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  Les Experts de l’Union Africaine sont arrivés en Côte d’Ivoire
Manifestation des partisans de Laurent Gbagbo samedi à Abidjan
 
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Les Experts de l’Union Africaine sont arrivés en Côte d’Ivoire

Nombre de messages
:  30
Pages:  1  2 > >> 

 
piment_tropical ( 07/02/2011 12:26 )
À Karlsruhe / Germany

Compaore possede dans son vocabulaire un mot , un concept qui lui permet de resoudre tous les problemes: LA RECTIFICATION.

Que va t-il pouvoir rectifier en CI apres y avoir apporté ou tout au moins soutenu la guerre?
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  Tenez bon mes Frères et Soeurs Ivoiriens..
Mcbabadi ( 07/02/2011 12:43 )
À Warstein / Germany

Chers Frères et Soeurs Ivoiriens tenez bon, car tous les Peuples Africains sont derrières vous et particulièrement le Peuple Camerounais, vous êtes la fierté de l'Afrique NOIRE libre.
Quelle HONTE pour Mr. Le Président de la République du Golf, ou est donc passé le peuple qui l'a voté ??? "je m'excuse car je voulais dire la CEDEAO, la FRANCE, les USA, l'ONU et surtout la FAMEUSE Prostituée dénommée COMMUNAUTE INTERNATIONALE ???. Ouaah que j'ai mal de voir comment au 21 Siècle, on passe encore et encore par nos Frères Africains pour nous CHOSIFIER... Que cela est si Triste et si Blessant...
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  triste
sana ( 07/02/2011 12:50 )
À Madrid / Spain

Il faut arreter de delirer.LE PEUPLE CAMEROUNAIS MON oeil.IL faut dire toi et ta famille.
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  @sana
Charlie ( 07/02/2011 13:35 )
À Paris / France

Il est vrai que Biya avec plus de 25 ans au pouvoir, un clan accroché à ses prébendes comme ce n'est pas permis, des élections truquées en veux-tu en voilà, un président qui fait tirer sur son peuple qui ose manifester contre la hausse des prix des denrées alimentaires, fait office de bon démocrate pour Sarkozy et la "communauté internationale".
De ce côté, il n'a rien à craindre, quand il se représentera, qu'il sera réélu pour la nième fois, Sarkozy, la Françafrique et la "communuaté internationale" le féliciteront chaleureusement pour son éclatante victoire.
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  les franc maçon sont en action en côte d'ivoire lisez plustôte sorce ivoirepresse.net
( 07/02/2011 13:48 )
À Paris / France

Côte d’Ivoire: Les francs-maçons français et néo-colonial Wars Côte-d’Ivoire: les francs-maçons clé de la lutte impérialiste par Gary K. Bush

Ivorian.Net-6/2/2011

Francs-maçons français et leur lodge africain dirigeants jouent un rôle clé dans l’impasse actuelle en Côte d’Ivoire. Pratiquement tous les dirigeants africains allaient contre Laurent Gbagbo et de soutenir le corps d’élite des entreprises françaises et les dirigeants politiques sont francs-maçons affilié à la loge même que les affaires d’élite français et des groupes politiques. Il est impossible de comprendre comment fonctionne la Françafrique sans référence à la franc-maçonnerie. Les maçons français représentent l’élite des entreprises françaises et de la politique, la plupart d’entre eux ont été formés ensemble dans les deux mêmes écoles d’élite et les plus poursuivre une carrière dans le gouvernement français ou de l’entreprise française. Ces écoles sont l’École Nationale d’Administration, l’École Polytechnique et l’École Polytechnique. loges franc-maçon maintenir une formidable influence secrète au sein des structures judiciaires françaises et de la police. Tous les trois loges franc-maçon en France ont été capturés trafic d’influence et de fausses factures sur les contrats de l’État. Francs-maçons dans le système judiciaire entravent les enquêtes et museler la presse. Comme en France, la franc-maçonnerie est omniprésent au sommet dans de nombreux Etats africains. Pour par exemple. Denis Sassou Nguesso, le président congolais, est le Grand Maître de la Grande Loge du Congo-Brazzaville liée à la Grande Loge Nationale de France; président Mamadou Tanja du Niger, du Tchad de Idriss Déby et François Bozizé de la République centrafricaine sont parmi les moins de douze présidents africains liés à la franc-maçonnerie. En Novembre 2009, Ali Bongo, le nouveau président gabonais a été ordonné que le grand maître de la Grande Loge du Gabon (GLB) et le Grand Rite Equatorial, les deux principaux ordres franc-maçon au Gabon. [Ii] Les francs-maçons ont toujours fourni les dirigeants et les le personnel du colonialisme français. François Xavier-Verschave a décrit le système de contrôle secret de ses dirigeants comme «la criminalité secret dans les hautes sphères de la politique française et de l’économie, où une sorte de métro République est tenu secret.” Par tradition en France, les affaires étrangères sont du président français domaine privé. Le ministre des Affaires étrangères ne s’applique qu’à sa politique.

La France est le seul pays occidental où la politique étrangère n’est pas un sujet débat dans les instances législatives nationales. La souveraineté du peuple français ne comptent pas pour rien, même si elle a élu le président directement. Le Parlement n’a pas de pouvoirs de contrôle et est tranquillement relégués à des questions nationales. La guerre des Français contre la Côte d’Ivoire a été une guerre par Jacques Chirac contre la Côte d’Ivoire. C’était son accès de dépit qui a ordonné la française “casques bleus” pour attaquer et détruire la force d’Ivoire Côte d’air. Il a été son ordre d’envoyer sur une centaine de chars à entourer l’Hôtel d’Ivoire et la maison du président Gbagbo. Il a été sa décision de permettre à ses soldats d’ouvrir le feu sur une foule de jeunes chantant, totalement désarmés et non menaçant, ne cherchant qu’à empêcher les Français de faire un coup d’Etat ou de tuer le Président Gbagbo. agents français ont eu n’hésite pas à évincer présidents africains ou de la défense contre d’autres coups. Leur rôle dans la tentative de renversement de Gbagbo est bien documentée. Un enregistrement de plusieurs réunions a été copié à partir d’un ordinateur portable français qui a été capturé ce qui montre, entre autres, comment les Français se comportaient. La méthode française de faire un coup d’Etat a été bien documenté dans un rapport des renseignements sur une réunion au Burkina Faso. Les parallèles avec Madagascar sont claires. Ils ont décidé de promouvoir un coup d’Etat à Abidjan, le 22 au 33 Mars 2006.

Alassane Ouattara [maintenant soutenue par l'Occident pour remplacer Gbagbo] a ouvert la réunion et a présenté Pouchet. Il a parlé et a dit qu’il était venu directement à partir de Chirac avec le message que «ADO (Ouattara) de votre fils et frère sera président de la République de Côte d` Ivoire avant les élections de 2005. “Chirac a promis” Il n’y aura pas le désarmement en Côte d `Ivoire sans notre accord. Il est nécessaire que les accords d’Accra III sont votés avant de pouvoir insister sur le désarmement. Toute la France et JACQUES CHIRAC soutien ADO pour le conduire à prendre le pouvoir dans cinq mois, c’est à dire en Mars. Nous avons recruté des mercenaires qui sont actuellement en formation au Mali et au Burkina Faso. En Mars nous conduira ADO au pouvoir avec l’aide des mercenaires qui sont en formation avec des agents burkinabé et maliens. Notre objectif c’est de mettre ADO au pouvoir “. “Je reviendrai en Décembre, avec le président Compaoré, et vous fera découvrir les mercenaires. Ouattara sera de retour en Mars pour prendre le pouvoir. “L’orateur suivant était Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, qui a remercié Pouchet et Chirac. Il a critiqué le gouvernement Côte-d’Ivoire pour ignorer les droits de Ouattara et dit: «C’est mon nom qui a gâché dans cette affaire. Au Burkina mes officiers font un travail remarquable avec les mercenaires de les rendre aptes. Je vous soutiens. Nous sommes en train de mettre les choses en place à partir de là pour vous. N’ayez pas peur, nous allons gagner la bataille dans un peu de temps. En cinq mois, tout sera prêt.”

