Ecrire
une réaction
L'Union Africaine : ce projet européen ? |
Nombre de messages:
19
Pages:
1
oui!!!!!!! |
makaveli (
19/04/2011 14:30 )
À Münster / Germany
|
oui, oui et encore oui mme kabou. vous avez vu juste. |
|
 |
 |
L'Asie a fait un grand bon en avant, l'Afrique vient de faire un GRAND BON EN ARRIERE DE 50 ANS. |
yuotam (
19/04/2011 14:32 )
À Strasbourg / France
|
Ainsi donc, tout comme au Gabon avec le Biafrais, la communauté dite internationale (avec la France en 1ère ligne) vient de placer par la force des armes leur poulain en CI. Ils ont fait le choix des BOUCHERS sanguinaires que sont SORO et OUATTARA à celui du BOULANGER Gbagbo qui soit disant roulait le monde dans la farine.
Je ne comprends toujours pas comment un digne fils de l'Afrique peut cautionner et supporter les images d'un Gbagbo qui passe à Télé Communauté Internationale (TCI de Sarko et Ouattara) comme si c'était le dictateur du siècle.
A moins d'être ALIENE et COMPLEXE par le maître blanc.
Le président Gbagbo qui a combattu HOUPHOUET BOIGNY et qui a initié le multipartisme dans son pays; le même Gbagbo qui a permis à Mossi Dramane, alors que BEDIE (devenu son grand pote aujourd'hui) lui barrait la route en disant qu'il était Burkinabé et non Ivoirien, de se présenter aux élections, non mais on marche sur la tête.
Ok Mossi Dramane, maintenant tes amis de l'international et toi-même allez nous dire comment tu vas gérer ce pays, tu as mis les bâtons dans les roues au président Gbagbo depuis 2002 avec tes rebelles qui ont pillé et assassiné en masse, tu mérites le retour du bâton, en appelant des étrangers pour nous tuer, pour que vous ayez le pouvoir.
Qui vivra verra, petit pays du fromage qui pue, attendez de voir venir.
Depuis quelques jours sa pille la cacao a tombeau ouvert, depuis que les pieds nikélés gaulois se sont emparés du port autonome d'Abidjan, sans parler des tankers pétrolier qui pompent notre pétrole bandes d'assassin et de voleurs.
Voilà, ce que ex-génocidaire du Rwanda, la jupette avait essayé de négocier avec L. GBAGBO, après le bombardement du lundi 4 avril, qui à fait 2700 victimes civiles dont 2400 jeunes patriotes qui dansaient paisiblement devant le palais et la résidence présidentiel, un crime contre l'humanité qui gravé dans le marbre ivoirien.
Il voulait faire signer à L . GBAGBO, que la France est 80% de notre pétrole, et 10% au Burkina pour son salle rôle et complicité avec les rebelles et les 10% restant pour la Côte d'ivoire L . GBAGBO, a dit à ce fils de "P" d'aller se faire sucer ailleurs, d'où cette haine a vouloir le liquider a tout prix.
L'Asie fait un bon en avant, l'Afrique fait un bon en Arrière de 50 ans, avec la complicité de traîtres et collabos, nègres de service.
Cette Salope doit être contente de savoir Mme GBAGBO à été VIOLER par les petits terroristes du Burkinabè Mossi DRAMANE, et L. GBAGBO à reçu un coup de crosse sur la tempe.
C'est pas fini, pour la FRANCE et surtout pour votre nasillons Sarkosy, qui veut absolument nous imposer son beau frère.
LAGARDE, est une « S » peut garder ces tunes 444 millions, pauvre idiote.
|
|
 |
 |
Correction |
camberlin (
19/04/2011 15:55 )
À Berlin / Germany
|
Merci Axelle pour le resumé et la description faite de l'UA. Grace à la tenacité du president Gbagbo, le citoyen "lamnda" a pu découvrire aussi les raisons de la dépendance (financière, donc politique) de cette organisation vis-à-vis de l'extérieur, ainsi que l'implication de cette dépendance. Comme son porte parole l'a si bien résumé: "qui donne, ordonne". Cela a permis de mieux comprendre les choses. Sur le chapitre traitant de la traite négrière, je voudrais dire que cette appréciation d'Axelle est malheureusement eurocentriste. C'est la version qui conforte le pourfendeur européen et nord-américain de la traite. Car cela lui permet de decliner sa culpabilité devant ce crime contre l'humanité. La dure réalité du monde est que dans tout phénomène d'occupation, d'invasion ou de rasias, il y a toujours des collaboteurs locaux. C'est ainsi qu'il est connu des juifs ayant collaboré et vendu les leurs pendant l'extermination nazi. La guerre d'Algérie comporte aussi son lot d'algériens ayant joué pour le colon en vendant leur propres frères. Toujours dans la même lancée, l'occupation et l'administration nazi de la france ont été parfois facilité par des collaborateurs francais. Aucune histoire d'occupation par une force etrangères ne se réalise sans son chapitre de collaborateurs. Et c'est dans cette ligne que l'on parle d'africains ayant vendu leurs propres enfants pendant la traite triangulaire. Le rapporteur européen voudrait capitaliser ce detail pour reduire sa culpabilité devant l'histoire. Faire valoir ceci, c'est tout autant vouloir affirmer que: ce sont les juifs qui ont pricipalement vendu les leurs aux nazis; ce sont les algériens qui ont principalement proposé les stratégies de lutte aux colons contre les mêmes algériens, ou que ce sont surtout les les francais qui permis aux nazis de les occuper. Il y a toujour eu des collaborateurs ( a une certaine mesure certains les voient même comme victimes) et cela est indéniable. Mais la responsabilité et la culpabilité de l'initiateur, du réalisateur et du profiteurs de l'activité de la traite restent ceux que l'on connait.
Merci et Salut |
|
 |
 |
très bonne contribution |
prob (
19/04/2011 16:52 )
À Bergerac / France
|
Contribution eclairante sur la situation actuelle de l'union africaine qui mérite d'être largement diffusée en direction notamment de la diaspora
Reste que l'africain en tant que tel ne retrouvera sa rédemption que le jour où il refusera d'être un aliéné de jesus , de mohamed ou autre bouddha mais de revenir aux spiritualités africaines
Parce que tant qu'il sera arrimé aux dieux et pratiques religieuses venues d'ailleurs et qui l'aliènent , ce ne serait pas demain qu'il sortira de la manipulation des autres
|
|
 |
 |
1914 /1918 1939 /1945 |
(
19/04/2011 19:39 )
À Saint-avertin / France
|
Sans parler de millions de déportés de l'esclavage .Nous sommes venus porter la main forte a la France pendant l'occupation Allemande .A la fin, des milliers de notres sont disparus en defendant la France 'les autres sont fussilé pour avoir démander leur droits ,leur dues leurs salaires juste . Aujourd'hui la France et l'Allemagne sont des alliés membres de CEE Et nous, ou se trouvons nous ? sous la commade de tout CEE en nous exploitant avec mépris par l'inconscience de notres ,nos propres frères nos dirigeants .La route est longue pour nous . |
|
 |
 |
Union Africaine pas au service de l'afrique |
Tozia (
19/04/2011 20:14 )
À Limours / France
|
Les manipulations occidentales en libye et en cote d'ivoire ont mis a jour les limites de L'UA et les faiblesses de nos pouvoirs politiques. Nous sommes encore des esclaves, dominés par l'argent et soumis ,mêmes des esclaves au pire moment se revolte mais en afrique comme quelqu'un l'a deja dit sur votre site,on ne domine pas nos divisions pour faire bloc contre l'ennemi et si il y a des africains qui participent aux mediamensonges.. Juste une précision pour compléter ce qu'un intervenant avait donné comme référence pour éclairer les africains: c'est Comprendre la guerre en libye de michelcollon c'est plus simple a chercher par google comme cela,car le site michelcollon.info a une page qui défile et ce sujet,il faudra le chercher. Ca explique toutes les guerres meme celles de la cotre d'ivoire. Un autre site qui n'est pas passé par quatre chemins et qui a repris le titre de michelcollon site en sitant directement les pays africains menacées par les prochaines guerres de l'article de michel collon est www.political-motion.com.
le monde évolue,nous africains nous restons dans le paraitre,la division et des partis pris inutiles ,toujours en admiration devant les autres. sortir de nos complexes,on s'aimera mieux |
|
 |
 |
|
Equato (
19/04/2011 20:22 )
À Paris / France
|
Inutile de faire de longs discours et de rêver à horizon 2050.
Après 50 ans d’indépendance, les Etats africains de par leurs dirigeants ont montré leur nullité dans tous les domaines où ce club d’incompétents a été impliqué.
La gestion des états africains par des africains est une catastrophe !
La gestion de l’union africaine par les africains est une catastrophe !
