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Retour à l'article: La France sera ''vigilante'' sur les droits de l'homme en Libye
  La France sera ''vigilante'' sur les droits de l'homme en Libye
Le CNT annonce une nouvelle Libye basée sur le respect de la Charia
 
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La France sera ''vigilante'' sur les droits de l'homme en Libye

Nombre de messages
:  28
Pages:  1  2 > >> 

  AH la France vraiment...
lola ( 24/10/2011 19:06 )
À Paris / France

Son seul tort est de vouloir "imposer" la democratie aux pays dit arrierés, si les lybiens veulent continuer a vivre dans la sauvagerie et la violence c'est leurs problèmes, regardez déjà la tunisie, le parti islamiste est sur le point de remporter les elections, c'est a n'y rien comprendre laissons ces sauvages dans leurs problèmes, les arabes sont vraiment irrécupérables. Après on accusera encore la France d'ingerance ou de je ne sais quel complot...tchiiip faut voir la verité en face et arreté de voir la France comme la grande mechante.
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Mankoun Nzué ( 24/10/2011 19:33 )
À / France

C est normal qu on accuse la france puisqu elle a foutu la merde en Lybie en bombardant les civils et en assassinsant KHADAFFI

Et tout ça à cause des richesses des richesses de la lybie

Pitoyable france Pays des droits de l homme blanc....../
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  Quel raisonnement, ce Iola!
Mahatma ( 24/10/2011 20:09 )
À Juvisy-sur-orge / France

Mr Iola, quand on a rien à dire, on se réserve le droit de sortir des inepties.
1° En quoi ces pays st ils "arriérés"?
2°En quoi ces pays "vivaient ils dans la sauvagerie"?

La France a porté la guerre ds ces pays qui étaient tranquilles malgré des dictatures soutenues par la France, ds le seul but de s'accaparer des richesses de ce pays.

Pensez-vous que la Russie ou la Biélorussie soient plus avancés, en termes de démocratie, que la Tunisie, la Lybie ou l'Egypte?

En prenant le cas de la Lybie, sachez que c'était l'un des rares pays où la population n'émigrait que peu;aujourd'hui, ils st des milliers aux portes de l'Europe qui les renvoie, alors qu'ils étaient paisiblement assis chez eux.
Regardez tout le mal que la France fait en Afrique depuis près d'un siècle et vous vous tairez une fois pour toute.Certes, la responsabilité des dirigeants n'est pas à éluder mais, n'ont-ils pas été mis en place par ... LA FRANCE?
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  @ lola ( 24/10/2011 19:06 )
( 24/10/2011 20:29 )
À Crawley / United Kingdom

Pourrais-tu rappeler a tous pourquoi Alliot marie, ministre francais de la defense a du demissioner pendant la crise tunisienne? La France s'accroche comme un bebe au bras de l'Allemagne et Sarko gigote comme un poulet mais cela ne changera rien. En 39 la Franss parlait allemagne en 2020 elle parlera chinois.
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aida ( 24/10/2011 20:37 )
À Englewood / United States

lola, cet petit.. cette petite espion blanc,

On t' a démasqué mon pauvre.
A chacune de tes sorties, tu ne dis que des haines. Si ce n'est pas contre les arabes, c'est contre les noirs. On t'a démasqué petite chose de rien du tout.

L'occident se définit comme une civilisation, le propre d"une civilisation, c'est qu'elle meurt. C'est ce qui attends ton monde. Et personne ne le regrettera tant ils ont tué de peuple depuis 5 siècles./
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WROMBI ( 24/10/2011 20:45 )
À La Courneuve / France

Attendez; on est ou' la. Quant est ce que democratie rime avec l'application de la charia. C'est impossible. On ne peut pas etre democrate et en meme temps appliquer la charia. Il faut arreter de prendre les gens pour des cons, à moins vous ne le soyez. La CNT a fait une tres bonne chose en eliminant kadhafi, mais elle va annuler tout celà avec l'application de la charia, et tout retombera sur elle. C'est incroyable comme sont les gens; incroyable. Il y'a peut-etre du alquaida dans cette CNT. Sinon, comment expliquer de tels "gesticulations"
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LOLITA ( 24/10/2011 20:47 )
À La Courneuve / France

Lola; je t'adore. Tu as parfaitement raison. Franchement, les arabes ne sont pas tres intelligents.
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( 24/10/2011 20:48 )
À La Courneuve / France

Mahatmat; tu la fermes oui; t'es tellement con et stupide. Lola a amplement raison. Pauvre con
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  c'est ça même!
( 24/10/2011 21:01 )
À Cagnes-sur-mer / France

vous avez tué khadafi pour avoir khadafi et demi!c'est ça même bon travail à l'otan! même le pétrole vous risquerez de pas avoir. je pense qu'il etait mieux khadafi, les femmes avaient un peu de liberté là elles retombent à l'âge de la pierre au nom de la réligion.n'importe quoi!
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  Vous ne voyez même pas
Kinyo ( 25/10/2011 09:02 )
À Pantin / France

les contradictions de lola, qui il n'y a pas si longtemps encore ne jurait que par les Arabes, tellement plus intelligents, entreprenants et sérieux que les noirs, vis-à-vis des femmes surtout.
D'ailleurs elle était maquée avec un Kabyle, ne jurant que par lui, se pamant d'amour face à ce berbère dans chacune de ses interventions.

Et puis, je ne sais ce qui est arrivé, mais depuis quelques posts, elle se déchaine sur eux, les traitant de négrophobes, d'abrutis, de sauvages etc etc.
Son Kabyle a dû la foutre dehors, après l'avoir engrossé (elle se retrouve donc avec un futur jenjawid sur les bras !!), depuis elle rumine sa vengeance et dissipe sa haine envers les Arabes, sur grioo, comme jamais.

C'est cela qui est surprenant !!
D'ici à ce qu'elle nous livre son futur amour pour un chinois et la Chine, je n'attends que cela.
C'est quelqu'un qui a toujours dénigré ses soeurs et frères de race, les stigmatisant à longueur d'intervention. Pour elle la France n'a jamais joué de rôle négatif sur le continent. Nous ne le devons qu'à nous-mêmes !!
Il est vrai que les dirigeants africains n'ont nullement besoin de la France pour montrer leur incompétence, leur inefficacité, mais dans les cas ivoirien et libyen il faut faire montre d'une mauvaise foi bien attachée pour ne pas y voir la France en fouteur de merde.

Que vont donc en retirer les Libyens ? Mis à part la disparition du dictateur ? Rien.
La charia comme seule loi.
Le pays totalement ravagé par les bombardements sionistes de Sarko et BHL, à reconstruire entièrement par ceux qui l'ont anéanti.
Le pillage par la France, les USA et l'OTAN des ressources pétrolières que Kadhafi redistribuait au peuple.
etc etc.

