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Un dossier du magazine ''The Economist'' suscite l'ire de la présidence sud-africaine |
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numéro 7 (
24/10/2012 01:51 )
À Colombes / France
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The Economist voit juste !
Le déclin est tout a fait possible pour L'Afrique du Sud si elle manque de compétitivité au niveau mondial et de bon leadership politique . |
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24/10/2012 12:32 )
À Theux / Belgium
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Les économies, c'est très bien, surtout si les colons les ont faites pour vous.
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Grand-noir (
24/10/2012 12:39 )
À Châtillon / France
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Les sudafs n'ont pas su organiser une redistribution vers le bas d'ou délinquance très élevée, ça a un poids économique certain. |
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24/10/2012 13:35 )
À Rouen / France
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pourquoi les africains aiment écouter les bêtises que disent les médias occidentaux
Ces gens la nous ont prédit la fin des africains notre disparition totalle de la surface de la terre or en voit que l'avenir appartient aux asiatiques et aux africains
Depuis quand les blancs disent la vérité pour rendre services aux africains ?
Qua des antillais comme les numéro 7 tombent dans le panneau c'est pas étonnant ils sont perdu dans leur tête c'est ce que dis le blanc qui est la vérité mais les africains vous avez le droit et même le devoir de sortir du paradigme occidental pour dévellopper une pensée des africains pour l'afrique mais il est vrai que grioo n'est pas un site dans la vocation est de libérer l'africain de son aliénation mentale donc ce n'est pas étonnant |
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@rouen |
x (
24/10/2012 14:00 )
À Chartrettes / France
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LOL! donc si le "Blanc" dit que le soleil est jaune le Noir doit dir qu'il est rouge?! parceq u'un Blanc ment toujours c'est bien connu..!
quand un Blanc dit la vérité au Noir c'est un mensonge parcequ'il est raciste et quand un Noir pense la meme chose c'est un bounty..!
conclusion: l'africain reste un enfant à qui on ne peut pas dire la vérité car il n'est jamais responsable de rien, c'est toujours la faute des autres: Blancs, Chinois, libanais etc..
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24/10/2012 16:52 )
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La question n'est pas de savoir si le blanc aime le noir ou pas, ou si le blanc dit la vérité ou pas.
Le seul enjeu de cet article consiste à montré du doigt que les états Africains n'ont pas leurs propres organismes d'évaluation de leurs économies et qu'ils sont dépendants des organismes externes au continent sinon ce problème ne se poserait jamais.
Ni la Chine, ni le Japon ne dépendent d'organismes externes d'évaluation de leurs économies et là encore l'Afrique et les élites politiques Africaines doivent faire des efforts incommensurables pour se prendre en charge, eux-mêmes, et créer les organismes d'évaluation crédibles car, comme dans beaucoup d'autres domaines, la dépendance est toujours fatale.
En solution évidente, je propose que la BAD puisse, avec la commission économique de l'U.A. recruter des Africains ayant des compétences en finance, en gestion, en économétrie, en économie et en statistique, afin de mettre en place cet organisme indépendant des états afin de faire l'état des lieux de nos économies chaque trois ans.
Les ressources humaines existent, le docteur en gestion, Albert Zeufack et bien d'autres, font ce même travail pour plusieurs pays, et j'en connais bon nombre qui seront prêt à se mettre au service du continent, pour peu que l'élite dirigeante propose une structure d'appui au politique économique.
Mohamed Ibrahim l'a fait pour la bonne gouvernance, il a même proposé un prix pour récompensé
les dirigeants clairvoyants sur le plan économique, donc seule la volonté politique fait défaut, car pour les capacités en ressource humaine, il n' y a aucun problème. |
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@ À Chartrettes / France |
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24/10/2012 18:19 )
À Chessington / United Kingdom
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Rouen a parfaitement raison. Quand il s'agit des noirs, tout ce qui sort de la bouche d'un blanc est un mensonge. Le développement que fais par la suite n'a rien a voir avec ce qu'il a dit. |
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Apartheid Economique |
Adama (
24/10/2012 19:03 )
À London / United Kingdom
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Il n'y a pas de problemes de dirigants en Afrique du Sud. Le probleme vient du fait que 70% des terres sont toujours entre les mains des blancs et que 80% de l'econimie est aussi dirigee par ces meme blancs. Il y a donc toujours un Apartheid Economique et cela creer un desequilible car les blancs ne reinvestissent pas leur benefces pour creer des emplois. Il en resulte aussi de tres fortes inegalites sociales. Il faut absolument que les noirs prenent le controle economique du pays et s'accapare les terres sinon ce desequilibre economique risque de freiner la croissance du pays. Seul la fin de cet Apartheid Economique permetra d'accelerer la croissance de l'Afrique du Sud. |
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x (
24/10/2012 21:09 )
À Metz / France
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"Ni la Chine, ni le Japon ne dépendent d'organismes externes d'évaluation de leurs économies"
franchement sur grioo qu'est ce qu'on rigole! tu connais pas les agences de notation S&P, moodys, fitch& co?! qui sont pour la plupart des agences US et qui évaluent tous les pays.
