodjo nul | 7/18/2011 8:54:04 PM

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Lundi 18 Juillet 2011 Rechercher : Contactez-nous
Le Togo en quelques chiffres
Politique


Envoyer 18 juillet 2011
Enquête exclusive
La caisse noire de présidents africains
Problématique du salaire et des caisses noires des chefs d’Etat Enquête exclusive sur ce que coûte les présidences aux pays africains

Faure Gnassingbé classé parmi les présidents les plus prodigues du continent

Abdoulaye Wade s’offre 60 milliards pour ses missions personnelles

Combien gagnent-ils les chefs d’Etat africains ? Que coûte la présidence de la République dans le budget annuel ? Voilà bien des questions qui alimentent les polémiques sur le continent africain. Des questions qui pour la plupart ne trouvent pas de réponses crédibles ou du moins des préoccupations auxquelles les chefs d’Etat et leurs entourages peinent à donner des réponses fiables. Néanmoins, certains pays communiquent le salaire de leur président.

A côté, la question des fonds de souveraineté ou la caisse noire des présidents, c’est selon, se pose avec acuité. D’un pays à un autre, c’est toute une fortune qui est engloutie dans les dépenses de la Présidence de la République. Dans sa parution N° 13 du 15 juin 2011, le magazine français « Managers » a réalisé une enquête exclusive intitulée « La caisse noire des présidents africains ». C’est un dossier qui a abordé le salaire et la caisse noire des présidents de la Côte d’ Ivoire, du Cameroun du Gabon, du Bénin, du Sénégal, du Nigeria, de la Mauritanie, de l’Algérie, du Burkina Faso, du Mali et bien évidemment du Togo.

Si le président sénégalais présente le salaire le plus bas soit cinq cent soixante huit mille (568.000) francs CFA par mois, sa caisse noire se révèle l’une des plus élevée du continent : soixante (60) milliards FCFA. Quand on sait que le président n’a de compte à rendre à personne quant à l’utilisation des fameux fonds de souveraineté, on ne peut être que choqué de cette manne financière qui aurait pu servir à construire des hôpitaux, des écoles et améliorer les conditions de vie de la population. Cette propension à s’accaparer des richesses nationales explique largement le fait que bon nombre de chefs d’Etat s’accrochent au pouvoir comme des chauves-souris. Malgré son âge avancé (86 ans), Me Wade entend se présenter l’an prochain pour un nouveau mandat de sept (7) ans.

A côté, le Magazine de Mouftaou Badarou a révélé aussi que la caisse noire de Faure Gnassingbé s’élève à 7,9 milliards et le présente comme « un chef d’Etat très prodigue », c’est-à-dire qui distribue trop d’argent en l’air. La présidence de M. Gnassingbé a déjà évoqué son salaire mensuel estimé à sept (7) millions FCFA.

De la caisse noire à son salaire, on peut affirmer que ce sont des chiffres bien loin de la réalité. Avant de prendre le fauteuil par la force après la mort de son père Eyadèma, Faure n’a été qu’un simple ministre des Mines durant environ deux ans. Mais après un mandat de cinq (5) ans à la tête du Togo, l’enfant de Eyadèma dispose de plus de neuf (9) luxueux appartements à travers le pays. Ses dépenses exorbitantes ne reflètent en rien le supposé salaire qu’on présente à l’opinion.

Dans un pays où les gens vivent avec moins de cinq cents (500) FCFA par jour, M. Gnassingbé Faure se permet de dilapider l’argent du pays comme bon lui semble. C’est assez révoltant et c’est le lieu d’œuvrer en sorte qu’il soit mis fin au pouvoir élastique sans partage. Nous vous proposons une partie de l’article publié par le confrère « Managers ».