Mis à part cela, en effet la France n'a rien à voir dans toute cette merde libyenne !!!!
Quand on lit ce genre de propos inconséquents, on se demande si ceux qui les sont écrits ont un cerveau pour réfléchir.
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  A ce Monsieur qui me traite de ts les noms
Mahatma ( 25/10/2011 11:03 )
À Juvisy-sur-orge / France

Monsieur, comme vs l'avez si bien remarqué, à aucun moment ds mes écrits, je ne vs insulte; ensuite, je vous vouvoies.

La différence de culture et de sagesse se traduit aisément en lisant nos posts respectifs.

Si seulement vous saviez ce qui se passe ds cette société, avec un peu de jugeotte, vs ne seriez même pas derrière un clavier à insulter.

La marque des faibles, c'est l'insulte et la lâcheté.

Je combats votre post par une argumentation pertinente;et le débat contradictoire de votre part, il est où? Il arrive sous la forme d'une insulte;
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  un poltron derrière son clavier
Mahatma ( 25/10/2011 11:09 )
À Juvisy-sur-orge / France

Je rappelle à ts les intervenants que cette personne qui poste depuis la courneuve est la même, et fait preuve de manque de courage en changeant de pseudo..

Si vs êtes prompt à insulter les autres, pourquoi ne pas avoir le courage d'assumer?

Si vous n'êtes pas déjà courageux , yout seul derrière votre clavier, que fériez-vous en face à face?
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( 25/10/2011 11:26 )
À Toulouse / France

mdr
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  LES VRAIES RAISONS DE LA GUERRE CONTRE LA LIBYE ET L'AFRIQUE
Jean-Paul POUGALA ( 25/10/2011 12:04 )
À / France

A- LES VRAIES RAISONS DE LA GUERRE EN LIBYE

>>> Une enquête/un article approfondie écrit par notre Frère Jean-Paul POUGALA pougala@gmail.com

Après 500 ans de relations de dominateur et de dominé avec l’Occident, il est dès lors prouvé que nous n’avons pas les mêmes critères pour définir le bon et le méchant. Nous avons des intérêts profondément divergents. Comment ne pas déplorer le Oui de 3 pays africains au sud du Sahara, Nigeria, Afrique du Sud et Gabon pour la Résolution 1973 inaugurant la nouvelle forme de colonisation baptisée « protection des peuples », validant la théorie raciste que les Européens véhiculent depuis le 18e siècle selon laquelle l’Afrique du Nord n’a rien à partager avec l’Afrique Subsaharienne, l’Afrique du Nord serait ainsi plus évoluée, plus cultivée et plus civilisée que le reste de l’Afrique. Tout se passe comme si la Tunisie, l’Egypte, la Libye , l’Algérie ne faisaient pas partie de l’Afrique. Même les Nations unies semblent ignorer la légitimité de l’Union africaine sur ses Etats membres. L’objectif est d’isoler les pays d’Afrique subsaharienne afin de mieux les fragiliser et les tenir sous contrôle. En effet, dans le capital du nouveau Fonds monétaire africain (Fma), l’Algérie avec 16 milliards de dollars et la Libye avec 10 milliards de dollars contribuent à eux tous seuls pour près de 62% du capital qui est de 42 milliards de Dollars. Le premier pays d’Afrique subsaharienne et les plus peuplés, le Nigeria suivi de l’Afrique du Sud arrivent très loin derrière avec 3 milliards de dollars chacun.

C- QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?

La guerre civile, les révoltes, les rebellions sont les ingrédients d’un début de démocratie, soutient Rousseau. Parce que la démocratie n’est pas une fin, mais un processus permanent pour réaffirmer les droits naturels des humains que dans tous les pays du monde (sans exception) une poignée d’hommes et de femmes, confisquant le pouvoir du peuple, l’oriente pour se maintenir aux affaires. On trouve ici et là des formes de castes qui usurpent le mot « démocratie » qui doit être cet idéal vers lequel tendre et non un label à s’approprier ou un refrain à vanter parce qu’on est juste capable de crier plus fort que les autres. uy. Si les Libyens se révoltent, ce n’est pas une mauvaise chose. C’est prétendre que les peuples acceptent stoïquement le système qui les opprime partout dans le monde sans réagir qui est très mauvais. Et Rousseau de conclure : «Malo periculosam libertatem quam quietum servitium -traduction : S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes». Dire qu’on tue les Libyens pour leurs biens est un leurre.
Combien de personnes dans les pays autoproclamés «démocratiques» savent qu’au Pérou, la Constitution interdit un deuxième mandat consécutif au président de la République sortant ? Combien de personnes savent qu’au Guatemala, non seulement le président sortant ne doit plus jamais se présenter comme candidat à cette fonction, mais qu’en plus à aucun degré de parenté, aucun membre de sa famille ne pourra plus prétendre à cette fonction ? Combien savent que le Rwanda est le pays qui intègre politiquement le mieux les femmes au monde avec 49% de parlementaires femmes ? Combien savent que dans le classement de la Cia 2007, sur 10 pays les mieux gérés au monde, 4 sont Africains ? Avec la palme d’or à la Guinée Equatoriale dont la dette publique ne représente que 1,14% de son Pib.
Le sociologue américain C. Wright Mills a décrit en 1956 la démocratie américaine comme «la dictature des élites». Selon Mills, les Etats-Unis d’Amérique ne sont pas une démocratie parce qu’en définitive, c’est l’argent qui s’est substitué au peuple. Le résultat de chaque élection y est l’expression de la voix de l’argent et non la voix du peuple. Après Bush-père et Bush-fils, pour les primaires républicaines de 2012, on parle déjà de Bush-benjamin. En plus, si le pouvoir politique se base sur la bureaucratie, Max Weber fait remarquer qu’il y a 43 millions de fonctionnaires et militaires aux Etats-Unis qui commandent effectivement le pays, mais qui n’ont été votés par personne et qui ne répondent pas directement au peuple de leurs activités. Une seule personne (un riche) est donc votée mais le vrai pouvoir sur le terrain est tenue par une seule caste de riches qui ne résulte purement et simplement que de nominations comme les ambassadeurs, les Généraux de l’armée etc...
4- Pas de luxe. selon Rousseau pour qu’il y ait la démocratie dans un pays, il ne faut pas qu’il y ait de luxe parce que selon lui, le luxe rend nécessaire la richesse et cette dernière devient la vertu, l’objectif à atteindre à tout prix et non le bonheur du peuple, « le luxe corrompt à la fois le riche et le pauvre, l'un par la possession, l'autre par la convoitise ; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l'Etat tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l'opinion ». Y a-t-il plus de luxe en France ou en Libye ? Ce rapport d’asservissement des employés qui sont poussés jusqu’au suicide les employés mêmes des entreprises publiques ou semi-publique, pour des raisons de rentabilité et donc de possession de luxe d’une des parties est-il plus criant en Libye ou en Occident ?

