Au pays de KAGAME, il existe deux incriminations fourre-tout. Il s'agit d'une part de l'infraction de "divisionnisme" qui frappe tout hutu qui ose critiquer la mainmise des tutsis ougandais et de l'autre " la négation du génocide".
Ce qui est risible c'est que l'infraction de négation du génocide vise indistinctement toute personne qui ose contredire la version officielle rwandaise du génocide, en fait le fond de commerce de Kigali.
Cette version officielle veut qu'il ait eu un génocide des tutsis.
Ne dites surtout pas qu'en plus de tutsis, des hututs ont également été des victimes directes en 1994.
Bien plus, le plus grand crime à ne surtout pas commettre c'est oser affirmer que l'armée de Kagame, à sa prise de pouvoir et surtout bien après en poursuivant les hututs jusqu'au CONGO a aussi massacrés par milliers et des milliers.
C'est là la trame de ce dossier.
Cet avocat américain au TPIR de Arusha a réussi à battre en brèche la théorie de la planification du génocide. Ce tribunal a même procédé à des acquittement du chef de "préparationdu génocide.
L'élément préméditation, préparation, planification du génocide a été abandonné.
Il ya certes eu un génocide rwandais indéniable.
Mais ce génocide, comme il convient aujourd'hui de le dire concerne tous le drame rwandais en ce qu'il a visé ausdsi bien les tutsis que les hutus.
Le dire ce n'est pas affirmer qu'il y a eu un double génocide, théorie maladroitement défendue par certains hutus mais, c'est reconnaître qu'il ya eu des rwandais, plus de tutsis c'est vrai mais aussi de hutus qui ont été victimes de génocide.
Ce professeur a sciemment décidé d'aller défier KAGAME sur son terrain, question aussi d'ouvrir les yeux à la communauté internationale et à son administration.
Il n'est pas possible que le monde entier continue de tolérer qu'un des régimes les plus criminels et criminogènes comme celui de KAGAME puisse, en toute impunité, narguer son monde de la sorte. |