Très bien pour la prouesse économique et industrielle mais zéro pointé pour la gestion politique et sociale car il ne suffit pas de faire des résultats économiques.
Diriger un pays c'est aussi écouter les besoins sociaux et humains or le président El Béchir, au pouvoir depuis 1989, après une entente avec El Tourabi, n'a jamais pu résoudre les problèmes profonds du Soudan. Mieux, il n'a pas pu rassembler son pays, d'où la sécession des Soudanais du Sud sous la houlette de John Garang puis de Salava Kiir.
À présent, la fronde n'est plus raciale ou religieuse, elle est sociale et vient de ses co-réligionnaires et je me demande bien quelle sera la réponse que le président proposera?
Franchement, comment peut-on croire être irremplacable et avoir la science infuse, au seul fait qu'on a pris le pouvoir par la force et la ruse?
Même avec toutes les bonnes intentions du monde, un jour les choses finissent par nous échapper.
L'autre nous dit ceci: le pouvoir absolu corromp absolument et l'oublier est la source de tous les maux dont souffre certains de nos États... |