Il ya eu plusieurs tentatives de faire un coup d’Etat contre Gbagbo au cours des cinq prochaines années. La plupart ont été anticipés et évités. D’autres sont morts par manque d’intérêt. Dans presque tous ces cas, les participants actifs ont été envoyés de France, combinés avec des éléments des Français (ONU) maintien de la paix et locales d’Afrique présidents reliés par leurs liens maçonniques à l’entreprise française et les élites politiques … Les parties la mise en œuvre et les fournisseurs de logistique ont été des agents français travaillant dans les multinationales Français à Abidjan. C’est un comportement normal française néo-coloniale. Il a toujours été fait au nom de la France, mais sans aucun débat démocratique. Il défend les intérêts des entreprises françaises et des récompenses de la présidence. Cette impasse en Côte d’Ivoire est juste un autre complot français par les mêmes personnes et en utilisant les mêmes collaborateurs. Cependant, cette fois, les Français ont réussi à accrocher dans la «communauté internationale» pour les soutenir. En résumé, le pacte colonial a maintenu le contrôle français sur les économies des Etats africains, il a pris possession de leurs réserves de devises étrangères, il contrôlait les matières premières stratégiques du pays, il avait posté des troupes dans le pays avec le droit de libre passage; il a exigé que tous les équipements militaires soient acquis de la France, il a repris la formation de la police et l’armée, il a exigé que les entreprises françaises sont autorisés à maintenir les entreprises monopolistiques dans les domaines clés (eau, électricité, ports, transports, énergie, etc) . France non seulement fixer des limites sur les importations d’une série d’éléments en dehors de la zone franc, mais aussi fixer des quantités minimales des importations de la France. Ces traités sont encore en vigueur et opérationnels. Il est probablement très peu de surprise à d’autres Africains que les tentatives faites par Gbagbo de se libérer de ces chaînes irrité les Français. Les présidents africains ont été maintenus au pouvoir par les armées françaises. Les économies ont été maintenus sous le contrôle des entreprises françaises autorisées à des monopoles. D’autres pays ont été tenus à l’écart. Les présidents africains, en échange, a donné 85% de leur richesse nationale au Trésor français d’organiser pour eux et payé une rançon régulière à des hommes politiques français pour les maintenir en poste.

Pacte colonial

Pas vraiment avoir planifié pour elle, en 1960, de Gaulle avait à improviser des structures pour une collection de petits États nouvellement indépendants, chacun avec un drapeau, un hymne et un siège à l’ONU, mais souvent avec bien peu d’autre. C’est là que Foccart est venu à jouer un rôle essentiel, celui de l’architecte de la série d’accords de coopération avec chaque nouvel État dans les secteurs de la finance et l’économie, la culture et l’éducation, et les militaires. Il y avait d’abord onze pays concernés: la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, Dahomey (actuel Bénin), Haute-Volta (actuel Burkina Faso), Niger, Tchad, Gabon, République centrafricaine, le Congo-Brazzaville et Madagascar. Togo et le Cameroun, anciens Territoires sous tutelle des Nations Unies, ont également été co-optés dans le club. De même, plus tard, ont été Mall et les anciens territoires Belges (Rwanda-Urundi, maintenant le Rwanda et le Burundi et le Congo-Kinshasa), quelques-uns des anciens territoires portugais, et les Comores et Djibouti, qui avait également été sous la domination française depuis de nombreuses années mais est devenu indépendant en 1970. L ‘ensemble a été placé sous un nouveau Ministère de la Coopération, créé en 1961, séparé du Ministère des Départements et Territoires d’Outre (connu sous le nom DOM-TOM), qui avait déjà exécuté tous. La clé de tout ceci était l’accord signé entre la France et ses colonies nouvellement libérées d’Afrique qui fermait ces colonies dans l’étreinte économique et militaire de la France. Ce pacte colonial non seulement créé l’institution du franc CFA, il a créé un mécanisme juridique dans lequel la France obtint une place particulière dans la vie politique et économique de ses colonies.

Le Pacte Coloniale accord consacré une préférence particulière pour la France dans les processus politiques, commerciaux et militaires dans les pays africains. Sur la défense, il est convenu de deux types de contact continu. Le premier était l’accord militaire ouvert sur la coopération militaire technique ou de l’aide (AMT) les accords, qui ne sont pas juridiquement contraignantes, et pouvaient être suspendus selon les circonstances. Ils portaient sur l’enseignement, la formation des militaires et des forces de sécurité en Afrique. Le second type, secret et contraignant, ont été des accords de défense supervisés et mis en œuvre par le ministère français de la Défense, qui a servi de base juridique pour des interventions Françaises. Ces accords permirent à la France d’avoir predeployed troupes en Afrique, en d’autres termes, unités de l’armée française présente en permanence et par rotation dans les bases et installations militaires en Afrique; entièrement géré par les Français. Conformément à l’annexe II de l’accord de défense signé entre les gouvernements de la République française, la République de Côte-d’Ivoire, la République du Dahomey et la République du Niger le 24 avril 1961, la France a la priorité dans l’acquisition de ces matières “premières classés comme stratégiques.? En fait, conformément à l’article 2 de l’accord, “la République Française informe régulièrement la République de Côte-d’Ivoire (et les deux autres) de la politique qu’il entend suivre concernant les matières premières stratégiques et les produits, en tenant compte des besoins généraux de la défense, l’évolution des ressources et la situation du marché mondial.? Conformément à l’article 3, «la République de Côte-d’Ivoire (et les deux autres) informent la République Française de la politique qu’ils entendent suivre concernant les matières premières stratégiques et les produits et les mesures qu’ils envisagent de prendre pour mettre en œuvre cette policy.â €? ? Et pour conclure, l’article 5: «Concernant ces même produits, la République de Côte-d’Ivoire (et les deux autres) pour les besoins de la défense, les réserve en priorité pour la vente à la République française, après avoir satisfait les besoins de la consommation intérieure, et ils va importer ce dont ils ont besoin en priorité à partir de € it.â?

La réciprocité entre les signataires n’était pas une négociation entre égaux, mais reflète la domination réelle de la puissance coloniale qui avait, dans le cas de ces pays, a organisé l ‘”indépendance” quelques mois auparavant (en août 1960). En résumé, le pacte colonial a maintenu le contrôle français sur les économies des Etats africains, il a pris possession de leurs réserves de devises étrangères, il contrôlait les matières premières stratégiques du pays, il avait posté des troupes dans le pays avec le droit de libre passage; il a exigé que tous les équipements militaires soient acquis de la France, il a repris la formation de la police et l’armée, il a exigé que les entreprises françaises sont autorisés à maintenir les entreprises monopolistiques dans les domaines clés (eau, électricité, ports, transports, énergie, etc) . Â France non seulement fixer des limites sur les importations d’une série d’éléments en dehors de la zone franc, mais aussi fixer des quantités minimales des importations de la France. Ces traités sont encore en vigueur et opérationnels.

Il est probablement très peu de surprise à d’autres Africains que les tentatives faites par Gbagbo de se libérer de ces chaînes irrité les Français, les présidents africains ont été maintenus au pouvoir par les armées françaises. Les économies ont été maintenus sous le contrôle des entreprises françaises autorisées à des monopoles. D’autres pays ont été tenus à l’écart. Les présidents africains, en échange, a donné 85% de leur richesse nationale au Trésor français d’organiser pour eux et payé une rançon régulière à des hommes politiques français pour les maintenir en poste. Quel est le mystère pour beaucoup sur le continent africain (si ce n’est parmi les Lotophages de l’Ouest) C’est pourquoi l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale de prendre part avec les parrains de la France au lieu des victimes en Afrique. Ce système politique français et maçonnique n’est certainement pas l’avenir pour l’Afrique et l’envoi de troupes pour tuer les Africains innocents à l’appui de cette corruption éhontée et mortelle n’est pas l’idée de tout le monde d’un processus démocratique.

Gary K. Bush
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  le france appelle les gabonais aux respect de la constitution lisez plustôte
( 07/02/2011 13:52 )
À Paris / France

Gabon : La France appelle au respect de la Constitution

Gaboneco-
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valéro, a invité le 2 février les acteurs politiques gabonais au respect de la Constitution. Pour son pays, la victoire d’Ali Bongo au scrutin du 30 août 2009 ne souffre d’aucune contestation.

A la faveur d’une conférence de presse tenue le 2 février à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valéro, s’est exprimé sur la situation politique actuelle du Gabon, consécutive à la prestation de serment d’André Mba Obame, secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN, opposition), le 25 janvier à Libreville.