3- L’égalité dans les rangs et dans les fortunes. Il suffit de voir le classement Forbes 2010 pour voir quels sont les noms des personnes les plus riches de chacun des pays qui jette la bombe sur la tête des Libyens et voir la différence avec le salaire le plus bas dans chacun des pays et faire de même pour la Libye pour comprendre qu’en matière de redistribution de la richesse du pays, c’est à la Libye d’exporter son savoir-faire à ceux qui la combattent et non le contraire. Même sous cet angle, selon Rousseau, la Libye serait plus démocratique que ceux qui veulent pompeusement lui exporter la prétendue démocratie. Aux Etats-Unis 5% de la population possèdent 60% de la richesse nationale. C’est le pays le plus déséquilibré, le plus inégal du monde.
2- Il faut la simplicité des mœurs et des comportements pour éviter que l’on passe l’essentiel du temps à parler de justice, de tribunal pour trouver des solutions aux multitudes querelles d’intérêts divers qu’une société trop complexe fait naitre naturellement. Les Occidentaux se définissement comme des pays civilisés, donc aux mœurs complexes et la Libye comme pays dit primitif, c’est-à-dire aux moeurs simples. Sous cet angle, encore une fois, c’est la Libye qui répondrait mieux aux critères démocratiques de Rousseau que tous ceux qui prétendent lui donner des leçons de démocratie. Dans une société complexe, les trop nombreux conflits sont résolus par la loi du plus fort, puisque celui qui est riche évite la prison parce qu’il peut se permettre un meilleur avocat et surtout, orienter l’appareil répressif de l’Etat contre celui qui vole une banane dans un supermarché, plutôt que le délinquant financier qui fait crouler une banque. Dans une ville comme New York où 75% de la population est blanche, 80% des postes de cadres sont occupés par des Blancs et ils ne sont que 20% des personnes en prison.

1- Dimension de l’Etat : plus un Etat est grand, moins il peut être démocratique, pour Rousseau l’Etat doit être très petit pour que le peuple soit facile à rassembler et que chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres. Avant donc de faire voter les gens, il faut s’assurer que chacun connaisse tous les autres sans quoi voter pour voter est un acte dénué de tout fondement démocratique, c’est un simulacre de démocratie pour élire un dictateur. La structure de l’organisation de l’Etat libyen se fonde sur une base tribale qui regroupe par définition le peuple en de petites entités. Le sentiment démocratique est plus présent dans une tribu, dans un village que dans une grande Nation, parce que le fait que tout le monde se connaisse et que la vie tourne autour des mêmes points communs apporte une sorte d’autorégulation, d’autocensure même pour peser à chaque instant, la réaction ou la contre-réaction des autres membres pour ou contre les opinions qu’on peut avoir. Sous cet angle, c’est la Lybie qui répond le mieux aux exigences de Rousseau, ce qu’on ne peut pas dire de même pour les Etats-Unis d’Amérique, la France ou la Grande-Bretagne , des sociétés fortement urbanisées où la majorité des voisins ne se disent même pas bonjour et donc ne se connaissent pas, même vivant côte-à-côte pendant 20 ans. Dans ces pays, on est passé directement à l’étape suivante : « le vote » qu’on a malignement sanctifié afin de faire oublier que ce vote est inutile à partir du moment où je m’exprime sur l’avenir d’une Nation sans en connaitre ses membres. On est ainsi arrivé jusqu’à la bêtise du vote des citoyens vivant à l’étranger. Se connaitre et se parler est la condition essentielle de la communication pour le débat démocratique qui précède toute élection.
La question que tout être humain doté de la moindre capacité intellectuelle de jugement et d’appréciation ne peut s’empêcher de se poser est : ces pays comme la France, l’Angleterre, les Usa, l’Italie, la Norvège, le Danemark, la Pologne dont la légitimité pour aller bombarder les Libyens se base sur le seul fait de s’être autoproclamés « pays démocratiques » sont-ils réellement démocratiques? Si oui, sont-ils plus démocratiques que la Libye de Kadhafi ? La réponse, sans équivoque est Non, pour la simple et bonne raison que la démocratie n’existe pas. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais celui-là même dont la ville natale, Genève abrite l’essentiel du commandement des Nations unies. Il s’agit bien entendu de Jean-Jacques Rousseau né à Genève en 1712 qui affirme dans le chapitre IV du Livre III de son très célèbre ouvrage du Contrat social que : «il n'a jamais existé de véritable démocratie, et il n'en existera jamais». Pour qu’un Etat soit véritablement démocratique Rousseau pose 4 conditions selon lesquelles la Libye de Kadhafi est même de loin plus démocratique que les Etats-Unis d’Amérique, la France et tous les autres qui prétendent lui exporter la démocratie à savoir :
Et si la Libye de Kadhafi était plus démocratique que les Usa, la France, la Grande-Bretagne et tous ceux qui font la guerre pour exporter la démocratie en Libye ? Le 19 mars 2003, le président Georges Bush lance les bombes sur la tête des Iraquiens avec le prétexte d’y exporter la démocratie. Le 19 mars 2011, c’est-à-dire 8 ans plus tard et jour pour jour, c’est le président français qui lance ses bombes sur la tête des Libyens avec le même prétexte de leur offrir la démocratie. Monsieur Obama, Prix Nobel de la Paix 2009 et président des Etats-Unis d’Amérique, pour justifier qu’il procède à un déferlement de missiles Cruise de ses sous-marins sur la tête des Libyens a dit que c’était pour chasser le dictateur Kadhafi du pouvoir et y instaurer la démocratie.

B- CEUX QUI VEULENT EXPORTER LA DEMOCRATIE SONT-ILS DE VRAIES DEMOCRATIES ?

Kadhafi est dans le cœur de presque tous les Africains comme un homme très généreux et humaniste pour son soutien désintéressé à la bataille contre le régime raciste d’Afrique du Sud. Si Kadhafi avait été un homme égoïste, rien ne l’obligeait à attirer sur lui les foudres des Occidentaux pour soutenir financièrement et militairement l’ANC dans sa bataille contre l’apartheid. C’est pour cela que à peine libéré de ses 27 ans de prisons, Mandela décide d’aller rompre l’embargo des Nations unies contre la Libye le 23 octobre 1997. A cause de cet embargo même aérien, depuis 5 longues années aucun avion ne pouvait atterrir en Libye. Pour y arriver, Il fallait prendre un avion pour la Tunisie; arriver à Djerba et continuer en voiture pendant 5 heures pour Ben Gardane, passer la frontière et remonter en 3 heures de route par le désert jusqu’à Tripoli. Ou alors, passer par Malte et faire la traversée de nuit, sur des bateaux mal entretenus jusqu’à la côte libyenne. Un calvaire pour tout un peuple, juste pour punir un seul homme. Mandela décida de rompre cette injustice et répondant à l’ex- président américain Bill Clinton, qui avait jugé cette visite «malvenue», il s’insurgea : «Aucun Etat ne peut s'arroger le rôle de gendarme du monde, et aucun Etat ne peut dicter aux autres ce qu'ils doivent faire ». il ajouta : « ceux-là qui hier, étaient les amis de nos ennemis, ont aujourd’hui, le toupet de me proposer de ne pas visiter mon frère Kadhafi, ils nous conseillent d’être ingrats et d’oublier nos amis d’hier ». En effet, pour l’Occident, les racistes d’Afrique du Sud étaient leurs frères qu’il fallait protéger. C’est pour cela que tous les membres de l’Anc étaient considérés comme des dangereux terroristes, y compris Nelson Mandela. Il faudra attendre le 2 juillet 2008, pour que le Congrès américain vote une loi pour rayer le nom de Nelson Mandela et de ses camarades de l’Anc de cette liste noire, pas parce qu’ils ont compris la bêtise d’une telle liste, mais parce qu’on voulait faire un geste pour les 90 ans de Nelson Mandela. Si les Occidentaux sont aujourd’hui, repentis de leur soutien d’hier aux ennemis de Mandela et sont vraiment sincères lorsqu’on lui donnent des noms de rue et de places, comment continuer à faire la guerre à celui qui a permis la victoire de Mandela et son peuple, Kadhafi?

