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Retour à l'article: La Cote d’Ivoire, la Françafrique, l’Afrique et la Communauté Internationale
  La Cote d’Ivoire, la Françafrique, l’Afrique et la Communauté Internationale
L'auteur du blog blog BVAM s'interroge sur la crise ivoirienne. Vous aussi envoyez nous vos opinions à l'adresse grioo@grioo.com
 
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La Cote d’Ivoire, la Françafrique, l’Afrique et la Communauté Internationale

Nombre de messages
:  7
Pages:  1  

  Pas assez convaincant votre thematique !
Baoba Debakassa ( 13/01/2011 12:08 )
À Warstein / Germany

@ Mr. Philippe Assompi ...

En vous lisant, on note aussitôt un manque énorme d'objectivité mieux de vérité dans vos lignes, peu-t-être à cause d'un manque pluriel de la situation Géo-politique actuelle... je vous cite: " Il ne faut pas se leurrer, pendant que l’élite africain... Mais que pèse le clan des bien-pensants révisionnistes africains?

< Ils pèsent ENORMEMENT malgré leur FAIBLESSE ECO comme tu le mentionnes assez gros dans tes lignes... >

Du vent sinon que des paroles.

Au vu des enjeux, nulle puissance ne viendra en Afrique sans des objectifs mercantiles.

La Chine est déjà entrain de se servir, les américains ne seront pas en reste.
< Personne ne l'a refusé Mr... ce n'est pas une raison pour laquelle on doit se laisser piètiner et se faire ENCULER dufait qu'on n'est ECO faible, on doit qu'à même défendre son Honneur avant qu'on le piétine mon Frère....>

Nous sommes dans un monde en compétition, la raison appartient au plus fort.
< Raison énorme pour LE FAIBLE à se battre pour devenir peu-t-être demain aussi LE FORT comme La Chine l'est aujourd'hui et non RESIGNER haut et fort comme tu le démontres dans tes lignes assez triste à lire...Mr. Philippe Assompi.>

C’est la logique qui prévaut en Cote d’Ivoire.

Ceux qui ne veulent pas de la FrançAfrique doivent se ranger du coté de la Communauté Internationale < C'est quoi ou qui cette dernière ??? > et inversement. C’est dans ce cadre qu’il faut construire des stratégies. Il n’y a pas d’autres alternatifs < Du n'importe quoi >.

Le fait que l’administration de la Maison Blanche commence à s’intéresser à l’Afrique est une opportunité pour décaler ou corriger la politique africaine de la France.

C’est sur ce terrain que sont attendus les intellectuels africains
< Merci Donneur de Lecon dans le vide... >. Mais Mr. Philippe Assompi, il sera bien que vous vous CULTIVEZ encore dans beaucoup de domaines avant de venir ici donner des Lecons...
Très Très Triste pour le Wake-Up de notre cher Continent Africain...

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  femmenoire
( 13/01/2011 13:28 )
À Gießen / Germany

"...Le fait que l’administration de la Maison Blanche commence à s’intéresser à l’Afrique est une opportunité pour décaler ou corriger la politique africaine de la France."

C'est une blague ou quoi? L'administration de la maison blanche sert et perpetue le capitalisme sauvage qui sa devise.

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( 13/01/2011 13:31 )
À Gießen / Germany

Que pensent sarkozy, la communauté "occidentale", l'onu et le tpi des violences qui secouent la Tunisie depuis presque un mois maintenant?
l'onu ne voit elle pas les jeunes qui tombent sous les balles de la police dans ce pays là? C'est vrai qu'elle a envoyé tous ses fonctionaires compter les morts à Abidjan; prière de faire traverser juste 5 parmi eux en Tunisie pour faire le même travail
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  VOIC I LE DEVELOPPEMENT DE LA FRANCE ONU FMI BANQUE MONDIALE
( 13/01/2011 14:33 )
À Paris / France

VOICI LA FRANCE AFRIQUE DANS SA NOUVELLE VERSION ON PEUT TROMPEZ UN PEUPLE SOUVENT MAIS PAS TOUT LE TEMPS

LISEZ LES MANOEUVRES SUSPECT DE LA FRANCE ILS N ONT MEME PLUS HONTE TELLEMENT ILS ONT MENTIR votes Les jours passent sans que les anti-Gbagbo n’obtiennent gain de cause quant au départ du pouvoir de l’actuel chef de l’Etat ivoirien reconnu par les Institutions de son pays. Et pour ne pas perdre la face, le gouvernement français, numéro un d’une conspiration démasquée, se prépare à une opération de force à Abidjan, dans l’ombre de la rébellion de Bouaké.

Depuis 48h, les autorités ivoiriennes ont repéré, dans les eaux internationales, aux portes des eaux territoriales ivoiriennes, un navire de guerre français (bâtiment de projection et de commandement Mistral). C’est un porte-hélicoptères d’assaut pouvant embarquer jusqu’à 16 hélicoptères. C’est aussi un navire amphibie, capable d’exécuter une opération aéromobile à partir de la mer, en vue par exemple, d’une évacuation de ressortissants, ou effectuer le transport et le débarquement d’un escadron de 40 chars. C’est aussi un navire hôpital de plus de 50 lits, idéal pour une opération humanitaire.

Les autorités de la marine qui l’ont repéré ont fait le constat qu’à partir de sa position s’effectuent des survols d’hélicoptères transportant des caisses jusqu’au 43ème Bima. Que contiennent ces caisses ? Des armes, des munitions ? Il faut rappeler qu’en décembre dernier, un container de l’armée française transportant des munitions avaient été bloqué au port d’Abidjan. A l’aéroport international de Port-Bouët, les autorités douanières avaient également mis la main sur des valises de cette même armée, contenant du matériel électronique.

Le transfert des caisses héliportées entre le navire Mistral et le 43ème Bima par l’armée française se fait-il dans le but de contourner cette fois-ci les autorités ivoiriennes qui sont de plus en plus regardantes sur les mouvements de la force Licorne ?

D’autant plus qu’en dehors des côtes territoriales ivoiriennes, un quelconque contrôle échappe aux dites autorités, du point de vue de la législation, vis-à-vis de ce navire. Le Mistral, notons-le, a l’expérience des foyers de tension. En juillet et août 2006, il a été engagé pour assurer l’évacuation des ressortissants français lors du conflit israélo libanais. Une mission en Asie lui a été confiée de février à juin 2008 et a participé à un exercice de l’Otan en mer du nord en 2010. Pour la crise post-électorale dans laquelle le président Sarkozy est fortement impliqué contre le régime d’Abidjan, la présence du Mistral et les va-et-vient des hélicoptères entre ce navire et le 4ème Bima sont interprétés comme une préparation accrue d’une action militaire contre le régime de Laurent Gbagbo.

Intervention militaire de la France sous le couvert de la rébellion
Tout le ballet militaire de l’armée française sur le territoire ivoirien à un seul objectif : équiper les combattants de la rébellion au nord et les quelques 300 éléments retranchés au Golf Hôtel en vue de l’ouverture de plusieurs fronts, selon une source au sein de la Dgse. Cette source indique que l’armée française « opérera comme elle l’avait fait au Tchad avec Idriss Déby Itno » au cas où les chefs d’Etat africains renoncent à l’option militaire contre Gbagbo que Nicolas Sarkozy appelle de tous ses vœux. Il s’agit pour les hommes de Sarkozy, présents sur le terrain de théâtre à l’ombre de « l’armée de Ouattara au nord et à l’Hôtel du Golf », de créer une passerelle pour favoriser sa progression vers le palais et la Rti.

Dans cette optique, des émissaires ont été envoyés auprès du chef de guerre « courageux », Koné Zakaria, au Burkina Faso afin d’obtenir son retour sur la ligne de front. Quant aux éléments de la rébellion retranchés à l’Hôtel du Golf, s’ils réussissent à se frayer un chemin dans la fournaise des Forces de défense et de sécurité, grâce à l’appui de la force Licorne, seront présentés comme les éléments des forces républicaines, loyales au président Laurent Gbagbo, qui ont basculé en faveur du nouveau président Alassane Ouattara. D’où la nouvelle stratégie de communication de Ouattara et Soro qui déclarent que leur candidat, retranché dans le complexe hôtelier, a eu la faveur des Forces républicaines à plus de 60%. Une façon de légitimer la prise des édifices publics et favoriser un éventuel ralliement au moment opportun avec un discours qui sied au contexte et qui sera abondamment relayé par certains médias occidentaux.
le monde

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  LE MENSONGE CRIMES SUR LE PEUPLE IVOIRIEN ET AFRICAIN ATTENTION LE CRIMES AFRICIANS LA FRANC MACONNERIE EN A BESOIO
( 13/01/2011 14:38 )
À Paris / France

situation insolite et inédite de deux « Présidents » et « deux gouvernements » à la tête de la même Côte d'Ivoire est certainement déconcertante. Mais bien plus préoccupante est la conformité de vues, entre les dirigeants des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le reste de la « communauté internationale » sur les sanctions à infliger au Président Laurent Gbagbo, dont le recours à la force, s'il refuse de céder le pouvoir à Alassane Dramane Ouattara.





La CEDEAO mettra-t-elle cette dernière menace à exécution en assumant ainsi, de manière ouverte, le rôle de bras armé de l'impérialisme collectif qui se cache derrière l'appellation pompeuse et trompeuse de « communauté internationale » ?





