Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Vendredi 2 Mai 2025 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

   

AccueilRubriquesArticleRéaction
 
Retour à l'article: Sous-développement : d'abord un problème de culture ou d’incitations ?
  Sous-développement : d'abord un problème de culture ou d’incitations ?
Le sous-développement des africains est souvent attribué à une culture et à une mentalité défavorables à la création de richesses. Selon cette explication, l’homme africain manquerait de confiance en soi, de sens d’organisation et d’esprit d’initiative. Peut-on se contenter d’une telle explication ? Selon Emanuel Martin, analyste sur UnMondeLibre, le problème est ailleurs dans la mesure où les africains n’hésitent pas à entreprendre mais dans un cadre informel afin d’échapper à la pression des administrations et d’institutions trop contraignantes
 
 Publicité 
 
Ecrire une réaction

Sous-développement : d'abord un problème de culture ou d’incitations ?

Nombre de messages
:  15
Pages:  1  

  http://www.africamaat.com/Video-L-histoire-du-Franc-CFA
( 12/08/2009 11:45 )
À Nanterre / France

SOUS DEVELOPPEMENT
INFORMEL

EN TOUT CAS TANT QUE LES AFRICAINS N AURONT PAS LEURS PROPRE MONNAIE
ET TRANSFORMEZ LEURS MATIERS 1ER SUR PLACE ILS SERONT TJOURS TUER ET EXPLOITEZ PAhttp://www.africamaat.com/Video-L-histoire-du-Franc-CFAR LA FRANCE
AU NOMS DE L AIDE AU DEVELOPPMENT
LES BASES MILITAIRES DOIVENT DISPARAÏTRE DE NOS SOUS SOL
TOUTES SUITE ET QUE LES AFRICAINS SACHENT QUE LES PRESIDENT AFRICAINS SONT TOUS LES ESPIONS AUX NOMS DES INTERETS DE LA FRANCE
TANT QUE TOUT CA NE FINIRA LES OCCIDENTAUX PARLERONS TOUJOURS DE L AIDE COMME LA FMI QUI OPERER EN DOUCE POUR LES INTERETS DE LA FRANCE REGARDEZ CE LIEN
SUR LES COMPTES D OPERATIONS http://www.africamaat.com/Video-L-histoire-du-Franc-CFA TANT NOUS NOUS N AURIONS PAS NOTRE PROPRE MONNAIE ET TRANSFORMEZ LES MATIERS 1ER SUR PLACE NOUS NE EN SORTIRONS JAMAINS
Ecrire une réaction
  TU AS TOUT A FAIT RAISON
AOSSAR ( 12/08/2009 13:59 )
À Taluyers / France