4- Kadhafi, l’Africain qui a permis de laver l’humiliation de l’Apartheid

Pour déstabiliser et détruire l’Union africaine qui va dangereusement (pour l’Occident) vers les Etats-Unis d’Afrique avec la main de maître de Kadhafi, l’Union européenne a d’abord tenté sans y parvenir la carte de la création de l’Upm (Union Pour la Méditerranée) Il fallait à tout prix couper l’Afrique du Nord du reste de l’Afrique. Cela a échoué parce que Kadhafi a refusé d’y aller. Il a compris très vite le jeu à partir du moment où on parlait de la Méditerranée en associant quelques pays africains sans en informer l’Union africaine, mais en y invitant tous les 27 pays de l’Union européenne. L’Upm sans le principal moteur de la fédération africaine était foirée avant même de commencer, un mort – né avec Sarkozy comme président et Mobarack, le vice-président. Ce que Alain Juppé tente de relancer, tout en misant sur la chute de Kadhafi, bien sûr. Ce que les dirigeants africains ne comprennent pas est que tant que ce sera l’Union européenne qui finance l’Union africaine, on sera toujours au point de départ, car dans ces conditions, il n’y aura pas d’effective indépendance. C’est dans le même sens que l’Union Européenne a encouragé et financé les regroupements régionaux en Afrique. Il était évident que la Cedeao qui a une Ambassade à Bruxelles et qui tire l’essentiel de son financement de l’Ue, est un obstacle majeur contre la fédération africaine. C’est ce que Lincoln avait combattu dans la guerre de sécession aux Etats-Unis, parce qu’à partir du moment où un groupe de pays se retrouvent autour d’une organisation politique régionale, cela ne peut que fragiliser l’organe central. C’est ce que l’Europe voulait et c’est ce que les Africains n’ont pas compris en créant coup sur coup, la Comesa , l’Udeac, la Sadc et le Grand Maghreb qui n’a jamais fonctionné encore une fois grâce à Kadhafi qui lui l’avait très bien compris.

3- Unions régionales comme frein à la création des Etats-Unis d’Afrique

Il est donc évident qu’après la Libye, la coalition occidentale déclarera sa prochaine guerre à l’Algérie, parce qu’en plus des ses ressources énergétiques énormes, ce pays a une réserve monétaire de 150 milliards d’Euros. Ce qui devient la convoitise de tous les pays qui bombardent la Libye et qui ont tous quelque chose en commun, ils sont tous financièrement en quasi faillite, les Usa à eux seuls ont 14.000 milliards de dollars de dettes, La France , la Grande-Bretagne et l’Italie ont chacun environ 2.000 milliards de dettes publiques alors que les 46 pays d’Afrique noire ont, au total, moins de 400 milliards de dollars de dettes publiques. Créer de fausses guerres en Afrique dans l’espoir de trouver de l’oxygène pour continuer leur apnée économique qui ne fait que s’empirer ne fera qu’enfoncer les Occidentaux dans leur déclin qui a pris son envol en 1884, lors de la fameuse Conférence de Berlin. Car comme l’avait prédit l’économiste américain Adams Smith en 1865, dans son soutien à Abraham Lincoln pour l’abolition de l’esclavage, «l’économie de tout pays qui pratique l’esclavage des Noirs est en train d’amorcer une descente vers l’enfer qui sera rude le jour où les autres Nations vont se réveiller».
Les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque centrale libyenne et prévu pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers 3 projets phare: la Banque africaine d’investissement à Syrte en Libye, la création dès 2011 du Fonds monétaire africain avec un capital de 42 milliards de dollars avec Yaoundé pour siège, la Banque centrale africaine avec le siège à Abuja au Nigeria dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du Fcfa grâce auquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans. On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fonds monétaire africain doit remplacer en tout et pour tout, les activités sur le sol africain du Fonds monétaire international qui, avec seulement 25 milliards de dollars de capital a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole public vers un monopole privé. Ce sont les mêmes pays occidentaux qui ont frappé à la porte pour être eux aussi membres du Fonds monétaire africain et c’est à l’unanimité que le 16-17 décembre 2010, à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce Fma.

2- Fonds monetaire africain, Banque centrale africaine, Banque africaine des investissements

L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société Rascom pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. Un satellite africain coûtait juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an. Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour y parvenir ? Ainsi, la Banque mondiale , le Fmi, les Usa, l’Union européenne ont fait miroiter inutilement ces pays pendant 14 ans. C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs occidentaux pratiquant des prêts à taux usuraire; le guide libyen a ainsi mis sur la table 300 millions de dollars, La Banque africaine de développement a mis 50 millions, la Banque ouest-africaine de Développement, 27 millions et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier satellite de communication de son histoire. Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, sud-africain, nigérian, angolais, algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour 2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie. Ce satellite est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût 10 fois inférieur, un vrai défi. Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un continent. La Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an mais les milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et de façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique.
C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio wmax.