La paix en Côte d'Ivoire et en Afrique, d'une manière générale, est au prix de la lucidité, de la solidarité et du courage politique dont nos dirigeants feront preuve dans un monde globalisé injuste et violent.


Nous tenons à rappeler aux chefs d'Etat africains qu'ils se trompent d'ennemi et de guerre pour les raisons suivantes, valables pour la quasi-totalité de nos pays:





1. L'échec notoire du système électoral prôné :





Il y a dix ans, dans la Déclaration de Bamako sur la Démocratie, les Droits et les Libertés, en date du 03 novembre 2000, les Ministres et les Chefs de délégation des Etats et gouvernements ayant le français en partage relevaient en plus des « acquis indéniables », des insuffisances et des échecs qui, ont pris aujourd'hui des proportions alarmantes. Ils ont pour noms : « récurrence des conflits, interruption de processus démocratiques, génocide et massacres, violations graves des droits de l'Homme, persistance de comportements freinant le développement d'une culture démocratique, manque d'indépendance de certaines institutions et contraintes de nature économique, financière et sociale, suscitant la désaffection du citoyen à l'égard du fait démocratique ».





Y a-t-il lieu d'envisager une intervention militaire en Côte d'Ivoire, au nom d'un système électoral si défaillant ?





2. Les pièges du système néolibéral :





Ce système électoral inadapté et cruellement dépendant de l'«expertise» et de financements extérieurs est au service d'un modèle économique particulièrement désastreux en Afrique. Il rime avec pillage des richesses du continent, chômage endémique, pauvreté, injustices, corruption et violences. Les taux de croissance salués par la « communauté internationale » n'ont pas d'incidence sur la situation de l'immense majorité des Africains.





Alors au nom de quel projet de société, la CEDEAO devrait-elle s'engager dans une intervention militaire en Côte d'Ivoire ?





3. Des « démocraties » minoritaires :





L'enthousiasme et les espérances que les premières élections suscitèrent ne sont plus au rendez-vous comme l'attestent les taux de participation aux élections présidentielles généralement inférieurs à 50%, sauf dans les pays en crise (Guinée, Côte d'Ivoire par exemple) où les populations caressent l'illusion d'instaurer la paix par le vote.





Au lieu du rôle de gendarme que la « communauté internationale » lui confie au risque de la discréditer, la CEDEAO ne devrait-elle pas chercher d'abord à conférer à la démocratie un sens qui réconcilie les Africains avec la politique ?











4. Des graves régressions politiques :





L'Etat postcolonial qui se voulait souverain est devenu l'Etat sous-tutelle des institutions de Bretton Woods, chargé de libéraliser, de privatiser et de gérer ensuite les conséquences sociales dramatiques de cette politique. L'impopularité des gouvernants démocratiquement élus tient en grande partie aux réformes contraignantes et souvent erronées du FMI et de la Banque mondiale qui dégagent leur responsabilité en cas de soulèvement des populations.





Faut-il que la CEDEAO, au nom d'une démocratie que les argentiers foulent au pied, ajoute davantage à l'injustice et à la souffrance du peuple ivoirien ?





5. Dépolitisation, personnalisation et ethnicisation:





Pour ou contre Untel ou Untel sont les termes de la démocratie au rabais qui est servie aux peuples mineurs que nous sommes dans l'imaginaire de l'Occident. Et, malheureusement, ça marche.





Rares sont les acteurs politiques qui se donnent la peine de familiariser l'électorat avec les enjeux économiques, pétroliers, miniers, géopolitiques et militaires qui engagent le destin de notre continent.





Qu'y a-t-il d'étonnant si à partir de ce moment les électeurs se saisissent de repères tels que l'ethnie et la religion ?





6. L'imposture de la « communauté internationale» :





On n'aura jamais autant entendu parler de la « communauté internationale » en Afrique que ces dernières semaines. Alors, le citoyen ordinaire se demande : « qui est-elle ? »


Elle est une dangereuse construction de l'après guerre froide qui se pose en garant du droit international, mais ses exigences varient selon les lieux et les circonstances. Ses membres sont, entre autres, le Conseil de Sécurité - une institution non démocratique dont les résolutions sont ignorées par l'Etat d'Israël, protégé par les Etats-Unis -, les Etats-Unis d'Amérique - qui ont envahi l'Irak au nom d'armes de destruction massive qui n'existaient pas -, l'Union Européenne (UE) - dont les desseins sont clairs à travers les Accords de Partenariat Economique (APE) qu'elle tient à imposer aux pays ACP-, la France - dont les forfaits sont brillamment illustrés par le documentaire de Patrick Benquet : La Françafrique -, le FMI et la Banque mondiale - qui dans un monde autre que celui-ci devraient être traduits devant la justice internationale pour crime contre l'Afrique.




Quant à l'Union Africaine (UA) et la CEDEAO, leur fonctionnement est à l'image des Etats qui les composent : frileuses, financièrement dépendantes, elles sont plus à l'écoute des grandes puissances et des institutions de Bretton Woods que de leurs peuples, de plus en plus désemparés et en danger.





Aux conséquences incommensurables des sanctions économiques, faut-il ajouter celles désastreuses de la violence militaire en Côte d' Ivoire?





7. L'instrumentalisation de la souffrance et du désarroi des Africains :





Les électeurs et les électrices ivoiriens et africains sont, en somme, des victimes collatérales de la guerre économique qui fait rage à l'échelle de la planète. La pauvreté que le modèle économique dominant leur impose, et leur souffrance sont instrumentalisés dans le cadre d'élections dites « transparentes », « régulières » et « démocratiques » qui, comme nous l'avons déjà souligné, ne répondent en rien à leur quête légitime de dignité.





8. L'opacité des enjeux :





Personne ne peut croire un seul instant que l'auteur du discours de Dakar sur l'homme africain et père de l'immigration choisie se soucie des droits des Africains et de la démocratie en Afrique. L'ancienne puissance coloniale a surtout besoin de préserver ses intérêts en Côte d'Ivoire qui, aujourd'hui comme au lendemain des indépendances, lui sert de point d'ancrage ainsi que de tremplin dans la sous région.


Quant aux Etats Unis d'Amérique, une partie de la réponse à leur demande, considérable, en pétrole se trouve dans le Golfe de Guinée.





Y a-t-il un lien quelconque entre ces desseins et la démocratie que les peuples d'Afrique appellent de tous leurs vœux ?





9. La crise systémique du capitalisme :





Les dirigeants africains sont victimes du discours mensonger du « win-win » qui prétend que tout le monde peut gagner dans la mondialisation néolibérale, dont la faillite est désormais évidente. Aussi s'efforcent-ils d'entrer dans le moule préfabriqué de « la croissance accélérée », de la « bonne gouvernance » et de la « démocratie » etc.





L'histoire qui est train d'être écrite, à coup de larmes et de sang, en Côte d'Ivoire, n'est pas qu'une crise politique et institutionnelle grave, dont l'issue dépendrait des seuls acteurs ivoiriens. Elle est l'une de ces guerres de « basse intensité » que l'ordre cynique du monde impose aux peuples dominés, tout en ne jurant que par la « démocratie », les « droits de l'homme » et les « libertés ».











10. La crise de leadership mondial et la question de l'éthique :





Face à la crise structurelle et systémique du capitalisme mondialisé, il n'y a pas d'homme providentiel en Côte-d'Ivoire, ni même aux Etats-Unis où l'élection de Barack Obama a pu faire croire le contraire. Le Président américain et son homologue français, Nicolas Sarkozy, qui visiblement n'ont que des certitudes quand il s'agit de la démocratie en Afrique, sont confrontés aux pires difficultés dans leurs propres pays, du fait de la nature inique de ce système économique dans lequel les africains sont embarqués à leur insu. La dé-protection de nos économies, la concurrence déloyale et surtout la mise en échec délibéré de l'Etat au nom de la croissance et de la compétitivité sont autant d'options qui n'ont rien d'éthique.





L'ordre actuel du monde n'a pas besoin d'Alassane Dramane Ouattara et encore moins de Laurent Gbagbo, mais des richesses et de la position géostratégique de la Côte-d'Ivoire en Afrique de l'Ouest.








Espérons que cette réalité cruelle, qui n'est un secret pour personne, contribuera à dépassionner le débat et à inciter les protagonistes de la crise ivoirienne, et de manière générale les décideurs politiques africains, à plus de lucidité et de maturité politique.


DECLARATION





Face à cette offensive sans précédent de « la communauté internationale » contre un Etat souverain au nom de la démocratie et face à l'instrumentalisation de la CEDEAO, Nous exprimons :


- Notre solidarité avec le peuple frère et meurtri de Côte d'Ivoire qui est le véritable perdant de la « démocratie » formelle, dictatoriale et belliqueuse que les puissances occidentales imposent aux autres à coups de chantage au financement et de corruption.


- Notre profond désaccord avec l'usage de la force contre un Etat souverain au mépris des vies humaines, de la cohésion sociale et la paix, déjà malmenées.


- Notre conviction que la « communauté internationale » n'est qu'une coalition de puissances et d'intérêts qui fait la loi à travers le Conseil de Sécurité, les institutions financières et autres instances.


- Notre désapprobation de l'alignement de l'Union Africaine (UA) et la CEDEAO sur des positions compromettantes et dangereuses.


- Notre indignation face à l'ingérence arrogante et décomplexée des Nations Unies, qui outrepassent leur rôle en Côte d'Ivoire, et face aux pressions et aux sanctions, dont celles scandaleuses du Fond Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale - qui oublient qu'ils ont une part considérable de responsabilité dans la situation dramatique de l'Afrique.