Avant de s'embarquer dans des Bla Bla interminable conçu par les leucodermes pour les leucodermes commençons nous Africains par le début:ENLEVONS TOUS LES NOMS DES RUES,DES ECOLES,DES UNIVERSITES ETC... A CONNOTATION OCCIDENTALE ET COLONIALISTE DES PAYS D'AFRIQUE.Est ce que en france,en Europe ou aux USA il y a des rues SANKARA,NKRUMAH,SENGHOR,LUMUMBA,MANDELA etc... alors pourquoi les Africains galvaudent des rues GISCARD D'ESTAIN,KENNEDY,DE GAULE,ROOSEVELT.Il faut que cela cesse ce complexe de stockholm.EDITONS NOS PROPRES LIVRES D'HISTOIRES,NOS PROPRES ECOLES,NOS PROPRES UNIVERSITES ET SURTOUT ON A TOUTE LES MATIERES PREMIERES QU'IL NOUS FAUT TRANSFORMONS SUR PLACE SOYONS AUTONOME CAR SANS MATIERE PREMIERE L'OCCIDENT N'EST RIEN SON SOL EST EPUISE DEPUIS LONGTEMPS et EFFECTIVEMENT LES SEULES CHAINES QUI RETIENNENT ENCORE LES AFRICAINS SONT CEUX DES DIRIGEANTS A LA SOLDE DE L'OCCIDENT,CEUX LA VA FALLOIR COMMENCER A PENSER SERIEUSEMENT LEURS HAUTES TRAHISON ET LEUR COMPLICITE AUX MASSACRE EN AFRIQUE COMME TOUT LES PEUPLES FONT AVEC LEURS TRAITRES CAR MALHEUREUSEMENT IL Y EN A TOUJOURS DES TRAITRES ET CELA DANS TOUS LES COMBATS.C'EST POURQUOI IL NOUS FAUT AUSSI NOS PROPRES MEDIAS DE DIFFUSION car COMME ON PEUT LE VOIR TOUS LES JOURS LEUR SYSTEME EST BIEN EN PLACE ET LES CODES SONT SUBTILS ET OFFICIEUX.ARRETONS LES DISCUTIONS INUTILES AGISSONS CHACUN A SON NIVEAU SOYONS PLUS SOLIDAIRE ET AMELORONS LE BOUCHE A OREILLE EN ATTENDANT.SOYON FIER ARRËTONS DE DONNER DES NOMS CHRETIENS A NOS ENFANTS,DONNONS DES NOMS AFRICAINS,DIFFUSONS DES EXEMPLES DE REUSSITES AFRICAINES A NOS ENFANTS ETY CELA DANS TOUT LES DOMAINES CAR C'EST DANS L'ENFANCE ET LE CONDITIONNEMENT QUE 80% DE L'ADULTE SE CONSTRUIT.ET SURTOUT ARRETON DE FAIRE LE JEU DU BLANC EN ALLANT SE RIDICULISER DANS SES MEDIAS A CRITIQUER NOS PROPRES FRERES POUR LEUR SERVIR D'EXCUSE DE NON RACISME COMME PEUVENT LE FAIRE CALIXTE BAYALA,VINCENT MC DOOM,BENT et autre MAGLOIRE QUI POUR MOI SONT L'EXEMPLE DE L'ALIENATION POUSSE aSON PAROXYSME.
Ecrire une réaction
 
Riquet ( 12/08/2009 21:10 )
À Paris / France

Le sous developpement du continent africain est uniquement du a l'amateurisme des citoyens de ce continent en technologie et en sciences exactes; c'est tout. Tant que les africains n'arriveront pas a maitriser la haute technologie et les sciences exactes, ils resterons pauvres et sous-developpe's;
c'est tout. Fin
Ecrire une réaction
 
Ahmès ( 12/08/2009 22:53 )
À Paris / France

Moi même j'étudie les Sciences et la technologie à la fac et ne pense pas du tout que les problèmes de l'Afrique sont dus à la non maitrise de ses activités humaines. Un décollage passerait forcement la maitrise de celles-ci mais tant qu'on aura pas une indépendance effectives surtout sur le plan politique rien ne s'arrangera. Quand des entreprises ont le pouvoir de changer et de modeler les régimes politiques en place on est pas sorti de l'auberge !
http://www.dailymotion.com/user/SEPTRE/video/x7eglr_la-vache-a-lait-de-la-france-17_news
Ecrire une réaction
  Développement, un terme dénué de sens
Gasyon ( 13/08/2009 00:37 )
À Nantes / France

Quels sont les indices de développement ? Quand est-ce un pays est développé ou ne l’est pas ? Nul n’est foutu de répondre à ces interrogations !

