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Élection présidentielle au Gabon: Du changement dans l'air ? |
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Mais quels cons à l'AFP, c'est incroyable |
Nino (
23/06/2009 18:15 )
À Cachan / France
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Et on va me dire que tout ceci ne participe pas d'une lugubre élucubration?
Le sondage de l'AFP est:
1- Voulez un autre président Fang?
2- Voulez-vous un candidat issu du Haut Ogoué?
3- Voulez-vous un représentant issu du clan de Bongo?
Voilà. Comme on peut le voir, les informations servies n'ont rien d'objectives. Jamais on ne parle de ce que le président fera; de sa vision de al société, de ses initiatives contre le chômage, de la façon dont il optimisera la rente pétrolière, etc..
On ne parle que de son origine, seule base sur laquelle est supposée reposer le choix des électeurs.
Cette vision ethnicisante des médias occidentaux participe à asseoir la vision selon laquelle on vote en fonction de l'ethnie en Afrique .
Bref, l'AFP prépare une intronisation; France24 est dans la même lancée. |
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Je serais plus nuancé nino |
panafricain (
23/06/2009 18:29 )
À Bagneux / France
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L'AFP n'est pas la cause, mais n'est que le reflet de ce que disent et pensent les Gabonais. Quand on parle de problemes ethniques en Afrique, ce n'est quand même pas qu'une vue de l'esprit de l'AFP, même si on souvent tendance à nous servir la même rengaine.
Qu'on pose la question de savoir si le successeur proviendra ou non du clan bongo est légitime vu que c'est ce clan qui gouverne depuis plus de 40 ans le Gabon, avec les résultats que l'on sait. Est ce que tu vas tomber par terre le jour où les sondages vt demander aux français s'ils seraient ou non prêts à réélire sarkozy en 2012 ? Non parceque c'"est un débat logique.
Bref je ne jetterais pas forcement la pierre à l'afp. il n'y a pas que du faux dans ce qu'ils disent. |
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Yes We Can |
EM (
23/06/2009 19:21 )
À Libreville / Gabon
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Le Gabon n'a pas besoin de resemble à Dubaï.
Le Gabon trace son chemin.
Savez vous que BONGO a trouvé un pays vierge et que c'est lui qui a tout construit au Gabon ?
Visitez le pays, il ne manque que le serieurx au travail de ses propres fils pour que le pays soit une référence.
Le pays et la nation sont un héritage grandiose des deux précédent chef d'état. A 73 ans, il était normal que le président se reposent d'une vie titanesque au service du Gabon. Il a fait le Gabon.
Oui, il a fait le Gabon qui merite aujourd'hui notre intérêt.
Il faut juger un pays en toute connaissance de sa culture, de son histoire et des attentes de ses populations.
Nous n'accepteront pas que quelques ratés, pseudo intellectuels scribouillards viennent dans les médias (internet, tv, radio) se gausser de ce qu'ils ont le meilleurs propos sur notre pays.
Que manque il aujourd'hui sinon la perfomance des services public (comme en France), un meilleur système de santé (comme aux USA), une meilleure rédistribution des richesses (comme en GB), un développement en somme harmonieux dans la sécurité et la pays. Tout ceci qui est une oeuvre éternelle ...
Au Gabon, on y nait, on y vit, on meurt pas plus ou moins qu'aillleurs. J'ai vécu 13 ans en France, nous savons les réalité aux US et en GB en Russie et en Chine, en Iran, au Brésil, en AFSud, en Irlande, ... quel est de tous ces pays, celui qui prend le dessus sur un autre ?
La réponse à cette question vous apprendra que vous préchez dans le futile lorsque vous attaquez le Gabon parce que mon pays n'est pas différent des autres.
Alors, merci SVP, de nous laissez tranquille. Nous ne voulons pas de ce regard condescendant qui autorise un ex lecteur de dépêche (Noel MAMERE) à insulter de "crapule" le grand homme d'état africain qu'est OMAR BONGO. Au pretexte qu'il n'y aurait pas satisfait ses fantasmes. Lui qui n'a rien fait dans sa vie pour son pays, par comparaison.