- Notre consternation face à la violation des droits politiques des Africains, qui devraient être les seuls juges de l'état de leurs pays et de la conduite de leurs dirigeants et face à l'infantilisation de l'électorat africain par un système qui érige le vote en une fin en soi.


- Notre révolte face aux supercheries des puissants de ce monde, notamment la France et les Etats-Unis, qui inversent les rôles en Côte d'Ivoire en s'érigeant en sauveurs des peuples et faiseurs de paix, alors qu'ils sont fauteurs de guerre. L'Irak, l'Afghanistan, le Pakistan, pour ne citer que les faits plus récents sont devenus de véritables bourbiers attestant que la démocratie ne s'exporte pas.


- Notre dépit vis à vis de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui ignore que les victimes des massacres pré et post électoraux sont d'abord des hommes et des femmes que le système, dont elle est l'une des armes, affame, exclut et tue à petit feu par millions.


- Notre conviction que la réforme en profondeur du système des Nations Unies, que les mouvements sociaux appellent de leurs vœux, s'impose non pas seulement en termes de représentation du continent, mais d'éthique.


- Notre conviction que la situation dramatique en Côte d'Ivoire justifie l'évaluation dans les meilleurs délais des pratiques démocratiques en Afrique.


- Notre détermination à éveiller les consciences, notamment celles des femmes et des jeunes, de telle sorte que le vote influe sur les politiques économiques qui sont à l'origine du chômage, de la faim et de l'exil.


- Notre volonté de faire du Forum Social Mondial (FSM) de Dakar (du 6 au 11 février 2011) le lieu par excellence de la confrontation des idées sur les alternatives au capitalisme mondialisé et destructeur.




Personne ne doit mourir en Côte d'Ivoire, ni ailleurs en Afrique, au nom d'une démocratie décrédibilisée et dévoyée parce que conçue, financée et évaluée de l'extérieur par des puissances d'argent en quête de dirigeants « sûrs ».





Alors, trêve d'ingérence, d'arrogance et d'humiliation ! Chaque peuple s'indigne, résiste et se libère en se référant à son histoire et son propre vécu des injustices et d'asservissement.





Puissent les souffrances infligées aux peuples d'Afrique servir de levain pour l'émergence de valeurs, de structures et d'institutions démocratiques, pacifiques et humanistes ici et de par le monde.








SIGNATAIRES :


Aminata Dramane TRAORE (Forum pour un Autre Mali) ; Demba Moussa DEMBELE (Forum Africain des Alternatives) ; Pr Jean Bosco KONARE (Enseignant) ; Ray LEMA (Artiste musicien) ; Cati BENAÏNOUS, Ismaël DIABATE (Artiste peintre) ; Bernard FOUNOU (Forum du Tiers-monde) ; Nathalie M'Dela MOUNIER ( Ecrivain) ; Antonia REIS (Interprète) ; Clariste SOH-MOUBE (Centre Amadou Hampâté Bâ) ; Mohamed EL BECHIR BEN ABDALLAH (Président de la Coordination des Partants Volontaires à la Retraite- CPVR) ; Borry KANTE (au nom de toute la CPVR - 5666 adhérents) ; Taoufik BEN ABDALLAH (Enda Tiers-Monde)

Pour plus d'informations ou si vous voulez vous joindre à cet appel: http://www.foram-forum-mali.org/

AfriqueCedeaoCôte d'IvoirePartager sur FacebookPartager sur Yahoo! BuzzPartager sur Del.icio.usPartager sur WikioPartager sur DiggPartager sur Twitter
" Un collectif d'intellectuels africains lancent un appel"....etc!..Il faut dénoncer les dictatures en Afrique, rien d'autre...Les collusions avec les acheteurs des ressources de ce continent...et les pots de vins planqués dans des paradis fiscaux...!
01/01/2011 13:30Par rita robert Je m'asssocie de tout coeur avec cette analyse et cette dénonciation . Je signe donc après mon ami Ray Lema du Zaïre ( qui était Zaïre quand je le connus) mais je n'ai pas trouyvé sur Foram l'endrroit où le faire.
J'joute que je ne retirerai pas un mot de l'ensemble qui nous est proposé. Tout y est juste.
Merci aux rédacteurs.
kakadou N'diaye : Universitaire. Ex-conseiller Technique d'Abdou Diouf.
01/01/2011 16:13Par kakadoundiaye ***+1
01/01/2011 22:18Par spirit of sumud +1 encore
03/01/2011 12:22Par LMICHEL Bonjour,
et merci pour tous ces commentaires, qui seront transmis au Foram, Forum pour un Autre Mali, à Bamako.
Vous pouvez si vous le désirez, et en attendant que la signature fonctionne en ligne, faire mention de votre adhésion à cet appel et demander que votre nom (et lieu d'habitation, métier, ...) soient ajoutés à la liste des signataires, en allant sur le site du Foram : www.foram-forum-mali.org dans l'onglet 'contact', tout en bas à droite de la page d'accueil.
Vous pourrez faire le message qui vous conviendra, et votre soutien comme vos opinions divergentes seront les bienvenus.
Sur ce site vous trouverez le lien direct avec l'autre site témoin des actions d'Aminata Traoré et de son entourage, le CAHBA, Centre Hamadou Hampaté Ba. Le Cahba représente l'espace "local", le Foram l'espace "global".
En voyageant de l'un à l'autre, malgré leur encore grande incomplétude, vous vous ferez une idée des actions quotidiennes menées par ces personnes diverses de la société malienne, africaine, qu'ici nous appelons intellectuels, tout en ignorant souvent à quelles réalités "solides" ils se cognent chaque jour durement, élaborant leur pensée à la forge d' efforts parfois incommensurables, inimaginables, fournis au coeur de la fournaise de leur sociétés, pour en changer chaque jour un trait, une virgule, intégralement fidèles à leur espoir de modification du monde.
Merci encore pour cet intérêt et toutes vos réactions.
Claire Malbos
Très contente de signer là mon retour sur Médiapart !!!



02/01/2011 22:25Par Claire Malbos Nous devons denoncer avec ce battage mediatique orchestré par le FRANCE et le soit disant communaute internationale et surtout HONTE à la CEDEAO qui dit vouloir inervenir militairement contre un membre Si lel est le cas cette organisation doit savoir qu elle sera irremediablement discéditée aux yeux de tous les AFRICAINS . ELLE doit avoir la force et le courage sans ecouter les sireines des occidentaux de touver une solution a cette crise Ni OUATARRA NI GBAGBO ne doivent se mettre au dessus des solutions africaines des resolutions pacifiques que notre organisation aura propose . Ce n est ni l EUROPE ni les ETATS UNIS ni l ONU cette organisation incapable de faire reigner la justice dans le monde qui viendra nous donner des lecons de legalité
Grand Merci à VOUS pour votre analyse sur cette situation de la COTE D IVOIRE . Un pays dont toute l AFRAQUE DE L OUEST etait fier +
01/01/2011 17:36Par menou Le président français a osé lancer un ultimatum en Côte d'Ivoire, affichant son arrogance et son mépris des vies humaines menacées de guerre civile.
Merci de nous faire connaître l'appel de ce collectif.
01/01/2011 19:25Par mhjozoux Stop à la dictature en Afrique. Le pillage de leurs richesses au profit des intérêts de quelques uns est simplement écoeurant.
01/01/2011 21:23Par maurer Interessant meme si je suis surpris que mediapart ne fournisse pas davantage d'information sur les auteurs de cette declaration ou leur representativite, non plus que sur l'interpretation et l'analyse qu'en fait la redaction!
Un complement d'information serait le bienvenu!
Jean-Christophe Friederici
01/01/2011 23:40Par gonthier friederici Au risque de susciter des réactions outragées, je trouve ce texte et commentaires bien étranges, même s'il énonce des vérités générales sur l'état du monde qui sont sans rapport direct avec la question du jour.
Un autre intellectuel ivoirien
(V Konan) rappelait ici même que l'obstination de Gbagbo à ne pas
quitter un pouvoir pour lequel il n'a plus de légitimité (pour une
raison simple: il a perdu les élections) est au déclenchement de tout
ceci. Je vois mal comment on peut prétendre soutenir le développement de la démocratie en Afrique et "s'asseoir" sur le verdict des urnes, aussi imparfait soit-il. Et quant au recours au repoussoir de la communauté internationale et des grands argentiers pour dédouaner ce qui n'est qu'un coup d'état soutenu par l'armée, la ficelle est un peu grosse.
Conférer à la
démocratie un sens qui réconcilie les Africains avec la politique ? Quelle meilleure facon de procéder que d'accepter les risques de la démocratie parlementaire (ce que Gbagbo se refuse à faire pour l'instant).
élections dites « transparentes »,
« régulières » et « démocratiques » qui, comme nous l'avons
déjà souligné, ne répondent en rien à leur quête légitime de dignité. Là encore, qu'essaie-t-on de nous dire ? que la démocratie représentative n'est pas adaptée aux besoins de l' "homme africain" (pour reprendre la détestable catégorie sarkozyenne) ?
Et pour conclure, souhaitons qu'en ce début 2011, Mr Gagbo concède sa défaite électorale et épargne aux ivoiriens violences et dérives militaires. Il agirait ainsi en homme d'état.
02/01/2011 02:06Par gris +1...
02/01/2011 02:42Par Dizzy Rigged Core +2...
02/01/2011 23:43Par Lacuzon @gris,
excusez moi mais j'ai l'impresssion que vous avez raté une marche et que vous ne connaissez de la CI et de ce qui se passe qu' à travers la presse que je qualifierai d'officielle.
Gbagbo a gagné les élections. C'est aussi simple que cela. C'est au Conseil Constitutionnel qu'il appartient dans la Constitution ivoirienne de nommer,de désigner le Président en fonction des données du Conseil électoral et des recours dont il est juge.
Il a, comme c'était prévu, rayé les résultats en provenance de régions où les rebelles en armes organisaient et dominaient ces élections avec des résultats de 110% dans pas mal de bureaux de vote.
La rue, et en général la population, surtout à Abidjan ,qui a elle seule rassemble la quasi moitié de la population en âge de voter, est toute acquise à LG. Pour preuves les échecs répétés des appels de Ouatara ( a l'assaut de la télé, du parlement, la grève etc..) échecs populaires cuisants qui n'ont rassemblé que moins de 5% de la population, effrayée aussi peut-être par l'eventuelle violence des réactions policières...mais quand même.
Quant à votre dernière remarque, oui je pense que le mode électoral européen est une forme de démocratie peu adaptée aux réalités africaines. Je m'en explique sur mon blog.
02/01/2011 03:43Par kakadoundiaye @gris
+1 je dirai moins poliment qu'il s'agit d'un tissu d'amalgames et d'auto-intoxication,à partir d'une situation dramatique en effet. Le tout pour dire en quelque sorte qu'il est urgent de ne rien faire ?
@kakadou...
Gbagbo a gagné les élections comme Bongo pendant 40 ans, Deby pendant 20 ans (etc) ?
02/01/2011 05:16Par pmabec @ Gris, vous écrivez :
(V Konan) rappelait ici même que l'obstination de Gbagbo à ne pas
quitter un pouvoir pour lequel il n'a plus de légitimité (pour une
raison simple: il a perdu les élections) est au déclenchement de tout
ceci.