Kokou AGBEMEBIO

Le correcteur 269


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La caisse noire de présidents africains

« Obasanjo m’avait offert 500 000 dollars lorsque je lui ai expliqué qu’en dépit de tout ce que l’on raconte sur ma supposée fortune, je ne possédais pas un penny et que je voulais travailler pour gagner ma vie. » Ce n’est pas une anecdote, c’est le témoignage de l’ancien président libérien Charles Taylor devant le Tribunal Pénal International de La Haye. On peut le croire ou non, mais, il reste qu’avec l’affaire du cadeau du Président Abdoulaye Wade au représentant du FMI en fin de mission à Dakar en 2009 (une valisette contenant des coupures de billets d’euro-100.000- et de dollar américain -50.000- soit 88.445.000 FCFA), de l’argent, beaucoup d’argent circule entre les mains de nos chefs d’Etat.

Fonds de souveraineté, fonds politiques, caisses noires de l’Etat, budget spécial, peu importe comment on les appelle ici ou là, cet argent constitutionnellement attribué est entre « les mains du chef de l’Etat qui l’utilise comme bon lui semble. Si le président de la République puise dans cette caisse noire un milliard ou vingt milliards pour les donner à quelqu’un, il n’a de compte à rendre à personne », expliquait Serigne Mbacké Ndiaye, ministre conseiller du chef de l’Etat sénégalais ; en guise de défense de son patron dans l’affaire présentée comme une tentative de corruption d’un fonctionnaire international.

Managers a voulu enquêter là-dessus. Nous avons voulu savoir à combien s’élève la dotation légale allouée aux différents palais présidentiels et comment ces sommes colossales sont-elles utilisées. Autant vous le dire tout de suite, le sujet est des plus sensibles et c’est un immense secret qui l’entoure. Puisque la plupart de ces budgets ne sont qu’indicatives et des rallonges sont souvent demandées auprès du Trésor public, laquelle structure constitue l’« arrière poche » de bien de nos dirigeants.

Des pays nantis comme le Gabon, à l’abri de la forêt équatoriale, à ceux plus démunis comme le Niger où le désert couvre presque tout, nous sommes allés à la rencontre de « grandes oreilles » et de « langues pendues ». De « grandes gueules », jamais en retard d’un commentaire sur l’activité des dirigeants, ont manié avec diligence les circonlocutions alambiquées. Nous avons pris contact avec des familiers des palais présidentiels. Certains collaborateurs des chefs d’Etat ont gentiment refusé d’évoquer le sujet, d’autres ont piqué de ces colères ! Des observateurs avertis, journalistes, responsables d’ONG ou de mouvement de société civile, chercheurs, sociologues etc. se sont montés des plus prudents.

Mais, autant le dire tout de suite. Notre objectif n’est pas de dénoncer un quelconque acte de corruption, mais de simplement parler de « la caisse noire » des Présidents africains. Voici l’état des lieux pays par pays, du moins là où nous avons pu recueillir des informations.

Côte d’Ivoire

Salaire du Président : 8,8 millions FCFA

Caisse noire de la présidence : 80 milliards FCFA

Cameroun

Salaire du Président : non communiqué

Caisse noire de la présidence : 78 milliards FCFA

Gabon

Salaire du Président : 10 millions FCFA

Caisse noire de la présidence : 25 : milliards FCFA

Bénin

Salaire du Président : 1,5 millions FCFA

Caisse noire de la présidence : 10 milliards FCFA

Sénégal

Salaire du Président : 568.000 FCFA

Caisse noire de la présidence : 60 milliards FCFA

Togo

Salaire du Président : non communiqué [ndlr : 7 millions FCFA]

Caisse noire de la présidence : 7,9 milliards FCFA

Nigeria

Salaire du Président : 1,5 million FCFA

Caisse noire de la présidence : non communiqué

Nigeria

Salaire du Président : 2,6 millions FCFA

Caisse noire de la présidence : non communiqué

Algérie, Burkina, Mali

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika reçoit un salaire de 260 000 dinars, soit environ 2.400 £ par mois plus quelques 4.000 £ d’émoluments mensuels et une allocation en devises 700 £ par jour destinée aux « frais de représentation à l’étranger » du chef de l’Etat.

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, toucherait par mois un salaire de 1.672.000 FCFA. Il bénéficierait de 750.000 FCFA au titre de « l’indemnité de représentation ».

Amadou Toumani Touré du Mali avouait, lui-même, toucher un salaire d’un million FCFA/mois (1.500£).

Source : Managers n°13

15 juin-15 août 2011

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