Respect. |
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Soyons sérieux ! |
ogotemmêli (
23/06/2009 21:28 )
À Paris / France
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Il fallait bien un bongolâtre pour amuser la galerie...
Voici un insignifiant employé des postes coloniales, recruté par les services secrets de Bwana, qui est poussé au pouvoir par ses parrains ; lesquels il servira avec fidélité et zèle au détriment de ses compatriotes...
Bien entendu il se trouvera toujours quelques bénéficiaires des largesses du potentat avec les deniers publics - une clientèle hypertrophique en raison de sa longévité au pouvoir - pour nous chanter les louanges d'un usurpateur ubuesque, champion du truquage des élections et du bradage des ressources de son pays...
Avec environ 1.5 millions d'habitants, le Gabon aurait un PIB comparable à celui du Portugal : avec bcp moins de km de route, sans un seul hôpital digne de ce nom par région, un taux de scolarité médiocre, une infrastructure éducationnelle chétive, etc. N'importe quel imbécile aurait fait mieux en deux mandats démocratiques que Bongo en sept vies...
Faut se faire payer pour défendre le bilan désastreuyx d'une telle calamité infligée par Foccart/De Gaulle à l'Afrique : rigolo... |
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La campagne est déjà médiatique... |
mibolangom (
23/06/2009 22:05 )
À Saint Denis / France
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Qui penserait que le sondage de l'AFP vise à montrer les différents choix politiques possible dans le champs politique gabonais? Pas moi. Ceux qui pensent qu'en matière de politique africaine la France est libre se trompe, elleest tenue par des intérêts qui dépassent ouvent son chef d'Etat.
Alors penser que leur sondage est neutre...
Seulement nous pouvons dire qu'ils font leur travail de lobbying.
Les Fang ont été un problème pour la France et les Bongo avant le parti unique. Ensuite les alliance ont montré qu'ils étaient autant bogoîstes que ceux du haut-gooué.
Alors ne tombons pas simplement dans la facilité de tels discours.
Rappelons que le premier président était fang et que dans la mémoire cela n'a jamais constitué un prblème.
Mais il est vrai qu'un certain discours a fait son chmeinet qu'il peut être utilisé surtout quand le premier ministre se positionne valablement face au clan.
Quel est le pourcentage de ceux qui veulent que la France s'en aille plus de 40%?
Une chose est sûre le Gabon n'est pas une monarchie cela est la chose la mieux partagée dans la population, alors si certains veulent jouer à ça, ils auront plus à perdre qu'à gagner...
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la france a fric base militaire occupation illégale des terres Africaines |
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23/06/2009 23:52 )
À Nanterre / France
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LES MEMES JOURNALISTES QUI PASSENT LEURS TEMPS A NOUS INSULTEZ QUE NOUS SOMMES LES PAYS PAUVRES D Où on pratique la circons. et la distature alors qu'ils savent que c'est grace à ces chefs placez par la cellulle à l'aide du franc cfa qui exploitent ils n'en parlent jamais les esclaves de bollore au cameroun regardez plustôt la video http://www.20mai.net/2009/05/18/les-esclaves-de-bollore-comment-la-socapalm-tient-ses-champs-de-concentration/ ces journalistes français complices des crimes sur le peuple Africains il va falloir commencez à les contre attaquez |
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jess (
24/06/2009 04:50 )
À Antony / France
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c'est bien là le problème au Gabon, on ne veut d'un président fang mais ils quémandent bien nos voix |
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Hommage au doyen!!! |
camer (
24/06/2009 06:26 )
À Shanghai / China
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Bcp critiquent le Gabon sans le connaitre!!! c'est dingue!!! C'est vrai il a mis la main dans la caisse mais il a fait qlq chose pour ce pays et cette sous region qui ne regroupe que des barbares dans sa poche !!! Des incultes tels Noel Mamere et Eva Loly au lieu de porter plainte contre la corruption et le pillage concertee de l'Europe sur l'Afrique se mettent a raconter dans leur Ass Hole !!! Que vaut la France par rapport a l'Alemagne ou la Chine??Rien,les Francais ne sont que des gros bavards qui s'accrochent au nez de l'Afrique!! On verra qui donnera encore le lait a la classe politique Francaise!!! Espece!! |
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Quimboiseur (
24/06/2009 12:00 )
À Colombes / France
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1,5 millions d'habitants !