Et ce qui devait arriver arriva :
Les pays occidentaux ont tout bonnement décidé de remettre tout ce beau petit monde : nos états et notre soit disant « union africaine » sous TUTELLE !
Allez, sous tutelle, bande d’inconscients et d’irresponsables finis !
Ils ont les moyens militaires et financier pour le faire alors ils le font.
Vous allez faire quoi ? Dire qu’ils sont méchants ? Dites-le, mais sous TUTELLE !
Voilà ce qui arrive aux gens qui choisissent la bêtise au lieu d’un comportement responsable et patriote.
|
|
 |
 |
@Equato |
Bassadai (
19/04/2011 22:28 )
À Montfermeil / France
|
Si je comprends bien tu es l'incarnation de ce que devrait être un bon africain. Je vais pas être long, pour te dire que 50 ans ce n'est rien à l'échelle humaine, nos états n'ont pas été crées par nous, il est donc normal que l'on patine, mais je crois moi à un avenir meilleur de mon contient.. |
|
 |
 |
|
(
19/04/2011 23:49 )
À Garges-lès-gonesse / France
|
Colonialisme: Françafrique: L’ordre français règne de nouveau sur les bords de la lagune Ebrié
Edité le 19 avril 2011
--------------------------------------------------------------------------------
Le Président français Nicolas Sarkozy.
Le 18 avril 2011 par IvoireBusiness - Depuis lundi dernier, l’ordre néocolonial français règne donc sur les bords de la lagune Ebrié. Quarante-sept ans après avoir remis le fantoche président gabonais Léon Mba au pouvoir, et trente-deux ans
après avoir renversé le Maréchal Bokassa pour porter au pouvoir le président Ange-Félix Patassé emmené dans les soutes d’un de ses Transall pour proclamer la République en Centrafrique, voilà que la France, par le biais de ses forces spéciales, procède à l’arrestation d’un chef d’Etat africain coupable d’avoir tenu tête au président Nicolas Sarkozy et d’avoir refusé de céder à son oukase. Ce chef d’Etat africain arrêté par les soldats de la force française Licorne qui l’ont ensuite très vite remis à leurs nègres de service des « forces républicaines de Côte d’Ivoire » du président « reconnu par la communauté internationale » Alassane Dramane Ouattara, ce chef d’Etat, donc, arrêté en sous-vêtement, n’est autre que l’Ivoirien Laurent Gbagbo. Depuis qu’il a refusé de reconnaître les résultats du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier et s’est autoproclamé réélu, M. Gbabgo est dans le viseur de la France et des Etats-Unis d’Amérique. La France dont un millier de soldats stationnent au pays des Eléphants depuis 2002 dans le cadre de l’opération « Licorne » censée s’interposer entre rebelles des Forces nouvelles (Fn) et Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) du président Laurent Gbagbo. Une force « Licorne » qui s’est transformée depuis quelques jours en « opération Barracuda » pour chasser le président Gbabgo — comme jadis Bokassa » — et installer à sa place Alassane Dramane Ouattara dans le rôle de David Dacko. Prétendant agir avec un mandat de l’Onu, la France a donc bombardé le palais d’un chef d’Etat africain sous le prétexte mensonger d’y détruire des « armes lourdes » mais aussi le siège de la Radio-télévision ivoirienne (où se trouvaient sans doute des armes lourdes !) ! ainsi que des casernes de forces de sécurité favorables à M. Gbagbo. Quelques jours plus tard, prétendant encore que des « armes lourdes » se trouvant dans le palais de M. Gbagbo avaient tiré dans le jardin de la résidence de l’ambassadeur de France pendant que des éléments de Licorne tentaient d’exfiltrer l’ambassadeur du Japon, les hélicoptères français ont encore bombardé le palais de M. Gbagbo. Voyant que la résistance des partisans de ce dernier ne cessait pas, la France a décidé de sortir les grands moyens. Lisez donc à ce propos le récit fait au « Figaro.fr » par Michel, le fils métis du président Gbagbo (qu’il a eu avec une Française !) qui était aux côtés de son père dans le bunker, de cette nuit de terreur : « Les hélicoptères ont tapé toute la nuit. On a reçu au moins 30 bombes. Dimanche vers 11 heures, un incendie a éclaté. C’était petit, on pouvait tenir. Puis les hélicoptères sont revenus ce matin (lundi, Ndlr). Cette fois, le feu a pris dans toute la villa. On a dû sortir du bunker. Dehors, il n’y avait plus de soldats. J’ai pris un de mes vieux tee-shirts pour faire un drapeau blanc et on a attendu qu’ils viennent sans savoir ce qui allait se passer. »
Et dire que chez nous, un pauvre type qui mettrait volontairement le feu ne serait-ce qu’à une seule case serait bon pour les assises ! En Côte d’Ivoire, en revanche, les pyromanes ont eu droit aux félicitations et aux hommages appuyés du secrétaire général de l’Onu, M. Ban-Ki Moon. L’Onu qui n’en est pas à sa première turpitude en Afrique puisque ayant joué un rôle pour le moins trouble dans l’arrestation de Patrice Lumumba… qui avait lui aussi été livré aux forces de Joseph Kasavubu, Moïse Tschombé et autres traîtres à la solde de la Belgique. Lesquels l’avaient exécuté quelques heures plus tard.
Pour en revenir à la Côte d’Ivoire, après le bombardement intense du palais présidentiel par leurs hélicoptères jusqu’à ce qu’un gigantesque incendie s’y déclarât, les soldats de « Licorne » ont neutralisé tous les points d’accès du site avant de demander aux « commandants » du président certifié victorieux par l’Onu d’y aller, c’est-à-dire d’arrêter M. Gbagbo, histoire de montrer que ce sont eux-mêmes (les hommes de M. Ouattara bien sûr), tout seuls comme des grands, qui avaient réussi à pénétrer dans le bunker du président déchu. Il ne fallait surtout pas, en effet, que des soldats blancs apparaissent sur les images de télévision, ce qui risquerait d’accentuer le ressentiment des populations africaines ! Mise en scène grossière qui ne trompe que ceux qui veulent bien l’être ! A preuve, les médias français ont dans un premier temps poussé un « cocorico » triomphal annonçant l’arrestation de M. Gbabgbo par les forces spéciales françaises avant, sans doute rappelées à l’ordre, de matraquer toute la journée et la nuit de lundi que ce sont les « forces républicaines » de M. Ouattara qui ont arrêté l’ancien président ivoirien. Le président français, M. Nicolas Sarkozy, pouvait alors téléphoner longuement à son « homologue » — en fait son vassal et son David Dacko ! — pour le féliciter. Et modeste avec ça car, s’il y a des félicitations à adresser, c’est bien à M. Sarkozy qu’elles doivent l’être pour avoir proprement cassé la gueule et corrigé un chef d’Etat africain histoire de faire comprendre à tous ceux qui prétendent que la France est une puissance sur le déclin qu’elle est encore en mesure de botter les fesses à ces Nègres et à ces Arabes, singulièrement à leurs dirigeants !
A preuve, la France est la seule puissance occidentale à être engagée actuellement sur deux fronts, en fait deux expéditions, dont l’objectif avoué est de faire tomber deux chefs d’Etat africains. Pour le premier, c’est déjà fait tandis que le « Guide » libyen, M. Mouamar El Kaddafi, lui, résiste encore. Ni les Etats-Unis d’Amérique, première puissance mondiale, ni l’Angleterre, ancienne puissance coloniale en Afrique, ne sont engagés dans deux fronts, concentrant pour le moment leurs interventions en Libye. Et dire que le très exalté Nicolas Sarkozy prétendait dans son fameux discours du Cap que la France ne serait plus jamais le gendarme de l’Afrique ! Un président élu sur, entre autres promesses, celle de changer la politique de son pays en Afrique et de mettre fin à la « Françafrique » et qui, pour le symbole, avait préféré recevoir en premier la Libérienne Ellen-Johnson Sirleaf… avant de se précipiter dans les bras du défunt président Omar Bongo Ondimba, vieux crocodile du marigot « françafricain ».
Pour tous les Africains, ce qui s’est passé lundi en Côte d’Ivoire, c’est une honte qui rappelle celle subie par les Irakiens lorsque le président Saddam Hussein avait été sorti d’un trou à rat par les soldats américains qui l’ont ensuite palpé sous toutes les coutures avant de lui faire ouvrir grandement la bouche pour examiner sa dentition ! Concernant la Côte d’Ivoire, on a vu Gbabgo en sous-vêtement et à qui on faisait porter un habit. Des images montrées en boucle des heures durant par les télévisions françaises notamment. La France avait décidément besoin de montrer qu’elle n’a pas encore perdu sa grandeur ! Et qu’en Afrique noire en tout cas, mais aussi chez ces fourbes d’Arabes, elle savait manier la cravache pour chicoter le derrière de leurs dirigeants.
