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Libye : Moscou dénonce le parachutage d'armes aux insurgés |
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droit de véto |
Tsoua (
30/06/2011 21:25 )
À / France
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Alors qu'attend la Russie pour brandir son droit de véto, elle a déjà commis la même erreur en COTE d'IVOIRE ? |
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L'ours russe déguisé en brebis vertueuse |
Poil à Gratter (
01/07/2011 00:54 )
À San Francisco / United States
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Les Russes qui ont colonisé pendant 70 ans une partie des continents européen et asiatique.
Ben oui, vous vous souvenez sans doute de l'URSS, machine à envoyer tout esprit indépendant en Sibérie, dans une multitude de camps que Soljénitsyne a appelé l'Archipel du Goulag.
Puis l'invasion de l'Afghanistan et encore les atrocités commises en Tchétchènie.
Tant que nos panafricains bisounours seront prêts à accepter des aides de ce genre d’« amis »ils pourront faire la révolution africaine en Occident bien protégés par les lois, les polices et les armées des hôtes qu’ils peuvent se permettre de haïr par le biais de l’ensemble des médias à leur disposition.
Ils peuvent tout dire contre les Blancs en Occident car ils ne menacent personne : ils palabrent. En effet, « Chien qui aboie ne mord pas ».
Numéro 7 adooore désormais les Russes.
Tsoua imagine que les Russes sont libres de s’opposer aux USA. Il ou elle a sans doute oublié la chute de l’Union Soviétique depuis les années ’90.
Désolé pour vous, Kadhafi le Bédouin « Tueur de Nègres » n’obtiendra aucune aide. Toutes les grandes puissances, y compris la Chine, attendent sa fin pour participer à la curée et au pillage de la Lybie.
Personne de soutient plus Kadhafi, sauf les petits négres panafricains occidentalisés lesquels crachent courageusement dans la soupe que leur sert le pays des blancs.
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01/07/2011 01:02 )
À Saint-avertin / France
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SOMMET UA : L'Afrique critique l'occident mais reconnait le malaise de sa jeunesse
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Par mh | 30/06/2011 | 21:08:49 GUINÉE EQUATO :: POLITIQUE
:: ARTICLE DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL EN GUINÉE ÉQUATORIALE::
Le 17ème sommet s\est ouvert ce matin à Malabo en Guinée Équatoriale. Survenant en pleine tempête politique et sociale dans plusieurs pays arabes et musulmans, ce sommet a mis les jeunes et la Libye au cœur des préoccupations des dirigeants.
Rares sont les dirigeants africains sereins en ce moment. Ce n\'est pas Jean Ping, président de la commission de l\'Union africaine qui l\'ignore. \"Ce Sommet, je l’ai dit tantôt, se tient à un moment crucial de l’évolution de notre continent, ainsi que l’illustre ce que nombre d’observateurs ont appelé le printemps arabe. Les changements intervenus en Tunisie et en Égypte marquent une nouvelle avancée dans les processus de démocratisation initiés sur le continent depuis le début des années 90\" a t-il déclaré à l\'ouverture du sommet ce matin à l\'ouverture du sommet. \"Cette conférence se déroule à un moment critique pour l´Afrique, une situation qui met à rude épreuve notre unité et notre cohésion, la solidarité de nos États et le leadership de ses dirigeants\" a ajouté le président guinéen Obiang Nguema.\"En dépit des difficultés inhérentes à toute transition, la Tunisie et Égypte n’en ont pas moins accompli des progrès remarquables au cours des mois écoulés. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un climat indéniable de liberté et un débat pluraliste, qui sont signes d’une nouvelle conscience citoyenne indispensable à la consolidation de la culture démocratique\" a reconnu pour sa part, Jean Ping.
Jeunesse africaine
Le président de la commission de l\'UA a reconnu que ces soulèvements sont le fait d\'une jeunesse de plus en plus mécontente, qui a décidé de prendre ses responsabilités. \"Les soulèvements populaires en Afrique du Nord sont, en partie, la conséquence des difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes, en particulier le chômage, donnant ainsi naissance à un sentiment de marginalisation\" a t-il dit. \"le Printemps Arabe, répercuté dans certains États Européens, à travers des révolutions revendicatives de droits contre les régimes en place, ne peuvent être considérés comme une attitude négative des Jeunes, dès-lors que de telles revendications apparaissent justes et nécessaires\" a ajouté le président Obiang Nguéma.Attirant toutefois \"l\'attention de ceux qui ont pris l’habitude de manipuler l’innocence et la bonne foi des Jeunes et de la population inexpérimentée pour provoquer, sans aucune nécessité, des révolutions stériles aux objectifs purement politiques et personnalistes. C’est le cas de Mon Pays qui a été l’objet d’une campagne systématique de désinformations menée par ces agents. \".