C'est peu de monde ! Il y a de la place pour tout le monde. Et si l'argent de la rente pétrolière était bien partagé, tout le monde aurait pu en profiter !
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Quimboiseur (
24/06/2009 12:02 )
À Colombes / France
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1,5 millions d'habitants pour un pays qui est 2 fois plus petit que la France.
Si on compare à la taille de la France, ce pays aurait du avoir 30 millions d'habitants !
Autant dire que ce pays est vide ! Il y a de la place pour tout le monde ! C'est pas normal qu'un tels pays ne se développe pas !
A moins qu'on le maintienne dans le sous-développement pendant 42 ans ! Car sa pauvreté arrange tout le monde ! On peut acheter main d'oeuvre et ressources à vil prix !
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Le peuple gabonais |
Mandrive (
24/06/2009 12:34 )
À Le Bouscat / France
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seul, doit choisir et désigner celui qui le mènera vers le développement que son prédécesseur n'a su, n'a pas voulu initier.
A quoi donc a servi ce titre de "Grand Ami de la France" ?
Le peuple gabonais peut-il se soigner, s'éduquer, se former, se nourrir, prévoir l'avenir en arborant un tel titre ? Ridicule.
Espérons que le peuple gabonais saura choisir, en toute liberté, en toute transparence, son prochain président. Un homme digne de ce nom, intègre, compétent et surtout qui ne fait pas partie du sérail bongolien.
Qu'il le montre dans les urnes, qu'ils veulent ce changement qu'ils attendent depuis 4 décennies. |
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Panafricain, les réponses ne sont pas en cause |
Nino (
24/06/2009 14:42 )
À Cachan / France
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Ce qui est en cause, ce sont les questions.
"Voulez-vous d'un autre président Fang"?
Nom d'un chien, c'est une question ça?
Penses-tu pouvoir faire un sondage en France en 2012 sur : "Etes-vous prêts à élire un handicapé homosexuel à l'Elysée"? ou "Voulez-vous encore confier le pouvoir à un homme de moins d'1m70"?
Tu auras des réponses à ça (eh oui, les gens répondront), mais le fait d'avoir pensé à poser ces questions, déjà, est un problème en soi.
Les réponses à ces 2 questions seront le reflet de quoi? Juste de la connerie du sondage.
C'est ça que je dénonce. On nous sert des sondages avilissants, donnant lieu à des réponses dont les réponses ne sont pas interprétables.
Ce que je mets en cause, c'est l'absurdité des questions du sondage, pas les réponses; car les gens ont toujours leurs idées sur toutes les questions.
A titiller inutilement les fibres ethniques, on finit par les casser.
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Harcadi (
24/06/2009 16:39 )
À Vaudevant / France
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Bongo était bien "une crapule" pour reprendre le terme de Noël Mamère.
Bongo était un agent secret au service de la France, il aurait dû être poursuivi pour forfaiture.
Bongo était impliqué dans le coup d'Etat tenté par le mercenaire français Bob Denard et qui avait failli renverser Kérékou, président du Bénin.
Bongo était impliqué dans les horreurs du Biafra au même titre que Houphouët-Boigny de Côte d'Ivoire et les Français.
Bongo pactisait avec le régime raciste d'Afrique du Sud au temps de l'apartheid.
Bongo a énormément facilité le coup d'Etat de Sassou Nguesso en 1997, il porte une lourde responsabilité dans les massacres que le Congo a connus.
Bongo a littéralement mis sur la paille la majorité des Gabonais pour mieux servir ses maîtres français comme le dit si bien Eva Joly.
Et ceci n'est que la partie émergée.
Donc Bongo était bien une crapule. |
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Le Gabon est développé ... |
EM (
24/06/2009 18:58 )
À Libreville / Gabon
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Le Gabon est développé mais il reste des poches de pauvreté comme en France et aux états unis.
Qu'est ce qui manque au Gabon ?
C'est d'ailleurs BONGO qui a fait la plus part ici ...