Le plus scandaleux c’est que les peuples africains, face à cette insulte qui leur est faite et cette gifle qui leur est infligée, n’ont guère réagi tandis que nos dirigeants se terrent dans leurs palais de peur de subir le sort de leur infortuné ex-collègue Laurent Gbagbo.
Mais ce n’est pas la première fois que les chefs d’Etat africains se font humilier puisqu’en 1994, un sous-ministre français de la Coopération, M. Michel Roussin, avait convoqué 14 d’entre eux ici à Dakar pour leur annoncer la dévaluation du franc cfa. Oui, vous avez bien lu, même pas un Premier ministre mais un sous-ministre de la Coopération !
Quand donc les peuples africains, en particulier leurs intellectuels, se lèveront-ils pour exiger un peu plus de dignité de la part de leurs anciens colonisateurs qui n’ont encore que mépris pour les Nègres et les Arabes que nous sommes et qui ne nous considérerons jamais ? Ce qu’a fait la France lundi en Côte d’Ivoire, ce n’est pas au Viet-Nam qu’elle aurait osé le faire. Peut-être parce que chez nous, il n’y a pas de cuvette de Dien Bien Phu !
Honte à l’Afrique, honte aux Africains que nous sommes. En effet, tandis que tous les autres peuples du monde se libèrent de leurs chaînes et conquièrent leur dignité, nous sommes les seuls à baisser encore servilement la tête devant nos anciens maîtres !
Mamadou Oumar NDIAYE
Le Témoin N° 1038 –Hebdomadaire Sénégalais (Avril 2011)
|
|
 |
 |
C'est sure que Mossi dramane, ne souillera pas notre fauteuil présidentiel avec son cul merdeux. |
yuotam (
20/04/2011 11:54 )
À Ranspach / France
|
I.B. s'est auto proclamé président, d'où l'encerclement d'Abobo son fief par l'armée d'occupation néo- colonialiste licorne,
depuis hier.
Soro s'est réfugié a Bouaké, parce que le Mossi dramane veut nommé un Sénégalais comme 1er ministre un certain Thiam,
il faut qu'il tienne parole, sur le soutien de Wade.
Et tous les terroristes qui ont été abattu à Abidjan avaient des liasses de faux billets sur eux, c'est pour vous dire qu'ils ont
été payé avec des monnaies de singe pour allez servir de chair a canon, encore une roublardise de SORO, d'où la colère
de certains chefs de guerre.
10.000 soldats de GBAGBO, ont repris San pedro, Daloa et dans 4 jours ils seront sur Abidjan.
SARKOZY on peut dire qu'il na rien vue encore, pauvre petit nabot en tout, fauteur de merde, ce qui est écœurant c'est
que malgré tout ça il fait une chute vertigineuse dans les sondages.
Les Ivoiriens vont te montrer qui a mis de l'eau dans noix de coco.
Il pensait venir foutre sa merde et partir simplement, tous ces ex génocidaires petit blanc au RWANDA, Juppé qui était
ministre sous la cohabitation, avec Sarkozy, lui était secrétaire d'état pendant cette Shoa Rwandais, tous ces chiens ne sont
pas a leur premier massacre de nègres en toute impunité, avec la complicité d'autes nègres de service.
Rien que pour la soirée de lundi 4 avril 2700 civiles tués à Abidjan, par le bombardement autorisé par SARKOZY,
dont 2400 jeunes patriotes qui dansaient paisiblement devant le palais et la résidence du président Laurent GBAGBO.
SARKOZY, C.P.I. ( Cours Pénale Internationale ) t'entend, assassin de nègres, c'est pas finie cette affaire, ce n'est que le
début, la Côte d'ivoire va être votre Algérie et l'Indochine, espèce de pompier pyromane tout ça pour pouvoir installer ton
beau frère au pouvoir.
|
|
 |
 |
C'est sure que Mossi dramane, ne souillera pas notre fauteuil présidentiel avec son cul merdeux. |
Bassadai (
20/04/2011 18:51 )
À Montfermeil / France
|
Rien que pour un tel titre, je suis heureux de voir Ouattara au pouvoir en CI. Youtam tu es à l'image de ton idole LG..La CI vivra mieux sans cet homme sinistre.... |
|
 |
 |
quel honte pour l'afrique |
(
20/04/2011 21:00 )
À / Cameroon
|
je voulais une fois vous certifiez qu'en afrique ,nous avions les des quartiers au lieu des chefs d'etats,si contraire prouvez moi qu'il existe un seul chef d'etat africain.
au vue des évenements qui se passe en ce moment en afrique ,j'ai le regret de faire ce constat triste du calme de nos chefs des quartiers courament apelleé president de la republique, de meme l'organisation africaine sous l'apellation unité africaine ne vaut rien,une dissolution rapide de son existance arrangera plus de la moitié des citoyens africans .
suite aux evenements actuelle en afrique le tout puissant ben laden francais apellé sarkozy terrrorise le peuple africains ,nous le sommes tres réconnaissant.
qu'il sache une fois qu'il rendra compte par tous les moyens devant les hommes et non Dieu,et comme la justice des hommes est cruelle,nous souhaitais a ce fils de pute une mort tres tres urgente qui sera pour bientot.que sarkozy sache que le peuple africain vaincra par tous les moyens,et que les français se trouvant en afrique ne seront plus en securité |
|
 |
 |
@ Bassadai ( 20/04/2011 18:51 L'Asie a fait un grand bon en avant, l'Afrique vient de faire un GRAND BON EN ARRIERE DE 50 ANS Grâce a ce cul merdeux de Mossi Dramane |
(
21/04/2011 07:03 )
À Ranspach / France
|
Les éburnéens ne sont pas prêt pour laisser notre fauteuil présidentiel souiller, par le derrière de ce fils de "p", même au de sacréfice suprême. |
|
 |
 |
L'attardé c'est toi |
Bassadai (
21/04/2011 10:43 )
À Montfermeil / France
|
Mon pauvre ami tu te bats pour un enclos nommé CI crée par les Français. Les états africains dans leur configuration actuelle ne permettent pas le développement de notre continent. Le fauteil auquel tu tiens temps est bien occupé par celui que tu nommes "mossi" et qui risque d'y rester pendant un bon bout de temps... |
|
 |
 |
@ Bassadai ( 21/04/2011 10:43 ) Mange mille combien le maître petit blanc te donne pour venir faire le zouave sur ce site |
(
21/04/2011 12:51 )
À Ranspach / France
|
C'est ce que on va voir ton mossi dramane est loin, de se vautrer dans notre fauteuil présidentiel, si tu veut on fait un paris. |
|
 |
 |
|
(
21/04/2011 16:47 )
À Garges-lès-gonesse / France
|
Côte d’Ivoire : l’indocilité face au système mondial de prédation
Une tribune de Blaise Pascal Touoyem, philosophe camerounais
mercredi 20 avril 2011 / par Pascal Touoyem, pour l'autre afrik
Le Professeur Franklin nathan Nyamsi, philosophe, livrait dans Le Crépuscule de Gbagbo, l’Aurore d’Ado et l’Horizon de la Côte d’Ivoire, son analyse de la chute du président ivoirien sortant et de l’avènement de son rival, Alassane Ouattara. Le philosophe Pascal Touoyem lui répond.
Le rapt à la mitraillette du Président Gbagbo par la force française, ce lundi du 11 avril 2011, révèle, pour le souligner avec force, toute la complexité qui sous-tend la problématique de la gouvernance en Afrique et du rapport maître/esclave par quoi Hegel définit le monde Noir et l’Occident. Dans sa célèbre Leçons sur la philosophie de l’histoire, Hegel énonce, péremptoire : « Le seul lien essentiel que les Nègres aient eu et ont encore avec les Européens, c’est celui de l’esclavage ».
Toussaint Louverture et Laurent Gbagbo sont pour ainsi dire, les deux figures extrêmes dans et par lesquelles se déploie cette confrontation maître/esclave. Toussaint Louverture inaugure à la fin du XVIIIème siècle à Saint-Domingue l’acte fondateur de cette confrontation, de cette bataille sanglante. Laurent Gbagbo clôt ce long procès historique dans et par une tradition de la résistance, une épistémologie de la transgression, une posture d’indocilité, conformément à notre mémoire d’insoumission qui est fondamentalement le refus de mourir.
Je le sais, il faudrait être sans cœur, ou avoir un cœur tout fait de marbre froid pour soutenir sans pincement cette image qui pudiquement étale sous nos yeux, l’homme d’Etat Gbagbo ( en tenue de corps), son épouse Ehivet et son fils Michel effondrés devant les caméras … pour « raison d’Etat » ou « acte de salubrité publique » ! Le scénario de l’enfumage de Gbagbo tel un rat dans son palais et le spectacle de son humiliation physique est poignant et nous interpelle.