L’on baigne dans de véritable imposture qui fait le bonheur des manipulateurs.
Ecrire une réaction
  a savoir
( 13/08/2009 07:41 )
À / France

J'ai connu beaucoup de cas comme ce monsieur et d'atres hautes diplomes devenu des clochards ou mort de la tristesse. Malgre les diplomes obtenus en Occident ou chez les blancs en generale ,l'homme Noir a peut de chance d'etre embauche ou vie correctement de ses connaissances apart de quelques un pour la vitrine de fausse co-operation . La politique de ventre Africains a rien prepare concretement pour l'avenir de ses hauts diplomés que de s'énnui dans un bureau et souvant la manque de democratie et l'oppression des états frein le retour de beaucoup des gens .
Ecrire une réaction
  Les africains ont un QI inférieurs c'est pour ça qu'ils sont les derniers.
Amadou ( 13/08/2009 09:51 )
À Suresnes / France

C'est triste mais c'est ça qui est la vérité! En plus sous-prétexte qu'ils ont des passeports français pas mal d'individus de la communauté noire francofolle pensent qu'ils sont européens! Pauvre Afrique! Ce continent est-il maudit?
Ecrire une réaction
 
Quimboiseur ( 13/08/2009 11:48 )
À Colombes / France

Pour entreprendre il faut être libre !
Pour être libre il faut être indépendant !
Tant que le néocolonialisme perdurera en Afrique, tant que les traffiquants, les mercenaires, les mafieux et les opportunistes en tout genre viendront se servir en Afrique comme des gougeats, alors le continent ne pourra pas décoller !

A la colonisation physique, il faut ajouter la colonisation mentale ! Les relligions chrétiennes, juives ou musulmanes ne sont pas africaines. Mais elles tiennent ces populations sous emprise mentale !

Ces prisons durent depuis des siècles !

Ecrire une réaction
  On comprend pourquoi michael jackson voulait se blanchir
Amadou ( 13/08/2009 16:00 )
À Suresnes / France

Les noirs se ridiculisent tellement. surtout ceux d'Afrique que Michael Jackson ne voulait pas être noir. On le comprend! C'est déjà plus respectable d'etre jaune que noir même en Afrique.Allez donc faire un tour au Madagascar...
Ecrire une réaction
  This Black Man (Michael Lee-Chin's ) sells his company- il le vend..
Zoulou ( 13/08/2009 17:49 )
À Toronto / Canada


Michael Lee-Chin's 'bittersweet' day
Michael Lee-Chin, executive chairman of AIC . Charla -
As the market meltdown clobbered AIC, the billionaire fund manager began quietly shopping the company around more than a year ago. Yesterday, he found a buyer in Manulife

Pas encourageant du tout..
Sous-dvelopment ou envelopement
Ecrire une réaction
  LA MONNAIE EGALE INDEPENDANCE
( 13/08/2009 22:09 )
À Nanterre / France

Le pacte colonial maintient le contrôle de la France sur les économies des États Africains
( 13/08/2009 22:05 )

Le pacte colonial maintient le contrôle de la France sur les économies des États Africains



By Dr. Gary K. Busch 22/2/08 Feb 22, 2008 - 9:48:16 AM

L’une des influences les plus importantes dans la vie économique et politique des Etats africains qui étaient des colonies françaises dans le passé c’est l’impact d’une monnaie commune ; le Franc de la Communauté Financière de l’Afrique (« CFA »). Il y a en effet deux francs CFA distincts en circulation. Le premier est celui de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMAO) qui comprend huit pays Ouest Africains ( Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Le deuxième c’est celui de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) qui comprend six pays d’Afrique Centrale (Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée-Équatoriale et Gabon), cette division correspond à l’AOF (Afrique Occidentale Française) pré-coloniale et AEF(Afrique Equatoriale Française), avec l’exception que la Guinée-Bissau était une colonie portugaise et la Guinée Equatoriale une colonie Espagnole dans le passé.

Chacun de ces deux groupes produit son propre franc CFA. Le franc CFA de l’UEMAO est produit par la BCEAO( Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et le franc CFA de la CEMAC est produit par la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale). Ces monnaies étaient estimées à 100 F CFA pour chaque franc Français, mais après que la France a rejoint la zone Euro de la Communauté Européenne à un taux fixe de 6,65957 francs Français pour un Euro, le taux du CFA par rapport à l’Euro fut fixé à 665, 957 F CFA pour chaque Euro, maintenant le ratio de 100 pour 1. Il est important de noter que c’est la responsabilité de la Trésorerie Française de garantir la convertibilité du Franc CFA à l’Euro.