En 40 ans, OB a tout fait : Ports, aéroport, barrages, universités, lycée, collège, routes, usines, médias, économie, etc.
Il appartient aux gabonais de bien le gérer.
Voilà. |
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@Harcadi et suivistes a la gomme occidentale!! |
loly (
24/06/2009 19:56 )
À Shanghai / China
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Les gens de ton acabit sont du rang de ces Francais qui n'ont jamais ete au Gabon et qui en parlent et en critiquent!! Ils se refaire a RFI,BBC ou France 24 qui a deja un objectif bien determine et se refaire aux donnees qui datent de 40 ans! Les Americains connaissent mieux le Monde que tes idoles de Mamel ou Mamere je ne sais quoi!!! La chine n'ecoute pas sur les ondes directes nationales vos RFI ou BBC a la gomme! Va comprendre pourquoi !! Et demandes toi pourquoi les memes RFI ou journaleux Francais n'organisent pas ou ne menent pas des enquetes sur le financement de Bongo a Sarkozy ou Chirac....?Ne vous laissez pas manipulez!! Les 15mil Francais qui vivent au Gabon dorment dans la Foret?ou se soignent tous a Paris?.....Il faut connaitre avant d'avoir la mentalite des colons cons Occidentaux,qui poussent et continuer a avancer les memes manipulations de degradation quand ils justifiaient leur invasion de l'Afrique!!!!On les a vu au Zimbabwe,aussi lors de l'Apartheid ou encore aux Etats-Unis,au vatican disant que le Noir n'a pas d'ame!! Laisser les critiques sur le Gabon aux Gabonais qui savent ce qu'on appelle l'union et la paix !! Thanks!! Aux esprits suivistes je dis reveiller vous!! Car les Francais sont les seuls Occidentaux en ce moment qui ne vivent que de l'ingerence et des ressources pillees de l'Afrique! Et dire le mal sur le Gabon,entraine une justification aupres de leurs peuples de la main mise sur le Gabon et l'Afrique!!! Voila!! Go away if you're french people because if you bring war or conflict in Gabon,french people will die of.....Fck!!!! |
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le genocide français en Afrique lisez le lien |
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24/06/2009 19:58 )
À Nanterre / France
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http://www.lecode.canalblog.com/ |
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Présidence à vie et républiques héréditaires en Afrique |
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06/07/2009 06:51 )
À Libreville / Gabon
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De l’Algérie au Zimbabwe et du Sénégal au Mozambique, les régimes politiques en Afrique varient entre dictatures militaires, républiques autocratiques et parfois même héréditaires. La majorité des dirigeants des pays africains restent réfractaires à l’alternance au pouvoir.
Après la recette des coups d’Etat, en cours à ce jour dans certains pays, les nouveaux maîtres du continent recourent à un « savant » dosage entre pratiques démocratiques et objectifs despotiques pour soigner la façade de leurs régimes.
C’est ainsi que la suppression de la durée des mandats présidentiels est devenue la recette miracle pour rester au pouvoir…démocratiquement ! Abdelaziz Bouteflika, qui vient de tester avec grand succès cette position magique à l’africaine, ne détient pas les droits d’auteur. Avant lui, ils sont plus de 10 dirigeants africains – du Togo, du Cameroun, de la Guinée, de l’Ouganda et de la Tunisie – à s’être offert les délices du pouvoir éternel avec, pour certains, les compliments, des démocraties occidentales.
C’est la nouvelle mode de gouvernance en Afrique qui vient de faire tache d’huile au Niger, où Mamadou Tandja s’apprête à tenir son référendum le 4 août prochain pour déverrouiller la durée des mandats limités pour l’heure à 2 seulement. Ailleurs, comme au Mozambique, le tout-puissant Mugabe s’est imposé de force, malgré les résultats de la présidentielle ayant donné Morgan Tsvangirai vainqueur au premier tour. Ce dernier a été contraint d’accepter le strapontin de Premier ministre, faute de mieux. C’est que l’ivresse du pouvoir semble donner des idées aux apprentis dictateurs qui asservissent leurs peuples et pillent leurs richesses. En 2009, la seule loi qui régit les régimes africains est celle de la nature…Les présidents y sont élus à vie, plutôt à mort, comme ce fut le cas de Omar Bongo, le patriarche contraint d’aller finir ses jours en Espagne de peur de se faire inculper en France.