Au-delà de l’émotion bien comprise, pourquoi en est-on arrivé là et comment réparer l’ignominie ? Quelle crédibilité peut-on accorder à des propos misérabilistes qui font des Africains des êtres fondamentalement traumatisés et incapables d’agir pour leur propre compte, en fonction de leurs intérêts bien compris ? Comment peut-on venir nous promettre une démocratie chimérique sans dire un mot sur les efforts internes de construction d’un cadre monétaire et économique unitaire africain, pré-condition pour notre désaliénation ?
Par-delà des jugements à l’emporte-pièce, des prises de position partiales, des instructions péremptoires et autres effusions émotives, il est important de dégager un post mortem objectif afin de tirer les enseignements pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique. Dans cette tentative de restitution de la vérité historique, il s’agit, au-delà des formules imprécatoires et infériorisant, d’adopter les principes durkheimiens d’après lesquels, il faut traiter les faits sociaux comme les choses.
En réalité, de ce qui devait être des élections « parfaites » jusqu’à l’enlisement, j’ai identifié quelques écueils qui, à mon avis, ont entrainé des dysfonctionnements savamment montés menant à la recolonisation programmée actuelle de la CI. Il s’agit d’une stratégie froidement pensée et exécutée de sang froid par certains acteurs impliqués qu’ils soient nationaux ou internationaux.
Les faits : l’envers du décor de la quadrature du cercle
Le non-respect des accords signés qui prévoyaient notamment un cadre et un échéancier pour l’organisation et la tenue pacifiques des élections présidentielles. Ces modalités ont été stipulées dans le 4e Accord complémentaire à l’Accord politique de Ouagadougou qui dresse un canevas pour les opérations de démobilisation, de désarmement, de stockage des armes et précise les conditions de restauration de l’appareil d’Etat et de son administration dans le pays tout en prévoyant la sortie de la crise.
Ainsi l’Accord complémentaire, dans son Article 3, stipule « afin de favoriser l’organisation des élections dans de bonnes conditions, les deux Parties ont convenu de relancer, sans délai et sous la conduite du CCI [Centre de Commandement Intégré]et la supervision des Forces impartiales, le désarmement, le stockage des armes des deux Forces ex belligérantes, ainsi que la démobilisation des ex combattants des Forces nouvelles. En tout état de cause, ces opérations devront être achevées au plus tard deux mois avant la date fixée pour l’élection présidentielle. »
L’Accord complémentaire prévoit également le regroupement et le cantonnement des forces rebelles, le démantèlement des milices, le paiement de primes de démobilisation le tout « devant être achevé au plus tard deux mois avant les élections présidentielles. » En outre l’article 8 du même Accord complémentaire reconnaît « que la non réunification du pays et les lenteurs accusées dans la normalisation institutionnelle et politique constituent de sérieux obstacles à l’organisation d’élections justes, transparentes et démocratiques. »
Il apparaît que les clauses ci-dessus, absolument essentielles à la tenue d’élections ouvertes, n’ont pas été respectées, les rebelles refusant de désarmer et rendant aléatoire le redéploiement de l’administration et la récupération par l’Etat de ses recettes fiscales et douanières. Or l’expérience récente (Irak, Afghanistan) a montré qu’il était illusoire de prétendre tenir des élections libres et transparentes dans des zones contrôlées par des rebelles en armes.
Pourquoi diable la « communauté internationale » n’a-t-elle pas exigé des rebelles qu’ils se conforment à l’Accord politique d’Ouagadougou et ses quatre Accords complémentaires qu’ils ont eux-mêmes signés ? Pourquoi le Conseil dit de sécurité (en réalité d’insécurité) des Nations Unies n’a-t-il pas donné instruction aux rebelles de désarmer tel que prévu dans l’Accord d’Ouagadougou que le Conseil a entériné ? Pourquoi le fameux parrain du processus de Ouagadougou n’a-t-il pas exercé les pressions nécessaires pour faire respecter cette clause essentielle ? Et enfin pourquoi les rebelles et leur chef politique, le Premier Ministre Guillaume Soro, ont-ils refusé de désarmer alors qu’ils étaient signataires de l’Accord ?
Ce manquement primordial au processus électoral élaboré laborieusement ouvrait fatalement la possibilité de violences, d’intimidations et de fraudes à haute échelle dans des zones CENO contrôlées de fait par des groupes d’opposition armés dans le Centre, dans le Nord et dans l’Ouest du pays.
Aucune grille de déchiffrage si objective soit-elle, ne peut éluder le poids du contexte politique tant africain qu’international dans cette tragédie. Complot contre les institutions de la République ? Aucun doute ici n’est permis.
Prêtant serment au palais présidentiel le 25 février 2010 devant le Conseil Constitutionnel et en présence du représentant du Facilitateur et du représentant des Nations Unies, les membres de la CEI s’étaient « engagés à remplir leur mission dans le respect de la Constitution et en toute impartialité ».
Or cette Commission est composée de 31 membres dont 11 représentant les corps constitués et 20 venant des partis politiques et groupes rebelles. Fait probablement unique en Afrique sur les 20 représentants des partis politiques et groupes rebelles dans la Commission, l’opposition compte 18 représentants et le parti au pouvoir 2 ! A supposer même que les représentants des corps constitués (11) soient tous proches du pouvoir, cela ne ferait jamais que 13 en face de 18. En quelque sorte la Commission « indépendante » est bel et bien contrôlée par l’opposition ! D’ailleurs son Président est un membre éminent membre de la coalition de l’opposition et ancien ministre PDCI dans le gouvernement Gbagbo. Fait curieux, tous ces membres ont été nommés par décret présidentiel ! Et parmi les 18 membres de l’opposition, on en retrouve 6 qui représentent 3 groupes rebelles (MPCI, MPIGO et MJP) ayant depuis longtemps fusionné dans les Forces nouvelles, et 8 issus de 4 partis politiques d’opposition (PIT,UDPCI, MFA et UDCY) dont le score combiné au 1er tour de la présidentielle s’est élevé à 3,5% des voix exprimées, les 4 autres représentant le RDR et le PDCI…Du jamais vu en Afrique … ou ailleurs !
Et pourtant la loi électorale promulguée en 2001 ne prévoyait que « deux représentants de chaque parti ou groupement politique ayant au moins un Député à l’Assemblée Nationale ou ayant remporté au moins une élection municipale [1] ».
C’est qu’entre-temps il y a eu une tentative de coup d’Etat, une rébellion armée, l’envoi par la France et les Nations Unies des forces d’interposition et le début du ballet politico diplomatique menant de Marcoussis à Ouagadougou en passant par Accra et Pretoria. C’est à Marcoussis qu’une telle composition de la Commission a été concoctée au mépris de la Constitution ivoirienne adoptée deux ans plus tôt par une large majorité des Ivoiriens et au mépris des règles d’équité les plus élémentaires.
En plus de cette composition pour le moins insolite (et sans doute pour en atténuer un peu les conséquences) on y ajoute une modalité de prise de décision qui va nécessairement mener au blocage : le consensus. Ce blocage a découlé du différend concernant le sort à réserver aux résultats de plusieurs départements dans le Nord du pays, de l’opportunité de prononcer des résultats provisoires compte tenu du manque de consensus et du dessaisissement de la Commission électorale par le Conseil constitutionnel. C’est suite à ce dessaisissement que le Président de la CEI, membre de l’opposition, a procédé dans la précipitation et la plus grande confusion à une déclaration de résultats provisoires non consolidés et encore moins validés par l’ensemble des commissaires centraux de la CEI et, fait inédit, depuis le QG de campagne du candidat de l’opposition, en d’autres termes de son candidat !
Il est donc avéré que la Commission électorale n’a pas respecté son serment d’impartialité et de respect de la Constitution. Mais pouvait-il en être autrement au vu de sa composition, de son mode opératoire et des enjeux ? Peut-on être à la fois juge et partie ? Pourquoi devrait-on estimer que les résultats collectés et promulgués par le seul Président de la Commission (la Commission n’ayant pas statuée à ce jour) reflètent fidèlement le souhait de la majorité des électeurs ? Et surtout pourquoi diantre avoir imposé une telle composition de commission électorale ?
En tout état de cause l’ordonnance de 2008 portant ajustement au code électoral pour les élections de sortie de crise indique que la proclamation définitive des résultats relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel, la proclamation des résultats provisoires par la CEI ne constituant qu’une étape dans le processus électoral.
Autre incongruité de la « Communauté internationale » : En Afrique il y a eu au cours de ces dix dernières années maintes contestations de résultats d’élections. Seules les décisions prises par les organes judiciaires suprêmes ont conféré la victoire à l’un des candidats. Cela aurait donc dû être le cas également en Côte d’Ivoire, à moins de récuser la légitimité de son Conseil constitutionnel, ce qui serait contraire à l’ensemble des résolutions du Conseil de sécurité sur la Côte d’Ivoire qui commencent toutes par : « Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale ». La supervision exercée par les Nations Unies ne suspend en aucune manière la Constitution ivoirienne. La précipitation du Certificateur à déclarer un vainqueur a certainement contribué à la forfaiture actuelle.
