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Hillary Clinton veut mettre un terme à la crise humanitaire à l'est de la RDC |
Nombre de messages:
18
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1
QU ELLE ARRETE DE NOUS DONNEZ LES LECONS |
(
12/08/2009 11:52 )
À Nanterre / France
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ELLE VA AUSSI METTRE UN TERME AUX CASQUE BLEU QUI VIOL NOS ENFANTS AVANT DE NOUS VOLEZ
ELLE AUSSI METTRE UN TERME A L EXPLOITATION PAR LES AMERICAINS DE NOS RESSOURCES
QU ELLE ARRETE DE NOUS AMUSEZ CETTE DAME
MINISTRE QU ELLE ALLE MATTRE UN TERME AUX NOIRS AMERICAINS QUI DORMENT DANS LES RUES DES ETATS-UNIS
LES SDF
UN PEU PARTOUT A CAUSE DE LA PAUVRETE
PURE DANS UN PAYS QUI VEULENT DONNE LES LECONS DANS LE MONDE |
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Une tres grande dame |
Lola (
12/08/2009 13:10 )
À Paris / France
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Merci pour tout ce que vous faite pour l'afrique Madame Clinton. |
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XXXXXX |
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12/08/2009 13:21 )
À Birmingham / United Kingdom
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@LOLA
comment peux-tu encore croire que cette femme est vraiment la pour les interets des africains? toi aussi ne sois si naive ......crois moi tout ce qui les interesses ce sont les resources minieres.,et son mari es tres implique dans cette guerre en RDC ca tout le monde le sait,raison pour laquelle elle a pique une crise quand un pauvre journaliste congolais lui a demade c que pensait son mari sur la situation...
OUAIS,MES CHERS FRERES AFRICAINS SOYEZ MOINS DUPES,recherchez LA VERITE,elle se trouve parout sur internet.... |
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hélène (
12/08/2009 14:30 )
À Monts / France
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je suis 100 pour 100, d'accord avec les 2 intervenants cidessus, mais pas d'accord avec lola qui veut peutêtre aller aux usa augmenté la misère. |
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Puit (
12/08/2009 18:40 )
À Paris / France
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Je suis d'accord avec Lola; merci madame clinton; merci pour tout ce que tu fais pour le continent africain. |
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12/08/2009 19:55 )
À Narbonne / France
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en attendant mme clinton a beaucoup plus de poid de charisme et de poubvoir que 3 guignol qui viennent l attaqué sur grioo et qui ne so,nt rien d otre que des ambianceurs ! |
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elle ne mettra un terme à rien du tout |
Ahmès (
12/08/2009 22:41 )
À Paris / France
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Clinton à juste besoin de nos bons sentiments pour que les affaires continuent ! C'est tout.
S'il y avait une volonté de mettre fin à quoi que ce soit on le saurait !
En tout cas je sais une chose c'est que Me Clinton se moque éperdument de vous et des congolais à la "situation humanitaire dégradée".
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Ahmès (
12/08/2009 22:43 )
À Paris / France
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Qu'elle commence déjà à mettre le roitelet local devant ses responsabilité.
Et aussi nous dire les responsabilités de son pays dans l'assassinat de Patrice Emery Lumumba. |
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babylon |
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12/08/2009 22:45 )
À / France
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pouvoir de mensonges ,c'est ça ? Laissez les Africains tranquil . Allez prier pour vos péchés de conspiration. Franchement je ne sais pas dans quelle église vos pardons sera accepter . Au lieu d' accepter leur tort ils cherchent a jouer leurs jeux zig zig de la puissance des hommes ordinaires qui prennent le Monde en otage |
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Mary (
13/08/2009 01:58 )
À Metz / France
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Mme Clinton fait son marché ! |
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enemie commun |
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13/08/2009 07:17 )
À / France
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Tant que l'Amerique trainera l'amitié et l'idéologie vampirique de vieux Europe colonialiste avec elle , sa crèdibilité sera vain . Notre problème sera la Chine qui par nos erreurs Africains , surtout Noirs pourait etre echéter par l'occident au détriment de l'Afrique . Attention sur ce point , car la libération de l'Afrique est fragile .L'occident est toujours dangereux sur plusieurs raisons . |
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obama victime lisez l article |
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13/08/2009 12:53 )
À Nanterre / France
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Source : NOUVELOBS.COM, 24.07.2009
Barack Obama prend la défense d’Henry Gates, un professeur noir d’Harvard arrêté alors qu’il tentait d’ouvrir la porte de son domicile. Le président américain est critiqué pour avoir déclaré que la police "a agi de façon stupide".