Empêcheurs de régner « en long »
Et ce n’est pas fini pour le Gabon « Bongolais ». Le fils, Ali Ben, « Incontournable Ministre de la Défense », ajuste déjà sa cravate pour succéder à son père, avec la bénédiction de la Françafrique et non des gabonais, histoire de pérenniser la dynastie Bongo.
Au Sénégal, Abdellah Wade, qu’on ne peut soupçonner d’être un dictateur, a jeté pourtant son fils dans l’arène pour lui succéder. La pilule Karim Wade, que les Sénégalais ne veulent pas avaler, semble faire son chemin. Karim a été nommé par papa « super-ministre », pour lui servir de rampe de lancement.
En Egypte, l’affaire est pratiquement réglée pour Gamal Moubarak, déjà patron du parti de son père. Mais les Egyptiens n’ont pas encore dit leur dernier mot. L’opposition menée par Ayman Nour gagne de la sympathie. La toile est devenue le défouloir de ceux qui en ont marre du régime des Moubarak.
En Libye, Seif El Islam El Gheddafi est lui aussi assuré de prendre la relève. Récemment, il a été reçu en chef d’Etat en Algérie.
Ben Ali préparerait également sa femme Leila pour 2014, puisqu’il ne pourra pas, théoriquement, se porter candidat à plus de 75 ans.
Mais face à ces auto-successions et ces républiques héréditaires réglées comme des montres suisses, il y a heureusement des résistances.
Ainsi en Zambie, Frederick Chiluba a dû renoncer à un troisième mandat en 2001 sous la pression populaire. Au Malawi, c’est le Parlement qui s’est opposé en 2002 au président Bakili Muluzi de briguer un troisième mandat.
L’ex-président charismatique du Nigeria, Olesugun Obasanjo, a lui aussi fait les frais de la résistance populaire. Sa proposition de modifier la Constitution pour un troisième mandat a été déclarée irrecevable par les deux tiers du Sénat nigérian lors d’un vote le 16 mai 2006.
Ce sont là quelques exceptions qui confirment la règle et qui mettent en lumière l’existence des empêcheurs de « régner en long et en rond ».
Gabonais soyez vigilants
Ces longs règnes qui menacent la stabilité du pays
Niger
Arrivé au pouvoir en 1999 à l’issue de la présidentielle, qui a suivi l’assassinat du général Ibrahim Baré Mainassara en avril de la même année, Mamadou Tandja devrait terminer son deuxième mandat en décembre prochain. Mais le chef du Niger n’entend pas passer le témoin. Depuis quelques mois, il tente vainement de faire passer par voie légale une révision de la Constitution devant lui paver le chemin pour un troisième mandat. Devant la résistance des institutions de son pays, il fait dissoudre successivement le Parlement nigérien et la Cour constitutionnelle. Depuis une semaine, il s’est arrogé des pouvoirs « exceptionnels ». Objectif avoué ? Organiser un référendum sur la révision constitutionnelle afin de faire sauter le verrou de la limitation des mandats. Mais il fait face à une farouche résistance de l’opposition regroupée au sein du Front de la défense de la démocratie (FDD). Une opposition emmenée par l’ex-Premier ministre, Mahamadou Issoufou. Son coup de force, qui remet en cause l’instabilité de ce pays, a été dénoncé par l’ancienne puissance coloniale, la France.
Guinée
Le général Lansana Conté est arrivé au pouvoir en 1984 en Guinée à la tête d’un groupe d’officiers qui a pris le pouvoir à Conakry, en instaurant un « comité militaire de redressement national ». Désigné président de la République et élevé au grade de général un an plus tard, Lansana Conté y restera jusqu’à sa mort en décembre 2008. En novembre 2001, il avait organisé un référendum qui lui avait permis de briguer un nouveau mandat en 2003. La réforme constitutionnelle qu’il avait ordonnée a supprimé la limitation du nombre de mandats présidentiels et la limite d’âge du titulaire du poste, auparavant fixée à 70 ans. A sa mort, le capitaine Moussa Dadis Camara est porté à la tête du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et devient ainsi le troisième président de la République de Guinée depuis son indépendance.