Tous ces dysfonctionnements voulus et bien d’autres manipulations françaises et onusiennes, ont précipité la Côte d’Ivoire dans le chaos indescriptible actuel.
Pour comprendre le drame qui se joue en CI, il ne faut pas hésiter de renverser la sémantique et ensuite, la lire à l’envers dans un contexte où l’élite médiatique occidentale s’est résolument alignée sur les positions de l’Elysée par une incroyable désinformation sur l’Afrique. La morale ici, cesse d’être une bonne grille de lecture pour devenir un vernis de plaisance. C’est là justement une modalité d’embastillement et d’encanaillement de l’imaginaire, facteur de momification des consciences ; modalité par laquelle la médiacratie occidentale et ses avatars est arrivé à un traitement réactionnel, émotif et finalement jouissif se traduisant par un surinvestissement imago-phobique sur la CI.
La démocratie falciforme, manipulatoire et les stratégies discursives d’encanaillement
Alors qu’en Afrique 50 ans après les indépendances dès que l’Occident aboie, l’Afrique s’emballe, convulsionne et s’étrangle de stupeur, il a fallu que Gbagbo telle la vague jaune déferle, s’ébranle et s’exhale (pendant quatre mois) comme l’agent orange pour que la France sursaute et s’ébroue enfin !
Frappes chirurgicales à la résidence présidentielle avec effets collatéraux sur le bouclier humain constitué à cet effet autour du palais, tueries rituelles à Duékoué, chasse à l’homme, viols, bavures, embargo sur les médicaments, bref, barbarisme d’un autre âge qui plonge le début de ce millénaire dans l’amertume et la désespérance en l’homme et s’érige en norme des relations internationales. L’expansionnisme marchand s’accommode ainsi avec le vidange physique et mental des indociles, la liquidation massive des vies humaines, question de faire fructifier l’industrie de l’armement et le business de l’humanitaire qui aujourd’hui charrie de gros intérêts. Qui donc de Gbagbo, de l’Onuci / Licorne constitue le monstre froid ?
Pour l’humaniste et l’idéaliste éthique que je suis, il s’agit là de vingt siècles pour rien. L’humanité en est restée au stade angoissée de la prédation, cette époque-là (le paléolithique inférieur) où l’homme-proie, pathologiquement anxiogène, s’est mué en homme-carnivore-assoiffé-de-sang.
L’Afrique doit s’interroger au-delà de la démocratie-diversion de cette fameuse communauté internationale, véritable antichambre de la pensée u(i)nique et d’enregistrement des oukases US et France. Le conseil de sécurité, structurellement corrompu et belliciste n’appartient qu’au plus fort ; c’est la codification et l’érection de la jungle en normes internationales. Qu’entre usurpateurs l’on se serre les coudes, c’est normal. Seulement, la CI ne mérite pas une fois de plus cette insulte ultime même sous la forme de « président reconnu par la communauté internationale ».
Que des âmes soit- disant « civilisées » par auto-conviction ou par matraquage ou conditionnement médiatico-cérébral en viennent à « capturer » un chef d’Etat en exercice démocratiquement élu et le brandir comme trophée de guerre – ce qui ferait honte aux émules et aux inconditionnels des pires épopées victoriennes ou napoléoniennes – témoigne ainsi du grand triomphe d’un hitlérisme version soft sur le droit des peuples africains à l’auto-détermination tout court et sur la liberté de pensée.
Ce morceau de bravoure anachronique caractérise ce début de siècle comme la période au cours de laquelle l’humanité aura produit le plus de médiocrité et de résidu en termes de carence d’abstraction et d’élévation. « Président reconnue par la communauté internationale » ; vous avez deviné ? C’est une expression qui heurte et chagrine même les âmes les plus insensibles. Cette tendance pathologique à la veulerie et à l’attentisme qui consiste à attendre tout de l’étranger est une réaction de frustration qui trahit une jouissance manquée. C’est en fait une attitude provoquée par une jouissance de plus en plus problématique. Prouesse d’un dégénéré, d’un démagogue malhabile ou du complexe de colonisé ? Dans l’un ou l’autre cas, l’on réprime difficilement l’envie de dégobiller. Malheur pour l’Afrique en général et pour la CI en particulier, si ce sous-préfet de la France en CI croit sérieusement incarner l’alternance pour ce pays. Par cette forfaiture, ADO commet l’inceste en violant sa propre maman c’est-à-dire la constitution dont la sacralité est pourtant établie. Sur le plan anthropologique, l’indispensable rite de passage pour accéder à la légitimité passe par une prestation de serment en bonne et due forme ; une prestation de serment par sms est une nègrerie de plus. Toute cette fantasmatique du pouvoir à tout prix, trouve son explication dans un triple pôle : désir, puissance, jouissance.
Il y a une lutte pour le pouvoir en CI aujourd’hui, qui au-delà des clivages nationaux, ethniques et religieux apparents oppose deux projets de société qui voient s’affronter deux dirigeants tenants d’un libéralisme mondialisé sans foi ni loi et l’autre qui incarne un panafricanisme souverain et socialisant.
Enfin, après tout ce que le commun des mortels a pu voir et entendre depuis une dizaine de jours de bombardements aveugles, d’exécutions sommaires et de la mise à nue du ROI ; comment distinguer le salaud entre ADO et l’Alliance des prédateurs ? Quelle cause à défendre, quel acte à réprimer pour autoriser de telles indécences, de telles abominations, de telles primitivismes ! Devant tant de barbaries, notre devoir, n’est-ce pas notre pouvoir de dire NON ! Et ça suffit, arrêtez la connerie.
Que l’historien et homme d’Etat Gbagbo ait vaincu plus d’un péril pour accéder à la magistrature suprême ne fait aucun doute. Mais jamais à notre avis, la tradition de l’indocilité incarnée par Gbagbo, n’aura été aussi menacée. Se dresse donc face à ce système-monde liberticide et aliénant, un impressionnant défi à relever : la privatisation du sens du monde par l’expansionnisme marchand et conquérant.
Plus que le péril jaune ou rouge, l’hégémonie d’un Occident saoul de sa puissance, de sa prééminence sur la scène internationale, à la fois réactionnaire et conquérante telle qu’incarnée par la démocratie du canon, doit être combattue et neutralisée par toute la communauté des humains qui se refuse de se laisser phagocyter par la déferlante ruse du capital, version rambo et sarko. L’axe américano-français qui se dessine à cette occasion (pour le contrôle du Golfe de Guinée) doit marquer historiquement la césure, le point de démarcation où devra se cristalliser et s’ancrer toute la puissance, que dis-je, l’onde de choc de la Résistance africaine contre le cynisme ambiant de la Real-politik internationale.
Dans ce contexte de forte tension, le monde ne nous prendra pas au sérieux de sitôt. Un « président de l’étranger » toujours hanté par les fantômes de ses victimes, ne peut davantage crédibiliser les institutions républicaines, après avoir usurpé le pouvoir dans les conditions que l’on sait : politique de la terre brûlée dans les zones de résistance et extermination systématique au vu et au su de la soi-dite communauté internationale. Les forces d’ADO exécutent ainsi un holocauste, la solution finale. Comment certains prétexteraient ou appelleraient cela ? De l’épuration ethnique pardi ! Le TPI doit pouvoir agir ! A moins que cette épuration-là, n’arrange des intérêts bien compris. La communauté des bien-portant doit s’assurer que toute allégation de violation de droits humains fasse l’objet d’enquêtes judiciaires nationales et internationales impartiales et de sanctions rapides et appropriées. A qui fera-t-on croire qu’il n’existe pas de responsabilité morale pour des actes perpétrés en CI par la communauté internationale ? À qui fera-t-on croire que pour créer un monde humain, il faut évacuer la morale et l’éthique au nom des intérêts sacrés puisque dans ce bas monde, il n’existe ni justice des plaintes, ni justice des causes ?
La politique deux poids, deux mesures en matière d’ « ingérence » et du « droit de protéger » est un gisement potentiellement crisogène en voie de constitution sur les théâtres d’opération des conflits comme en CI et en Libye en proie au système mondial de prédation. Il est donc compréhensible que plus de la moitié du pays qui a soutenu le Président Laurent Gbagbo et qui incarne la nouvelle résistance, ait une légitime attitude de ras-le-bol, de mépris et de défiance vis-à-vis de ce président de la communauté internationale et de cette France qui s’est empressée de reconnaître des résultats provisoires faisant fi du processus démocratique et des règles constitutionnelles du pays. Pire, les instructions et injonctions et la chasse à l’homme actuellement en cours en CI ne feront que cristalliser la déchirure qui continue à frapper le pays. On aura également vu en Cote d’Ivoire un fonctionnaire des Nations Unies se considérer au-dessus de l’institution constitutionnelle ; il s’agit là d’une entreprise cruelle, abjecte et à tout le moins infâme renvoyant à la situation anté-rousseauiste du droit du plus fort.