1- Manque à gagner pour l’Occident à cause du Premier Satellite africain Rascom 1

C’est très inquiétant de constater que pour la première fois de l’histoire des Nations unies, on a déclaré la guerre à un peuple sans avoir exploré au préalable la moindre piste pacifique pour solutionner le problème.
L’Afrique a-t-elle encore sa place dans une telle organisation ? Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont disposés à voter OUI à tout ce que l’Occident demande, parce qu’ils croient naïvement aux promesses des uns et des autres de leur donner une place de membre permanent au Conseil de Sécurité avec le même droit de veto. Ils oublient tous les deux que la France n’a aucun pouvoir de leur attribuer le moindre poste. Si elle l’avait, il y a belle lurette que Mitterrand l’aurait fait pour l’Allemagne de Helmut Kohl. La réforme des Nations unies n’est pas à l’ordre du jour. La seule manière de compter, est la méthode chinoise : tous les 50 pays africains doivent quitter les Nations unies. Et s’ils doivent y retourner un jour, ne le faire que s’ils ont obtenu ce qu’ils demandent depuis longtemps, un poste pour toute la fédération africaine, sinon rien.
Cette méthode de la non-violence est la seule arme de justice dont disposent les pauvres et les faibles que nous sommes. Nous devons tout simplement quitter les Nations unies, car, cette organisation de par sa configuration, de par sa hiérarchie est aux services des plus forts.
Nous devons quitter les Nations unies afin de marquer notre réprobation de cette conception du monde basée uniquement sur l’écrasement du plus faible. Tout au moins ils seront libres de continuer de le faire, mais pas avec notre signature, pas en rappelant que nous sommes d’accord alors qu’ils savent très bien qu’ils ne nous ont jamais interrogés. Et même quand nous avons donné notre propre point de vue, comme la rencontre de samedi 19/3 à Nouakchott avec la déclaration sur la contrariété à l’action militaire, ceci a été passé tout simplement sous silence pour aller accomplir le forfait de bombarder le peuple africain.
Ce qui arrive aujourd’hui, est le scénario déjà vu auparavant avec la Chine. Aujourd ’hui, on reconnaît le gouvernement Ouattara, on reconnaît le gouvernement des insurgés en Libye. C’est ce qui s’est passé à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la Chine. La soi-disant communauté internationale avait choisi Taiwan comme unique représentant du peuple chinois en lieu et place de la Chine de Mao. Il faudra attendre 26 ans, c’est-à-dire le 25 octobre 1971 avec la résolution 2758 que tous les Africains devraient lire, pour mettre fin à la bêtise humaine. La Chine est admise, sauf qu’elle a prétendu et obtenue d’être membre permanent avec droit de veto, si non elle n’entre pas. Cette exigence satisfaite et la résolution d’admission entrée en vigueur, il faudra attendre un an pour que le 29 septembre 1972, le ministre chinois des Affaires étrangères donne sa réponse avec une lettre au Secrétaire général des Nations unies pas pour dire Oui ou Merci, mais pour faire des mises au point, en garantie de sa dignité et de sa respectabilité. Qu’est-ce que l’Afrique espère obtenir des Nations unies sans poser un acte fort pour se faire respecter ? On a vu en Côte d’Ivoire un fonctionnaire des Nations unies se considérer au-dessus d’une Institution constitutionnelle de ce pays. Nous sommes entrés dans cette organisation en acceptant d’être des serfs et croire que nous serons invités à table pour manger avec les autres dans les plats que nous avons lavés est tout simplement crédule, pire, stupide. Quand l’UA reconnaît la victoire de Ouattara sans même tenir compte des conclusions contraires de ses propres observateurs envoyés sur le terrain, juste pour faire plaisir à nos anciens maîtres, comment peut-on nous respecter ? Lorsque le président sud-africain Zuma déclare que Ouattara n’a pas gagné les élections et change à 180° disant le contraire après une petite visite de 8 heures à Paris, on peut se demander ce que valent ces dirigeants qui représentent et parlent au nom de 1 milliard d’Africains.
La force et la vraie liberté de l’Afrique viendront de sa capacité à poser des actes réfléchis et en assumer les conséquences. La dignité et la respectabilité ont un prix. Sommes-nous disposés à le payer ? Si non, notre place reste à la cuisine ou aux toilettes pour garantir le confort des autres. D’ici là, en Libye, les bombes qu’on nous décrit comme des rosiers qui tombent du ciel pour reboiser le désert libyen, sont françaises, américaines, britanniques, italiennes, canadiennes, norvégiennes, mais les victimes sont africaines, toutes africaines. Oui, c’est une guerre déclarée à tout le peuple africain, pas à un homme, pas à un pays.

(*) Jean-Paul Pougala est un écrivain d’origine camerounaise, Directeur de l’Institut d’études géostratégiques et professeur de sociologie à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse.

Jean-Paul Pougala pougala@gmail.com


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  @mahatma
YUMLO ( 25/10/2011 17:21 )
À Paris / France

Mahatma; est_tu sur que c'est la meme personne. Moi, je ne crois pas.
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Yumblot ( 25/10/2011 17:51 )
À Paris / France

Il ne fallait que les rebelles tuent Motassin Bilal; il fallait qu'ils le juge. Celà a été une grave erreur de le tuer. Motassim n'etait pas gentil gentil, mais il fallait le juger.
Quant à Gaddafi, je ne peux pas me prononcer; je laisse le Temps et l'Otan pour le faire.
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( 25/10/2011 18:00 )
À Paris / France

La France, source de l'appauvrissement des Africains
Mardi 25 Octobre 2011

Cinquante ans après les indépendances des états africains subsahariens, la France, par son coup d’état perpétré en Côte d’Ivoire le 11 avril dernier, vient de montrer une fois de plus que ses ex-colonies sont encore sous sa domination. C’est malheureusement cette triste réalité qui est constatée, dans un monde où la morale n’a plus droit de cité et où ne s’impose que la puissance des armes.
A travers ses réseaux mafieux dont la nébuleuse Françafrique, tous les domaines d’activités de ces ex-colonies sont contrôlés par la France qui, pour ses intérêts mercantiles, ne cesse de les maintenir dans la misère, montrant que ceux-ci ne sont pas encore indépendants et qu’ils ne peuvent, par eux-mêmes impulser leur propre politique de développement.
C’est pourquoi Réné Dumond, un agronome français, dans son livre intitulé « L’Afrique noire est mal partie », a eu raison d’écrire que le continent africain, surtout dans sa partie subsaharienne, a raté le train du développement. Il savait certainement que ces indépendances offertes et non arrachées sur le continent n’étaient qu’un leurre, et que son pays n’octroierait pas une autonomie politique et économique à ces états africains. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, directement ou indirectement, la France continue de diriger bien les domaines d’activités politiques, économiques et militaires des états africains.