Barack Obama a provoqué une vive polémique, jeudi 23 juillet, en défendant un professeur noir de Harvard, Henry Louis Gates, qui accuse la police de racisme suite à son arrestation. Le président américain a déclaré que la police de Cambridge (Massachusetts) a "agi de façon stupide" lors de l’interpellation, soulevant de nombreuses critiques même chez ses partisans. Il s’est déclaré "surpris par la controverse survenue".
Henry Louis Gates est un éminent universitaire, ami d’Obama, et classé par le Time en 1997 parmi les 25 Américains les plus influents. Il a été arrêté jeudi dernier alors qu’il tentait d’ouvrir la porte de son domicile, dont la serrure était grippée.
La police est intervenue après l’appel d’une femme ayant vu un noir essayer de forcer une porte. Les forces de l’ordre soulignent qu’Henry Gates avait également été arrêté à cause de son emportement et son manque de coopération. Il aurait refusé justifier son identité et crié sur un policier.
"La police de Cambridge a agi de façon stupide"
Toutes les charges ont été abandonnées mardi, mais Henry Gates réclame toujours des excuses d’un policier et menace de poursuivre la police. Il estime que son cas témoigne de la persistance de stéréotypes et jugements au faciès.
Barack Obama a fait irruption dans ce débat qui a fait beaucoup de bruit aux Etats-Unis, un débat sur la discrimination raciale dont il s’était pourtant mis à l’écart depuis son investiture.
"Je ne sais pas quel rôle la race a pu jouer là-dedans - n’ayant pas été là et ne connaissant pas tous les faits -, mais je pense qu’il est juste de dire, en premier lieu, que chacun d’entre nous serait assez en colère" si telle chose lui arrivait, a déclaré Barack Obama. Mais "la police de Cambridge a agi de façon stupide en arrêtant quelqu’un dès lors qu’il y avait déjà des preuves qu’il était dans sa propre maison", a-t-il ajouté.
Obama a "tout faux en critiquant la police"
Au Massachusetts, beaucoup jugent que le président américain a franchi la ligne blanche en formulant un jugement sans connaître les tenants et les aboutissants de l’affaire. Barack Obama a "tout faux en critiquant ce policier en particulier et le département en général", estime un avocat du syndicat des policiers de Cambridge.
Sur Internet, de nombreux partisans d’Obama se sont agacés de son intervention, en particulier dans les commentaires de l’article relatif à cette affaire sur le site du Boston Globe. "J’ai peut-être voté pour lui, mais je suis vraiment déçu qu’il ait décidé de se lancer au milieu de tout ça AVANT de connaître les deux versions de l’histoire. Et de l’avoir fait à travers une accusation si outrageuse envers la police", commente un lecteur.
Le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs, a défendu Barack Obama en expliquant qu’il avait voulu "signifier qu’à un moment, le contrôle de la situation a été perdu".
Jeudi, Barack Obama s’est déclaré "surpris par cette controverse survenue" après sa critique de la police de Cambridge. "Je pense qu’il s’agissait d’un commentaire franc que de dire qu’il n’était probablement pas nécessaire de menotter un homme, d’une cinquantaine d’années qui utilise une canne, qui est dans sa propre maison.
J’ai un extraordinaire respect pour le travail accompli par les officiers de police", a-t-il précisé. "Mon idée est que des mots ont été échangés entre l’officier de police et M. Gates et que tout le monde aurait dû se calmer et qu’il aurait fallu garder la tête froide."
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Comment l’aide humanitaire appauvri l’Afrique ? www.africamaat.com |
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13/08/2009 12:59 )
À Nanterre / France
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Comment l’aide humanitaire appauvri l’Afrique ?
L’aide au pays du sud n’est qu’une simple astuce commerciale permettant aux firmes multinationales occidentales de multiplier leurs profits sous couvert d’aide humanitaire.