Et la fameuse Union Africaine qui ne cessera jamais d’étonner et dont l’incohérence et l’incompétence diplomatique sont avérées ! Et le fameux quintet des chefs d’Etat (à en mourir de rires !), écœuré, il s’est lassé de retenir de ses entrailles en ébullition, le magma visqueux de l’agenouillement face au maître blanc. Phénomène naturel scientifiquement démontrable[2], coup de semonce ou fait prémonitoire de l’effondrement de ce cartel des satrapes ? Chacun y va de sa grille de lisibilité. Lorsque le président Sud-Africain Zuma déclare que Ouattara n’a pas gagné les élections et change à 180° disant le contraire après une petite visite de 8 heures à Paris, on peut se demander ce que valent ces dirigeants de pacotilles qui représentent et parlent au nom de 1 milliard d’Africains. Peut-on encore rendre cette UA politiquement viable quand elle reconnaît la victoire de Ouattara sans même tenir compte des conclusions contraires de ses propres observateurs envoyés sur le terrain, juste pour faire plaisir au maître blanc ? Comment la transformer en valeur idéologique positive ? Vers quel espace épistémo-politique et axiologique la diriger à l’ère des grandes révisions géostratégiques dans le monde ? A cette série de questions, nous pensons qu’il faut esquisser une anthropologie politique de la transgression plus audacieuse et critique.
La tradition de l’indocilité qu’inaugure le Président Gbagbo, s’inscrit irréversiblement dans le projet historico-politique pensé par l’Homme d’Etat Nkrumah et systématiquement formulé par Cheikh Anta Diop. Pour ces ancêtres de l’avenir, l’Afrique doit redevenir pour nous et pour nos passions, une idée rectrice, fondatrice et téléologique. Aujourd’hui, y compris parmi les Africains francophones dont la servilité à l’égard de la France est presque pathologique et qui sont séduits par les sirènes de la condition victimaire, beaucoup d’esprits savent pertinemment que le sort du continent ne dépend pas de la France. A l’ère post cinquantenaire des indépendances, les jeunes générations ont appris que de la France, tout comme des autres puissances mondiales, il ne faut pas attendre grand-chose. Les Africains se sauveront eux-mêmes ou ils périront.
C’est pourquoi ADO dont servilité vis-à-vis de la France est avérée ne sera jamais pour nous un Homme d’Etat. Il n’en a ni la vertu, ni la lumière, ni l’étoffe. Il sera au mieux chef de clan. ADO, c’est l’anti-modèle, le paradigme de ce qu’un nègre ne devrait ni imiter, ni faire, encore moins assumer. Au service du néocolonialisme, il apparaît comme l’une des pièces maîtresses à vocation stratégique de l’appareil idéologique de brouillage des repères et, à dessein, d’auto-illusionnement du noir.
Il va manquer certainement à ce dernier le crédit moral qui lui permettrait de parler avec autorité. L’avilissement, l’encanaillement n’est-ce pas autre chose que ce qui reste à un individu qui s’est refusé à être celui qu’il fut ? Son être authentique n’en meurt pas pour cela c’est vrai ; mais il se constitue en fantôme qui lui rappelle constamment l’infériorité de l’existence qu’il mène en l’opposant à celle qu’il aurait dû mener et ipso-facto, la précarité dont il jouit. L’avilit est un suicidé qui se survit. Tel est le titillement quotidien qui va tarauder l’inconscient psychique du « président de l’étranger » et fera peser sur ce dernier, à chaque instant, une névrose d’abandon qu’éprouve l’enfant lorsqu’il se rend compte que l’attention est plus portée sur l’autre. De l’homme politique, l’Afrique retient que notre atypique de sa névrose obsessionnelle pour le pouvoir conclut à l’incapacité atavique de l’Africain à la maturité et à la responsabilité.
Les greffes des systèmes politiques et de socialisation, héritées de la culture dominante dans sa visée expansionniste, les appareils idéologiques et leurs systèmes répressifs, les médias et les clubs à caractère prétendument humanitaires, sont au cœur des systèmes démocratiques de pacotille décrétées en Afrique noire comme modèles d’accès à la performance sociale et économique collective.
L’Afrique indocile, l’Afrique profonde, rebelle mais authentique n’aura pas trouvé son compte dans cette énième nègrerie ayant pour enjeu le déterminisme de toute la gente nègre. ADO n’a pas grandi la CI en faisant de ce pays la fille aînée de la France en Afrique ; il n’aura pas grandi l’Afrique non plus. Ainsi vécue, la crise post-électorale en CI consacrera pour l’Afrique sans doute, l’ère des guerres civiles d’obédience géostratégique à effets ambivalents : destructo-restructurants. De la logique de ces guerres, inévitables malheureusement, émergera en filigrane, pour se consubstantialiser, une nouvelle Afrique, mieux pensée parce que forgée dans l’horreur de la césarienne et de la vivisection de ses fils immolés et certainement mieux dessinée parce que sortie victorieuse de la seconde guerre de libération, de la seconde indépendance de l’Afrique. Une Afrique enfin émancipée. L’auto-institution des communautés historiques s’impose comme critère d’émergence de la Nation ou alors, l’Afrique ne sera plus… ou plutôt, sera un champ de génocides. Pour cela, il nous faut entrer dans l’ère du travail de la pensée.
[1] Cf. Article 5 de la loi n° 2001-634 du 9 octobre 2001 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la Commission électorale indépendante.
[2] Pour sa première tournée en Afrique au sud du Sahara, Sarkozy a atterri à Dakar précédé d’une très mauvaise réputation - celle d’un homme politique agité et dangereux, cynique et brutal, assoiffé de pouvoir, qui n’écoute point, dit tout et le double de tout, ne lésine pas sur les moyens et n’a, à l’égard de l’Afrique et des Africains, que condescendance et mépris. En effet, le discours rédigé par son conseiller spécial Henri Guaino et prononcé ex-cathedra et ad nauseam par Sarkozy à l’UCAD offre un excellent éclairage sur l’imperium colonial, son pouvoir de nuisance quand il peint une Afrique de l’enfance où le noir n’est pas suffisamment entré dans l’Histoire. Sarkozy viole par là le haut lieu saint et mystique de l’intelligentsia africaine qu’est l’UCAD.
|
|
 |
 |
À Dijon / France |
(
21/04/2011 20:04 )
À Montfermeil / France
|
Tout ce qui ne va pas ton sens est forcément vendu. A mon avis tu es ce petit "révolutionnaire" africain muni de son passeport bordeaux, et qui lance des appels à la révolution à partir de son ordinateur...Je n'ai que du mépris pour ce genre de personne |
|
 |
 |
La réflexion commence enfin! |
Observateurs (
22/04/2011 09:26 )
À Montreal / Canada
|
Mme Kabou Axelle,
Cher Madame la journaliste, je suis heureux de voir, que vignt après votre célèbre ouvrage " Et si l'Afrique refusait le développement", qui fut pour moi, un simple pamphlet prouvant le manque de consistance des universitaires ou lettrés Africains-es, vous avez enfin commencé par toucher l'un des vrais mots du continent.
Car, dans votre célèbre ouvrage, au lieu d'une réflexion objective, et d'une analyse sérieuse, incluant toutes les causes réelles de la situation du continent Africain, on y découvrait plutôt à une critique orientée, d'une certaine élite dirigeante, formée à l'étranger, et non réprésentative des forces vives de l'Afrique et de ses réalités profondes. Senghor, et compagnies ne sont noirs que de peau. Aucun jeune Africain ne pourra s'identifier à eux, et aux autres universitaires de ce type, vu leurs choix de vie, et leurs idées. La négritude, l'ethnophilosophie et consorts, ne furent que de simple phraséologie, de type poético-universaliste. En gros, un travail d'universitaire complexé dans l'âme, voulant se prouver à eux mêmes et à leurs maîtres, leur humanité.
Aucun Africains-es du térroir, libre dans son âme et dans son esprit, n'éprouve ce genre de besoin, propres aux diplômés, Afros, en manque d'estime de soi et surtout en manque d'idéal.
Or votre célèbre ouvrage concernait, selon moi, ce genre d'Africain, d'où ses limites, et son manque de pertinence.
Ainsi, aucune culture au monde, n'est pour ou contre le développement, ceci est valable pour la réligion.
Le cas de l'Inde, dont les us et coutumes, bien plus étranges, en apparence, que celles de l'Afrique, nous le prouve. Et pourtant, politiquement parlant l'Inde ne souffre pas de l'impuissance économico-politique de l'Afrique, car elle a eu Gandhi, comme visionnaire, et Nehru comme grand homme politique.