Déclarez que le déclenchement de tout c'est le refus de L.Gbagbo de céder le pouvoir à Ouattara est pardonnable si vous ne connaissez pas l'histoire des 10 dernières années de la CI et si vous n'avez jamais lu les arguments de ceux qui soutiennent L.Gbagbo.
Par contre de la part de Venance Konan c'est inacceptable!

Dr Michel Lambret



05/01/2011 00:43Par Galanver Non, les résultats certifiés par la CEI donnent des résultats diamétralement opposés.

Un peu facile de n'invalider que les votes qui gênent, de légitimer les pronunciamentos et de considérer que le contrôle de la rue (sous la bonace de l'armée et de la police) vaut souveraineté populaire

Quant à la disqualification des arguments au nom de "l'officialité de la presse " même commentaire que ci-dessus sur les grosses ficelles.

Je vais effectivement aller voir sur votre blog, ceci dit ...
02/01/2011 04:17Par gris Non, les résultats certifiés par la CEI donnent des résultats diamétralement opposés.

Un peu facile de n'invalider que les votes qui gênent, de légitimer les pronunciamentos et de considérer que le contrôle de la rue (sous la bonace de l'armée et de la police) vaut souveraineté populaire

Quant à la disqualification des arguments au nom de "l'officialité de la presse " même commentaire que ci-dessus sur les grosses ficelles.

