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  Niger : Mahamadou Issoufou affrontera Seïni Oumarou au second tour
L’opposant et l’ex-premier ministre s’affronteront au second tour
 
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Niger : Mahamadou Issoufou affrontera Seïni Oumarou au second tour

Nombre de messages
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Pages:  1  

  Tandja
( 06/02/2011 04:47 )
À Saint-avertin / France


[2/5/2011] Souvenir: 05 février 2005 - 05février 2011: Il y a 6 ans « la catastrophe nationale » nommée Eyadéma

Il y a 6 ans décédait le président Gnassingbé Eyadema à l’âge de 69 ans, celui qui a régenté le Togo de main de fer durant 38 ans avant de transmettre le pouvoir, outre-tombe, de façon dynastique à son fils Essozimna Faure Gnassingbé. Les circonstances de la mort du Général-président demeurent floues. On évoque souvent une brûlure à l’eau chaude.







Suivons le film des deux jours qui ont suivi le décès du Gal Eyadema:

Samedi 05 février 2005

Il sonnait 19 heures quand le Premier ministre Koffi Sama annonçait la disparition du chef de l’Etat, le Gal Gnassingbé Eyadema. « Une catastrophe nationale vient de frapper le pays », a-t-il déclaré sur les médias nationaux. Dans le communiqué qu’il a lu le Premier ministre a déclaré que « le Président est décédé ce matin alors qu’on le transférerait à l’extérieur du pays pour subir des soins ». Annonçant par ailleurs la fermeture des frontières. Il serait donc mort en avion dans l'espace lybien, allant en Israél. Par contre, plusieurs sources affirment qu'il est mort avant le "transfert-cinéma".

Moins de 2 heures après cette annonce, alors que le corps du défunt n’était pas encore refroidit, le chef d’Etat major des FAT, le Gal Zakari Nandja a également dans un message lu sur les médias nationaux affirmé que l’armée « constatant la vacance totale du pouvoir suite au décès du chef de l’Etat et à l’absence du président de l’Assemblée nationale Fambaré Ouattara Natchaba a décidé de confier le pouvoir à Faure Gnassingbé », un des fils du défunt président, en présence d’un autre fils du défunt, Kpatcha Gnassingbé, qui croupit aujourd’hui en prison pour atteinte à la sûreté nationale et de plusieurs officiers de l’armée dont Séyi Mémène et François Akila-Esso Boko. Le coup d’Etat vient d’être perpétré.

Cette situation a suscité de vives réactions de la communauté internationale. L’Union Africaine (UA) par la voix de son responsable Alpha Omar Konaré (ancien président du Mali) a qualifié cette situation de coup d’Etat des mercenaires en col blanc, faisant allusion au rôle néfaste de Debbasch. Les condamnations fusaient de partout le président en exercice de l’UA, la CEDEAO, l’OIF, l’UE. A l’intérieur du pays l’opposition démocratique a haussé le ton. Seule voix discordante est celle de Jacques Chirac, le président français qui a rendu hommage à l’illustre disparu en le qualifiant d’ « ami de la France et ami personnel » sans dénoncer fermement l’arbitraire.

Dimanche 06 février 2005

Le gouvernement décrète un deuil national de 2 mois.
A la suite des condamnations internationales dénonçant le coup de force constitutionnel, le corps électoral a été convoqué dans un délai de 60 jours. Les nouvelles autorités togolaises ont voulu habiller de légalité cette mascarade constitutionnelle. Ainsi l’Assemblée nationale dominé frauduleusement par le RPT réunie en session extraordinaire a modifié les articles 65 et 144 de la Constitution qui prévoyait des élections dans un délai de 60 jours et l’interdiction de modifier la constitution en période de vacance du pouvoir. En outre l’article 203 du code électoral fut également modifié pour permettre à Faure Gnassingbé de retrouver son siège de député.

Avec ces modifications, il ne restait à Faure Gnassingbé de faire ce qu’il convient d’appeler un passe-passe. Ainsi donc à la tête où les FAT l’ont placé, il démissionne de son poste ministériel précédant et reprenant sa place de député avant de se voir élire à la tête du perchoir de l’Assemblée nationale afin d’occuper légalement la présidence. Ainsi en l’espace de 24heures, ce jeune homme dont on disait beaucoup de bien, par rapport aux nombreux enfants d’Eyadéma, s’est non seulement discrédité en devenant putschiste et mais encore en occupant tous les postes de l’Etat : du ministre à la présidence de la République en passant par le député et président de l’assemblée nationale avant de redevenir Président de la République. Une ascension fulgurante jamais vu auparavant dans l’histoire du pays.

Auparavant le président de l’Assemblée nationale a démis de son poste Natchaba Fambaré pour permettre l’élection de Faure Gnassingbé à sa place. Ce vote a été confirmé à 100% par les 67 députés RPT présents à l’Assemblée Nationale.

Sur la pression Faure Gnassingbé démissionnera quelques jours plus tard pour laisser la place à Abass Bonfoh qui va organiser une parodie d’élection avec le revirement de la CEDEAO et consorts. Le reste tout le monde le connaît aujourd’hui, 500 morts selon les Nations Unies, 800 à 1000 morts selon les organisations de défense des droits de l’Homme.

Six (6) ans après, les Togolais se souviennent du décès de celui dont le règne fait couler beaucoup d’encre et de salive. Mais doivent-ils en rire ou en pleurer ?



(mo5-togo.com)


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  femmenoire
( 06/02/2011 20:54 )
À Gießen / Germany

Grioo dites nous ce que vont chercher les deputés UMP chez SE Gbagbo
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  @ Femme Noire
STEVE BIKO ( 08/02/2011 17:34 )
À Hallines / France

En fait, c'est GBAGBO qui est le traître. Pourquoi est-il obligé de se faire bien voir auprès des hommes politiques français.
Il avait déjà fait entrer dans le pays deux vieux croutons. Et là il recommence en faisant venir des députés de l'UMP. C'est de la traîtrise. Je me pose des questions sur son nationalisme.
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  Au Niger Le ridcule ne tue pas
( 17/02/2011 11:35 )
À / Satellite Provider

Au Niger le ridicule ne tue pas surtout si l'on est un homme politique. Hama AMADOU est l'homme politique le plus miope,rusé, incrédible et égoiste au Niger car ce dernier ne pensait qu'à son seul intérét et non celui du groupe auquel il appartenait. Inqiétait de voir ses dossiers sur la table du CSRD, il a vite signé une alliance avec le PNDS dont il n'ont aucun programme en commun. L'enjeu est de taille car la Junte au pouvoir veut coute que coute que le Parti de l'ancien Président ne soit aux affaires. Mais beaucoup de chose reste à faire car le repport des voix s'annoncent difficile pour hama AMADOu pour cause ses fief s (Niamey et Tillabéri ) sont en majorité composée des zermas qui se voit beaucoup plus représenter par Seyni OUMAROu que l'autre candidat de souche adrawa. cela Hama A. l'a fait connaitre leur de la réunion conjointe des directeurs de campagne qui soutiennent Mahamadou ISSSOUFOU. De toute façon les nigériens se rappellent encore des 57 jours de grèves sans négociation quand le candidat du PNDS est premier Ministre ce qui d'ailleurs a été fatale pour le régime d'aolrs (MAhamane OUSMANE).
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