Donc, la culture, n'est pas le fond du problème.
De plus, votre célèbre ouvrage, n'apportait pas vraiment grand chose à la pensée Afro puisque les points de vue défendus étaient déjà largement, présentés par plusieurs philosophes africains, dont je ne partage certes pas les idées, avec une argumentation bien soutenue :
Marcien Towa, Malanda Dem, Etounga Manguellé, Ka Mana, Jean-Paul N'goupandé etc... ... ...
et par certains littéraires:
Kourouma, Chinua Achebe, Ayi Kwe Arma ... ... ...
Dans cet article, que je trouve, précis, courageux et sincère, vous faites des remarques pertinentes, que je partage par ailleurs depuis fort longtemps, et je dois avouer que les lire sous votre plûme, trente ans après votre réquisitoire, me rassure quant à l'importance d'une réflexion structurée, en gestation, même chez les Afros-pessimistes, dont vous êtes, l'un des exemples les plus connus.
Ainsi, vous conviendrez, si j'ai bien compris votre article, que ce n'est pas les Africains-es, et encore moins leurs cultures, qui posent problèmes, mais tout simplement une élite politique, militaire et universitaire, inadaptée aux réalités locales et aux enjeux géo-stratégiques du monde.
Autre chose, que vous ne dites jamais: le poids du pacte colonial sur le destin des peuples africains.
Madame Kabou, il faut dénoncer ce pacte inhumain, car si vous vous souciez vraiment de l'Afrique, comme cela semble être le cas dans vos réctions, depuis trente ans, le minimum absolu, c'est de dire haut et fort, que ce pacte est un fardeau que subit le peuple francophone africain.
En dépit de ce manque, je me contenterais de cette évolution dans vos idées, car il n'est jamais trop tard pour améliorer ses réflexions sur un sujet aussi important que le destin collectif d'un continent vicitme des limites de son élite dirigeante et de la cupidité et de l'inhumanisme des puissances européennes, avides de matières premières et de barbaries culturelles.
Pour finir, une fois n'est pas coutûme, je dirais tout simplement que vous faites bien de signaler l'inutilité et le déficit d'intérêt de l'UA, qu'on devrait logiquement nommer, RAUE, i.e., REPRESENTATION AFRICAINE DE L ' UE, car elle est tout simplement une boîte de résonnance de l'UE.
Sinon, je vous informe Mme, qu'aucun des diplômés africains-es, sérieux, n'a envie de se joindre à cette élite cupide, responsable de tant de maux et de souffrance pour les populations africaines.
Nous ne voulons plus nous compromettre avec eux, ou prendre le risque de se voir liquider physiquement, au cas où nous proposons des réponses qui déplaisent, à qui vous savez, car l'habitude est une seconde nature, et le vice finit toujours par corrompre celui qui s'y plaît.
En revanche, on s'organise autrement, car le combat pour notre liberté est beau et juste, et nous sommes confiants pour l'avenir, car les erreurs multiples de cette élite contemporaine, jouent en notre faveur.
De plus, dans le cas spécifique de notre continent, nous pensons fortement que l'action discrète est bien plus efficace, que le tapage médiatique, vu que même les médias occidentaux ne sont que des organes de propagande de la pensée unique.
Merci d'avoir, enfin mis le doigt, sur l'un des vrais problèmes du continent, cela aidera les uns et les autres, à se sentir mieux, car vous savez Mme, beaucoup d'entre nos frères et soeurs, continuent de croire en la malédiction du peuple Afro, certains pensent qu'il faut changer de culture, adhérer à des réligions étrangères, afin de s'en sortir, alors que nos vrais problèmes ne sont ni religieux ni spirituels, mais plutôt d'ordre politiques et géo-stratégiques.
Volontaire, ou involontaire, consciemment ou inconsciemment, votre artcile apporte un plus au travail de conscientisation des masses africaines, et pour cela Merci.
Bien à vous.
|
|
 |
 |
1-2 - Le déclin de la démocratie capitaliste occidentale |
(
19/08/2011 02:57 )
À Hanau / Germany
|
Les idéologie des gestions sociétaires mal acquises.
Les controverses des systèmes de gestions des sociétés et la mal interprétation du système initiale existant par certains peuples minoritaires pour en faire sciemment un instrument de domination et de pillage au détriment d´autres peuples plus pacifiques.
• Maât système initial KAMITE et sa copie non conforme, la démocratie occidentale.
Maât est une entité symbolisant la norme universelle: l'équilibre établi par le Créateur, la justice qui permet d'agir selon le droit, l'ordre qui fait conformer les actes de chacun aux lois, la vérité, la droiture et la confiance.
• La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain. La formule d'Abraham Lincoln: la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », est l'une des définitions canoniques couramment reprise, ainsi qu'en témoigne son introduction dans la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie, du grec ancien dēmokratía, « souveraineté du peuple », de dêmos, « peuple » et krátos, « pouvoir, souveraineté »; le peuple renvoyant cependant à la notion plus restrictive de citoyens (la citoyenneté n'étant pas forcément donnée à toute la population). Cependant, cette définition reste susceptible d'interprétations différentes, aussi bien quant à la signification concrète de la souveraineté populaire que pour son application pratique - ce qui apparaît clairement au regard de la diversité des régimes politiques qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme démocratie. Ainsi, aujourd'hui encore, il n'existe pas de définition communément admise de ce qu'est ou doit être la démocratie.
• La dictature n´existe pas dans la gestion sociétaire comme le prétendent les soi-disant démocrates capitalistes occidentaux, car une seule personne est incapable de dicter à une communauté. Donc parlons plutôt de démocratie uni partite, c´est à dire, pouvoir absolu exercé par un groupe dans un domaine particulier; tyrannie c´était l´image de la société occidentale dans le temps de l´Afrique ancienne.
Donc faites attention au jeu de mots. Ils utilisent souvent cette méthode de jeu de mots pour des idées reçues, c´est à dire arriver à faire croire à l´opinion publique et faire accepter la société de ce qu´ils disent même si cela n´est pas vrai ou n´existe pas ! Par exemple aujourd´hui à ciel ouvert, la Côte d´Ivoire est envahie, la Libye subit des bombardements et exactions malgré que le monde entier est au courant de la vérité et la réalité de ces actions, l´on prétexte qu´il va pour protéger les civiles contre un dictateur (?), hier leur ami et aujourd´hui l´ennemi le plus farouche et dangereux pour son propre peuple. Nous connaissons déjà le résultat.
Dois-je ici encore vous prouver de ce que vous même observez?
Non, pour cela je n´ai pas le temps et pour tous ceux qui n´ont pas pu prendre le train à temps, peuvent encore le rattraper à la prochaine gare d´arrêt, s´ils peuvent …
Ils massacrent les civiles qu´ils prétendent protéger devant nos yeux, et nous n´osons rien dire! bien sûr nous crions chaque jour et ces cris dans le tohubohu deviennent un bruit incompréhensif, c´est pourquoi l´agresseurs, l´envahisseur ne comprend pas ce que nous disons car pour lui cette cacophonie n´est qu´une musique passagère donc il continu ses actes sans nous prêter attention.
Cette cacophonie peut devenir une mélodie compréhensive, si nous chantons tous en chœur! Ceci revient à dire que, si nous avons le même texte nous chanterons en harmonie et tout le monde aura le plaisir d´écouter ce bruit agréable.
Apprenons bien nos textes pour une chanson harmonieuse, donc apprenons à connaître notre ennemi et parlons le même langage pour le dissuader de cesser ses exactions contre notre peuple.
Ne vous concentrez surtout pas sur les préfets d´Afrique ou le club UA, ce ne sont que des marionnettes sans pouvoir et leur pouvoir c´est le seul maître qui les manie. Faisons face au maître, si le maître est confronté l´esclave n´aura plus les pieds sur terre.
Les gens vont commencer à me poser des questions ou à se poser des questions par quel moyens pourrons-nous combattre l´ennemi ou le maître?
Cette genre de réponse n´est délivrée qu´à une communauté compacte pas individuellement. Ceci étant dit, vous savez à qui vous adresser, si vous êtes prêt et déterminés pour sauver la patrie.
Les idéologie des gestions sociétaires mal acquises.
Les controverses des systèmes de gestions des sociétés et la mal interprétation du système initiale existant par certains peuples minoritaires pour en faire sciemment un instrument de domination et de pillage au détriment d´autres peuples plus pacifiques.
La démocratie capitaliste occidentale est morte assassinée par ses propres initiateurs, les assassins et criminelles économiques!
Devrions-nous maintenir des partis politiques(groupuscules de mensonges) pour encourager le système ou régime en agonie?
Êtes-vous politiciens/nes, c´est à dire êtes-vous engagé/es au service de vos citoyens pour leurs bien être et le bien commun? Si oui donc constatez ce qui suit !