La politique monétaire gouvernant une agrégation aussi diverses de pays est simplifiée parce qu’elle est en fait opérée par la Trésorerie Française, avec aucune aux autorités fiscales centrales ni de l’UEMAO, ni de la BEAC. Sous les termes d’accord qui mirent sur pieds ces banques et la CFA, la Banque Centrale de chaque pays est obligée de maintenir au moins 65% de ses réserves d’échanges étrangers dans un « compte d’opérations » tenu par la Trésorerie Française, de même que 20% en plus pour couvrir d’autres obligations financières.

Les banques centrales de la CFA imposent aussi un CAP sur les crédits étendus à chacun des États membres équivalent à 20% des revenus publiques de ce pays au cours de l’année précédente. Bien que la BEAC et la BCEAO aient des facilités de découvert avec la Trésorerie Française, les DRAWDOWNS sur ces facilités de découverts sont sujets au consentement de la Trésorerie Française. Le dernier mot c’est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En un mot, plus de 80% des réserves étrangères de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par la Trésorerie française. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais ne possèdent pas de politiques monétaires propres à elles. Les pays eux-mêmes ignorent, il ne leur est même dit, quel pourcentage de la cagnotte de leurs réserves étrangères tenues par les la Trésorerie Française leur appartient en tant que groupe ou individuellement. Les gains de l’investissement de ces fonds dans la cagnotte de la Trésorerie Française sont supposés être ajoutés à la cagnotte, mais aucune comptabilité d’aucun de ces changes n’est adressée ni aux banques, ni aux pays. Le cercle limité des hauts cadres de la Trésorerie Française qui ont connaissance des montants des « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; qui savent s’il y a des bénéfices sur ces investissements ; ont la prohibition de ne livrer aucune de ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des États africains.

Cela rend impossible pour les États Africains de réguler leur propre politique monétaire. Les pays les plus inefficaces et les plus gaspilleurs sont capables d’employer les réserves étrangères des pays plus prudents sans aucune intervention significative des pays les plus riches et couronnés de succès. Le fait que, pendant que le PIB français grandit et que la parité de l’Euro face au dollar (principale monnaie du commerce international) apprécie, il y a le danger constant que le franc CFA pourrait être fixé à un taux d’échange très élevé. Ceci freine la croissance dans le commerce entre l’Afrique et le reste du monde et permet aux autres pays, spécialement en Asie, d’employer leurs taux d’échange plus flexibles pour gagner des parts de marché, supplantant l’Afrique.

La création et le maintien de la domination Française des économies de l’Afrique francophone sont le produit d’une longue période de colonisation française et la dépendance apprise des États africains. Pour la majeure partie de l’Afrique francophone, leurs banques centrales n’ont que des pouvoirs limités. Il y a des économies dont la vulnérabilité face à une économie de plus en plus globalisée s’accroît de jour en jour. Il ne peut y avoir de politique de commerce sans référence aux réserves. Les politiciens et les partis élus pour promouvoir la croissance, la réforme, les changements dans le commerce et les politiques fiscales sont relégués au second plan à moins qu’il n y ait l’approbation de la Trésorerie Française qui rationne leurs fonds. Il y en a plusieurs qui objectent à la continuation de ce système. Le Président Abdoulaye Wade du Sénégal a déclaré ceci très clairement : « L’argent du peuple africain bloqué en France doit être rapatrié en Afrique afin de profiter aux économies des Etats de la BCEAO. L’on ne peut pas avoir des milliards de milliards placés dans les marchés bousiers étrangers et en même temps dire qu’on est pauvre, et aller ensuite quémander de l’argent »

Comment Cela est-il Arrivé ?

