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Togo: Le procès de Kpatcha Gnassingbé reporté |
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02/09/2011 19:23 )
À Saint-avertin / France
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TOGO: Le Procès de Kpatcha Gnassingbé reporté au 06 septembre prochain
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Par Aghu | 01/09/2011 | 20:16:41
TOGO :: POLITIQUE
La salle du Palais de justice ce jeudi
ACTUALITÉ INFO NEWS TOGO:: ARTICLE DE LA RÉDACTION DE KOACI AU TOGO ::
©koaci.com - Détenus depuis plus de deux ans à l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) pour « une tentative d’attentat à la sureté de l’Etat », Kpatcha Gnassingbé et 32 autres accusés étaient ce jeudi au rendez-vous du démarrage de leur procès au palais de justice de Lomé. A peine ouvert, le procès est renvoyé au 03 septembre.
Des accusés très détendus
Le dispositif sécuritaire mis en place ce matin était impressionnant. Fouille minutieuse, bouclage total des abords du palais de justice, le décor était exceptionnel au tribunal de Lomé, pour la comparution des 33 accusés dans d’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat. Malgré tout, la foule s’est massée aux alentours du palais. La grande salle d’audience du tribunal a fait son plein pour la circonstance.
Les accusés sont arrivés au palais en trois vagues à partir de 7h30mn. Kpatcha Gnassingbé, le principal accusé faisait partie de la première vague. Il a été accueilli par une ovation de la foule hors et au sein du palais. Les 33 détenus dont le général Tidjani et Kpatcha Gnassingbé installés sur le banc des accusés. Tous détendus, ils manifestaient des signes de joies pour ces retrouvailles. Ils échangeaient entre eux et leurs parents des sourires. L’entrée dans la salle du général Atcha Titikpina, et du colonel Félix Abalo Kadanga va changer l’atmosphère.
Kpatcha Gnassingbé rougit en les apercevant. Il se met du coup en courroux. Le président de la Cour, Abalo Kpétchébia et les magistrats, Bassa, Houssin, Amaya et Koda vont faire leur entrée dans la salle à 8h05mn pour le début du l’audience.
Kpatcha député malgré tout
Invité à la barre pour s’expliquer sur son refus adressé à sa femme de lui constituer des avocats, Kpatcha Gnassingbé, a voulu d’abord montrer au président qu’il est et demeure député de l’Assemblée Nationale. Son avocat, Me Zeus Ajavon lui met alors son écharpe de député. La partie civile proteste et le président de la Cour demande à Kpatcha de l’enlever. Avant de s’exécuter, il déclare : « M. le président, par respect à vous et à l’autorité, je vais enlever l’écharpe. Mais retenez que Kpatcha Gnassingbé est et demeure député de l’Assemblée Nationale et de la République ». Il est ensuite revenu sur la question qui lui est posée pour éclairer l’audience.
Kpatcha a reconnu avoir demandé à sa femme de ne lui engager aucun avocat, mais il a ajouté que c’était dans l’optique d’un règlement en famille de cette affaire avec son frère de Président de la République. Il a instruit dans ce sens, l’ancien Procureur de la République Robert Bakaï et son frère jumeaux Toyi Gnassingbé mais les deux ne lui ont ramené aucune réponse jusqu’à la clôture de l’instruction. Kpatcha Gnassingbé a voulu entrer dans les détails mais il est interrompu par Me Robert Dossou, avocat de la partie civile. Cette interruption jugée contraire au droit suscita de vives réactions de la part des avocats de la Défense. Le bra,le bas qui s’ensuivit poussa le président de la Cour a demandé à Kpatcha Gnassingbé de quitter la barre et rejoindre le box des accusés.
Le renvoi du procès demandé par la défense
Me Djovi Gally est revenu sur une requête envoyée à la Cour Suprême par deux conseils des accusés résidant en France, Me Mario Stasi et Me Shari Bournazel. Ils demandent un renvoi du procès enfin de pouvoir rejoindre Lomé pour s’imprégner du dossier et plaider à l’audience. Le président accède à cette requête et renvoie le procès au 06 septembre prochain.
Les accusés transférés à la prison civile de Lomé
Une autre requête de Me Djovi Galley, trouvera une oreille favorable auprès du président de la Cour Suprême. C’est le transfèrement des 32 détenus vers un lieu autre que l’ANR qu’il juge n’être pas un lieu de détention réglementaire. Le souhait du collège d’avocats défendant Kpatcha Gnassingbé et co-accusés était que leurs clients soient transférés dans les locaux de la Gendarmerie Nationale. Mais devant la protestation de Me Robert Dossou, un des douze (12) avocats de la partie civile, arguant que tout comme l’ANR, la Gendarmerie n’était pas un lieu de détention, le président de la Cour décida alors du transfèrement des accusés à la Prison Civile de Lomé.
Cette annonce suscita des réactions de joie dans le rang des parents et amis des détenus. Pour eux, c’était l’allégement des conditions de détention et une plus grande facilité pour voir leurs proches. Néanmoins, Kpatcha Gnassingbé et ses co-accusés ont été après l’audience une fois de plus, conduits à l’ANR pour dit-on remplir les formalités de transfèrement.