Tunisie
Arrivé au pouvoir grâce à un coup d’Etat « médical » contre Bourguiba, le 7 novembre 1987, Zine El Abidine Ben Ali règne sur la Tunisie depuis 22 ans. Et pour sauvegarder son trône, il fait amender en mai 2002 par référendum la Constitution, et s’est offert un quatrième mandat en octobre 2004. Bien plus encore, le nouvelle Constitution permet le renouvellement sans limite des candidatures et a repoussé de 70 à 75 ans l’âge limite pour postuler à la magistrature suprême. Zine El Abidine Ben Ali qui incarne l’image d’un « dictateur éclairé » s’apprête à succéder à lui-même en octobre prochain à la faveur d’une élection présidentielle qui devrait consacrer la « présidence à vie » comme le dénonce l’opposition. Agé de 72 ans, Ben Ali a fait de la Tunisie un pays fermé à tout pluralisme politique et débat contradictoire. Les résultats des scrutins y sont tellement invraisemblables qu’ils sont passés à la mode proverbiale. Pour cause, en 1989, il se fit « élire » avec 99,27% des voix, et en 1994 il monte encore à 99,91% des voix. En 1999, même avec deux challengers de « l’opposition », il gagne haut la main avec un score, à faire pâlir d’envie, de 99,45%. Avec trois candidats en 2004, Ben Ali est « réélu » avec 94,49% des voix. Pour l’anecdote, l’un des concurrents avait déclaré publiquement qu’il fallait supporter Ben Ali !
Togo
Le président Gnassingbé Eyadema n’a pas lâché le pouvoir jusqu’à sa mort en 2005 ! Au pouvoir depuis 1967, il a mis à « niveau » son pays par rapport aux standards démocratiques à l’africaine, en supprimant en décembre 2002 l’article 59 de la Constitution qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels. Mais il ne gouvernera que deux années de son troisième mandat gagné en 2003. Feu Eyadema semble avoir réglé la succession même après sa mort. Le Parlement, sous la pression des militaires, a en effet modifié la Constitution du Togo de sorte à offrir à son fils, Faure Gnassingbé, de succéder à son père. Sous la pression de la communauté internationale, Gnassingbé junior se retire quinze jours plus tard. Mais c’était juste pour mieux sauter et sauver les formes, puisque il a été déclaré vainqueur de la présidentielle d’avril 2005. Au Togo : Gnassingbé est mort, vive Gnassingbé ! Faure vit sous la hantise d’un coup d’Etat « familial ».
Ouganda
Présenté pourtant comme l’exemple des nouveaux leaders africains, le président Yoweri Museveni, âgé de 54 ans, au pouvoir depuis 1986, a fait modifier la Constitution pour se présenter une troisième fois à la présidentielle en 2006. A l’issue de la présidentielle du 23 janvier 2006, il est réélu président avec 60% des voix. Désormais, le jeune Museveni semble avoir appris le mode opératoire de la présidence à vie en Afrique.
Tchad
Comme au Togo, en Guinée ou en Tunisie, la mode de la suppression de la limitation des mandats présidentiels est arrivée au Tchad. Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 1990, a eu lui aussi sa réforme sur mesure en 2006 à la faveur d’une révision constitutionnelle adoptée, comme partout ailleurs, par référendum populaire. Une consultation populaire qui avait soulevé une grosse controverse au Tchad, mais qui n’a pas empêché le souverain Deby de régner encore à loisir sur son pays déchiré par moult conflits.
Cameroun
Paul Biya figure parmi les dirigeants africains les plus anciens qui se confondent avec leur pays. Arrivé au pouvoir en 1982, il y est encore… Il y a un peu plus d’une année – avril 2008 comme par hasard ! – il se met en conformité avec la méthode à succès de ses semblables en Afrique. Il ordonne, en effet, à l’Assemblée nationale de son pays d’adopter une révision constitutionnelle qui lui donne la possibilité de briguer un nouveau mandat à la tête du Cameroun en 2011. Le malin Paul Biya voulait assurer ses arrières pour éviter les mauvaises surprises. Il fait déverrouiller le nombre de mandats présidentiels et s’offre ainsi des septennats à volonté. Les cris de « coup d’Etat constitutionnel » poussés par l’opposition sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Pis encore, Paul Biya, soucieux de ses sous et ses dessous, s’est octroyé via la nouvelle loi une « immunité » à l’issue de son mandat. Vraiment futé ce Biya !