«Les résultats du scrutin présidentiel qui s’est tenu le 30 août 2009 ont été validés par la Cour constitutionnelle du Gabon. Ils ont été reconnus par la France comme par l’ensemble de la communauté internationale. La France appelle les acteurs de la vie politique gabonaise à respecter la Constitution et à chercher à faire valoir leurs vues dans le cadre légal, marqué notamment par les prochaines élections législatives», a-t-il poursuivi.

Depuis sa prestation de serment, André Mba Obame, les membres de son gouvernement parallèle notamment, sont retranchés dans les locaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Libreville. Depuis le 29 janvier des manifestations isolées de militants de l’UN, ont éclaté dans le pays. Alors que certains ténors de l’opposition insistent sur l’instauration du dialogue pour une sortie de crise, les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs militants de l’UN.
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  attention aux double jeux de l'afrique du sud
( 07/02/2011 13:55 )
À Paris / France

Je ne comprends pas pourquoi on s’attaque a blaise seulement dans le ¨Panel ???? franchement je veux une réponse.
Il est clair que le président AZIZ de la Mauritanie qui doit son poste et ça place a la France soutiendra Sarkozy. ( voir coup d’état en Mauritanie et élection).
Le président tchadien Idriss Deby ne doit son poste qu’a la France et a son armée. Un au très soutient de sarkozy.
Le président sud africain fait montée les archères pour une place de membre permanent à ONU. Pensez vous sincèrement que zouma a les moyen de fâcher Sarkozy et OBAMA ? et aller dans le sens contraire d’une institution ou elle veut être membre permanent ?
Je suggère aux jeunes ivoiriennes de trouver un autre plan attaque que blaise, pour se sortir d’affaire.
En fait si Gbagbo a perdu c’est qu’il est entouré de minable conseiller qui vont finir par le mettre dans un trous
C’est juste pour dire que ce panel veut dire Ouattara président….attention au double jeu de l’Afrique du sud, il faut se rappeler de son rôle pour la paix dans l’ex zaire …ils ont fait semblant de soutenir mobutu pour mieux le faire tomber. Il on largement participé a la victoire militaire de kabila.
Alors je conseillerai a blé de mieux mériter son salaire on trouvant de bonnes idées car crier blaise= Sarko c’est une perte de temps et cela n’apportera rien à Gbagbo.
A bon entendeur salut
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  Très Normal pour être Ministre de L'INTERIEUR du gouvernement de SAnsRiendanslaKOnscience...rko
Mcbabadi ( 07/02/2011 16:30 )
À Warstein / Germany


HORTEFEUX:
Le tribunal se dit incompétent .........

"" Le tribunal de grande instance de Paris s'est déclaré aujourd'hui incompétent pour statuer sur la demande d'un homme qui souhaitait faire condamner le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour violation de la présomption d'innocence.

Le tribunal renvoie donc à une autre juridiction Ryad Hannouni, arrêté en septembre et soupçonné de militer dans la mouvance islamiste radicale. Le 6 octobre, le ministre l'avait qualifié sur France Inter de "djihadiste français", allégation que l'homme conteste.

Déjà condamné à deux reprises

Brice Hortefeux échappe donc pour l'instant à une troisième condamnation. Le tribunal correctionnel de Paris lui avait infligé en juin 2010 une amende de 750 euros en correctionnelle pour injure raciale envers un militant maghrébin de l'UMP.

En décembre, il avait été condamné civilement à Paris pour violation de la présomption d'innocence à la demande d'un magistrat, David Sénat, suspecté d'avoir informé la presse dans le dossier Bettencourt et d'avoir enfreint le secret professionnel, faits que le ministre a présentés comme avérés.""

Et il est le MINISTRE de L'INTERIEUR !!!! Quelle République Bananière devient La Patrie de la Marseillaise si tant combattu ce 14 Juillet 1789...Quelle Honte, si jamais ils en avaient déjà eu une seule fois...
Et le RIDICULE est que ce FAINEANT, qu'est son Patron se passe pour PRODIGE RENOVATEUR qui veut coûte que coûte sauver La Côte d'Ivoire de la sois-disante mauvaise graine qu'est Notre Digne Fils d'Afrique à la Personne de son EXC. Mr. KOUDOU GBAGBO LAURENT !!!. VIVE LA CÔTE D'IVOIRE - VIVE LE CAMEROUN !!! Les dignes Fils de l'Afrique Libre te bénissent....
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  nasso
( 07/02/2011 23:32 )
À Bouffémont / France

il est OUATTARA ??? il est ou ??? on parle pour lui mais plus personne ne le voIT IL EST oU ?? et faire venir COMPAORE (23 ans de pouvoir après un coup d'état complice des SORO et OUATTARA et IB en 2002..) Mais c'est se moquer des ivoiriens ...Depuis 1989 OUATTARA est le problème de la côte d'ivoire qui a amené les troubles et les divisions avec sa seule volonté prendre lui Burkinabé le pouvoir en côted 'ivoire avec l'aide de la fraçafrique enquêtez sur les biens des OUATTARA et de Mme acquis dans les réseaux gluants de la françd=frique des BONGO et HOUPHOUET '40 ans DE POUVOIR)...GBAGBO fut le seul opposant à HOUPHOUET le seul .. il veut un pays souverain digne responsable de ses choix.. La françafrique ne veut pas perdre son joyau de la côte d'ivoire seule économie viable du l'ouest afriain et riche... perdre la côte d'ivoire s'est perdre beaucoup de lma puissance de pays alors on ne veut pas perdre et OUATTARA est le complice des SARKOZY et de la françafrique....GBAGBO n'est pas seul et la france le sait , SARKOZY n'était pas le bienvenu à l'union africain il s'y est invité mais il a été vite recadré par l'angola louganda l'afrique du sud et d'autrres pays....
ATO tient tu es le président élu de la côte d'ivoire et non pas le fraudeur OUATTARa DE L4HÖYEL DU GOLF
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  Bagbo c'est garçon!
Abidjan-est-doux ( 08/02/2011 12:38 )
À Paris / France

On nous parle d’une communauté internationale qui soutiendrait la soit disant victoire de Mr Ouattara à l’élection présidentielle en CI, excuser-moi mais sur la crise ivoirienne il n’y a pas « une » communauté internationale mais bel et bien « des » communautés internationales, donnant chacune leur avis sur cette crise !

Nous avons en effet une première communauté internationale composée des pays pro – Ouattara, ce sont : la France , les USA de B.Obama, le Burkina Faso, le Benin etc…

Cette communauté internationale n’est pas la seule à donner son avis sur la crise ivoirienne (loin de là), nous avons une communauté internationale composée des pays pro – Laurent Bagbo, ce sont : Le Ghana, l’Angola, la Guinée Equatoriale (le président de ce riche pays pétrolier est actuellement président de l’union africaine … ce n’est pas rien !) et bien d’autres …

Aux côtés de ces deux communautés internationales nous avons la communauté internationale des non-alignés, les membres de cette communauté n’ont pris position pour aucun des deux candidats, on y trouve : la Chine, la Russie, L’Inde, La Malaisie, la Lybie, Le Brésil, le Vénézuéla, le Gabon, le Cameroun, le Maroc … bref, plus 60% des pays du globe appartiennent à ce groupe !

Ceci étant désormais très clair, lorsque les « journaleux » nous ressassent à longueur de journée que Mr Ouattara est le président reconnu par la communauté internationale, c’est tout à fait vrai mais il serait bon de préciser qu’il s’agit de « leur communauté internationale », laquelle n’a pas plus de droit que les autres.