Ce système de dépendance est une résultante directe des politiques coloniales du gouvernement français. Dans la période immédiate après-guerre, après la signature des accords de Bretton Woods en juillet 1944, l’économie Française avait besoin de se relever de toute urgence. Pour l’aider dans ce processus, elle créa le franc CFA au sein de ses colonies d’Afrique afin de garantir un marché captif pour ses produits. La décision principale qui découla des accords de Bretton Woods c’était l’abandon des Standards de l’Or. En un mot, le nouveau système donnait une place dominante au dollar. Les autres monnaies virent leur taux d’échange être indexé au dollar. Les réserves des banques centrales Européennes en ce temps là étaient constituées de monnaies à valeur douteuses d’après-guerre qui avaient été dévalorisées des fluctuations de la monnaie. Pour cette raison, la France avait besoin des monnaies de ses colonies pour soutenir sa compétitivité avec ses rivaux Américains et Britanniques. De Gaulle et Pierre Mendès, son principal conseillé économique, rencontrèrent des dirigeants africains et développèrent un pacte colonial qui garantirait que ceci dans un traité (avec des clauses publiques et des clauses secrètes). Le génie derrière tout cela c’était Jacques Foccart, le « Mister Africa » Français.

La décolonisation au Sud du Sahara ne se fit pas comme De Gaulle l’avait prévu. Il aurait voulu une Communauté Franco-Africaine qui interrompit l’indépendance totale. Mais lorsque la guinée de Sékou Touré vota « non » au référendum de 1958 concernant cette Communauté, l’idée fut effectivement morte. La Guinée fut propulsée dans les ténèbres à cause de sa décision et un semblant de Communauté fut mise sur pieds, mais l’appel à l’indépendance totale se montra difficile à résister.

Sans y être vraiment préparé, en 1960, De Gaulle avait à improviser des structures pour une collection de petits États nouvellement indépendants, chacun avec un drapeau, un hymne et un siège aux Nations Unies, mais souvent avec de petits atouts précieux. C’est à ce niveau que Foccart eut à jouer un rôle essentiel, celui d’un architecte d’une série d’accords de Coopération avec chacun des nouveaux États dans les secteurs des finances et de l’Économie, de la culture et l’éducation, et de l’armée. Il y avait onze pays impliqués à l’origine : Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Dahomey (actuel Bénin), Haute Volta (actuel Burkina Faso), Niger, Tchad, Gabon, République Centrafricaine, Congo-Brazzaville et Madagascar. Le Togo et le Cameroun, anciens Territoires Administratifs des Nations Unies, furent aussi co-optés dans le club. Ainsi furent aussi, plus tard le Mali et les anciens territoires Belges (Rwanda-Urundi, actuel Rwanda et Burundi, et le Congo-Kinshasa), quelques-unes des ex-territoires portugais, ainsi que les Iles Comores et le Djibouti, qui avaient aussi été sous la domination française pendant plusieurs années mais devinrent indépendants dans les années 1970. Tout cet ensemble fut placé sous un nouveau Ministère de la Coopération, créé en 1961, séparé du Ministère des Affaires des Départements et Territoires d’Outre-mer (connus sous le DOM-TOM) qui les administraient tous auparavant.

La clé de tout ceci était l’accord signé entre la France et ses colonies nouvellement libérées d’Afrique qui embrigadèrent ces colonies dans l’étreinte économique et militaire de la France. Ce pacte colonial non seulement créa l’institution du franc CFA, mais aussi, il créa un mécanisme légal sous lequel la France obtint une place de choix dans la vie économique et politique de ses colonies.

Les accords du Pacte Colonial garantirent une préférence spéciale à la France dans les processus politiques, commerciaux et de la défense dans les pays Africains. Au niveau de la défense, il accepta deux sortes de contact continuel. Le premier était l’accord militaire ouvert sur la coopération militaire ou les accords d’Aide Militaire Technique (AMT), qui n’étaient pas légalement contraignantes, et pouvaient être suspendus selon les circonstances. Ils couvraient l’Éducation, la formation des soldats et des forces de sécurité Africaines. Le second type, secret et contraignant, consistait en des accords de défense supervisés et conduits par le Ministère de la Défense Français, qui servait de base légale pour des interventions Françaises. Ces accords permirent à la France d’avoir des troupes pré-déployées en Afrique ; en d’autres termes, des Unités de l’armée française présentes de façon permanente sur une base rotative dans des bases et des camps militaires en Afrique, entièrement gérées par les Français.