Égypte
Au pouvoir depuis le 14 octobre 1981, suite à l’assassinat de Anouar Sadate, Mohamed Hosni Moubarak n’entend pas céder son fauteuil. Avec ses 28 années de règne, le « raïs » a rattrapé les grands dictateurs africains en termes de longévité. Il se rapproche également des souverains, sultans et roitelets du Golfe dont il est un grand ami. Dans un pays où le mouvement des Frères musulmans constitue sa principale opposition, Moubarak a verrouillé le jeu politique et imposé l’état d’urgence à ce jour. Soutenu par les Etats-Unis, le « raïs » a fait ses présidentielles de 1987, 1993 et 1999, des simples formalités en tant qu’unique candidat. Critiqué par les Occidentaux, Moubarak a consenti, en 2005, à affronter enfin le suffrage universel. Mais ce fut juste pour sauver les formes, puisqu’il rafle la mise avec un score brejnévien de 85%. Pis, juste après le scrutin, il fit emprisonner son principal adversaire, Ayman Nour, responsable du parti El Ghad (L’avenir). A 81 ans, Moubarak songe désormais à léguer l’Egypte en héritage à son fils Gamal, parachuté en 2003 à la tête du comité politique du Parti national démocratique (PND) lors du congrès de 2003. Malade et âgé, Hosni Moubarak s’applique à préparer son fils pour 2011.
Maoli
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Quelle idée du développement? |
Valère (
06/07/2009 14:19 )
À Libreville / Gabon
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Connais tu la situation de nos universités et lycées?
Pourquoi envoyer nos enfants apprendre ailleurs?
Connais tu celle des hopitaux? pourquoi allez se soigner ailleurs?
Connais tu l'état de nos routes?
Quand à l'économie, elle n'existe tout simplement pas si on supprime le pétrole.
Voici une bien curieuse iéde du développement. |
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Venant de l’AFP, c’est plutôt contradictoire de toute façon. Car a moins d’être dupe !!! |
FDP (
08/07/2009 17:00 )
À Libreville / Gabon
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Vive la France des droits de l'homme qui parraine les monarchies en Afrique. Bravo Sarcho l'africain, on voit maintenant qui est finalement "la racaille" dont tu parlais juste avant les émeutes de 2005. Pourquoi cela dérange t-il tellement la France que l'Afrique soit libre et démocratique? Votre compétitivité dans le concert des grandes nation, vous comptez la maintenir en puisant toutes les richesses du sous sol africain grâce aux complices que vous y aurez installés de force? Un jour puisque ces richesses vont bien finir par s'épuiser et qu'en Afrique, il ne vous restera plus que des ennemis, on verra ce que vous deviendrez. Vous pensez que le peuple africain n'est pas suffisamment mature pour choisir lui même ses dirigeants?
Pour vous avoir aidé à vous débarrassez des allemands qui vous maltraitaient, c'est ainsi que vous nous remerciez en nous dressant frère contre frère, en filtrant à votre tamis imaginaire quelle famille africaine doit gérer quel pays, pour votre gouverne, nos pays son des Etats et non des royaumes. Vous devez connaître la différence entre ces deux mots et vous gêner un peu si le mot honte a encore un peu de sens pour vous. Vous n'avez pas de candidat dans la prochaine élection gabonaise, quel cynisme!!!! Bon sang, vous vous foutez de qui???? Vos manoeuvres sont à peine voilées. Mettez qui vous voulez, mais le peuple fera ce qu'il a à faire de toute façon...
Puisqu’ici, il y a la misère et que ventre affamé n’a point d’oreille, nous irons mourir d’une autre manière que celle que vous avez programmé pour nous. Et peut être que votre Dieu, celui des civilisés, celui que vous nous avez apporté lors de la colonisation applaudira du haut des cieux pour le bon travail que vous êtes en train de faire sur terre.