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  les manoeuvre de la france avant l'arrivée des 5 chefs d'etats africains le ridicule français
( 08/02/2011 13:40 )
À Paris / France

Les manœuvres de Sarkozy avant l’arrivée des 5 chefs d’Etat en Côte d’Ivoire
de Autre média | lundi 7 février 2011


Ils sont là depuis hier, les experts désignés pour faire un travail préparatoire sur le terrain avant l’arrivée à Abidjan des cinq chefs d’Etat. La mission du panel des chefs de l’Union africaine est donc en route. La France elle aussi est à la manœuvre. Le président français, qui n’a jamais fait mystère de sa position sur la crise post-électorale, semble avoir choisi de coacher certains membres du panel en vue de leur faire épouser sa thèse. C’est ainsi que l’on pourrait interpréter la mission de son ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, en Mauritanie et au Burkina Faso. Selon la radio Rfi, Henri de Raincourt est à Nouakchott depuis hier soir pour, officiellement, parler sécurité avec les autorités mauritaniennes. C’est la première fois que l’émissaire de Nicolas Sarkozy se rend chez le président Mohamed Ould Abdel Aziz, président du panel des cinq chefs d’Etat désignés par l’Ua pour démêler la crise ivoirienne. Officiellement, il s’agit d’aller rassurer la communauté française, objet de menace des terroristes de l’Aqmi (Al Quaïd au Maghreb islamique) sur le sol mauritanien. Moins d’une semaine après qu’un attentat visant l’ambassade de France a été avorté, Paris a cru bon de dépêcher un émissaire sur le terrain pour prendre langue avec les autorités mauritaniennes. Selon la même source, Henri de Raincourt ne ratera pas l’occasion de faire d’une pierre deux coups en évoquant, avec le président du panel de l’Ua, la situation en Côte d’Ivoire. La France, qui attend de ce panel qu’il confirme Alassane Ouattara comme président élu tel que réaffirmé par le sommet d’Addis-Abeba, a décidé de gagner la Mauritanie à sa cause. Pour certains analystes, elle pourrait mettre dans la balance son soutien à Nouakchott contres les terroristes d’Aqmi. La France est en effet dans le collimateur des membres de l’Aqmi, qui prennent de plus en plus pour cible les étrangers dans le désert sahélien (Mauritanie, Mali, Niger, Sénégal). Mardi et mercredi dernier, deux 4x4 bourrés d’explosifs, ont été neutralisés et des terroristes, soupçonnés d’être les auteurs de cette tentative d’attentat, ont été traqués puis tués. Pour aider Nouakchott à mieux lutter contre ces « barbus », le président français pourrait solliciter en retour un coup de main de son homologue mauritanien sur le dossier ivoirien. Après la Mauritanie, l’émissaire de Sarkozy fera un tour au Burkina Faso, chez Blaise Compaoré. C’est la deuxième fois qu’Henri de Raincourt sera à Ouagadougou. Mais cette fois, la visite du ministre français prend une tout autre connotation. Là-bas également, il sera question, en privé, de la situation en Côte d’Ivoire. Par la voix de son ministre de la Coopération, Sarkozy va certainement passer le mot à son homologue burkinabé afin qu’il fasse triompher, au sein du panel de l’Ua, la position de la France et d’une bonne partie de la communauté internationale : confirmer Alassane Ouattara comme président.


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  la cia et en action en côte d'ivoire lisezplustôt
( 08/02/2011 13:42 )
À Paris / France

Bizarrerie de l’ambassadeur des Etats-Unis en zone Rebelle : Que fait Carter III à Bouaké ?
de Pierre Joel Lionel,www.gbagbo.ci

De retour des Etats Unis d’Amérique, où il y était pour consultation, à la demande du Président Barak Obama, les grandes oreilles nous apprennent que l’ambassadeur américain, M. Carter III, est attendu à Bouaké. Pourquoi, le centre du pays devenu fief de la rébellion ivoirienne depuis 2002 ? Qu’est ce qui explique la présence de ce diplomate américain là- bas, surtout que sa collusion avec le « père de la rébellion ivoirienne »saute de plus en plus aux yeux, depuis qu’il a pris par la main Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, pour qu’il aille donner de faux résultats de la présidentielle de novembre dernier, au Golf Hôtel, Qg de Alassane Ouattara ? De source proche des comzones de Bouaké, Carter III de retour des Etats Unis, doit débarquer à l’aéroport de Lomé (Togo).De là il se rendra à Bouaké. C’est donc de Bouaké, qu’il empruntera la route pour Abidjan. Qu’est- ce que ce diplomate controversé cache-t-il ? Que se reproche-t-il au point d’éviter désormais l’aéroport international Félix Houphouët Boigny de Port Bouet (Abidjan) ? Transporterait-il des armes de guerre à mettre à la disposition des « gueux » de Bouaké, lesquels sont décidés à brûler tout le pays et avec lui, le Président de la République, Sem Laurent Gbagbo ? A-t-il dans sa valise diplomatique un plan « b » pour faire partir Sem Laurent Gbagbo du pouvoir d’Etat ? Surtout que les dirigeants de son pays et ceux de la France, estiment que le fauteuil présidentiel en Côte d’Ivoire doit être occupé par Alassane Ouattara, le mauvais perdant de la présidentielle ivoirienne. A moins que Bouaké, signe des temps, se transforme progressivement en Bunker des occupants provisoires de l’Hôtel du Golf. Est-ce le souhait d’une certaine communauté internationale qui manœuvre désormais à visage découvert ? Simples interrogations.


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  les africains decouvront ce ci en cote d'i lisez plustôt
( 08/02/2011 13:43 )
À Paris / France

Bizarrerie de l’ambassadeur des Etats-Unis en zone Rebelle : Que fait Carter III à Bouaké ?
de Pierre Joel Lionel,www.gbagbo.ci | dimanche 6 février 2011


De retour des Etats Unis d’Amérique, où il y était pour consultation, à la demande du Président Barak Obama, les grandes oreilles nous apprennent que l’ambassadeur américain, M. Carter III, est attendu à Bouaké. Pourquoi, le centre du pays devenu fief de la rébellion ivoirienne depuis 2002 ? Qu’est ce qui explique la présence de ce diplomate américain là- bas, surtout que sa collusion avec le « père de la rébellion ivoirienne »saute de plus en plus aux yeux, depuis qu’il a pris par la main Youssouf Bakayoko, le président de la Cei, pour qu’il aille donner de faux résultats de la présidentielle de novembre dernier, au Golf Hôtel, Qg de Alassane Ouattara ? De source proche des comzones de Bouaké, Carter III de retour des Etats Unis, doit débarquer à l’aéroport de Lomé (Togo).De là il se rendra à Bouaké. C’est donc de Bouaké, qu’il empruntera la route pour Abidjan. Qu’est- ce que ce diplomate controversé cache-t-il ? Que se reproche-t-il au point d’éviter désormais l’aéroport international Félix Houphouët Boigny de Port Bouet (Abidjan) ? Transporterait-il des armes de guerre à mettre à la disposition des « gueux » de Bouaké, lesquels sont décidés à brûler tout le pays et avec lui, le Président de la République, Sem Laurent Gbagbo ? A-t-il dans sa valise diplomatique un plan « b » pour faire partir Sem Laurent Gbagbo du pouvoir d’Etat ? Surtout que les dirigeants de son pays et ceux de la France, estiment que le fauteuil présidentiel en Côte d’Ivoire doit être occupé par Alassane Ouattara, le mauvais perdant de la présidentielle ivoirienne. A moins que Bouaké, signe des temps, se transforme progressivement en Bunker des occupants provisoires de l’Hôtel du Golf. Est-ce le souhait d’une certaine communauté internationale qui manœuvre désormais à visage découvert ? Simples interrogations.


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  Panel des chefs d’Etat: «Compaoré sera accueilli avec des posters de Sankara»
( 08/02/2011 13:45 )
À Paris / France

Panel des chefs d’Etat: «Compaoré sera accueilli avec des posters de Sankara»
de Le temps avec www.gbagbo.ci |


La présence de Compaoré au sein du panel des chefs d’Etat devant évaluer la crise post-électorale en Côte d’Ivoire continue de susciter l’indignation chez les jeunes patriotes. Aux sons qui dénoncent cette « intrusion », s’est ajouté hier, celui de Koffi Serge, Secrétaire général du Conseil révolutionnaire d’actions concrètes (Crac), par ailleurs, ex-patron de la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Hier, au lancement du mouvement sus-indiqué, Sroukou Trèmin Trèmin n’est pas allé du dos de la cuillère pour asséner ses vérités. D’abord, il s’est doublement félicité de l’envoi d’un panel par l’Ua et de la présence de Compaoré au sein de ce groupe de haut niveau. « Le Crac, a-t-il ironisé, se félicite de la présence de Blaise Compaoré dans le panel car il entend lui réserver un accueil chaleureux à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ». Puis, il a poursuivi: « il ira l’accueillir avec les photos de son cher et tendre ami Thomas Sankara, lâchement assassiné par ses soins ». Autre sujet abordé au cours de cette conférence de presse : l’Hôtel du Golf. Pour lui, le blocus des Fds est un problème pour les jeunes patriotes qui n’attendent que sa levée pour libérer définitivement l’édifice étatique. Parlant de son mouvement, il a dit qu’il est né pour rétablir la loi de la réciprocité au niveau des destructions de biens de l’Etat et des personnes proches de la République par le Rhdp. « Les organisations réunies au sein du Crac, a-t-il expliqué, entendent ainsi mener une lutte complémentaire avec celles déjà existantes et visant le même objectif. Cependant, elle se distingue par le fait qu’elle entend désormais réagir face à toutes les formes de violences exercées sur l’Etat de Côte d’Ivoire, ses représentants ou ses citoyens par les mêmes moyens utilisés par les agresseurs ».