Edward Goldsmith nous livre une analyse crue du mécanisme de l’aide au pays du sud, qui n’est selon lui qu’une astuce commerciale permettant aux firmes multinationales de multiplier leurs profits sous couvert d’aide humanitaire. [1]
La technique du "colonialisme informel" n’est pas neuve. Elle a souvent servi pendant l’ère coloniale, en Égypte comme en Tunisie. Le bey de Tunis avait beaucoup emprunté pour renforcer son armée et relâcher ses liens avec la Turquie. Une grande part de la somme empruntée correspondait à des obligations détenues par des Français, qui réclamèrent l’aide du Quai d’Orsay et furent entendus. La gestion du bey devait être soumise à une supervision, technique éprouvée par la France et l’Angleterre et que prolonge le FMI.
La commission mixte Franco-tunisienne, créée en 1869, imposa des conditions draconiennes. Elle s’octroyait le droit de collecter et de distribuer les revenus de l’état afin de garantir que les actionnaires fussent les premiers servis.
Le président William Charron a obligé le Mexique à accepter un accord semblable, en hypothéquant sa principale richesse, le pétrole, en échange d’un prêt de plusieurs milliards de dollars pour servir de caution aux financiers de Wall Street.
A partir de 1869, les finances publiques de la Tunisie, et donc son gouvernement effectif, sont sous contrôle étranger. La Tunisie devient une "colonie informelle".
Les pressions étrangères pour le paiement des intérêts s’accroissent, le bey doit augmenter les impôts, et, de ce fait, le peuple s’agite et accuse le gouvernement d être vendu aux étrangers. L’annexion réelle a lieu en 1881 (peut-être n’aurait-elle pas eu lieu sans la crainte que l’Italie ne prenne les devants).
Une histoire identique s’est déroulée en Égypte. Harry Magdoff la résume à la perfection : "La perte de souveraineté de l’Égypte rappelle le produit de l’œuvre en Tunisie : crédit facile prolongé par les Européens, banqueroute, contrôle croissant de la commission de la dette extérieure exploitation des paysans pour récolter les fonds du service de la dette, agitation nationaliste grandissante conquête militaire pur un pouvoir étranger".
L’ère du développement a, bien entendu, perfectionné la technique du prêt comme moyen de contrôle.
On en cache désormais le plus gros sous l’euphémisme « aide », justifiée par la pauvreté du tiers-monde, un symptôme de sous-développement, dont le développement semble le palliatif automatique. Pour y remédier, il faut des capitaux et un savoir technique, ce que, précisément. le système des firmes occidentales procure. Selon les mots de John M. Galbraith, "ayant le vaccin, nous avons inventé la vérole".
On érige actuellement en modèle les nouveaux pays industriels comme la Corée du Sud, Taiwan, Singapour ou Hongkong. Or ni Singapour, ni Hongkong n’ont beaucoup emprunté pour leur développement. Taiwan, a emprunté un peu, au début, mais a su résister à la pression des Etats-Unis pour l’amener à dépenser plus. Seule la Corée du Sud a emprunté de façon notable. Si elle a réussi là où d’autres ont échoué, et racheté sa dette par les exportations, c’est parce que, précisément, elle a su résister aux pressions de la Banque mondiale et du FMI qui insistaient pour qu’elle ouvre ses marchés.
Le contrôle des importations et des capitaux a été maintenu par Séoul, comme l’avait fait auparavant le Japon. S’il est clair que le développement exige des capitaux, note l’économiste Cheryl Payer, "dans le monde d’aujourd’hui, la vraie rareté n’est pas le capital mais les marchés".
L’aide se révèle actuellement un excellent instrument pour ouvrir les marchés, une bonne part de cette assistance étant liée à l’acquisition de produits exportés par le pays donateur. Comme les colonies de jadis, forcées d’acheter les biens manufacturés de la métropole, les bénéficiaires des crédits doivent dépenser jusqu’à 70 % d’un argent censé soulager la pauvreté et la malnutrition en biens d’équipement inadaptés et en produits industriels des généreux donateurs. Et s’ils osaient refuser d’acheter, ils se retrouvèrent vite à genoux par la simple menace de supprimer les ressources dont ils dépendent toujours plus.
