|
Foutadia (
11/05/2010 09:05 )
À / France
|
«L'agriculture doit être une priorité politique des gouvernements africains»
«L'agriculture est la principale arme de la lutte contre la famine et la pauvreté en Afrique»
Depuis quand Jacques Diouf délivre-t-il ce genre de messages sur l'agriculture ?
Depuis seulement les années 90.
Et où en est l'agriculture africaine ? Elle ne nourrit toujours pas son bonhomme.
Les gouvernements africains, font-ils vraiment tout pour que les paysans africains produisent efficacement ? Ils ne font pas grand-chose. Souvent les paysans sont abandonnés à eux-mêmes avec des moyens rudimentaires.
Les paysans européens, américains, croit-on qu'ils en seraient là où ils en sont s'ils n'avaient pas été aidés ?
Jacques Diouf revient d'Angola où l'argent du pétrole coule à flots et où les Portugais immigrent en masse, les Angolais vivent avec 1 dollar par jour. A-t-il soufflé un mot à Dos Santos (président) pour qu'il alloue des tracteurs subventionnés aux agriculteurs angolais comme a commencé à le faire Déby (président du Tchad), pourtant dictateur comme lui ?
Jacques Diouf collectionne les honneurs, mais est-ce suffisant pour faire avancer l'agriculture africaine ?
Il serait peut-être temps de passer la main à quelqu'un d'autre. |
|
 |
 |
Le problème de l'accès à l'eau potable doit se poser aussi. |
grandnoir (
11/05/2010 14:40 )
À Pierrefitte-sur-seine / France
|
C’est vrai que l’agriculture est essentielle à la réalisation des objectifs mondiaux de réduction de la pauvreté. Elle demeure le secteur productif le plus important dans la plupart des pays à faible revenu, souvent en termes de partage du PIB et presque toujours en termes du nombre d’individus qu’elle emploie. Dans les pays où elle assure une grosse part du niveau d’emploi global, une augmentation généralisée des revenus agricoles est indispensable pour stimuler la croissance de l’ensemble de l’économie, y compris des secteurs non agricoles qui vendent leurs produits aux populations rurales. Il ressort des études que, dans les pays africains pauvres, chaque dollar de croissance dérivant de la vente des produits agricoles ailleurs que sur le marché local se traduit, sur place, par un second dollar de croissance rurale résultant des dépenses supplémentaires en services, en produits manufacturés locaux, en matériaux de construction et en aliments préparés. |
|
 |
 |
la vérité |
x (
11/05/2010 22:23 )
À Rueil-malmaison / France
|
je comprends pas qu'on puisse parler d'agriculture sans parler des agriculteurs...force est de constater que les campagnes africaines st de plus en plus désertes et que le paysan africain préfère venir en ville faire taxi moto plutot que de cultiver sa terre....
résultat: nos terres st désoramis exploitées par des asiatiques: chinois et indiens
les discours creux sur le "yakafaucon" ne servent à rien si plus personne ne veut bosser ds la campagne |
|
 |
 |