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  Panel des chefs d’Etat: «Compaoré sera accueilli avec des posters de Sankara»
( 08/02/2011 13:45 )
À Paris / France

Panel des chefs d’Etat: «Compaoré sera accueilli avec des posters de Sankara»
de Le temps avec www.gbagbo.ci |


La présence de Compaoré au sein du panel des chefs d’Etat devant évaluer la crise post-électorale en Côte d’Ivoire continue de susciter l’indignation chez les jeunes patriotes. Aux sons qui dénoncent cette « intrusion », s’est ajouté hier, celui de Koffi Serge, Secrétaire général du Conseil révolutionnaire d’actions concrètes (Crac), par ailleurs, ex-patron de la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Hier, au lancement du mouvement sus-indiqué, Sroukou Trèmin Trèmin n’est pas allé du dos de la cuillère pour asséner ses vérités. D’abord, il s’est doublement félicité de l’envoi d’un panel par l’Ua et de la présence de Compaoré au sein de ce groupe de haut niveau. « Le Crac, a-t-il ironisé, se félicite de la présence de Blaise Compaoré dans le panel car il entend lui réserver un accueil chaleureux à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ». Puis, il a poursuivi: « il ira l’accueillir avec les photos de son cher et tendre ami Thomas Sankara, lâchement assassiné par ses soins ». Autre sujet abordé au cours de cette conférence de presse : l’Hôtel du Golf. Pour lui, le blocus des Fds est un problème pour les jeunes patriotes qui n’attendent que sa levée pour libérer définitivement l’édifice étatique. Parlant de son mouvement, il a dit qu’il est né pour rétablir la loi de la réciprocité au niveau des destructions de biens de l’Etat et des personnes proches de la République par le Rhdp. « Les organisations réunies au sein du Crac, a-t-il expliqué, entendent ainsi mener une lutte complémentaire avec celles déjà existantes et visant le même objectif. Cependant, elle se distingue par le fait qu’elle entend désormais réagir face à toutes les formes de violences exercées sur l’Etat de Côte d’Ivoire, ses représentants ou ses citoyens par les mêmes moyens utilisés par les agresseurs ».

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  http://directscoop.net/2011/02/08/%c2%ab-tot-ou-tard-l%e2%80%99ivoirien-accule-finira-par-trouver-un-bouc-emissaire%e2%80%a6-%c2%bb-r-dagher/
( 08/02/2011 13:47 )
À Paris / France

http://directscoop.net/2011/02/08/%c2%ab-tot-ou-tard-l%e2%80%99ivoirien-accule-finira-par-trouver-un-bouc-emissaire%e2%80%a6-%c2%bb-r-dagher/
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  http://directscoop.net/2011/02/07/alerte-tentative-de-destruction-du-centre-demetteur-dabobo-par-les-rebelles-pro-ouattara/
( 08/02/2011 13:48 )
À Paris / France

http://directscoop.net/2011/02/07/alerte-tentative-de-destruction-du-centre-demetteur-dabobo-par-les-rebelles-pro-ouattara/
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  A chaque fois que quelqu'un donne ces sites
Charlie ( 08/02/2011 14:03 )
À Paris / France

pour information, c'est la même chose.Ils sont illisibles avec les caractères.
Webmasters, réveillez-vous un peu !!
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( 08/02/2011 14:48 )
À Erquery / France

ble goudé prepare ton billet^pour l angola.gbagbo partira. gbagbo arrete de squatter la presidence.
on en a marre de toi et ta bande
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  Mieux comprendre ce COMPLOT de depuis longtemps de La France et les USA...
Mcbabadi ( 08/02/2011 15:35 )
À Soest / Germany

"Le Soldat Africain GBAGBO SURVIVRA à tout ce TRALALA orchestré par La France et les USA pour mettre encore une Fois de Plus CE MACHIN de Ouattara à la tête de la Côte d'Ivoire.... Nous Camerounais disons TRES TRES HAUT ET FORT NON A CETTE MACHINATION... Nos Coeurs SEIGNENT PLEINEMENT..."


PRESSAFRIQUE 31.10.05
Le massacre du 09.11.04 à Abidjan par l'armée française - un crime contre l'humanité - un fusible nommé Poncet - panique à l'Elysée - la commission d'enquête n'aura pas lieu

Le soldat «respecte l'adversaire et veille à épargner les populations. Il obéit aux ordres dans le respect des lois, des coutumes de la guerre et des conventions internationales»
La carte du soldat.

"Quand on veut noyer son chien on dit qu'il a la rage"

Suite à l'enquête judiciaire sur un certain nombre d'exactions commises par l'armée française en Côte d'Ivoire, le ministère de la défense s'est empressé de livrer à la vindicte populaire le général Poncet qui aurait couvert l'assassinat d'un présumé "bandit", Firmin Mahé, le 13 mai 2005, dans des circonstances atroces. Lors de son transfert à l'hôpital pour blessures légères celui-ci aurait été achevé par étouffement à l'aide d'un sac en plastique par des soldats français (deux soldats du rang et un adjudant-chef). Il a été ensuite enterré dans une fosse commune sans que la famille en soit avertie. Ce présumé "bandit" a été présenté par les médias français comme un "violeur, assassin, coupeur de route" sans l'ombre semble-t-il d'une enquête judiciaire et de la moindre vérification déontologique.
Quand on veut étouffer son chien on dit qu'il a la rage. La Croix (27.10.05 la Côte d'Ivoire retient son souffle) va même jusqu'à écrire dans un article : " L'Ivoirien de la rue a du mal à comprendre qu'on reproche à des militaires d'avoir tué un «bandit» comme cela se fait, hélas, couramment ici sans autre forme de procès." A peu de choses près on retrouve les mêmes propos dans une bonne partie de la presse française qui reprend les communiqués de l'Elysée et de l'armée ( un peu comme au rwanda) sans trop se poser de questions. On espère simplement que pour ces euphémisateurs et culturalistes de service qui savent si bien faire parler les autres, que les faits dont on accuse Firmin Mahé alias Fabien sont vrais. Et même s'ils l'étaient cela ne justifierait en aucun cas le comportement inadmissible de soldats français couvert par leur hiérarchie. Par contre lorsqu'il a fallu évoquer la responsabilité française, dans les massacres du 9 novembre, soulevée par le rapport d'Amnesty International , on a eu le droit à un petit encart dans Le Monde, Libération (26.10.05) et Le Figaro du 26.10.05 et guère plus jusqu'à ce jour. Une sensiblité médiatique à géométrie variable en fonction des canons de la mode dictés par l'Elysée? Le 1er décembre 2004 le Canard Enchaîné s'était étonné du traitement médiatique des évènements de novembre en Côte d'Ivoire dans un article de Jean-François Juliard intitulé "La psychose d'une guerre gagne nos "amis" d'AFrique francophone. Délire sécuritaire des collègues de Chirac. Et enquête discrète des gendarmes." (01.12.04). Extrait (Des télés très embarquées) : "Pourquoi les télés françaises - qui avaient pourtant brocardé le journalisme américain au garde-à-vous en Irak - se sont-elles longtemps contentées d'une seule version des faits? Un reporter, présent sur place, raconte : "pour des raisons de sécurité, les confrères étaient très encadrés par l'armée française. Le matin le commandant, responsable des relations avec la presse les réunissait et annonçait le programme. Très Club Med. Par exemple : "Activités de ce 10 novembre. TF1 : patrouille en VAB (un blindé léger). France 2 : extraction (évacuation) de compatriotes dans le quartier du Plateau" Etc ."