Ainsi conçue, l’aide est, en général, inutile aux pauvres du Sud pour la bonne raison que l’économie locale, qui seule peut les nourrir, n’a nul besoin d’autoroutes, de grands barrages, de semences hybrides engrais et pesticides de la révolution verte . Ces produits n’intéressent que l’économie globale qui s’étend aux dépens de l’économie locale, dont elle détruit l’environnement, dont elle désagrège les communautés, dont elle capte les ressources une à une : eaux, forêts, terres et ... bras.
La crise de la dette du début des années 80 avait tari l’investissement privé dans les pays du Sud, et l’argent frais proposé par les banques multinationales du développement servait surtout au remboursement des intérêts sur les prêts que les pays débiteurs avaient contractés auprès des institutions privées, Tout cela a changé en quelques années.
L’investissement privé dans certains pays du Sud appelés désormais "pays émergents" - a progressé par bonds pour atteindre 200 milliards de dollars par an, dont la moitié en placements à long terme, l’autre moitié en fonds spéculatifs à court terme.
Cette augmentation massive s’explique en partie par l’inadéquation entre les immenses sommes d’argent disponibles aux Etats-Unis et dans les autres pays industriels, qui cherchent à se placer, et le manque d’opportunités dans les Etats développés. En partie aussi parce que l’on a instauré dans le monde entier des conditions on ne peut plus favorables aux sociétés multinationales : une abondante main-d’œuvre non qualifiée, mais aussi des techniciens et cadres hautement qualifiés, à très bas prix.
Ces sociétés ont, de surcroît, accès à tous les services financiers et aux dernières techniques informatisées de production et de gestion.
Qui plus est, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) met désormais les pays du Sud dans l’obligation d’accepter tout investissement étranger, de traiter en "compagnie nationale" toute firme étrangère établie sur leur sol dans l’agriculture, les mines, l’industrie et les services, d’éliminer les droits de douane et quotas d’importation sur toute marchandise, produits agricoles y compris, et d’abolir les obstacles non tarifaires au commerce, tels que la législation sur le travail, la santé et l’environnement qui risqueraient d’augmenter les coûts de production.
Aucun gouvernement, même au Nord, n’exerce plus de contrôle sur les entreprises multinationales.
Si une loi dérange leur expansion, elles menacent de partir, et elles peuvent le faire sur-le-champ. Elles sont libres de courir la planète pour choisir la main-d’oeuvre la moins chère, l’environnement le moins protégé par la loi, le régime fiscal le moins onéreux, les subsides les plus généreux. Plus besoin de s’identifier à une nation ou de laisser un attachement sentimental (fût-il patriotique) entraver leurs projets. Elles se trouvent totalement hors de contrôle.
A mesure qu’un petit nombre de firmes s’emparent du marché mondial des biens qu’elles produisent et distribuent, la concurrence entre elles correspond de moins en moins à leur intérêt. La compétition réduit les marges ; la coopération, en revanche, leur permet de renforcer leur emprise sur les gouvernements, et de faire face à l’opposition grandissante des mouvements populistes, nationalistes ou autres, qui voudraient réduire leur influence et leur pouvoir. De plus en plus, les firmes pratiquent l’intégration verticale, qui leur permet de contrôler chaque étape du fonctionnement de leur secteur, de l’extraction des minéraux, par exemple, à la construction d’usines, à la production de marchandises, au stockage, au transport vers les filiales étrangères, à la vente en gros et au détail. Elles s’assurent que ce sont elles qui fixent les prix à chaque étape, et non - comme elles le font croire -le marché.Les transactions mondiales s’opèrent de plus en plus massivement entre les multinationales et leurs filiales.
Il ne s’agit plus de commerce véritable mais du produit d’une planification privée centralisée à l’échelle de la planète.
Pour Paul Enkins, économiste et écologiste britannique, les multinationales deviennent " des zones géantes de planification bureaucratique, au sein d’une économie, par ailleurs, de marché. Une similarité fondamentale existe, selon lui, entre firme géante et entreprise d’Etat, "Les deux emploient des structures de commandement hiérarchisé pour allouer des ressources dans les frontières de leur organisation, au lieu de se tourner vers le marché".