Je vais effectivement aller voir sur votre blog, ceci dit ...
02/01/2011 04:16Par gris Bonjour,
article très intéressant, un peu dans la même lignée :
Crise ivoirienne : l’Afrique s’humilie
(Le Potentiel 30/12/2010)
Analyse. Je ne suis pas Ivoirien et je n’ai aucun intérêt en Côte d’Ivoire. Je n’ai donc pas voté pour Laurent Gbagbo ni pour son adversaire Alassane Ouattara. Cependant, comme observateur panafricain et analyste, je constate, depuis quelques semaines, que ce qui se passe dans ce pays est dangereux et présage d’un avenir incertain. L’imprudence et l’aveuglement des dirigeants africains face aux intérêts inavouables des puissances étrangères risque d’entraîner la Côte d’Ivoire mais aussi l’ensemble de la sous-région ouest-africaine dans la perdition.
Ce qui est aujourd’hui en cause, ce n’est ni le résultat des élections ni le respect de la légalité. Tout le monde s’appuie ou feint de s’appuyer sur ces deux éléments, apparemment objectifs, pour réclamer un changement de régime en Côte d’Ivoire. Ceci était prévisible ! Tous les clignotants signalaient depuis au moins cinq ans que ce pays s’acheminait vers une situation politique explosive. J’ai beaucoup de mal à croire que le président Laurent Gbagbo est le grand Satan tant décrié dans les médias et les capitales occidentales et que son adversaire est le grand messie tant attendu pour sauver l’ancienne colonie française désormais en proie à la violence.
Ce qui intrigue toute personne avisée des crises politiques en Afrique, c’est d’abord le silence convenu des géants économiques occidentaux qui opèrent massivement en Côte d’Ivoire et dont le chiffre d’affaires annuel avoisine plusieurs centaines de millions de dollars. Dans le climat de tension actuel, sont-ils favorables ou défavorables au camp de Gbagbo ou à celui de Ouattara ? Sont-ils totalement indifférents à un changement de régime en Côte d’Ivoire comme l’exigent les pays occidentaux ou participent-ils dans l’ombre au choix d’un des candidats ? Ce qui justifierait peut-être leur silence. En clair, sont-ils acteurs ou spectateurs impuissants d’une crise politique majeure dans un pays où ils se sont installés depuis un certain temps pour gagner de l’argent ?
Le second point de curiosité est fondé sur les réactions plus ou moins tardives et cacophoniques des Africains à travers la CEDEAO et l’Union Africaine. La première organisation menace de destituer le président sortant, au besoin en usant de la force, la seconde acquiesce et suit les recommandations ou les ordres des puissances étrangères demandant le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir au profit de son adversaire Alassane Ouattara. Ces deux institutions suivent visiblement les positions officielles de quelques dirigeants occidentaux qui réclament l’éviction de Laurent Gbagbo. Il y a comme un petit malaise lorsque l’on sait que ces institutions proclament régulièrement l’indépendance de l’Afrique et la souveraineté des Etats africains. Honnêtement, quel dirigeant africain actuellement au pouvoir, depuis plus d’une décennie, serait prêt à accepter le traitement qui est réservé à Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire en ce moment ?
En même temps que la CEDEAO et l’Union Africaine s’empressent de sanctionner Laurent Gbagbo et ses proches, comme le font déjà les Etats-Unis et l’Union Européenne, elles envoient aussi dans l’ordre ou dans le désordre des médiateurs en Côte d’Ivoire. Les résultats de ces multiples médiations sont, pour l’instant, impalpables et invisibles. Et pour cause ! Une médiation peut-elle réussir lorsque les initiatives des Africains interviennent accessoirement et en marge des décisions des grandes puissances au lieu de les précéder ? Le spectacle de ces va-et-vient « diplomatiques » infructueux des Africains à Abidjan est affligeant et humiliant pour la diplomatie africaine.
Le moins qu’on puisse dire est que les Africains, plutôt que d’assumer eux-mêmes la gestion de cette crise dont ils devraient avoir l’entière responsabilité, s’alignent et s’appuient davantage sur un agenda extérieur en affichant des positions très peu cohérentes et très peu indépendantes. En se soumettant trop facilement à la pression extérieure, les Africains donnent d’eux-mêmes l’image de personnalités faibles, très influençables et pas très autonomes dans leurs décisions. Ce qui peut accréditer les préjugés courants sur l’Afrique et sur les Africains. Peut-on combattre ces préjugés en essayant de donner au moins l’impression que les Occidentaux n’ont pas toujours raison dans les affaires africaines ? Peut-on faire valoir que la gestion occidentale de cette crise est violente, indélicate et relativement grossière ? Devant cet état de fait, il y a le vide et le suivisme africains. L’imagination et la créativité africaines ont-elles déserté l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique tout court ? J’ai du mal à le croire.
S’il s’agissait simplement d’un problème électoral en Côte d’Ivoire, pourquoi n’avoir pas proposé d’analyser tous les litiges électoraux de manière à lever toute équivoque sur le résultat final ? Pourquoi le point de vue de la CEDEAO est-il venu après celui de l’Occident alors que son expertise aurait dû primer par son efficacité et rassurer par sa sagesse ? Pourquoi avoir précipitamment entériné des résultats que l’on savait contestables et contestés dans la mesure où chaque camp se dit vainqueur de ces élections tout en accusant l’autre de fraude massive ? (Alassane Ouatara serait gagnant avec 54,1% d’après la commission électorale indépendante et Laurent Gbagbo l’emporterait à hauteur 52,6% d’après le Conseil constitutionnel).
Dans ces conditions, comment comprendre l’attitude de la CEDEAO et de l’Union Africaine qui ont d’abord privilégié des options moins diplomatiques face à ce qui apparaît comme une pression insupportable et gravissime des pays occidentaux sur un dossier de politique intérieure en Côte d’Ivoire ? Il est surprenant que personne n’ait éprouvé le besoin primitif de réagir aux déclarations tapageuses et intempestives du ridicule procureur Moreno-Ocampo (*).
A-t-on suffisamment pensé aux conséquences d’une décision hasardeuse sur les populations étrangères résidant en Côte d’Ivoire et sur l’ensemble de la sous région ? Quelle place accorde-t-on à la paix et à la sécurité des Ivoiriens dans cette affaire ? À en croire certains discours médiatique et politique, les Ivoiriens n’auront pas droit à la paix et encore moins à la sécurité si Gbagbo n’est pas évincé ou éliminé du pouvoir. Dans la même logique, l’ONU censée statutairement rester neutre ou du moins impartiale a aussi vite pris parti. Avant tout le monde, elle a affirmé dès le 3 décembre 2010, à travers son représentant et en pleine contestation des résultats, que Monsieur Alassane Ouattara était le président de la Côte d’Ivoire. A-t-elle facilité le dénouement de cette crise nationale ivoirienne ou l’a-t-elle compliqué ? Ce qui est étonnant est qu’immédiatement, la France et les Etats-Unis ont validé la position du représentant du secrétaire général de l’ONU Monsieur Young-Jin Choï sans prendre en compte la contestation des résultats par l’une ou l’autre des parties. Pourquoi agir de la sorte dans un contexte aussi tendu sur le plan politique ? Quel danger y avait-il à tout vérifier et à lever le doute sur les soupçons de fraude d’où qu’ils viennent ?
Il est difficile au moment où le consensus médiatique est total et que « la majorité » des pays puissants prétend avoir raison d’aller à contre-courant ou de poser des questions qui dérangent. Mon expérience de l’interminable crise des Grands Lacs africains m’autorise à douter sérieusement du fait que les élections sont véritablement la raison principale de l’attention que toutes les grandes puissances et l’ONU portent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire. Je ne suis pas non plus convaincu que la transparence électorale ou l’alternance politique sont des arguments sérieux au sujet du contentieux qui oppose désormais ce qu’on appelle d’un côté « la communauté internationale » et le camp Ouattara à Laurent Gbagbo.
L’indifférence des pays occidentaux, tout comme celle des membres de la CEDEAO ou de l’Union africaine, à la fraude électorale en Afrique ou à la longévité politique outrancière de certains dirigeants africains est un fait qui n’appelle aucun commentaire désobligeant de ma part. Si ces principes étaient défendus avec acharnement dans toutes les élections africaines et s’ils étaient des vertus cardinales chez bon nombre de dirigeants qui sermonnent actuellement Laurent Gbagbo, tout le continent africain s’en féliciterait et les exemples seraient nombreux. Il me semble bien qu’évoquer les arguments sur le respect des résultats que très peu de gens connaissent d’ailleurs ou la transparence et l’alternance pour justifier ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire n’est pas suffisant et certainement pas convainquant.
J’ai à ce propos un petit souvenir qui éclaire certains comportements étranges que j’observe ici et là dans ce dossier. C’est en 1999 que j’ai rencontré à Washington un fonctionnaire de la Banque Mondiale, visiblement bien informé, qui me confia au cours d’un déjeuner que si Monsieur Alassane Ouattara ne devenait pas président en Côte d’Ivoire, il y aurait « le feu dans ce pays ». À l’époque, je ne compris pas exactement la teneur de ces propos. Peu après, il y eut un coup d’Etat de l’officier ivoirien Robert Guei puis une crise politique, des élections mouvementées et l’arrivée au pouvoir de Laurent Gbagbo.
La côte d’Ivoire, depuis cette période, vit au rythme de tensions incessantes et d’une guerre tantôt ouverte tantôt larvée entre les forces rebelles proches de Ouattara et les forces gouvernementales de Laurent Gbagbo. Quelques pays voisins de la côte d’Ivoire n’ont pas brillé dès le début de cette crise interne par leur neutralité absolue ni par leur impartialité admirable. Intérêts pécuniaires et calculs politiciens obligent ! Ce qui est dangereux aujourd’hui, ce ne sont ni les propos du fonctionnaire de la Banque Mondiale en 1999 ni le rôle joué par certains voisins de la Côte-d’Ivoire mais le parti pris immédiat de certains médias, de l’ONU, de l’Elysée et de la Maison Blanche et surtout l’alignement servile des Africains eux-mêmes à travers l’Union Africaine et la CEDEAO. Le comportement de ces derniers, entérinant de facto une décision prise visiblement avant ou contre « le choix des Ivoiriens », est regrettable.
Prendre parti très vite et sans aucune précaution élémentaire en faveur d’un candidat à l’élection présidentielle, que quelques observateurs honnêtes reconnaissent comme particulièrement serrée, a été très imprudent. « Imposer » un candidat dans un contentieux électoral interne de façon aussi brutale et agressive est plus que troublant et pas très « démocratique ». Parmi les dirigeants africains qui prennent d’ailleurs position soit dans le cadre de la CEDEAO soit au sein de l’Union Africaine, combien peuvent prétendre avoir remporté des élections en toute transparence ou en dehors de fraudes avérées ? Combien ont été intronisés et légitimés alors même que leurs adversaires, déprimés par l’ampleur de la fraude, ne comprenaient pas le mutisme des représentants de l’Union Européenne et autres observateurs étrangers présents dans le pays ? Combien d’observateurs africains et occidentaux m’ont avoué avoir été témoins ou complices impuissants de la tricherie organisée lors d’élections présidentielles en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest ?
Mon propos ici n’est pas de défendre un candidat contre un autre. Je crois simplement qu’un certain flou persiste sur les vrais résultats de cette élection, qu’il y a apparemment un réel problème d’impartialité dans cette affaire au point que toutes les menaces proférées contre un des deux candidats sont suspectes et disproportionnées par rapports à d’autres situations similaires. Il semble bien que les vraies motivations derrière cette situation ivoirienne sont volontairement tues au profit d’un tapage douteux sur la « légalité électorale ». Il apparaît clairement que les ingérences étrangères dans le dossier ivoirien sont flagrantes et nocives pour la paix, la sécurité et la souveraineté en Côte d’Ivoire.
Si personne ne veut revenir à la raison dans ce dossier, si personne, parmi les dirigeants africains qui ont pris fait et cause pour le discours dominant, n’accepte, par couardise, par opportunisme, par aveuglement ou pour des intérêts égoïstes, de questionner ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux, d’autres dirigeants africains risquent, à leur tour, de subir le même scénario et l’Afrique de l’Ouest risque bientôt d’être dirigée par des miliciens ou des « rebelles » et autres marionnettes à la solde d’intérêts extérieurs comme c’est déjà le cas en Afrique centrale. Ce processus engagé depuis le début des années 90 va s’étendre progressivement sous diverses formes dans une large partie du continent si les Africains continuent à somnoler sous leur beau soleil.
Faire l’impasse sur le contrôle des richesses de la Côte d’Ivoire et les raisons qui ont poussé à deux tentatives de coup d’Etat dans ce pays en 2002 et 2004, faire semblant de ne pas se souvenir des raisons qui ont conduit à la création d’une rébellion dans ce même pays, développer une amnésie sur le rôle des pays voisins dans le soutien apporté à la rébellion ivoirienne, à son financement et à son armement, ignorer volontairement toutes les pressions qui ont poussé à l’organisation d’élections dans un pays coupé en deux et contrôlé pour partie par des rebelles et pour l’autre par l’armée gouvernementale, faire fi de tout cela c’est ne pas vouloir comprendre ce qu’est en réalité le nouvel ordre mondial dans les relations internationales. Choisir l’autisme politique sur la crise ivoirienne c’est tourner le dos à l’avenir et vouloir soumettre les Africains à la loi du fusil, de l’instabilité, du banditisme politique, de la précarité chronique et du pillage.
Dire ceci n’a rien de défaitiste ou de fataliste, c’est simplement tenter d’apporter un peu de lucidité devant les nouvelles menaces qui visent tous les pays africains ayant des ressources économiques convoitées par l’Occident. Le dossier ivoirien rend tout observateur honnête sceptique à l’égard des discours pompeux sur la bonne gouvernance, le respect des droits de l’Homme, la transparence électorale et blablabla. Ce dossier est piloté en violation de tous les principes que prétendent aujourd’hui défendre ceux qui pérorent sur la légalité, l’Etat de droit, le respect des libertés publiques, etc.
Je l’ai déjà observé très attentivement dans la région des Grands Lacs, je le vois également au Soudan, pays riche en pétrole, qui sera coupé en deux en janvier 2011 et dont la CPI (Cour Pénale Internationale) veut aussi arrêter le chef de l’Etat en exercice. Les Africains de l’Ouest sont peut-être en train de subir leur premier baptême des régimes pro-rebelles. Il faut espérer qu’ils ne le regretteront pas.
CHARLES ONANA JOURNALISTE ET ECRIVAIN
(*) Cf. le dernier livre de Charles Onana : Al-Bashir Darfour, la contre-enquête, Paris, Editions Duboiris, 2010, 480 p. disponible en librairie et sur www.amazon.fr ou www.editionsduboiris.com
02/01/2011 09:47Par fabre @fabre,
merci de nous avoir donné la possibilité de lire ce texte avec lequel je tiens à marquer mon accord.
Ce qu'il ne dit pas -mais qui est sous-tendu- afin d 'éviter des polémiques inutiles, est que la grande majorité de ces chefs d Etats depuis déja des decennies se sont clairement affirmés comme des potiches à la solde des intérêts extérieurs, chacun dans son pays ( Bongo, Nguesso, Wade, Eyadema, Idriss ...).Aussi comment leur réunion-Union peut elle produire autre chose que pusillanimité, obéissance, soumisssion, débilité, etc..?
02/01/2011 13:18Par kakadoundiaye Pas d'accord même si ça choque. on ne peut pas vouloir à la fois la démocratie et soutenir quelqu'un qui se refuse -malgré ses engagements -à reconnaître le résultats des urnes. Personne ne veut de sang qui coule mais adressez votre message à Gbagbo. La communauté internationale à bon dos. La CI n'appartient pas à Gbagbo, il aurait du savoir sortir avec panache, mais non tout lui est bon. c'est pitoyable! Il serait temps que cette crise soit résolue. Gbagbo prend son peuple en otage sous prétexe de le défendre. A trop user de la ruse, on est plus crédible. je pense malheureusement qu'il ne bougera pas. il s'est armé, paye des miliciens et tombera forcément dans les travers qu'on connaît Ce pays ne méritait pas celà.
02/01/2011 10:29Par domergue-cloarec @domergue,
je ne voudrais surtout pas vous agresser car je suppose et sens que vous êtes de bonne foi. Comme la plupart de ceux qui pensent que Laurent Gbagbo a "perdu les élections " .
Il y a effectivement des arguties juridiques. Les uns parlant de la Commission électorale les autres tenant du Conseil Constitutionnel ..mais cela n 'est qu'agitation.
Les circonstances, racontées par Galanver, commentateur, d'Abidjan, ici même sur les papiers ayant trait à la CI sont elles-mêmes éclairantes puisque ce sont les ambassadeurs des USA et de la France qui ont traîné le Président de la Commision électorale depuis chez lui où il s 'apprêtait à dorrmir pour le conduire au Golf où il a du proclamer des résultats qu'il ne lui revenait pas de proclamer.
Mais surtout avez vous remarqué que Watara par trois fois en s'appuyant sur le peuple, appels à descendre dans la rue, appel à la grève a lamentablement échoué, que personne ne le soutient du moins à Abidjan...et que là-bas me parviennent tous les jours des infos comme quoi la rue s 'est déja "installée" dans le Gbagbo comme si de rien n'était.. que l'histoire de la double présidence n'est absolument vécu comme cela sur place , et que la République du Golf fait sourire ( et pas armer)?
Enfin avez vous oublié qu'il était dans la mission de l'ONU de désarmer les rebelles du Nord. ? Pourquoi ne l'a-t-elle pas fait? Pourquoi a t elle accepté que se tiennent des élections dans un pays dont une partie importante échappait au pouvoir central ..et à tout contrôle puisque les rebelles ont cons titué dans le Nord un Etat dans l'Etat?
Enfin avez vous remarqué que les seuls Etats à coloration démocratique en Afrique ( Ghana et Afrique du Sud) sont contre toute intervention et ne reconnaissent pas Watara comme le font Paris et Washington? Avez vous remarqué que le Brésil soutient Gbagbo?
Cordialement