Le domaine agro-pastoral

Dans ce domaine, les potentialités africaines sont suffisantes pour donner au continent noir une autonomie alimentaire. En effet, toutes les conditions géographiques et géologiques sont réunies pour une agriculture et un élevage compétitifs et modernes.
L’Afrique aurait été ainsi épargnée des calamités telles que les famines et leurs corollaires de maladies qui sévissent çà et là en ce 21ième siècle. Pour ses besoins en matières premières agricoles indispensables à son industrie, la France va imposer à ses ex-colonies, qu’elle considère, aujourd’hui encore comme des colonies, des cultures telles que le cacao, le café, l’hévéa, le palmier à huile, le coton… pour ne citer que celles-là, qui empêcheront les africains de s’occuper des cultures vivrières indispensables à leur existence quotidienne. Le riz, le manioc, la banane plantain, l’igname, …etc. qui constituent les aliments de base des africains, seront relégués au second plan, ainsi que l’élevage dans toute sa diversité. C’est ainsi que les africains sont obligés d’importer par centaines de milliards de nos francs des produits alimentaires étrangers et particulièrement français dont les coûts ne cessent de grimper. Quand on constate que les coûts des produits d’exportation ne font que diminuer, il est impossible alors que les pays africains disposent de devises suffisantes pour financer leur développement.
Quand des dirigeants veulent transformer sur place certaines matières premières pour obtenir plus de valeur ajoutée et donc plus de richesses, ils sont immédiatement confrontés au diktat des multinationales françaises qui actionnent leurs multiples réseaux mafieux pour éliminer toute concurrence et au besoin renverser ou assassiner les gouvernants en place.
C’est le cas du Président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Cet homme d’état, dont l’amour pour son pays est su de tous et même hors des frontières ivoiriennes, y compris de ses détracteurs avérés, avait un programme ambitieux de gouvernement dans lequel l’agriculture tenait une place prépondérante. Il avait mis un accent particulier sur le volet agriculture qui avait déjà connu un début de réalisation après plusieurs missions organisées dans divers pays dont le Brésil, un pays émergent, présentant les mêmes conditions climatiques, et dont l’agriculture connaît aujourd’hui un essor fulgurant surtout dans la production du riz. C’est une agriculture très modernisée avec une mécanisation soutenue. Le Président Gbagbo n’a pas fait qu’envoyer des délégations de hauts intellectuels en mission, comme le font souvent certains dirigeants mais aussi des hommes et des femmes de terrain, rompus au travail de la terre. A cet effet, des plans de financement du secteur vivrier ont été mis en place en cette période où le pays était coupé en deux par une rébellion installée et armée par cette France impérialiste.
Des projets de production de riz à grande échelle ont été envisagés. Les femmes productrices du vivrier se sont regroupées dans des coopératives pour mieux bénéficier des aides mises à leur disposition par le régime Gbagbo. En effet, la politique agricole de ce Président avait pour objectifs de moderniser l’agriculture ivoirienne, de la rendre plus compétitive, de limiter les importations de produits alimentaires, de permettre l’autosuffisance en riz et d’économiser ainsi des devises.
Tout a été mis en place pour soustraire la Côte d’Ivoire de la dépendance de l’indécrottable colonisateur.
Dans les faits, la volonté des dirigeants français est d’enlever le pain de la bouche des enfants africains pour le remettre à leurs enfants. Quelle méchanceté !
Gbagbo a placé le paysan ivoirien au cœur de son programme de gouvernement, soucieux qu’il est de mettre fin à la pauvreté de cette frange de la population mais les français dans leur avidité et dans leur gourmandise se sont toujours imposés sur le marché des matières premières agricoles.
Cet exemple de Laurent Gbagbo aurait dû faire tache d’huile sur le continent. Malheureusement ces négriers des temps modernes en ont décidé autrement ; ils ont réussi à installer celui qui est à leur solde, dans un système corrompu à souhait où les marchés juteux de gré à gré sont partagés selon l’effort fourni dans la déstabilisation du pouvoir légal, en guise de récompense. Par exemple, le riz importé à coup de milliards par l’état avec l’argent du contribuable ivoirien, ou même financé par des endettements faramineux auprès des institutions financières internationales est la manière la plus éloquente de mettre un terme à tous les efforts de Laurent Gbagbo pour rendre autosuffisante la Côte d’Ivoire en matière de riz et autres denrées alimentaires de première nécessité. C’est dans ce cadre que l’importation du riz en Côte d’Ivoire a été octroyée à nouveau à l’un des fils de Bédié, comme sous le règne de son père, lui permettant d’engranger sans effort des commissions mirobolantes représentant pour Bédié sa part du butin de guerre.
On se souvient de la suppression par Bédié des sociétés de production de riz créées par feu le Président Houphouët-Boigny dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire de ce pays. Il s’agit de la SATMACI et de la SODERIZ dont les usines ne sont aujourd’hui que des amas de ferrailles.
Dans un tel système autocratique dirigé par ces colons insatiables et rétrogrades où l’état disparait au profit des individus qui s’enrichissent illicitement, la pauvreté ne peut que s’accentuer, plongeant ainsi les populations dans une misère profonde qui ne dit pas son nom. Quelle gabegie !
Une autre raison est l’accaparement des terres les plus fertiles par une minorité de planteurs européens pendant la colonisation, terres qu’ils détiennent encore aujourd’hui. Le Chef de l’Etat qui pense à leur redistribution essuiera leur courroux à travers les organisations internationales mises en place pour contrôler et diriger le monde selon leur bon vouloir. Ce n’est pas le Président MUGABE du ZIMBABWE qui dira le contraire, lui dont l’opposition a été soutenue par les occidentaux pour l’évincer du pouvoir, sans compter les mesures draconiennes d’embargos de tous genres qui pleuvent encore sur son pays.
Tous les programmes de modernisation de l’agriculture sur le continent noir ne sont qu’utopie car l’occident n’est pas prêt à lâcher prise pour permettre aux africains d’être autosuffisants au plan alimentaire.
Au niveau des ressources halieutiques, les eaux maritimes africaines sont en général riches en poissons. Ne disposant pas de flottes appropriées pour pêcher et surveiller les eaux territoriales, ces eaux sont abusivement exploitées par des bateaux étrangers et particulièrement français qui revendent leurs produits à des prix exorbitants sur les marchés africains. Abidjan est par exemple le premier port thonier en Afrique. Ces usines installées au port d’Abidjan bénéficient de facilités fiscales exceptionnelles, occasionnant un manque à gagner pour l’état de Côte d’Ivoire.
S’agissant de l’élevage, les potentialités sont énormes. Les ovins, les caprins, les bovins et la volaille peuvent être élevés partout. Les expériences précédemment menées l’attestent. La Côte d’Ivoire qui, pour la volaille était autosuffisante sous le régime de Gbagbo, vient, avec les autorités imposées aux ivoiriens, d’ouvrir le marché aux produits congelés français de qualité certainement douteuse. C’est ainsi que des difficultés naissent dans la filière avicole créant le chômage et une offre supérieure à la demande. Malgré ces potentialités, ce domaine demeure toujours embryonnaire à cause de la concurrence farouche des multinationales des pays développés et des exigences des institutions de Bretton Woods qui contraignent les gouvernants à privatiser ces domaines d’activités.
Un autre élément qui attise la convoitise des français est l’exploitation des ressources minières.