Quel garde-fou, se demande-t-on, pourrait empêcher 50 %, 60 % ou 80 % du commerce mondial d’opérer ainsi l’intérieur des « frontières d’organisations ?
Notre avancée sur cette voie peut déboucher sur l’ère de planification centrale à l’échelle de la planète : le colonialisme global des firmes. Ces nouvelles puissances coloniales ne répondent pas à leurs actes et ne rendent compte qu’à leurs actionnaires. Ce ne sont guère que des machines à accroître leur profit immédiat. Mais elles auront désormais le pouvoir de forcer un gouvernement à défendre, si besoin, leurs intérêts contre ceux du peuple qui l’a élu.
Ce nouveau colonialisme des firmes transnationales risque fort d’être le plus impudent et le plus brutal que l’on ait jamais vu.
Il pourrait déposséder, appauvrir et marginaliser plus de gens, détruire plus de cultures, causer plus de désastres écologiques que le colonialisme de jadis ou le développement des cinquante dernière années.
Combien de temps tiendra t-il ? Peut-être quelques années ou quelques décennies, mais une économie générant la misère à cette échelle ne peut survivre longtemps.
COTE D’IVOIRE : la France ne veut pas lâcher le morceau
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http://www.africamaat.com/spip.php?page=comment&id_article=450 |
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13/08/2009 13:05 )
À Nanterre / France
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La nouvelle ruée vers les trésors du sous-sol africain
Contribution par Anne Tamsir
Deux cent ans après le Congrès de Berlin, qui en 1885 consacrait le partage de l’Afrique, c’est à une nouvelle ruée vers l’Afrique et ses ressources que l’on assiste. Comme par le passé ce sont les trésors du sol et sous-sol africain qui aiguisent les appétits insatiables des nations industrialisées. Avec cette fois cependant une nouvelle donne : il s’agit des immenses réserves de pétrole que l’on estime enfouies un peu partout de l’Ouest à l’Est du continent.
L’Afrique elle-même pourra-t-elle enfin bénéficier des ressources dont la Nature l’a amplement gratifiée ? Saura t-elle saisir sa chance et s’engager résolument dans la voie d’un véritable développement économique et humain ? Ou fera t-on encore une fois son histoire sans elle et à son détriment ?
Dans son édition du 17 Octobre 2005, le magazine allemand « Spiegel » consacre à la suite d’autres médias, un long article sur les trésors inestimables dont regorge le sous-sol africain et la guerre quasi ouverte entre Américains et Chinois autour de ses ressources. Ce ne sont là point des vues de l’esprit, mais des faits bien réels que la majorité des Africains cependant semble ignorer.
Aujourd’hui ce sont huit millions de barils de pétrole par jour qui sont exploités à travers le continent. Un produit d’excellente qualité, léger qui se laisse très facilement transformer en carburant. Raison pour laquelle il est, selon les sources citées par le Spiegel, très convoité sur le marché mondial.
Ce sont d’après les estimations les plus raisonnables quelques près de 100 Milliards de baril de pétrole, en presque totalité offshore, qui attendent d’être exploités dans la seule Afrique de l’Ouest.
L’année dernière déjà, sur les « huit milliards de baril de pétrole découverts dans le monde, sept milliards se trouvaient dans le sous-sol de la côte ouest-africaine » constatait le membre du Congrés américain William-Jefferson.
Le trésor n’attend que d’être mis à jour. D’énormes réserves de pétroles ont été en effet découvertes un peu partout sur le continent et les réserves potentielles semblent défier l’imagination. D’après les études réalisées par le « Center for Strategic and International Studies », l’Afrique devrait dans un délai de cinq ans apporter quotidiennement de deux à trois milliards de baril supplémentaires par jour, ce qui représenterait vingt pour cent de la nouvelle capacité de production mondiale.
Le géologue Tom Windele, toujours cité par le Spiegel, qui a découvert auparavant des réserves de pétrole en Afrique de l’Ouest pour le compte de la société Amoco, estime même que les plus grandes réserves de pétrole se trouvent en Afrique de l’Est. « Si quelqu’un me mettait 1 milliard de dollars en main et me disait ‘Ouvre moi un nouveau bassin’, alors », poursuit Tom Windele « je me mettrais au rebords est-africain ».