02/01/2011 13:49Par kakadoundiaye @
kakadoundiaye
"Galanver, commentateur, d'Abidjan"
La CI n'appartient pas à Gbagbo, ni à Allassane.
Abidjan n'est pas la CI.
Les quartiers chics ne sont pas Abidjan.
Les branchés ADSL, abonnés à MDP, ne sont pas tous les Ivoiriens, ni la majorité, ni une minorité significative.
Les Ivoiriens qui ont fait fortune depuis 10 ans, il y en a, rares, ne sont pas tous les Ivoiriens.
Ils se trouvent que tous les commentateurs sont très loin de la CI ou d'Abidjan ...
Alors leurs vérités ...
02/01/2011 17:49Par pmabec Pmabec, très juste, mais il serait difficile d'empêcher un commentaire d'une personne ne vivant, ou n'ayant jamais vécu, en Afrique, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire. De surcroît, hormis des contacts directs que nous pouvons avoir avec des ivoiriens, nous nous contentons de ce que nous pouvons trouver sur certains sites, et par des rédacteurs pas forcément au fait des réalités africaines. Le grand absent de nombreux articles, et de commentaires, est le peuple ivoirien, dans toutes ses composantes, religieuses, ethniques, politiques. Bien sûr, il y a le résultat des urnes, plus ou moins "trafiqué", mais pouvions-nous sérieusement s'attendre à autre chose ? Pour terminer, je cite souvent une réflexion d'un de mes amis congolais (Brazzaville) : "n'importe quel président, pourvu qu'il n'y ait plus un coup de feu dans Brazzza". Je suis persuadé que ce serait la réponse d'une majorité d'ivoiriens.
02/01/2011 18:49Par fabre Pardon, une "entrée" intempestive !
02/01/2011 18:47Par fabre Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son et la cloche Sarkozy a été relayée par la quasi totalité des médias (très à l'aise par la faute des personnalités politiques -suivez mon regard- qui ont éludé le problème en se rangeant illico -mais sans faire trop de bruit- derrière un chef de file pour le moins contestable)
C'est une très bonne chose que, même avec du retard, tout le monde puisse être entendu.
Merci à Médiapart de nous le permettre. Nous ne sommes pas des moutons.
02/01/2011 10:55Par touritourist Le seul problème en Cote d'Ivoire, c'est de savoir qui a donné mandat au Représentant Spécial du Sécrétaire Général de l'ONU de choisir de ne certifier que les seuls résulats provisoires de la CEI qui faisaient déjà l'objet de recours en annulation auprès du Conseil Constitutionnel légalement chargé de facon inconstestable de vider le contentieux en matiere d'élection présidentielle. Et ensuite , de les imposer comme seuls resultats définitifs de l'élection du Président de la République en Cote d' Ivoire. Balayant et ignorant sans motivation juridique,ceux proclamés conformement à la loi,et sans possibilite d'appel par le Conseil Constitutionel. Malgré le fait que OUATTARA lui-même ait, demandé au même Conseil Constitutionnel, de lui faire preter serment selon les dispositions pertinetes de la Constution, comme nouveau Président de la République de Cote d' Ivoire .Dès que ,cette faute et cet abus de mandat du Représentant Spécial du Sécrétaire Général de l'ONU sont établis et reconnus, le reste n'est que gesticulations infondées pour vouloir et chercher à imposer un candidat non légalement élu à la tête de la Cote d'Ivoire.
02/01/2011 11:48Par NSOLANKANE Vous êtes gonflé, car en matière de "non légalement élu", Bagbo n'est pas très présentable. Il a quand même accepté la tenue de cette élection, qui ont été surveillées et validées par des observateurs internationaux, et n'arrive à s'imposer qu'en annulant carrément le vote de la moitié du pays. Et malgré tout ça, il n'arrive péniblement qu'à 51% au second tour. En passant, cela signifie que contrairement à ce que vos amis écrivent, le sud du pays est loin de lui être acquis. Tout le monde sait également que la commission a été empêchée de donner ses résultats par deux types qu'on a tous vu aux infos arracher un papier des mains du président de ladite commission. Donc franchement, votre initiative genre paix dans le monde aux hommes de bonne volonté est sympathique mais complètement à coté de la réalité. Il n'y a que deux solutions: soit Bagbo se retire, soit il est procédé à de nouvelles élections après retour des réfugiés. Et bon, le texte de la pétition est incohérent. En gros on nous dit que la démocratie a échoué donc l'imposer serait injuste et autres sophismes du même ordre. respecter le non respect de la démocratie, c'est mieux? Je ne dits pas que le camp adverse est irréprochable, mais bon, on n'accepte pas une élection sous contrôle d'onbservateurs indépendants, pour ensuite s'assoir dessus. J'aurais par contre compris que l'on annule l'élection dans son entier, si l'on avait pu établir qu'une fraude substantielle a pu en changer le résultat. Et encore, dans son entièreté. là, quand même, imposer le candidat battu avec 51% une fois corrigé, non, faut arrêter de prendre le reste du monde pour des billes.
02/01/2011 23:56Par Lacuzon @Lacuzon,
votre argumentation est forte : Pourquoi LG a t il accepté des élections si c est pour les nier ensuite.
Parce qu'il a été obligé de le faire. La pression internationale devenait insupportable. N'oublions pas que nous sommes dans le cadre d'une guerre civile. Que la France s 'est couverte de honte et de ridicule en ne respectant pas les accords de défense ( perdant ainsi définitivement la face vis à vis de TOUS les états africains qui n'ont eu de cesse depuis de mettre les bataillons français à la porte de chez eux avec mépris les traitant comme des lâches et des menteurs bref des traîtres). Qu'elle a par la suite tenté de marier la chèvre et le choux dans des accords de Marcousis qui imposait la reconnaissance des rebelles comme partie du conflit ( c 'est à dire la reconnaissance de la Corse Nationaliste comme partie prenante de discussions avec l'Etat Français). Que l'ONU contrairement à sa mission et aux dits accords n'a pas desarmé les rebelles et qu'une série de contraintes internationales ont obligé LG à accepter que les élections se tiennent alors que un tiers du territoire est un état dans l'Etat à la solde des rebelles en armes.