Le général Poncet, le colonel Burgaud ainsi qu'un autre haut gradé dont le nom devrait être connu dans les jours à venir ont subi des sanctions disciplinaires. Ils ont été reconnus coupables d'avoir "couvert" cet assassinat. Le général Poncet a été suspendu à titre provisoire et conservatoire à la demande du ministre de la défense. C'est la première fois dans l'histoire de la République françafricaine qu'un quatre étoiles est suspendu. C'est donc que l'heure est grave. Or si l'Elysée via Michèle Alliot-Marie a pris cette décision aussi sévère en portant la charge sur le général Poncet principal responsable des opérations de la Licorne en Côte d'Ivoire au moment des faits c'est que les faits reprochés à certains hauts gradés pouraient être beaucoup plus graves et risqueraient de porter atteinte aux politiques qui les ont couvert. En effet, on compte depuis l'intervention des forces "impartiales" françaises en Côte d'Ivoire un certain nombre d'exactions dont il est fort probable que certaines n'ont pas même encore été portées devant la justice. Pour celles qui ont été signalées on note un certain nombre de crimes : "sur les quelque 50.000 soldats français qui se sont relayés depuis trois ans au sein du contingent Licorne, 12 ont déja été condamnés pour vol, 1 pour meurtre, et 6 en attente de jugement pour viol"(JAI 23.10.05 L'honneur terni du général Poncet ). A cela s'ajoute le cas de six autres qui ont braqué la banque de Bouaké ( Le Messager 21.10.05 L'étrange affaire Poncet). Par ailleurs le laxisme de la justice militaire française a entraîné la libération par erreur de deux des soldats impliqués dans le cambriolage des agences de la BCEAO à Bouaké et à Man (Le général Henri Poncet humilié : les vraies raisons d'un sacrifice - Décryptage , Courrier d'Abidjan 18.10.05). Beaucoup plus problématique, même si la presse coutumière de la loi de l'omerta ne l'aborde pas, sont les responsabilités politiques et militaires françaises au regard des massacres commis par certains soldats de la force Licorne lors des manifestations antifrançaises à l'encontre des civils ivoiriens qui manifestaient début novembre 2004.

Le lâchage du général Poncet, responsable des opérations au moment des faits, pourrait constituer le fusible protégeant les politiques au plus haut niveau qui ont couvert ces exactions, à savoir la ministre de la défense et le président de la république. La panique est telle à l'Elysée que l'on soutient, en dépit de la réalité des faits avérés, la théorie de "la légitime défense élargie" et que l'on refuse toute commission d'enquête parlementaire demandée par la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, de la Ligue des Droits de l'Homme, par des députés socialistes et communistes (Nouvel Obs.com PC et PS veulent
une enquête ; FIDH 30.11.04 La FIDH et la LDH demandent au Parlement français d'ouvrir une commission d'enquête sur la répression des manifestations du 9 novembre en Côte d'Ivoire ;FRATERNITE MATIN 27.10.05 Affaire Poncet : un député socialiste et Amnesty International chargent la France ). Un déni de démocratie au pays des droits de l'homme sous prétexte que "cela constituerait une défiance à notre armée". (JAI 08.02.05 Michelle Alliot-Marie, à propos d'une enquête sur les évènements de l'hôtel Ivoire "Ce serait une défiance à notre armée").

Ce "deux poids deux mesures" reste bien incompréhensible. Pourquoi ne pas alors envisager que l'enquête sur le général Poncet constituerait une défiance à notre armée? Si l'on remontait la chaîne du commandement dans les évènements de novembre 2004, il faudrait de toute évidence aborder les responsabilités politiques. Et déja les "plumitifs attitrés de l'Elysée et des cabinets ministériels français",comme les nomme Notre Voie ( 26.10.05 Acculé, Paris livre Poncet ), chargent au maximum un général Poncet qui décidément a le dos très large. François Soudan dans Jeune Afrique l'Intelligent écrit (JAI 23.10.05 L'honneur terni du général Poncet) :
"C'est lui et lui seul (le général Poncet, ndlr) qui prend ainsi la décision de détruire, sur l'aéroport de Yamoussoukro, les deux Sukhoï responsables du raid meurtrier sur la base française de Bouaké - informé qu'après coup d'un ordre de destruction qu'il avalisera et étendra aussitôt à la totalité de la flotte aérienne ivoirienne. C'est lui et lui seul qui, dans la nuit de ce même 6 novembre, décide de recourir aux hélicoptères de combat pour empêcher la foule des manifestants de traverser les deux ponts d'Abidjan. C'est lui et lui seul, enfin, qui, le 9 novembre, ordonne aux forces spéciales d'aller prêter main forte aux marsouins du colonel Destremau bloqués dans l'hôtel Ivoire, avec autorisation de tirer." En clair l'armée française fait ce qu'elle veut en Côte d'Ivoire et échappe à tout contrôle politique. Sommes nous entrés dans l'ère de la dictature en ce qui concerne la politique africaine de la France? Et s'agit-il pour les politiques de reprendre le dessus en sanctionnant un haut-gradé incontrôlable?

Le massacre commis le 9 novembre à l'encontre des manifestants ivoiriens, peut être qualifié sans encombre de crime contre l'humanité dans le sens où il y a eu tirs à balles réelles sur des manifestants belliqueux mais non armés comme le montrent les images de la télévision ivoirienne reprise dans l'émission 90 minutes (Canal Plus 90 minutes 14.02.05 le mardi noir de l'armée française). Cette émission, du fait des pressions exercées par la Françafrique, a été mise sous contrôle et est devenue étroitement surveillée quant au contenu des thèmes abordés d'après le Canard Enchaîné (Pressafrique 21.09.05 Haro sur 90 minutes - La Françafrique muselle Canal Plus ) . L e rapport d'Amnesty International met lui aussi en cause la méthode utilisée par les forces françaises pour réprimer les manifestations anti-françaises autour de l'Hôtel Ivoire. Dans ce rapport il est écrit noir sur blanc que "les forces françaises ont, à certaines occasions, fait un usage excessif et disproportionné de la force létale alors qu'elles se trouvaient face à des manifestants qui ne représentaient pas une menace directe pour leurs vies ou la vie de tiers» (Côte d'Ivoire : un avenir lourd de menaces, Amnesty International 26.10.05). Le ministre de la défense en dénonçant l'omission de certains faits dans ce rapport et en arguant que les forces françaises étaient en "légitime défense élargie" se place en protecteur des soldats de la Licorne qui ont réprimé les manifestations et semble bien décidé, selon son bon vouloir, à déclarer ce qui doit être sanctionné et ce qui ne doit pas l'être (Nouvel Obs.com 28.10.05 Abidjan : Alliot-Marie conteste Amnesty ). Or, le mandat des Nations-Unies n'autorise en aucun cas l'armée française à tirer à balles réelles sur des civils désarmés. Cette attitude ne peut être en aucun cas assimilée à une « opération de maintien de l'ordre sous mandat de l'ONU ». Rien ne semble plaider en la faveur d'une telle opération à en croire les images de la télévision ivoirienne repris dans l'émission de Canal Plus 90 minutes, le 14.02.2005 (Le mardi noir de l'armée française). La volonté de couvrir les exactions de l'armée française au plus haut niveau ne relève-t-il pas du même délit attribué au général Poncet sur l'assassinat de Firmin Mahé? La question reste entière mais la communication de Michèle Alliot Marie avant de plaider "une légitime défense élargie" a connu de nombreuses vicissitudes et des variations pour le moins surprenantes montrant un cafouillage et un manque d'accordage dans la communication entre le ministère de la défense et les haut-gradés de l'armée. Une confusion qui ne semble toujours pas dissipée mettant les responsables politiques directement concernés dans une position d'équilibriste intenable. D'autant plus que certains éléments ne semblent pas aller dans le sens d'un général Poncet seul aux commandes. Ainsi dans le journal d'Antoine Glaser, la Lettre du Continent (N°460, du 9 décembre 2004) dans l'édito de première page ("Le profond "trauma" ivoirien!", il est évoqué les liens étroits entre Poncet et MAM lors de la crise ivoirienne : "Mais aux moments de la crise à Abidjan, le commandant de la force Licorne, le général Henri Poncet, était en direct avec la ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, et les diplomates étaient complètement déconnectés...". Le Canard Enchaîné du 01.12.04 signale dans un article intitulé "Enquête discrete sur le secret de la Licorne" : "qu'une enquête interne ordonnée par Alliot-Marie concerne les conditions d'ouverture du feu, les dispositifs de protection et d'organisation des sites occupés ainsi que la présence et le rôle d'éventuels tireurs d'élite". Ce rapport a l'époque n'avait pas donné lieu à une enquête par le parquet. Ces éléments attestent que la ministre de la défense a été assez rapidement mise au parfum sur les "dérapages" des troupes françaises devant l'hôtel Ivoire pouvant expliquer certains revirements rhétoriques. Retour sur un cafouillage et un brouillage de la communication sur le drame du 9 novembre flirtant avec la désinformation.