Pour les Etats-Unis comme pour la Chine cette nouvelle donne revêt une importance stratégique vitale, d’autant que les réserves des États du Golfe Persique, en sus de l’instabilité politique, se rétrécissent d’avantage comme peau de chagrin. Le Nigéria est déjà le cinquième plus grand fournisseur de pétrole des Etats-Unis ; 15 pour cent du total des importations américaines proviennent déjà de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale et devraient bientôt grimper la barre des 20 pour cent. De gigantesques pipelines pompent à l’heure actuelle avec grande frénésie le pétrole du Tchad vers la côte atlantique, où un tanker en partance pour le Texas n’a besoin que de la moitié du temps nécessaire pour rallier le Golfe Persique.
Exxon Mobil, Woodside Petroleum et Tullow Oil sont déjà à pied d’œuvre et très actifs dans les pays d’Afrique de l’Est. En Somalie, la prospection pétrolière qui avait été brutalement interrompue par une guerre civile meurtrière, reprend de plus belle. Et les représentants des Multinationales américaines se pressent aux portes du gouvernement provisoire à Dschauhar.
La Chine aussi, nouvelle super puissance économique a découvert l’Afrique comme réserve de matières premières. Ce pays a en effet un besoin urgent de matières premières pour maintenir un taux de croissance économique annuel qui tourne autour de neuf pour cent. Au gré de la lutte contre le terrorisme international et Ben Laden, la Chine ne s’est fait pas faite prier pour s’emparer du pactole du pétrole soudanais, lorsque les entreprises américaines délaissaient à contre cœur des affaires plus que juteuses. Les Chinois sont désormais les gros investisseurs au Soudan.
10.000 Chinois viennent juste de commencer, toujours selon le Spiegel, la construction d’un pipeline long de 1500 kilomètres, allant des champs de pétrole au Sud du pays vers le port de la mer rouge, Port Soudan. 60 pour cent du pétrole soudanais va directement vers l’Empire du Milieu. Présentement le Soudan produit 340.000 barils de pétrole par jour et devrait atteindre 300.000 barils jour avec l’exploitation très prochaine des champs de pétrole de Melut.
A l’heure actuelle la Chine tire déjà 6 pour cent de son pétrole brut du Soudan, autant qu’en provenance de la Russie. Au total elle importe 28,7 cent de son pétrole d’Afrique.
En contre partie le gouvernement du chef de guerre Umar Al Bashir, qui investit 60 pour cent de ses recettes pétrolières en matériel de guerre, reçoit des armes en provenance de la Chine. Matériel de guerre dont Khartoum a urgemment besoin pour mater les populations « noires africaines » du Darfour et de l’Est du pays, où la plupart des ressources pétrolières sont aussi concentrées.
Aussi la Chine fait automatiquement, à la demande des autorités soudanaises, usage de son droit de véto contre tout projet de résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies condamnant ouvertement le génocide au Darfour et ailleurs dans le pays. Et chaque fois c’est l’alibi du principe de souveraineté et des affaires intérieures qui est convoqué. Les vraies raisons sont cependant tout ailleurs. La bataille du pétrole africain bat donc depuis longtemps son plein.
L’opinion publique africaine est-elle cependant suffisamment consciente des énormes et vitaux enjeux que le nouvel or noir représente pour l’avenir d’un continent, que presque partout ailleurs on donnait pour perdu ? Si l’on versait dans le cynisme, on pourrait même dire que c’est peut-être là la dernière chance du continent ! L’Afrique n’a pas le droit de répéter les erreurs du passé !
Dans les 30 dernières années, le Nigeria a tiré de son pétrole des recettes estimées à près de 280 milliards de Dollar, volés en toute impunité par une minorité corrompue et maffieuse qui fait face à des centaines de millions d’autres démunis et laissés pour compte et un pays au bord de la déliquescence. Ayons une pense pieuse pour Ken Saro Viva et les autres martyrs du peuple ogoni, pour qui le pétrole a été jusque là plus une malédiction qu’une aubaine.