Le domaine minier

Cet autre secteur n’échappe pas à la mainmise de la France ; elle qui est pauvre de son sous sol, mais qui s’enrichit du sous-sol des pays africains qu’elle vassalise continuellement ; quel contraste !
Elle a eu à manifester sa méchanceté inouïe contre le Nigéria, dans les années 1960 à cause de son pétrole, en y installant une guerre civile qui a décimé les innocentes populations de ce pays. La quasi-totalité des pays africains, en particulier l’Angola, le Zaïre aujourd’hui RDC, le Congo Brazza, le Tchad, la Centrafrique, le Rwanda avec son génocide, le Soudan, la Somalie, la Guinée, le Libéria, la Sierra-Leone, la Côte d’Ivoire, la Libye pour ne citer que ceux là, ont été, ou sont encore le théâtre de conflits créés par les occidentaux, notamment la France, pour accaparer à vil prix le pétrole, l’uranium, le cobalt, le diamant, l’or et beaucoup d’autres métaux rares et indispensables à leur économie. C’est à cet effet qu’ils parrainent de nombreuses rébellions qui sévissent çà et là, semant la désolation et la misère. Le crime de ces pays africains est d’avoir du pétrole et d’autres matières premières stratégiques dans leur sous-sol. Cette stratégie permet à la France et ses alliés l’exploitation frauduleuse des ressources minières dans certains pays pendant que les populations de ceux-ci se livrent à des guerres fratricides. Quelle cruauté ! C’est encore eux qui décident de la part infime à octroyer aux pays africains, se réservant la part du lion. Et quand un chef d’état réclame que cette part soit revue à la hausse, la France lui colle une rébellion. Aujourd’hui, elle voudrait encore appliquer des accords qu’elle aurait fait signer pendant la période coloniale par des chefs traditionnels africains analphabètes et qui lui donnaient l’exclusivité d’exploitation du sous-sol des colonies.
Les nombreuses richesses minières du sous-sol africain qui devraient constituer une source de développement sont devenues paradoxalement pour ces pays, la cause de la gourmandise de la France, une source de guerres, de tueries, de misère, aggravant leur appauvrissement.

Le domaine économique et monétaire

Comme dans les secteurs d’activité ci-dessus mentionnés, le domaine économique, dont l’élément principal est la monnaie demeure sous l’emprise totale de la France. La plupart des pays francophones subissent les affres d’un système monétaire imposé par cette France. Ainsi dans les échanges commerciaux, elle se donne le droit de faire transiter en importation comme en exportation une bonne partie des consommations et productions de ces états sur son territoire ainsi que la quasi-totalité des transactions monétaires et financières, si bien que les prix sont fixés au gré de la France et de ses multinationales.
Toutes les relations commerciales sud-sud sont mal vues par la France qui empêche ainsi les états africains de diversifier leurs partenaires extérieurs, les obligeant à acheter deux fois plus cher certains produits, pas toujours adaptés à nos régions. Les états africains, pour encourager l’intégration économique et faciliter le développement ont créé des groupements économiques et monétaires : CEDEAO, UEMOA, CEMAC…etc. Malheureusement la récente expérience ivoirienne nous permet d’affirmer que la France manipule ces organisations, empêchant ainsi une véritable intégration économique susceptible de faciliter la croissance des états africains.
Au plan monétaire, les pays francophones d’Afrique ne disposent pas encore d’une monnaie propre à eux et travaillent avec une monnaie française, le franc CFA qui est arrimé à l’euro et donc surévalué pour nos économies. Ils ne peuvent donc pas mettre en place une politique monétaire qui leur est profitable et subissent encore le diktat de la France. C’est pourquoi les banques françaises peuvent se permettre de fermer, sans préavis, leurs établissements.
Les institutions de Bretton Woods constituent un autre bras séculier de la France et ses amis occidentaux. Celles là s’invitent dans la gestion des pays africains pour imposer des plans d’ajustement structurel réduisant le nombre de travailleurs et leurs revenus mensuels, bradant certaines entreprises nationales rentables et stratégiques aux entreprises étrangères et surtout françaises au franc symbolique , réduisant ainsi le pouvoir d’achat, ou jetant dans la rue des pères et mères de familles. Ces mesures, contre-productives, n’ont jamais été appliquées en Europe, car elles participent à diminuer la consommation, et donc la croissance. La France et ces organisations prônent une utilisation exagérée de l’endettement comme moyens de financement du développement. Elles voudraient bénéficier des intérêts, des agios faramineux, des commissions d’assurances – crédits élevés pour ensuite déclarer transformer des prêts remboursés par ces primes d’assurance en dons. Par ailleurs, la France rend obligatoire l’utilisation de ses prêts par l’achat de produits français pas toujours compétitifs. En Côte d’Ivoire, le Président Gbagbo, pour éviter l’embrigadement de son pays, a conçu un budget sécurisé qui a permis d’éviter le surendettement de la Côte d’Ivoire. C’est certainement là une des causes de la guerre de la France contre le régime Gbagbo.
Il apparaît alors que l’objectif de la France est de rendre le continent africain totalement dépendant d’elle et le maintenir, par ses réseaux mafieux, dans un système corrompu, où les dirigeants de ces états subissent toute sorte de pression pour toujours continuer de tendre la main vers elle.

L'industrialisation

Hormis l’Afrique du Sud qui a hérité de l’apartheid son développement industriel actuel, les états d’Afrique noire ne connaissent qu’un embryon d’industrialisation par la volonté de la France et ces alliés occidentaux. Tout est programmé selon les désirs et les besoins de ces derniers. Pour masquer quelquefois leur totalitarisme exacerbé, ils autorisent l’installation de quelques usines de moindre importance. Quel cynisme !
Il n’est pas question pour la France que les africains transforment sur place leurs matières premières. Le dirigeant qui aura commis cette erreur s’expose immédiatement au courroux de ces néocolonialistes prêts à chasser celui-ci du pouvoir ou même à l’assassiner. L’assassinat de Kadhafi par les hommes de Sarkozy l’atteste bien. Pour ces occidentaux, l’Afrique doit demeurer un marché de consommation des produits fabriqués en Europe à des coûts élevés et qu’ils déversent sur ce continent qui constituent pour les populations africaines une grande source d’appauvrissement.
Le Président Gbagbo avait envisagé de créer dans chaque grande région productrice de cacao une usine de traitement de fèves de ce produit ; ceci dans le but d’offrir du travail aux jeunes ivoiriens et de créer plus de valeur ajoutée et d’exporter au lieu de matières premières, des produits semi finis. Cette décision a certainement entraîné la grogne des chocolatiers français, américains et européens. C’est pourquoi, la solution de Sarkozy a été de le chasser violemment du pouvoir pour maintenir les intérêts des chocolatiers français. Il faut aussi louer l’action des jeunes enfants ivoiriens nés en France et qui, en mai 2011, juste après le coup d’état meurtrier de ce pays en Côte d’Ivoire, ont dit ceci : « La France massacre les jeunes ivoiriens pour s’emparer de leurs richesses, et venir préparer l’avenir de ses enfants ». Quelle horreur !
L’Afrique, c’est aussi la poubelle des industries de la France et ses alliés occidentaux. On a vu en Côte d’Ivoire le déversement des déchets toxiques dans la ville d’Abidjan par le navire Probo Koala sous le gouvernement de Banny, le réconciliateur actuel aux ordres de ses parrains négriers.