03/01/2011 17:07Par kakadoundiaye Sans vouloir défendre ici la politique de la France, je trouve vos propos exagérés : "...perdant la face vis-à-vis de tous les états africains ...." Renseignez-vous sur ce qui se passe au Niger, au Mali, au Congo, eutres autres .....
04/01/2011 07:05Par fabre @fabre, il est toujours exagéré de dire " tous "..car il y en a toujours justement un ou deux qui...mais même ,si je n'ai aucune information concernant le Mali je sais qu'au Congo et au Niger..pour ne parler que de ceux que vous citez il y a eut de la part de commentateurs et d'hommes politiques importants des propos fort acerbes.Les troupes françaises ont été illico priés de quitter le sol sénégalais par exemple bien qu 'on sache que c'était pour récupérer les terrains sur lesquels ils étaient installés plus que pour des raisons politiques. A un certain niveau de décadence la politique n'existe plus on ne voit plus que de la bêtise et de la mégalo.
04/01/2011 12:09Par kakadoundiaye Au Niger, d'où je rentre, des éléments de l'armée française sont présents, essentiellement dans le cadre de la lutte contre Aqmi, comme au Mali. Au Congo-Brazza, ils forment les futurs officiers, et la police.
Concernant le Sénégal, il est vrai que ce pays étant hors de la zone "critique", le départ des troupes françaises a été un non-évènement. L'opération Licorne a été initiée par l'ONU, et non unilatéralement par la France.
04/01/2011 14:38Par fabre @ Mr Fabre
L'intervention militaire française en Côte d'Ivoire a précédé la saisie de l'ONU du problème ivoirien.
Rappel chronologique : le 19 septembre 2002 éclate la tentative de prise de pouvoir par les rebelles. L.Gbagbo est à Rome, il demande l'application des accords de défense à la France, Chirac refuse et propose l'exil en France à L.Gbagbo qui refuse cet exil, il s'envole pour Abidjan et est y est accueilli triomphalement. Les rebelles sont battus à Abidjan et sont repoussés vers le nord de la CI. C'est à ce moment que la France intervient militairement en gelant le front entre force loyalistes et rebelles, l'ONU sera seulement saisi à ce moment du conflit. La force française ne s'appellait pas encore licorne mais elle en était le précursseur.
Michel Lambret
05/01/2011 23:28Par Galanver Fabre,
les léments français sont revenus au Niger aprés que Tandja les ait dmis à la porte. C'est l'arrivée de Djibo qui les a fait revenir... je n'ai malheureusement plus aucun einformation véritable sur ce qui se passe au Niger que je suivais trés précisement.. voir mon blog... si vous avez des info fraîches je suis preneur. Cordialement
06/01/2011 13:35Par kakadoundiaye Les enjeux de ce conflit doivent être sérieux pour que les dirigeants d'Europe et d'Amérique du Nord s'arrogent si ouvertement le droit d'octroyer à leur candidat la présidence de la Côte d'Ivoire.
02/01/2011 16:23Par mhjozoux Cet appel est fort sympathique.
Médiapart participe au travail d'information et de décodage d'une situation. Aussi cet appel d'intellectuels prend-il toute sa place dans la volonté de comprendre la situation africaine et participe bien à la prise de conscience pour sortir d'un capitalisme libéral compradore et d'une démocratie elle aussi libérale sans être pleinement satisfaisante pour les peuples africains.
Pourquoi 50 ans d'indépendance n'auront guère permis une réelle assise de ce continent sur la scène internationale et n'auront pas permis aux Africains de connaître un réel développement humain et un meilleur bien-être ? Pourquoi ce gâchis ? Pourquoi la poursuite d'une route de la misère et de la guerre ? Il ne s'agit pas ici d'apporter des réponses.
Le problème qui est posé est celui de la Côte d'Ivoire, pays longtemps gouverné certes sous un système de parti unique ( Période 60 à la fin des années 8o) mais un pays qui connut une certaine prospérité. Pourquoi ?
Certes grace à des rélations privilégiées avec la France mais aussi grace à une pratique de gouvernement propre à Houphouët-Boigny. Quel est cet art de gouverner ?
En résumant, je crois avoir trouvé 5 axes :
- Parler de paix et de fraternité, faire entrer les hommes dans une langage et uen logique d'apaisement des tensions, de résolutions des tensions et de montrer à chacun que sa parole vaut la peine d'être écoutée ou débattue.
- Mettre à ses côtés des hommes de toutes les régions, de toutes les ethnies et de toutes les religions ; la pluralité des hommes doit être la première des conditions et induit donc la confiance de tous.
- Ne pas se laisser piégé par sa propre communauté ou sa propre ethnie ; ce qui est diablement difficile en Afrique.
- Entrer dans un système de défense économe en argent et en hommes.
- Attirer sur son territoire tous les hommes des pays environnants et les intégrer à tous les niveaux de la société quelque soit leur expertise.
C'est un art de gouverner où l'on met le révolver aux vestiaires, où l'on contrôle sa police, où l'on fait attention aux opposants, à leur vie et à leur famille ( Gbagbo en sait quelque chose) et où l'on tente d'apporter des solutions aux problèmes économiques et sociaux ; problèmes énormes qui ne disparaitront pas ainsi du jour au lendemain avec un changement politique .
Maintenant, cet Appel tient-il ses promesses ? Apporte-t-il une tentative de solution de la question ivoirienne ? Nous met-il sur une piste véritable et sur des choix judicieux.
Je suis au regret de dire que cet appel sympathique n'apporte rien à la Côte d'Ivoire de janvier 2011. La question reste bien de savoir si M.Gbagbo se soumet ou non à la volonté du peuple ivoirien qui dans sa majorité a voté pour M.Ouattara. M.Gbagbo considère-t-il que durant ses mandats, la Côte d'ivoire a-t-elle connu un réel progrès ? Pense-t-il que son maintien à la tête d'État de la RCI est nécessaire à l'évolution économique de son pays ?
C'est à cet instant que l'on peut juger de la valeur d'un homme d'État, qui est de savoir au nom de l'intérêt de sa nation, de la république et de l'histoire de son pays, à refuser toute obstruction à un retour de l'État souverain sur l'ensemble du territoire.
Cela n'est possible, ne sera possible qu'à la condition que M. Gbagbo quitte le pouvoir avec toutes les assurances qu'il pourra obtenir pour lui et son entourage, tout en reconnaissant sa défaite et en affirmant que son retour dans l'opposition se fera selon les règles démocratiques et selon des procédures valables pour la vie de tout ivoirien ; ce qui nécessite d'une part un contrôle sur toutes les milices et leur désarmement et d'autre part ce qui nécessite une retour à de véritables discussions démocratiques.
Si Gbagbo a un sens de l'État, c'est maintenant qu'il doit le montrer.
Si Gbagbo comprend le sens de l'histoire, c'est maintenant qu'il doit refuser la partition voire la fin de la Côte d'Ivoire.


02/01/2011 20:01Par Spartel Cet appel nous apporte une idée, d'importance : il faut réfléchir avant de partir en guerre !
Cet appel nous fait savoir qu'il y a des personnes révoltées devant la facilité, l'insouciance, avec laquelle on démarre les conflits armés chez les autres.
03/01/2011 17:23Par mhjozoux Article de M. Akwaba Saint-Clair intéressant :
Le sort de la Côte d'Ivoire est-il déjà scellé ou peut-on rêver d'un miracle aujourd'hui ? Lors de son message du 31 décembre, Laurent Gbagbo a abattu toutes ses cartes : il ne quittera le pouvoir et il ne cédera pas au "complot" de la Communauté internationale qui veut lui faire un coup d'Etat. Dès lors, que peuvent espérer les émissaires de la Cedeao et de l'Union africaine qui arrivent ce lundi à Abidjan ? Quelle est leur marge de manœuvre ou de succès face à un homme qui les voit plus comme des médiateurs impartiaux, des frères d'un même continent qui veulent lui parler et tenter de le raisonner ? Pour Laurent Gbagbo en effet, Yayi Boni, Ernest Koroma, Pedro Pires auxquels s'ajoute l'émissaire de l'Union africaine, le Premier ministre Kenyan, Raïla Odinga, sont des comploteurs qui agissent sous la bannière de la communauté internationale. Mais la Cedeao et l'Union africaine sont des organisations sérieuses qui ne pouvaient pas, sur la base des propos tenus par Gbagbo, en dehors du cadre d'échange et de concertation actuel, en tirer les conséquences et ne plus effectuer comme prévu le déplacement d'Abidjan. La rencontre de ce jour est loin d'être une perte de temps ou une formalité. Comme ils l'ont fait la semaine derrière, les chefs d'Etat de la Cedeao viendront dans la capitale économique ivoirienne pour entendre l'ultime décision de Gbagbo. Accepte-t-il de partir pacifiquement ou veut-il défier le monde ?
Apparemment, au niveau de la Cedeao et de l'Ua, on sait où on va, dans ce dossier. On veut même gagner du temps. C'est ce qui explique que l'Ua n'attend pas la fin de la médiation de la Cedeao pour agir. Car, selon les procédures diplomatiques, la Cedeao, après ses consultations, devrait transmettre ses conclusions à l'Union Africaine qui, à son tour, devrait envoyer un émissaire à Abidjan avant de tirer une conclusion définitive et s'en remettre aux Nations Unies.
Mais la communauté internationale veut aller vite. C'est pourquoi la Cedeao et l'Union africaine viennent constater ensemble la situation au niveau d'Abidjan pour décider ensemble de la suite à accorder à ce dossier. C'est donc dire qu'après cette mission conjointe de la Cedeao et de l'Ua, les choses iront très vite. Et c'est à partir de là seulement que l'on verra si Gbagbo peut résister face au monde entier uni et mobilisé.
AKWABA SAINT CLAIR
04/01/2011 07:03Par fabre J'ai lu avec attention tous les messages et je laisse donc Fabre et Kakadoundiaye essayer de répondre à certains internautes pour qui la recherche de vérité et la confrontation argumentée ne semblent pas être les objectifs principaux.
Trois questions : si L.Gbagbo est cet infréquentable dictateur, comment Obama peut-il lui offrir l'exil aux USA avec à la clé un poste de professeur dans une université américaine ou un poste dans une grande institution internationale?
Seconde question : Comment peut-on qualifier la façon dont la victoire de Ouattara a été annoncée.
Alors que la CEI avait cessé d'exister de fait (le délai de 3 jours qui lui était imparti étant dépassé) et que cette CEI avait transmis au conseil constitutionnel l'ensemble du dossier du deuxième tour des élections. L'ambassadeur de France accompagné de l'ambassadeur des USA sont allés chercher Mr Bakayoko (président de la défunte CEI) à son domicile, ils l'ont amené à l'hotel du golf, QG de campagne de Ouattara et lieu de vie des rebelles ayant participé aux gouvernements Gbagbo depuis 2003, là la presse étrangère avait été convoquée, Mr Choi (patron de l'ONUCI) était également présent. C'est dans ces conditions que la victoire de Mr Ouattara a été annoncé aux médias étrangers et d'opposition à L.Gbagbo, avec 54% des suffrages exprimés et une participation de 81% alors que 2 jours auparavent la participation évaluée par la CEI n'était que de 70%.
Je vous laisse trouver un qualificatif adaptée à l'annonce de cette victoire.
Troisième et dernière question : pourquoi Ouattara et ses soutiens français et américains s'opposent aussi farouchement au recomptage des voix du deuxième tour de ces élections?
Dr Michel Lambret