Selon l’Annexe II de l’accord de Défense signés entre les gouvernements de la République Française, de la République de Côte d’Ivoire, de la République de Dahomey et de la République du Niger le 24 Avril 1961, « la France a la priorité dans l’acquisition de ces « matières premières classés comme stratégiques ». En effet, selon l’article 2 de l’accord, la République Française informe régulièrement la République de Côte d’Ivoire (et les deux autres) de la politique qu’elle compte adopter concernant les matières premières et les produits, en tenant compte des besoins généraux de la défense, de l’évolution des ressources et la situation du marché mondial ».

Selon l’article 3, « la République de Côte d’Ivoire (et les deux autres) informent la République Française des politiques qu’ils comptent suivre concernant les matières premières stratégiques et les produits, et les mesures qu’ils se proposent d’adopter afin d’appliquer ces politiques. » et pour conclure, l’article 5 : « Concernant ces même produits, la République de Côte d’Ivoire (et les deux autres), pour les besoins de la défense, les réserve en priorité pour la vente à la République de France, après avoir satisfait aux besoins de la consommation interne, et ils importeront ce dont ils ont besoin prioritairement de la France. » la réciprocité entre les signataires n’était pas une négociation d’égal à égal, mais elle reflétait la dominance de la puissance coloniale qui avait, dans le cas de ces pays, une « indépendance » organisée quelques mois avant (en Août 1960).

En résumé, le pacte colonial maintenait le contrôle de la France sur les économies des États Africains ; il prit possession des réserves de monnaie étrangères ; il contrôla les matières premières stratégiques de pays, il posta des troupes dans le pays avec le droit de libre circulation ; il exigea que tous les équipements militaires soient acquis de la France ; il prit en charge la formation de l’armée et de la police, il exigea que les hommes d’affaire français soient autorisés à avoir le monopole des entreprises dans des secteurs clés (Eau, Electricité, Ports, Transports, Energies, etc.). La France non seulement imposa des restrictions sur les importations de quantités de produits en dehors de la zone franc, mais aussi elle imposa des quantités minima d’importations de la France. Ces traités sont encore en vigueur et opérationnels.

La création d’un tel système n’était pas le produit de l’Assemblée Nationale Française ou le résultat d’aucun processus démocratique. C’était la résultante des politiques guidées par un groupuscule dans le bureau du Président, la « Cellule Africaine », initialement présidée par Foccart. Pendant le demi-siècle passé, la puissante et secrète « Cellule Africaine » a surveillé les intérêts stratégiques de la France en Afrique, gouvernant sur un grand andain d’anciennes colonies françaises.

Agissant comme une commande générale, la cellule utilise l’armée Française comme un marteau pour installer des gouvernants qu’elle estime conciliantes avec les intérêts français. En retour, ces pays donnent à des industries Françaises la primeur sur leur pétrole et d’autres ressources naturelles. Mettant à l’écart des canaux diplomatiques traditionnels, la cellule ne fait des rapports qu’à une personne : Le Président. Les liens serrés de la cellule au géant du pétrole Elf Aquitaine, dont les dirigeants furent emprisonnés pour corruption, était une source d’embarras. Et un ancien chef de la cellule a été condamné suite à des accusations de trafique d’armes en Angola. Ces problèmes politiques hautement controversés ne furent jamais soulevés avant aucunes des structures démocratiquement élues de la France. La politique africaine est le domaine privé du bureau du Président.