Soyons francs avers nous même et cela nous permettra d´être franc envers les autres.
Que veut dire gauche, centre et droite ?
D´où vient l´extrême droite ou gauche?
Comment puis-je savoir si je suis de la gauche, de la droite, du centre ou extrémiste?
Que doit-on faire ou quelles valeurs doit-on avoir pour faire parti de l´une ou de l´autre des tendances?
- Tout d´abord que veut dire le mot politique (le politique et le/la politicien/ne)?
- Et la démocratie (uni-partite, multipartiste, monarchie etc. ), c´est quoi?
La politique, au sens de Politikè (Poli + tikè), ou d'art politique se réfère à la pratique du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité entre des hommes et femmes de pouvoir(le/s politique/s), et aux différents partis politiques auxquels ils(le/s politiciens) peuvent appartenir, tout comme à la gestion de ce même pouvoir.
Poli + tikè (= poly + éthique) Les mots poly et éthique viennent des anciennes langues KAMITE (dans l´Afrique Antique 3000 ans avant le Pharaon Ramsès II, ils l´appellent de nos jours Egypte ancienne). Le grec et après le latin sont des langues dérivées des langues les plus anciennes des KAMITE. En effet poly veut dire plusieurs et Éthique veut dire valeur commune partagée par tout un chacun de ce "plusieurs", donc ce qui regroupe une communauté et l´organise pour son harmonie et survie, en bref l´organisation de la société pour des valeurs communes.
Beaucoup, je dirai la plus parts, des scientifiques, chercheurs et archéologues occidentaux de malveillance ont du mal pour traduire, ou peut être font-ils semblant, ces plus anciennes langues et écritures KAMITE!
Ces langues et écritures ne sont pas disparues comme le croient les occidentaux, qui ont pu voler, détruire ou cacher ces valeurs universelles au détriment des héritiers KAMITE.
La preuve vivante se trouve dans ma maison, ma mère qui n´a jamais cessé de parler de sa tribu (Gana âdè).
Ces valeurs sont transmises oralement depuis des générations jusqu´à nous et des fois par peur et méfiance les écritures sont gravées secrètement comme un quelconque signe sur le corps des descendants de chaque tribu KAMITE!
Beaucoup d´africains doivent en témoigner, qu´ils ont eu certaines rituelles soit à leurs naissance ou soit à un certain âge de leur vie sans plus savoir la significations réelle de ces cérémonies de tatouages ou signes sur le corps, car certains parents s´abstiennent de leur dire cela pour le moment, d´autres disent qu´ils en découvrirons d´eux mêmes la signification au moment venu et d´autres le font tout simplement par recommandation rituelle et culturelle de leur tribu...
LA TRIBU est Agglomération de familles vivant dans la même région, ou se déplaçant ensemble, ayant un système politique commun, des croyances religieuses et une langue communes, et tirant primitivement leur origine d'une même souche.
La tribu de ma mère, depuis lors ont conservé leur part de ces valeurs jusqu´aujourd´hui. Cette même femme KAMITE, m´a toujours dit: une autre langue ne peut jamais se différencier des langues KAMITE et il faut toujours faire attention à certaines interprétations faites par les uns et les autres dans ces écritures KEMITE: Elle disais, les mots ou phrases dans les langues KAMITE n´ont leurs significations que, dans les phrase ou textes dans lesquelles ils se trouvent. Exemple, la langue KAMITE de la tribu de ma mère possède trois genres ( masculin, féminin et neutre). Le neutre est utilisé pour les objet et généralement les mineurs jusqu`à un certain âge et ceci après avoir subit des rituelles et cérémonies pour être admis dans la société humaine. Ces considérations existent encore de nos jours mais dans des formes réduites. À ma connaissance dans les tribus de ma mère, des poula, des haoussa, zulu, kabylé et pigmé (cette dernière tribu ne compte que moins de 1.000.000 d´âme de nos jours et nous savons aussi tous ce qui leur ait arrivé!). Le nouveau né (masculin ou féminin c´est la même chose) est présenté à la famille le 8ème jour après sa naissance et le 40ème jour à la tribu et c´est en ce moment qu´on constate la présence d´un élément, donc jusqu`à présent neutre dans la société. Après les rituels et cérémonies appropriées pour l´intégration sociétaire, cet élément nouveau acquiert les propriétés de son genre masculin ou féminin donc devient un individu à part entière de la communauté. Toute africain ou tribu encore existante doit constater et reconnaître cet apprentissage, qui n´set autre qu´une formation civique dans le temps.
Revenons à nos moutons. …
Politikè) = poli + tikè (poly + éthique) se traduirait dans langues KAMITE comme suit: Tikèpoli = tikè + poli (éthique + poly) qui s´interprète en d´autres langues comme éthique multiple ou valeur commune
Ce mot transformé en Poly-Ethique prend un autre sens, c´est à dire il devient plusieurs porte-paroles pour une éthique (valeurs commune). Et ces plusieurs porte-paroles s´entendent défendre de leur manière et interprétation la même éthique.
Ce qui revient facilement à ces différents porte-paroles, chacun se disant légitimé par sa communauté, d´abuser de l´éthique communautaire, ainsi s´implante la confusion et le mensonge. Tous les porte-paroles (politiciens), qui succèdent aux autres déçus par la communauté, pour qu´ils soient légitimés par la communauté (éthique), utilisent les mêmes moyens de mensonges et ainsi de suite.
D´où la naissance des partis politiques qui sauront mieux avec souplesse tromper la communauté.
L´éthique devient alors l´objet des jeux (comme le foot) de ces groupements qui, à leurs seins se ramifient an tant que gauchistes, centristes, droitistes et les deux extrêmes, et ceci, a fin de s´en procurer de la balle de jeu en leur faveur et continuer dans ce sens à remettre cette balle en jeu sans penser à la mission éthique de la communauté, qu´ils représentent.
À chaque fois que ces formations groupuscules ont besoin d´être légitimées pour mentir, elles trompent la communauté pour s´emparer de l´éthique qui les permet de mentir au détriment de la communauté.
Tant que la vérité n´est plus discernable au mensonge à cause de la dissimulation de l´information véridique (Pouvoir de l´éthique) au profit de l´information mensongère (intoxication = contre l´éthique), la communauté reste dupe.
Ceux qui dans la communauté voient l´étique bafouée, réclament leur droit et devoir. Pour éradiquer ce mouvement, les politiques et leurs formations groupuscules vont créer ce qu´ils appellent aujourd´hui DÉMOCRATIE (un système qui n´est autre que celui pratiqué dans l´Afrique antique mais à l´envers: Maât).
Ainsi toutes personnes civique et morale au sein d´une société est politique. Ainsi toute famille dans une communauté a toujours son porte-parole, le politique. Ce dernier représente la famille. De nos jours c´est l´homme, le père chef de la famille et dans certains cas la mère. Dans l´Afrique antique c´était la femme qui joue le rôle du politique…
Si le politique décide de s´engager pour la communauté alors il/elle devient politicien/ne, donc il/elle est la voix de cette communauté, il/elle défend l´intérêt de sa communauté pour laquelle il/elle prend service (empire d´Abomey en Afrique de l´Ouest).
Cela s´illustre un système d´une pyramidale, gouvernance à la base.
Les KAMITE ont construit ces Pyramide, non seulement pour des dépouilles mortelles du plus haut porte-parole (Pharaon) mais aussi pour symboliser l´organisation des sociétés des la base jusqu´au sommet.
A mon avis la démocratie arrive à son déclin et son agonie est plus fort que jamais. Donc pas la peine d´essayer de sauver ce qui est mort.
Ce qui compte maintenant est de s´efforcer pour trouver à commun accord un système de gouvernance sociétaire adapté aux réalités de nos jours. Et comme d´autres systèmes comme la démocratie n´ont pas pu gérer les sociétés, je ne trouve plus autre système favorable que celui de MAÂT, le système sociétaire initiale qui s’avère plus efficace.
En Libye nous avons constaté le bienfait bénéfique du système Poli + tikè (= poly + éthique), MAÂT.
En occident ou partout d´ailleurs dans le monde nous avons aussi évalué le système Tikèpoli = tikè + poli (éthique + poly), DÉMOCRATIE Capitaliste occidentale qui n´set qu´une magouille d´une certaine minorité satanique.
Il est temps de renouer avec nos ancêtres, à bas les partis politiques, loin de nous ce qu´ils appellent par gauchiste, centriste, droitiste, les extrêmes radicaux ou modères et les préfets esclaves employés par l´occident comme dirigeants en Afrique.
Pour en savoir plus, dans le but de mieux mener ce combat, contactez nous !
Salutations militantes
Pour Africa for African, https://www.facebook.com/groups/234749636565022/
Le Coursier, Gara Pierre-David Takpara https://www.facebook.com/LeCoursier
|
|
 |
 |
Nombre de messages:
19 Pages:
1
|