05/01/2011 01:21Par Galanver Réponse à la 1ère question : c'est dans la tradition et la culture africaine, rappelez-vous l'hospitalité qu'Hassan II avait accordé à quelques chefs d'état africains déchus
Réponse à la 2ème : effectivement, des erreurs, mais ils avaient bien entendu anticipé la réaction de Gbagbo, d'ailleurs prévisible quand on se remémore ses déclarations antérieures
Réponse à la 3ème question : je pense que les conditions dans lesquelles l'équipe d'ADO essaie de tenir ne sont pas propices à une analyse sereine de la situation (je n'irai pas jusqu'à écrire qu'il lui faudrait deux avocats français ....). Mais, à mon humble avis, c'est la véritable porte de sortie, évoquée par certains chefs d'état : refaire tout simplement les élections, sous le contrôle exclusif de l'UA et de la CEDEAO
05/01/2011 06:50Par fabre @ Fabre
1) Ce n'est pas un dirigeant africain qui offre l'exil et un poste de professeur d'université à L.Gbagbo mais Obama le président des USA.
2) Vous n'avez pas un qualificatif à proposer pour décrire les conditions de l'annonce de la victoire de Ouattara?
3) Recommencer les élections, oui! Mais pas sans un désarmement total des rebelles et autres milices, sinon on ne fera que répéter les mêmes erreurs.
Dr Michel Lambret
05/01/2011 14:05Par Galanver @Galanver
encore une fois bien d 'accord avec vous.
Mais avant de refaire les élections - et je préférei un contrôle qui ne soit pas des "institutions internationales africaines" où les voix s 'achètent comme des biscuits, pourquoi ne pas recompter et faire un bilan de l'élection précédente? Quid des 10% d 'écart des voix dont vous parler des participants. ..quid des bureaux du Nord ayant voté à 110%? etc etc...
Mais qui peut faire ce travail? Qui peut avoir accés à des dossiers non truqués. Qui enfin dira une bonne fois pour toute que le système électoral n'est pas l' équivalent de la démocratie, qu'il n'en est qu'une forme et que cette forme est difficilement adaptable a la situation acuelle de pays comme la CI .

Non! tout ce qui est couteûx n'est pas bon.
Ce n'est pas parce que ces élections en CI ont couté 300 millions d'Euro que ceux sont de bonnes élections.
La seule solution acceptable dans l'immédiat serait que la communauté internationale reconnaisse qu'elle s'est précipitée pour reconnaitre le succès de Ouattara. Mais attendre tout à la fois de la France, des USA et de l'ONU une reconnaissance de leurs "erreurs" est du domaine du rêve. Dans 5 ou 10 ans peut-être comme pour les armes de destruction massive irakiennes.
Dr Michel Lambret

signature contre la guerre en côte d'ivoire
Auteur: faite circulez
Date: 08/01/2011 12:45

http://www.foram-forum-mali.org/index.php/non-classe/signez-lappel-a-la-http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/010111/appel-la-cedeao-vos-peuples-sont-en-danger-ne-v cedeao/

http://www.rti.ci/cgi-bin/page.cgi?g=Detailed%2F4175.html;d=1
Auteur: http://www.rti.ci/cgi-bin/page.cgi?g=Detailed%2F4175.html;d=1
Date: 08/01/2011 14:35

Marche de soutien des Ivoiriens résidents en Allemagne Une marche des Ivoiriens à eu lieu il y a quelques jours à Berlin. À cette marche étaient réunis environ 300 personnes de nationalités diverses telles que camerounaises, congolaises, béninoises, ghanéennes, togolaises, sudafricaines, et aussi allemandes car elles trouvaient le combat du Président Laurent Gbagbo juste. Il mérite donc d´être supporté pleinement.


Cette marche a débuté à 14h15 dans la ville de Berlin, qui nous le rappelons est le symbole de la division de notre cher continent en 1884-1885 et donc devrait servir de laboratoire pour le rétablissement de l'Afrique dans sa dignité toue entière. À la station de Métro d´Alexanderplatz dans le centre de Berlin avec une température de moins15 degré, les marcheurs ont commencé par chanter l'Abidjanaise pour manifester leur attachement à leur mère patrie.

Le trajet les a conduit devant le (Auswärtiges Amt) ou Ministère des Affaires Étrangères, lieu où Monsieur Kalilou Diaby a lu une motion relatant l'injustice, le complot fait à la Côte d´ivoire tout en invitant notre pays hôte à ne pas se joindre à cette magouille afin de garder sa neutralité qui fait de lui un pays exemplaire.

Cette motion a été reçu par la foule avec des applaudissements, des chansons et une copie a été ensuite remise au personnel dudit ministère pour l'acheminer à M. Westerwelle, le Ministre des affaires étrangères d' Allemagne. Le convoi a ainsi continué en direction de l'Ambassade de France toujours en informant les passants qui ne comprenaient pas ce qui se passait et finissaient par cerner que nous ne menions pas une marche vaine.

Pendant que certains partageaient des prospectus, d'autres informaient le public en allemand et en Anglais afin que notre message soit bien perçu. L'itinéraire nous a conduit sur la rue appelée Unten den Liden qui est une rue principale dans cette zone et qui regorgeait d'un fort public multiculturel.

De là les manifestants sont arrivés à ladite ambassade pour une fois encore et cette fois-ci encore plus fort manifester leur indignation face au traitement subi par le Président Laurent Gbagbo, président légal de la Côte d'Ivoire. À cet endroit s'en est suivi une serie d´intervention des frères des autres pays tels Monsieur Djakou Gilbert du Cameroun qui a dénoncé et décrié cette attitude esclavagiste de la France, une attitude qui tend à détruire un pays pour des intérêts personnels.

Messieurs Djako Guy Marius et Ngninkeleji Ferdinand ont tenu le public en haleine avec des chansons à contenu tres engagées qui ont conscientisé plus d´un.


Une Motion a été encore lu devant Cette ambassade avant d´être remise par messieurs Kalilou Diaby, Serge Aka et Kizito Logan Elad aux représentants de la France dans les locaux de leur ambassade.

Cette marche a été couronnée par une rencontre au cours de laquelle les camarades présidents ont exprimé sous des inspirations vraiment salutaires leur intention d'entreprendre des actions communes qui serviront non seulement pour la Côte d'Ivoire mais aussi pour les autres pays africains afin qu'une chaîne de fraternité forte se crée pour le réveil d'une Afrique libre et indépendante. À la fin il a été fait mention des manifestations qui se tiendront ce samedi 8 janvier 2011 simultanément à Bruxelles et à Strasbourg à laquelle les
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( 15/01/2011 19:15 )
À Voglans / France

Cher amis, il faut sortir des stratégies construites sous la haine ou sous le poids du passé au risque de laisser les morts grignoter les vivants.
Mon analyse s’inscrit dans une logique d’avenir.
La Cote d’Ivoire n’appartient ni à GBAGBO ni à OUATTARA.
Elle appartient au peuple ivoirien.
Or, contrairement à la situation tunisienne où l’élite est en cohérence avec les couches populaires, la majeure partie des intellectuels intervenants sur le sujet ivoirien sont rangés.
Pour se libérer de l’étreinte d’un boa ou d’un anaconda, il faut l’aide d’un tiers.
C’est une question de survie.
Qu’importe si celui qui vient à votre secours est un lion, un tigre ou tout autre prédateur.
Le départ de Ben Ali est l’œuvre du peuple tunisien et c’est indéniable.
Mais si Barack OBAMA n’était pas aux aguets, la France aurait pu intervenir.
On sait maintenant que la patronne de la diplomatie française a proposé au dictateur tunisien l’aide de la police française pour solutionner la rébellion. Pourquoi cela a échoué si ce n’est que la France s’est pliée à la pression de la Maison Blanche.
Pensez-vous qu’à ce niveau d’influence la voie de l’intellectuel africain ait pu compter?
Philippe ASSOMPI
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  dsfds
( 10/05/2011 09:40 )
À Hebei / China

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