Cela était vrai de De Gaulle, Mittérand, Giscard d’Estaing et Chirac. Sarkozy n’a apparemment pas de contacts ou d’ambitions dans ce domaine et a laissé la Cellule de Chirac en place.

L’Impact du Pacte Colonial

Certaines des conséquences pour les pays africains de la continuation de la dépendance sont évidentes—manque de compétition ; dépendance de l’Économie française ; dépendance de l’Armée Française ; et la politique porte- ouverte pour les entreprises privées françaises. Cependant, il y a des différences subtiles qui ressortent.

Les compagnies Françaises en Afrique francophone, en vertu de leur statut oligarchique ou de monopole, contribuent pour une part substantielle au PIB de ces pays. De façon plus importante, ils sont très souvent le seul groupe de gros payeurs d’impôts. Dans plusieurs de ces pays, les compagnies françaises paient plus de 50% des impôts sur le revenu national recueillis. Cela leur donne un statut unique. Assez fréquemment, les français disent que sans les compagnies françaises, l’économie des pays africains s’effondrerait. Couplé avec l’incapacité d’accès à ses propres ressources naturelles pour un pays, cela est vrai sans l’ombre d’un doute. Cependant, il ne s’en suit pas que des compagnies privées d’autres pays comme les USA et la Chine ne pourraient pas contribuer également. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Français sont si inquiets concernant l’ouverture à la compétition sur le marché.

Un autre aspect c’est l’incapacité pour les pays francophones à collecter les impôts des citoyens ordinaires. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui a été divisé pendant un certain nombre d’années entre le Nord rebelle et le Sud loyaliste, la collecte des impôts dans les régions rebelles a été impossible. Les rebelles se sont engraissés avec les taxes et les frais imposés à leurs populations captives, ainsi que de la vente des biens volés de leurs régions. Ils ne veulent pas déposer les armes parce que cela aura un effet économique néfaste sur eux, pas uniquement politique.

Le manque d’une force citoyenne qui paie des taxes creuse un gouffre entre le gouvernement et les citoyens ; la responsabilité mutuelle manque à l’équation. C’est le devoir de l’Assemblée Nationale de légiférer des programmes basés sur l’approvisionnement de l’Etat en revenus, mais s’il y a des revenus insuffisants, l’Assemblée Nationale est frustrée dans son rôle. Si 80% des fonds vont en France en tant que contribution au projet CFA, il ne reste que très peu pour que les ministres et l’Assemblée Nationale les affectent aux projets sociaux.

Dans plusieurs pays francophones, souffrant dans des conditions de sécheresse, de manque de nourriture ; manque de soins de santé ; il n y a que l’ Aide française aux trésors nationaux qui les soutiennent. Cette « aide » est très souvent leur propre argent que les Français ont acheminé jusqu’à eux.

Il y en a plusieurs en Afrique qui ont vu et compris le problème du franc CFA et le Pacte Colonial ; Mamadou Koulibaly, le Président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire a été un critique remarquable du Pacte Colonial et la dominance du franc CFA. Il a écrit un livre excellent sur le sujet et donne des conférences et des interviews sur ce sujet régulièrement. Le problème est que très peu comprennent l’iniquité fondamentale de ce système français ; y compris beaucoup d’africains.

Si les nations africaines veulent assurer leur croissance, et prendre part pleinement aux opportunités de la globalisation, elles doivent être libérées des fers de cet albatros colonial. Afin d’attirer d’autres investissements directs dans les économies, par opposition à juste un portefeuille d’investissement, cette situation doit changer. Dans les termes du Président Koulibaly, « En Afrique, nous n’avons pas besoin des armes, nos problèmes ne sont pas dus au manque d’argent. Ma conviction est que nous devons premièrement déclarer clairement nos droits d’appartenance sur notre propre terre et aux ressources de notre sol qui furent emportées par les colons lorsqu’ils conquirent nos pays, et qui sont encore emportés à travers le Pacte Colonial ».