Déclaration de Michèle Alliot-Marie le 10.11.04 :
" C'est qu'il y a eu des échanges de coups et de tirs entre la foule, les jeunes patriotes et les soldats (ivoiriens,ndlr), les militaires (ivoiriens, ndlr) et gendarmes ivoiriens qui étaient en interposition entre la foule et les blindés français". (Canal Plus 14.02.05 90 minutes le mardi noir de l'armée française).

Déclaration du général Poncet responsable de l'armée en Côte d'Ivoire le 13.11.04 qui contredit MAM et admet les tirs français mais évoque la légitime défense:
" Des tirs sont partis sur nos forces depuis les derniers étages de l'hôtel ivoire de la grande tour que nous n'occuppions pas et depuis la foule. Dans ces conditions nos unités ont été amenées à faire des tirs de sommation et à forcer le passage en évitant bien évidemment de faire des morts et des blessés parmi les manifestants. Mais je répète encore une fois les premiers tirs n'ont pas été de notre fait".(Canal Plus 90 minutes 14.02.05 le mardi noir de l'armée française)

Le 15 novembre 2004, le colonel Gérard Dubois enfonce le clou, "porte-parole de l'état-major français, s'exprimant à la télévision suisse romande, dément implicitement les premières explications de la ministre Michèle Alliot-Marie (les soldats français n'ont pas tiré, mais il y a eu échange de coups de feu entre manifestants et militaires ivoiriens), en reconnaissant : « Nous avons effectivement été amenés à tirer, des tirs en légitime défense et en riposte par rapport aux tireurs qui nous tiraient dessus. » Il est à noter que TV5, chaîne francophone émettant en direction de l'Afrique, a soigneusement veillé à ne pas reprendre cette interview du porte-parole de l'état-major" (L'Humanité, 27.11.04 ; Et les soldats français ont tiré....)

Le chef de la gendarmerie ivoirienne Guiabi lance la polémique, il accuse le colonel français qui dirigeait les opérations à l'hôtel Ivoire d'avoir provoqué la fusillade :
" Il a donné l'ordre de tirer il n'y avait pas de tirs auparavant, il n'y avait pas eu un seul coup de feu avant que les militaires français commencent à tirer. Ils n'ont pas tiré au hasard les militaires français, c'est leur chef de corps qui a donné l'ordre de tirer"(Canal Plus 90 minutes 14.02.05 le mardi noir de l'armée française)

Le chef d'état-major Henri Bentégeat monte au créneau et déclare le 3 décembre 2004 : "Nous avons eu le sentiment d'un bout à l'autre que ce fameux colonel de gendarmerie qui accuse aujourd'hui l'armée française avait en réalité chercher à provoquer l'incident que ce sont les gendarmes ivoiriens qui ont cherché à se saisir à un moment de certains de nos soldats pour les envoyer dans la foule et c'est là que nous avons du ouvrir le feu après les tirs de sommation".(Canal Plus 90 minutes 14.02.05 le mardi noir de l'armée française)

De toute évidence la ministre de la défense a dû adapter son discours sur celui de l'Etat-major et dès lors a défendu l'idée d'une "légitime défense" :
"Les soldats "ont réagi dans le cadre des règles, c'est-à-dire avec des tirs de sommation, des tirs de dissuasion et ils n'ont de toutes façons agi qu'en totale légitime défense" (Nouvel obs.com 01.12.04, Alliot-Marie défend à nouveau ses soldats),

Ce qu'infirme complètement le reportage de la télé ivoirienne qui montre des manifestants pacifiques et sans armes mais qui débordent le cordon de sécurité mis en place par les militaires français et les gendarmes ivoiriens. Le colonel Destremau responsable des opérations militaires du 9 novembre 2005 devant l'hôtel Ivoire contredit aussi l'hypothèse avancée par MAM de simple légitime défense, dans les colones de Libération il déclare :

Libération 10.12.04
"Pour l'honneur de mes soldats", le colonel Destremau témoigne de la fusillade devant l'hôtel Ivoire
" On arrivait pas à éloigner cette foule qui, de plus en plus était débordante. Sur ma gauche, trois de nos véhicules étaient déja immergés dans la foule. Un manifestant grimpe sur un de mes chars et arme la mitrailleuse 7-62. Un de mes hommes fait un tir d'intimidation dans sa direction ; l'individu redescend aussitôt du blindé. Le coup de feu déclenche une fusillade. L'ensemble de mes hommes fait des tirs uniquement d'intimidation". assure le colonel Destremau, ajoutant que seuls les COS auraient visé certains manifestants avec leurs armes non létales. A propos du corps décapité que montrera la télévision, le colonel assure que ses "hommes n'ont pu faire cela". "Nous n'avions pas les armes pour infliger de telles blessures. Si nous avions tiré au canon dans la foule, ça aurait été le massacre" conclut-il. Aujourd'hui, le colonel Destremau souhaite pouvoir témoigner devant une commission d'enquête "pour l'honneur de (ses) soldats, qui se sont remarquablement bien comportés"...


Images de la Radio Télévision Ivoirienne reprise par l'émission 90 minutes sur Canal Plus le 14.02.05 Le mardi noir de l'armée française
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Ces tirs de sommation ajoutés aux tirs du COS équipés d'armes dites non létales et qui ont visé les manifestants selon le colonel Destremau ont fait selon Le Parisien (cité dans le reportage de Canal Plus le mardi noir de l'armée française), 16 morts et des centaines de blessés parmi une population civile désarmée.

De même, le Canard Enchaîné du mercredi 8 décembre 2004 (L'armée recule sur le front des chiffres...En Côte d'Ivoire, l'enquête interne conclut à une cinquantaine de morts. La thèse de la légitime défense a pris du plomb. Et pas la moindre image des cameramen militaires pour y voir plus clair), cite les propos d'un officier français qui remet sérieusement en cause la thèse de la légitime défense : "Il ne s'agissait pas, comme on nous demande de le dire, de légitime défense au sens strict du terme, précise un officier, mais plutôt d'envoyer ce message : "ça suffit. On arrête de jouer". Et ça a marché. On a tenu les points stratégiques d'Abidjan, ceux qui nous permettaient l'accès au port et à l'aéroport en vue de l'évacuation des ressortissants. On savait qu'on devait tenir ce carré-là. Nos soldats ont limité le nombre de morts en faisant des tirs ciblés. Et si on s'était vraiment lâchés, il y aurait eu des centaines de morts." Dès lors la thèse de la "légitime défense élargie" va apparaître dans le discours de légitimation de la tuerie. Quant au Canard Enchaîné (08.12.04), il reprend à nouveau les propos de cet officier déclarant : "la gestion de la crise a été un festival de grosses conneries". Le Canard en révèle trois : la première est d'avoir envoyé les éléments du RICM qui ont subi les bombardements de Bouaké assurer la sécurité à Abidjan autour de l'hôtel Ivoire alors qu'ils avaient perdu 9 de leur camarade dans les bombardements. De plus ils n'avaiant pas été relevés, ils n'ont pas dormi pendant deux jours avant d'arriver devant l'hôtel Ivoire. La deuxième est d'avoir cantonné les trois escadrons mobiles de la gendarmerie au 43ème Bima alors qu'ils sont rôdés aux opérations de maintien de l'ordre. Troisièmement, étrangement aucun cameramen des services militaires pourtant présents à Abidjan n'a couvert la situation autour de l'hôtel Ivoire alors que la Radio Télévision Ivoirienne a couvert le drame heure par heure.

Il s'en est suivi une guerre des chiffres selon le Canard où la désinformation a sévit dans les deux camps. Le Canard (du 08.12.04) révèle que "Le Commandement des opérations spéciales (COS) a beaucoup sollicité sa cellule psychologique qui fait appel à des consultants extérieurs. Ce sont eux qui ont souflé à la pauvre MAM le chiffre de "78 blessés" français lors de ces affrontements. Face aux "57" morts annoncées (mais pas vérifiées non plus) des Ivoiriens, il fallait faire bon poids. En fait de "blessés", ce chiffre de 78 correspond au nombre recensé de consultations des militaires ces jours-là, petites blesures comprises."