Le génocide du Soudan, la longue et meurtrière guerre d’Angola ne sont pas non plus des signes avant coureurs d’une nouvelle prospérité. Que dire des autres états, tels la Guinée équatoriale où des kleptocrates sans âme pillent avec la complicité bienveillante des multinationales pétrolières leurs propres pays.
Il est temps que l’Afrique prenne en main son destin ! Maintenant ou jamais ! Les enjeux sont énormes. Les huit plus importants états pétroliers africains auront d’après les estimations, cette année déjà des recettes de 35 milliards de dollar. L’Afrique n’est pas un continent pauvre : c’est un grand mensonge et une grande supercherie, qu’il faut que les Africains démasquent enfin.
Les gigantesques champs de pétrole qui s’étalent de Port Soudan à Port Harcourt devront profiter au peuple africain et noir dans son ensemble et non aux chefs de guerre et aux multinationales ! La pacotille chinoise et les autres articles de consommation de masse ne sont point l’équivalent des richesses dont la Nature a gratifiées le continent. Pour des aumônes des dirigeants africains basardent déjà les inestimables trésors du sous-sol africain !
Il est encore temps de mobiliser l’opinion publique internationale, les Nations Unies, l’Union africaine, les ONG, l’élite intellectuelle et économique d’Afrique et de la diaspora pour que des mesures conservatoires soient prises, afin que l’or noir du continent bénéficie en priorité à l’Afrique et aux Africains. Il y’aurait là bien du travail à faire pour le NEPAD, qui de l’avis même d’un des ses pères fondateurs risque de sortir par la petite porte de l’histoire, estampillé « vain assemblage de mots ! »
La deuxième traite atlantique aura-t-elle lieu ? Vendra t-on à nouveau le riche héritage que la terre des nos ancêtres renferme dans ses entrailles contre des kalachnikovs, des transistors et d’autres gadgets électroniques ?
Ce serait en tout cas un deuxième meurtre contre la mémoire de nos ancêtres, le minerai noir, dont l’Europe et l’Amérique se sont servies à profusion pour construire un avenir honorable à leurs enfants.
Tamsir Anne, Francfort - Allemagne.
:
Video : Apartheid et colonisation au
Refus du mensonge, de l’injustice et de la négrophobie institutionnelle
La Négrophobie en marche dans les média ?
Je suis noir et mon école aussi
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quel rapasse ils sont |
(
14/08/2009 11:18 )
À / France
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CES OCCIDENTAUX COLONIALISTES SONT TRES MAUVAIS Hen !! Mon Frere ma Soeur il ne faut plus qu'on soit des Cons hen ! Tu vois tout ses magouilles que nous subissons depuis des siecles dans nos bleds , tu vois ça ? Wa lai !! Mon jesu . Moi je les yeux qui clignote dur . J'ai envie de tout foutre en l'aire pour tout recommencer plus propre pour mes Enfants de domaine . |
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LA BLAGUE |
(
14/08/2009 11:22 )
À / France
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Madame KILINGTIN CROIT QUE LE SOURIRE BOUGE ENCORE LES GENS AFFAMES . |
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Les "bons samaritains" |
oeil de lynx (
16/08/2009 13:26 )
À Évry / France
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Faut bien trouver un moyen d'empêcher la conquête de l'Afrique par les Chinois pour avoir sa part du gâteau... TOUT N'EST QUE CALCUL... Le bras de fer entre les Américians et les Chinois en Afrique ne fait que commencer, la France face à ces 2 géants, n'essayant que difficilement de préserver sa place. Tout n'est que calcul pour continuer à développer sa puissance économique grâce aux ressources naturelles du continent africain dans le seul but d' assoir ou conserver sa puissance dans le monde... Hé oui rien n'a changé ! Pas sûr que les Africains y gagnent quelque chose : Obama, Sarkozy oeuvrent avant tout pour leur pays en crise ! Et les Chinois pour leur croissance spectaculaire et leur puissance dans le monde ! |
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parole de brune piquante ! |
Mary (
18/08/2009 00:58 )
À Saint-nicolas-de-port / France
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Les africains (mâles) ont toujours eu un faible pour les autruches, y compris si elles viennent d'ailleurs, à cause des plumes sans doute et des blondasses même vieillissantes un peu passées à la Hillary ! |
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