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tu n'as pas honte de mettre le gabon dans les pays développés lorsque même la Chine et le Brésil ne s'y trouve pas???? |
(
09/07/2009 11:24 )
À Libreville / Gabon
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Mon pauvre frère, votre régime a vraiment réussit sa mission faire des gabonais comme toi et la majorité des amnésiques, des aveugles, des résignés. Bon sang quel scandale!!! Le Gabon un pays développé ??? Je suis déçu très franchement. Allez revoir la définition du développement. Je puis vous donner un piston : ne jamais confondre développement et sous développement. Ce deuxième terme que vos présidents ont reproché à leur bien cher maître la France d’être assez péjoratif au point qu’aujourd’hui, on parle de pays sous intégrés. Comme cette femme de ménage qui a évolué en technicienne de surface alors que son balai est resté le même. Simple jeu de mot. As-tu visité Rio de Janero, le Caire, Abidjan, pékin ??? Si les pays abritant de telle ville sont classés sous développés, je ne sais même pas si un jour ton Gabon va arriver au développement.
Avec des partisans du moindre effort et adepte de la politique du minimum vital. Comme vous, s’il est vrai que l’Afrique est mal parti, le Gabon sur la route qui conduit vers le développement s’est simplement assit et regarde courir les autres à grande vitesse. Parce qu’on a choisi de se faire représenter à cette course par des gens comme bongo et vous qui estiment que le plus important, c’est participer.
Au fait, vous êtes vous amusé à calculer le rythme d’extension de la ville de Libreville depuis 40 ans. Vous touverez certainement moins de 2% par ans. Là encore, je suis généreux. Car les installations électriques, les adductions d’eau, la route et la base vie n’a pas suivi le même rythme.
Autre chose. Sais tu que Libreville capitale de notre Gabon n'a pas d'histoire? Je ne sais pour quel dessin inavoué ton régime a voulu détruire tous les monuments et édifices coloniaux au point qu'aujourd'hui, je ne peux même pas montrer à mon fils à quoi ressemblait le fort domale. Vous êtes toujours en train de casser et rebâtir au même endroit dans ce pays qui a près de 267 667 km² de superficie et plus de 750km de façade maritime. Au cas où c’est le bord de mer qui vous intéressais. Est ce les endroits pour construire vos battisses qui manquent ? ou avez vous simplement voulu faire oublier le passage de vos prédécesseur ?
Votre régime a beaucoup fait, c’est vrai, mais sur 20, je lui donnerais 5 par indulgence. Où as tu vu les routes au Gabon? Et de quel genres de routes il s'agit ? Il faut te garder de confondre routes et pistes, éviter de confondre hôpitaux au sens noble du terme de ses établissement où il n'y a même pas de compresse et où rode la mort, où on rentre pratiquement en bonne santé pour en ressortir mort ou malade, ne pas confondre une école avec des enseignants devenus enseignant parce que chômeurs et non par vocation à l'école au sens noble du terme, ne pas confondre université et centre de formation de chômeurs, ne pas confondre enseignants chercheur avec enseignants qui se cherchent parce qu’oublié par le régime etc.
Je m’arrête, j’en ai marre de dresser ce tableau sombre pour ce pays que j’aime tant. Alors de grâce, quand je pleure sur le sort de mon pays, ne venez pas faire des blagues de mauvais goût comme celle qui parle de Gabon comme pays développé. Vous n’avez donc pas honte regardez ce que vos voisins font de leur manne pétrolière. La honte et l’orgueil ne sont-ils pas gabonais ? Sommes nous finalement des sous hommes, des incapables ???
Hélas si je pouvais transmettre à tous les gabonais ce désir fort que j’ai de voir ce pays ne plus être la risée de tout le monde, si ma vie était le prix à payer pour donner son plein sens à notre hymne national : « Eveil toi Gabon, une aurore se lève…. » Je le ferrais sans hésiter…Change mon frère il n’est pas encore trop tard pour redresser la barre et éviter l’iceberg devant toi.
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