Source:Ocnus.net 2007





Ecrire une réaction
  Tany que les noirs passeront leur temps à baiser les bjanches...
Amadou ( 14/08/2009 01:25 )
À Suresnes / France

Rien ne va changer! Un truc que je ne m'explique pas c'est cette attirance complètement dingue que les blanches exercent sur les noirs. Du pauvre sans-sans papiers au rutilant chef d'état en passant par les stars du show-biz, il faut que chaque négro ait sa toubabette! Un phenomene unique au monde! Hallucinant. Pas étonnant que l'Afrique soit par terre apres-ça? Les femmes noires ne sont pas assez bien ou quoi?
Ecrire une réaction
 
laure ( 14/08/2009 09:32 )
À Choisy-le-roi / France

apres ses niemes grands discours ou tout le monde est d'accord sur tout , qu'est ce qu'on fait maintenant ???
pourquoi ne pas commencer a appliquer ses bonnes paroles .
-SOLIDARITE sans failles entre africains (oui, car si on est poli et sympathique ce n'est pas parce qu'on est forcement CON)
-ACCEPTER de ce faire diriger par un compatriote : un NOIR comme nous (cf les Kamerounais .....)
-ARRETER de croire qu'un africain riche est forcement un vendu , le Pauvre n'est pas forcement un homme bien
-EDUQUEZ vos enfants en leur apprenant leur culture et leur langue dès BB (ca implique d'epouser son compatriote : il n'y a que pour nous que le metissage est encouragé.... ) , achetez des Livres , si on ne leur apprend pas ils ne peuvent rien deviner
Ecrire une réaction
  ok mais encore
pape cissoko ( 15/08/2009 22:27 )
À Voiron / France

Je comprends votre angle d'attaque qui est une piste mais déjà explorée.
La culture la mentalité et le manque d'organisation , la cxonfusion des gensres et bien entendu le système contraignant dont sont victimes les africains participent de notre état de sous developpé. que faire. ? sINON QUe d'éDUQUER à LA RIGUEUR QUI EST UNIVERSELLE? LE TRAVAIL QUI L'EST AUSSI? L'ORGANISATION QUI DEVARAIT L' êTRE sI LES INSTUITUTIONS NOUS IMPOSENT QUELLE EST NOTRE MARGE DE MANOEUVRE POURQUOI NE PAS S' ORGANISER DANS LA SOUS RéGION POUR RéSISTER COMME ll 'UE ETC . Ajoutons que les les politiques ont un rôle à jouer pour dire non il y a eu des exemples la guinée conakry etc , ¨Par une éducation au travail et et l'(esprit d'initiuative qui ne manque pas on pourra s'en sortir, la chine et le japon, le maroc et la tunisie ont montré leur exceptionnelle viatlité partie de rien ou de peu , l'organisation et la méthode, profiter des opportunité pour attirer les industriels étrangers avec une main d'oeuvt=re qualifiée aux exigences de la mondialisation il y a des cahiers de charges il faut y recourrir.
En tant qu'intellectuel je respectye toutes lmes pistes mais la question de la menbtalité développée par Kabou, Le PR EtienneBEBBE NJOH du cameroun et le jeune alissoutan qui vit au sénégal nous montrent bien les difficultés qui nous empêchent de decoller, nous sommes tout près et iv=ncapables pourquoi , que ltous les chercheurs s'attaquent à cette problématique et vous verrez . Bonne piste mais encore.
Félicitation
Ecrire une réaction
  ZOMBIE
( 16/08/2009 11:06 )
À Glisy / France

LA MENTALITE ALIENNE ET L'INDISCIPLINE DE l'ARMEE EN AFRIQUE FRANCOPHONE FAIT RECULER L 'INDEPENDANT DE LEUR ETATS . ILS ONT DU MAL ENTRE LE PRIVILEGE DE L'ARGENT ET LA LIBERTE POUR LEUR PEUPLES .
Ecrire une réaction

Nombre de messages
:  15
Pages:  1  
 
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version