C\'est donc pour placer la jeunesse au coeur des débats pendant le sommet que le thème « l’accélération de l’autonomisation de la jeunesse pour un développement durable » a été choisi. D\'ailleurs, le président Obiang Nguema a décidé aux chefs d\'Etat de débattre du thème \"L\'intégration de la Jeunesse Africaine dans le processus de développement durable de l’Afrique\". \"Il est impératif que les discussions sur ce thème aboutissent à des mesures concrètes pour une meilleure prise en charge des besoins de la jeunesse africaine et à l’allocation des ressources requises à cet égard\" a martelé Jean Ping. \"les Jeunes, héritiers légitimes de l’avenir du Continent, doivent accéder de manière rapide à toutes les connaissances, à la technologie et aux expériences qui permettent le changement de génération qu’ils doivent porter sur eux par inertie\" a plaidé le président Obiang. Prenant l\'exemple de son pays, il a indiqué qu\' \"en Guinée Équatoriale, nous continuons de croire que les Jeunes représentent un facteur déterminant du processus de développement d’une société. C’est la force vive capable d’innover et de dynamiser le développement général de la Nation. À cet effet, au cours du Premier Congrès National des Jeunes, organisé à Bata, en juillet 2010, celui-ci a acquis des dimensions internationales. Il a été recommandé au Gouvernement l’application des politiques permettant aux Jeunes de jouir de tous les droits politiques, économiques, sociaux et culturels dont doit disposer tout être humain\".
Lybie
Mais au-delà de la jeunesse africaine, c\'est Kadhafi et les bombardements de l\'OTAN qui hantent ce sommet. \"C\'est incontestablement sur cette crise que vos délibérations sont les plus attendues\" a reconnu Jean Ping. Il a néanmoins esquissé quelques leçons que lui inspire la crise libyenne. \"La crise libyenne a servi de révélateur à nombre de défis liés : à l’aptitude de nos gouvernements à capter les aspirations légitimes de leurs peuples et à leur donner satisfaction à travers des réformes conçues et conduites de manière diligente, démocratique et pacifique ; à notre capacité à faire preuve de l’unité de pensée et d’action indispensable au succès de nos efforts ; au leadership de notre continent dans la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique et à nos relations avec nos partenaires, particulièrement au regard de la volonté, à peine dissimulée, de certains acteurs internationaux de marginaliser l’UA dans la gestion d’une crise qui concerne l’Afrique au premier chef ; et, enfin, au respect de la légalité internationale". Il a toutefois été critique vis-à-vis de l\'OTAN."Nous nous devons d’avoir présents à l’esprit les souffrances qu’endure la population libyenne du fait de la poursuite des affrontements armés et des opérations aériennes de l’OTAN ; le sort des travailleurs migrants africains ; ainsi que les risques que la persistance de la situation actuelle fait peser, avec une acuité croissante, sur la paix et la stabilité régionales\" a t-il indiqué.
Contre l\'Occident
Le président Obiang Nguéma s'est lancé dans une véritable dénonciation de l\'Occident. "L’Afrique n'aspire pas à résoudre les problèmes de l’Europe, de l’Asie ni de l\'Amérique, mais de résoudre ses propres problèmes. L’Afrique n’a jamais été un Continent conquérant, colonisateur ou explorateur. Sa lutte a toujours été celle refouler ces courants politique qui subjuguent ses Peuples. Les interventions, pour des raisons humanitaires coûtent aujourd’hui, à titre de conséquence de ces politiques d’ingérence, une grande souffrance à l’Humanité dans différents coins de la planète. Ainsi donc le nombre actuel de victimes, de déplacés et de destructions d\'infrastructures économiques ne justifie aucune intervention humanitaire. Il en résulte qu\'au lieu de résoudre les conflits du monde, nous sommes entrain de les compliquer et de les empirer\" a dénoncé le président Obiang. "Le développement de l’Afrique doit partir des Africains eux-mêmes...Par conséquent, et sans rejeter le financement extra-africain, nos États doivent assumer la responsabilité de financer les institutions communautaires si nous voulons renforcer leur capacité. C’est une question cruciale si nous voulons éviter l’ingérence que nous avons soulignée antérieurement et si nous aspirons à un traitement égalitaire dans les relations internationales. Communément, on dit que ‘’celui qui partage et repartage a toujours la meilleure part. Pour cela, celui qui paie commande\" a-t-il conclu.
Le sommet s'achève demain vendredi et devrait déboucher sur l'appel à une solution "politique" pour la résolution de la crise en Libye.
mh, envoyé spécial de KOACI à MALABO
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