Aussi, au sortir du procès, on pouvait lire une certaine confiance du côté des familles des accusés notamment de Mimi Gnassingbé, l’épouse du principal accusé qui n’a pas manqué de l’exprimer « je suis contente et sereine » a-t-elle lancé à l’endroit des journalistes. Kpatcha Gnassingbé lui-même alors qu’il était emmené hors du tribunal vers son fourgon cellulaire s’est fendu également à l’endroit des journalistes d’un « Du courage, vous faites du bon boulot les gars. On est ensemble ». Pourtant Me Atta Zeus Ajavon lui est plus tempéré. S’il salue les décisions du jour prises par le Président de la Cour Suprême, il n’en déplore néanmoins la constitution d’un conseil d’avocats par la partie civile qui selon lui n’augure pas d’un procès équitable car a-t-il dit « nul part au monde cela ne se fait lorsqu’il s’agit d’un procès d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Aghu, KOACI LOME, copyright©koaci.com |
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d'un Icilomenaute |
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03/09/2011 08:51 )
À Saint-avertin / France
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41 joiuytr | 9/2/2011 5:35:52 PM
Des allégations de coup d’Etat rejetées
Au départ, beaucoup de diplomates ont accordé du crédit aux allégations d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Surtout qu’au cours de l’enquête préliminaire, il est rapporté que c’était l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo qui a éventé le complot. «Selon une source proche du chef de l’État, ce sont les services de renseignements de l’ambassade américaine à Lomé – auxquels Kpatcha aurait imprudemment confié son projet et auprès desquels il a ensuite tenté en vain de trouver refuge – qui, après avoir fait mine de l’encourager, ont prévenu Faure Gnassingbé de l’imminence du putsch « fratricide». Dans sa déposition aux gendarmes chargés de l’enquête, le commandant Atti aurait été explicite à ce sujet: «Le ministre Kpatcha m’a dit qu’il a reçu l’ambassadeur des États-Unis chez lui et qu’il est soutenu par les Américains. Il m’a dit qu’il leur a soumis une liste des officiers pouvant assurer la transition et que j’ai été préféré par ces derniers, parce que je ne suis pas entaché du problème de trafic de drogue ou de violation des droits de l’homme»», a révélé «Jeune Afrique». Interrogé sur ce point le 28 avril par les enquêteurs du Service de recherches et d’investigations de la gendarmerie togolaise, a poursuivi le magazine, le demi-frère du président aura cette réponse sibylline: «Les Américains n’ont jamais pensé à faire quoi que ce soit. Si j’ai demandé à Atti s’ils l’avaient contacté en Côte d’Ivoire, c’était pour savoir quels étaient ses contacts». Et chose curieuse, un fonctionnaire togolais de l’ambassade des Etats-Unis avait été arrêté à l’époque et libéré quelques jours plus tard en catimini ; depuis lors, il fait la pluie et le beau temps dans la représentation américaine au Togo. Seule l’ancienne ambassadrice Patricia Hawkins sait le rôle qu’elle a joué dans le fameux putsch de Pâques.
Mais au fil des mois, les diplomates accrédités au Togo se sont ravisés et ont compris qu’il n’y avait rien de sérieux dans ce qui s’était passé. Ils se sont rendus compte qu’il s’agit juste d’une tragédie grecque dans laquelle l’un des héritiers use des manœuvres pour se débarrasser des autres. «Cette affaire de coup d’Etat est un dossier vide. Les deux fils du président Eyadema ne s’entendaient plus depuis un bon moment mais Kpatcha Gnassingbé entretenait de bons rapports avec les officiers des FAT bien qu’il soit débarqué du ministère de la Défense après les législatives de 2007. Craignant la fronde qui se faisait de plus en plus persistante au sein de la famille, Faure a profité de sa position pour éliminer son demi-frère. En fait, cette affaire de coup d’Etat était juste un alibi pour que Faure puisse placer ses pions à la tête des garnisons et rester le seul capitaine da ns le bateau», nous avait confié un diplomate.
De même, les avocats de Kpatcha Gnassingbé qui ont été constitués par son épouse n’ont cessé de marteler que le dossier est vide. Ce que confirment de plus en plus de sources proches du dossier. Selon les informations, tous les détenus plaident non coupables dans cette affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. «Personne ne reconnaît avoir participé à quoi que ce soi. Ils disent qu’ils n’ont rien commencé et que tout ce qu’on leur reproche ne leur a jamais effleuré l’esprit», affirme l’une des sources.
A en croire les avocats qui ont eu à rencontrer jeudi dernier certains des détenus dont Kpatcha Gnassingbé, ceux-ci sont bien portants et ont la bonne mine. Cependant, beaucoup ont été victimes de traitements cruels, inhumains et dégradants. Est-ce à dire que c’est sous le coup de la torture que les aveux contenus dans le procès verbal ont été obtenus? Réponse au Palais de la Justice de Lomé.
En outre, le délit de «groupement de malfaiteurs» est considéré par la famille des détenus comme cocasse. Tant il y a parmi les prévenus des gens qui ne se connaissaient pas et qui ne se sont découverts qu’après leur arrestation. Certains ont été interpellés juste sur un coup d’appel alors que d’autres l’ont été pour avoir eu leur numéro dans le répertoire du principal cerveau.
De tout ce qui précède, on tend vers un procès houleux et Faure Gnassingbé risque d’être in naturalibus si le Président de la Cour d’Appel, Abalo Pétchélébia, traduit dans les faits sa promesse d’organiser un procès équitable. Les familles des détenus attendent de voir avant d’y croire. Mais il est vivement souhaité qu’au nom de cette transparence proclamée, le procès soit retransmis en direct pour permettre à tous les Togolais de suivre les audiences. De même, il importe que la sécurité des avocats surtout ceux de la défense et des témoins soit assurée. L’autre crainte se trouve dans le camp de la défense où il y a un certain Djovi Gally qui a effectué son mercato politique en mai 2010 en devenant l’ami du bourreau de son client.
presse...
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03/09/2011 18:30 )
À Paris / France
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Pour moi les gnassimbé c'est de la merde; ces gens là ne meritent pas que je perde mon temps pour eux. Pour moi, c'est de la merde ( point barre) |
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