MAM tend même à amoindrir les faits dramatiques qui ont eu lieu à l'hôtel Ivoire au regard de la réussite extraordinaire qu'a constitué l'exfiltration par l'armée des ressortissants français : "La ministre a également évoqué "les exactions, les vols, les attaques, les propos racistes et xénophobes, l'appel au meurtre qui a été le fait de la presse d'Abidjan (...) et le fait d'un certain nombre de responsables politiques ivoiriens". "Face à cette réalité, je crois que les militaires de Licorne, qui sont là à la demande de l'ONU, pour soutenir les forces de l'ONUSI, pour protéger les ressortissants étrangers, ont fait preuve d'une maîtrise totale, d'un grand professionnalisme et d'une extraordinaire patience" (Nouvel Obs.com 07.12.04, Alliot-Marie dénonce la "désinformation" ). Il est à noter qu'aucun ressortissants français n'est mort suite à l'insurrection antifrançaise d'Abidjan. Jacques Chirac se dira même assez impressionné par la discipline des Patriotes selon un article du journal JAI. Il y avait visiblement des consignes venues du pouvoir loyaliste de Gbagbo pour terroriser les ressortissants français sans qu'il y ait de tueries.


A la lueur de la législation internationale sur les crimes contre l'humanité, il s'avère que ceux-ci sont imprescriptibles et que nul ne peut y échapper du militaire au chef de l'Etat. La question qui reste en suspend concerne la part de responsabilité de Michèle Alliot-Marie en tant que ministre de la défense et du président de la République, Jacques Chirac, chef des armées dans ce qu'il faut bien appeler un crime contre l'humanité (voire encadré plus bas). La meilleure façon de les blanchir serait sans aucun doute d'accepter une commission d'enquête. Si le colonel Destremau accepte de témoigner devant une commission d'enquête pourquoi les politiques au pouvoir la refusent-ils? En l'occurence les intéressés en ont sans doute une peur bleue non pas parce qu'elle constituerait une défiance à nos militaires mais parce qu'elle serait avant tout une défiance à la chaîne de commandement politique qui supervise l'armée. Un déni de justice en quelque sorte dans un pays qui ne s'est que très rarement accoutumé des droits de l'homme dans son pré-carré francophone africain . Plus grave encore, la commission d'enquête demandée par la gauche française demande à faire la lumière sur l'implication française depuis le début de la crise ivoirienne, et on comprend la panique de l'Elysée s'il était avéré, comme bon nombre de spécialistes le laisse entendre, qu'il y avait une responsabilité françafricaine dans l'armement des rebelles . La loi de l'omerta règne, des lampistes ont trinqué et le discours soporifique des médias contribue à l'anesthésie des consciences collectives sur ce qui ressemble à s'y méprendre à un crime contre l'humanité. François Soudan écrit dans JAI : "en faisant de la mort d'un Ivoirien une quasi-affaire d'État, MAM se rattrape des lenteurs, des hésitations et des contradictions qui furent les siennes en novembre 2004, lorsqu'il s'est agi de reconnaître que l'armée française avait bel et bien fait des victimes civiles à Abidjan" (JAI 23.10.05 L'honneur terni du général Poncet).

Wikipedia
Le crime contre l'humanité est défini par l'article 6,c du statut du Tribunal militaire international de Nuremberg et appliqué pour la première fois lors du procès de Nuremberg en 1945. Il définit ainsi le crime contre l'humanité : « assassinat, extermination, réduction en esclavage, déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile [.], ou bien les persécutions pour des motifs raciaux ou religieux [.]. L'article 7 du statut de Rome ratifié par la France définit onze actes constitutifs de crimes contre l'humanité, lorsqu'ils sont commis « dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile et en connaissance de l'attaque » : meurtre, extermination, réduction en esclavage, déportation ou transfert forcé de population, emprisonnement [.], torture, viol, esclavage sexuel [.], persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d'ordre racial, religieux [.], disparitions forcées de personnes, crime d'apartheid, autres actes inhumains [.]. Chaque terme est ensuite redéfini plus en détail, comme les termes extermination, déportation, etc. La notion de crime contre l'humanité est définitivement extraite de son contexte initial et définie rigoureusement. A la lumière de l'article 7 et des textes qui le précèdent, trois grands principes de droit international peuvent être dégagés qui régissent le crime contre l'humanité : il peut être commis en tout temps (en temps de guerre extérieure ou intérieure comme en temps de paix) ; il est imprescriptible ; personne ne peut échapper à la répression, des chefs de l'État aux exécutants (article 27 du Statut). On notera que le crime contre l'humanité consacre donc une certaine primauté du droit international sur le droit national par sa nature même, puisqu'il peut s'agir aussi bien d'agissements légaux qu'illégaux dans le pays concerné. Ce qui peut être déclaré légal par un certain régime peut devenir illégal compte tenu de la législation de la justice pénale internationale...



Le refus d'accepter une commision d'enquête sur ces évènements dramatiques apparaît implicitement comme un aveu de culpabilité mais aussi comme un mépris envers les victimes ivoiriennes de ces massacres. Comment se fait-il que la mort d'un photographe espagnol dans l'affaire du Rainbow Warrior devienne une affaire d'état entraînant la démission du ministre de la défense Charles Hernu, devenu le lampiste de service, tandis que le massacre de dizaines d'ivoiriens, par l'autoproclamé pays des droits de l'homme, n'a eu aucun retentissement médiatique et encore moins judiciaire? Comment se fait-il que lorsque les Américains sont accusés de tortures en Irak cela donne lieu à des procès retentissants et médiatisés alors qu'en France c'est le règne de l'Omerta ? Comme si les tirs à balles réelles de l'armée française sur des centaines de civils ivoiriens sans défense n'avaient aucune importance.

S'il devait y avoir une commission d'enquête dans un pays qui respecterait les principes démocratiques et humanistes de sa constitution à savoir que tous les hommes quelque soit leur origine, leur confession, leur niveau social ont le droit à une justice transparente et équitable, et cela d'autant plus qu'elle implique certains de nos militaires sur un territoire étranger, cette commission d'enquête devrait faire la lumière sur plusieurs questions :

1. Quelle est la part de responsabilité de la France dans le soutien apporté à la rébellion ivoirienne à partir du Burkina Faso?
2. Pourquoi les forces françaises ont tardé à intervenir pour sauver le régime de Gbagbo lors du coup d'état de septembre 2002 en dépit des accords de défense entre la Côte d'Ivoire et la France?
3. Comment le camp militaire français de Bouaké a été bombardé et qui en est l'instigateur?
4. Qui a ordonné le bombardement et la destruction totale de la flotte aérienne ivoirienne?
5. Pourquoi le corps expéditionnaire de Bouaké qui a subi la perte de 9 hommes dans les bombardements du camp militaire français a été chargé d'assurer la protection de l'hôtel Ivoire face aux manifestants ivoiriens anti-français?
6. Pourquoi les gendarmes français armés de balles en caoutchouc présent à l'hôtel Ivoire n'ont pas été déployés en première ligne avec les gendarmes ivoiriens face à des manifestants non armés?
7. Qui a donné l'ordre de tirer sur la foule ivoirienne?
8. De quelle manière des tirs de sommation peuvent ils entraîner la mort par balles de manifestants (femmes, enfants, hommes) ?
9. Quel a été le rôle du COS et pourquoi ont-ils visé des manifestants avec des armes soit disantes non létales?
10. Quel est le rôle du général Poncet responsable du COS?
11. Les gendarmes ivoiriens ont-ils une responsabilité dans le massacre du 9 novembre? Ont-ils favorisé en abandonnant leurs positions face aux manifestants l'exposition de ceux-ci aux tirs français?
12. Quel est le fondement des rumeurs de coup d'Etat contre Gbagbo lors des évènements de novembre 2004?
13. Que faisait les services secrets israëliens dans la tour de l'hôtel Ivoire?
14. Que signifie "légitime défense élargie"? Et quelles sont les justifications pour employer ces termes?
15. Le ministre de la défense couvre-t-il ces exactions?
16. Quelle est la part des responsabilités de l'exécutif français dans ce crime
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