La défense du territoire

Tout pays souverain digne de ce nom doit avoir une armée forte pour défendre son territoire contre toute forme d’agression extérieure ou intérieure. Malheureusement pour les états africains, le pays colonisateur, la France, règne encore en maître absolu sur eux avec des bases militaires installées dans des lieux stratégiques, prêtes à intervenir pour massacrer tout dirigeant et son peuple indociles. Ce n’est pas la Côte d’Ivoire et son Président Laurent Gbagbo élu démocratiquement par les ivoiriens qui diront le contraire, eux qui ont vécu les pires atrocités, humiliations et barbaries les plus meurtrières des armées française et onusienne aidées de la rébellion créée par eux.
Le Libye n’échappe pas aussi à leur diktat. Kadhafi et le peuple libyen ont subi le courroux de l’OTAN avec à sa tête la France de Sarkozy jusqu’à l’horrible assassinat du Guide libyen.
Les armées nationales africaines sont dans leur majorité équipées et formées par les mêmes français qui disposent ainsi de toutes les informations stratégiques de ses ex-colonies. Ils savent ce qu’ils doivent leur livrer pour mieux les maîtriser en cas de conflit armé, malgré parfois la bonne volonté des braves patriotes qui composent ces armées. L’Afrique peut-elle un jour s’armer comme elle le désire et selon ses propres moyens? Peut-elle un jour avoir son système d’information qui ne soit pas à la merci de la France dont les médias ne font que déverser toute sorte de nouvelles tristement mensongères sur les dignes présidents qui avaient l’intention de sortir leur pays de la misère, résultat de l’impérialisme français ? L’espoir est toujours permis.
Il faut cependant retenir qu’à l’heure actuelle, les états africains n’ont pas d’armées véritables, surtout que la plupart des pouvoirs sont détenus par la France. C’est pourquoi ils sont toujours à la merci des coups d’état français, lesquels constituent un frein au développement et participent à l’appauvrissement des pays africains. En effet, la France crée des rebellions dans les pays africains et pendant que les africains s’entredéchirent pour une conquête illusoire du pouvoir, les français pillent frauduleusement les richesses de ces pays. Les cas ivoirien et libyen en sont la parfaite illustration.
Les africains ne doivent pas désespérer. Toute liberté s’acquiert par la lutte. Pour sortir le continent de la mainmise de la France et ses amis occidentaux, l’union de ses fils est plus que nécessaire. Ce fut le vœu sans cesse manifesté de Kadhafi par le soutien financier, à l’Union Africaine, à la création de groupements économiques régionaux, par la réalisation d’investissement dans plusieurs pays africains, par la création de banques africaines susceptibles de rendre l’Afrique moins dépendante des institutions de Bretton-Woods, qui dans les faits constituent des instruments de domination des pays développés. C’est pourquoi les français en complicité avec l’OTAN l’ont assassiné. Il est aussi important de ne pas laisser la France, ce monstre, créer et installer des rébellions au gré de ses intérêts, exploiter et continuer d’endeuiller l’Afrique car pour ces colons français et occidentaux les africains sont des sous-hommes ; on peut les massacrer par milliers sans que cela n’émeuve la soi-disant communauté internationale. Les populations africaines doivent s’entendre sur l’essentiel afin d’éviter les pièges diaboliques de cette France avec ses réseaux mafieux françafricains déstabilisateurs. L’heure a sonné pour que l’Afrique prenne son destin en main.
Dignes fils d’Afrique ! Séchez vos larmes car le combat vous appelle. Il faut faire fi des clivages ethniques, régionalistes, religieux dans le choix de ceux qui doivent conduire l’Afrique, au développement, à la libération totale de tous ces domaines d’activité des mains sordides de la France. Que l’Afrique tourne définitivement le dos aux rébellions en disant non, à ceux qui profitent des petites incompréhensions entre les populations, aux famines meurtrières qui déciment ces populations abandonnées à elles-mêmes, et aux guerres fratricides qui ne font que le lit de l’exploitation française et de la misère qu’elle engendre.
Posséder une belle villa, disposer d’une belle voiture, ou de tout confort matériel de dernier cri ne doivent pas être les objectifs prioritaires du citoyen africain. En effet, il est plus qu’important pour les fils d’Afrique d’unir leurs efforts pour mettre en place des stratégies de développement telles que des organisations économiques et financières, des programmes communs agro-industriels et pastoraux, des programmes de formation politique, civique et militaire de sa jeunesse pour mieux l’occuper. Il faut aussi mettre un terme au contrôle par la France des organisations régionales et sous-régionales. Tout cela ne peut être possible que si les africains qui les dirigent prennent conscience de leur rôle patriotique pour débarrasser ce continent de cette sangsue, et lui donner sa véritable indépendance totale. Le combat à mener pour la souveraineté des états africains doit être gravé en chacun des dignes fils de ce continent. L’ex-Président sud-africain Thabo Mbéki, suite au massacre du peuple ivoirien sans cause par la méchante France, a lancé un appel pressant à toute l’Afrique, l’invitant à se lever comme un seul homme pour barrer la route à l’impérialisme occidental et particulièrement français qui cherche à intensifier son emprise sur le continent. Que cet appel ne tombe pas dans des oreilles de sourds !
Vaillants fils d’Afrique ! Debout pour la lutte contre ce système ténébreux, machiavélique, corrompu de la France et ses associés dans le mal contre les états africains. Surtout, il ne faut pas se trompez d’adversaire. Face à l’impérialisme français, il est plus que nécessaire de regarder dans la même direction et éviter de se livrer à des guerres fratricides qui ne peuvent que profiter à cet ennemi commun, habitué à fomenter des complots pour toujours piller allègrement les richesses africaines et appauvrir ce continent.
A vous dirigeants des états africains, et des organisations régionales et sous-régionales du continent, demeurez dignes ! Résistez à la corruption que la France et ses amis dans le mal, utilisent pour vous piéger et vous conduire à collaborer à l’installation de la misère dans vos propres pays. Que la peur de perdre le pouvoir ne vous hante plus. Résistez et continuez toujours de résister jusqu’à vaincre cette France impérialiste, source de l’appauvrissement de notre continent.
Que Dieu bénisse l’Afrique.

Une contribution de patriotes seniors
Afrik 53 - Afrique Infos - 7J/7
http://www.afrik53.com/La-France-source-de-l-appauvrissement-des-Africains_a6939.html
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  @ intervenant juste ci dessus
( 25/10/2011 18:05 )
À Paris / France

S'il te plait; arrete de nous poster ce genre de long message. On en a rien à fouttre du copie coller. Si tu es incapable de succincter ton message, celà ne vaut pas la peine.
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numéro 7 ( 25/10/2011 19:04 )
À Bezons / France

lola est une africaine de france elle est versatile et passe du noir vers le blanc ou l'arabe. Ces fréres africains, dont beaucoup jouent aux panfricanistes, sont nombreux à etre avec des blanches car plus " faciles " , c'est ainsi.
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numéro 7 ( 25/10/2011 19:05 )
À Bezons / France

jouent aux panafricanistes,........................
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