C'est pas ces agences"occidentales" qui ont dégradé de nombreux pays occidentaux dont les US?
comme l'enfant qui a eu une mauvaise note va accuser le prof l'africain sur grioo va accuser les les agences et autres organismes"occidentaux" qui notent le monde entier!
quand bien meme ces medias soulignent partout le dynamisme de l'Afrique dont les prévisions de croissance dépassent les 5% et louent égalemnt la bonne gouvernance d'un pays comme le ghana
bref il y a de bons traitement en France pour la shizophrénie paranoiaque dont souffre beaucoup de Noirs sur Grioo |
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24/10/2012 22:25 )
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Croire que Ibika et Honda ou encore Chou En lai lisaient les rapports des agences dont vous nous faites part c'est vraiment ne rien comprendre aux asiatiques.
Mettre en place un organisme continental de régulation indépendant des états et de la classe politique, ne veut absolument pas dire qu'on veut s'octroyer des compliments flatteurs.
Seul un esprit négatif peut insinuer cela. Le seul objectif est de pouvoir analyser par soi-même sa réalité et ensuite en tirer les conséquences comme cela se fait ailleurs.
Aucun peuple au monde, ne remet la gestion de son destin à un autre, or l'économie est l'une des clefs du destin d'un peuple, puisqu'il est directement relié au politique et au militaire.
Quant à votre considération sur la croissance africaine à 5% en moyenne, seuls les Africains naïfs prennent ces chiffres au sérieux.
Le PIB, le PNB, le taux de croisssance, et consorts, sont des concepts valables pour les pays du nord, et pour ceux des pays industrialisés en relation avec les économies du centre de l'économie mondiale.
En revanche, le croissance, le PNB et le PIB etc., n'ont aucun impact réaliste dans l'analyse des économies de la plupart des pays des pays Africains puisque ceux-ci n'ont pas une économie formalisée et que les outils de calcul sont caducs en ce genre de situation.
Croissance de 5 %, ne veut rien dire dans une économie informelle et le Professeur Wantchékon Léonard et bien d'autres économistes Africains comme Samir Amin prennent de plus en plus conscience de la nécessité de formuler de nouveaux outils d'analyse. |
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x (
25/10/2012 00:05 )
À Metz / France
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je ne sais pas trop ou tu a pris des cours d'économie mais bon..
comme le mauvais éléve accuse son prof lorqu'il a une mauvaise note il faudrait en plus changer de prof parceque" cela ne correspond à rien ne correspond pas aux réalités africaines,?!"
donc si j'ai bien compris il n'ya qu'en Afrique ou il y une économie informelle?! pas en amérique latine, ni en Asie ?! ni meme en Grèce!!
franchement il faut etre un peu serieux..les données ne sont peut etre pas parfaites mais elles soulignent une réalité. Si tu ne crois pas que l'Afrique est le deuxième pole de croissance mondiale(on part aussi de loin). tu devrais demander aux portugais qui veulent émigrer en Angola ou au Brésil
je concluerai par les mots de l'opposition sud africaine:
""Au lieu de répondre par un plan global qui permette de surmonter les causes à l'origine des difficultés économiques, le président a choisi d'enterrer sa tête dans le sable et d'accuser "The Economist" de tromperie" |
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25/10/2012 04:11 )
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A Mr X:
la différence entre votre point de vue et le mien est que selon moi, ni The Economist, ni les autres organismes qui vous servent de référence en matière d'analyse économique, ne sont capables de faire une analyse fiable à propos d'un pays Africain, et de façon générale d'un pays à économie formelle.
Je ne vous renvoie même pas aux excuses de la Banque Mondiale et du FMI à propos de leurs erreurs d'analyse sur l'Afrique, ceci à la suite du bilan des années d'ajustement structurel, qui ont été, de tout point de vue un échec dont les causes sont d'après le FMI et la BM des erreurs d'analyse du mal économique africain.
D'ailleurs, comme pour y remédier, les plans actuels proposés par ces organismes essayent d'intégrer les acteurs locaux, pour trouver un consensus dans l'analyse des problèmes économiques. Je vous renvoie à un brillant mémoire de master fait par une étudiante africaine, du nom de Marina Atse, je ne sais pas si elle l'a publié, mais vous aurez au moins les références en tapant sur le net.
Seuls ceux qui ignorent les outils de travail des fonctionnaires de ces organismes prennent leurs analyses au sérieux.
Ils sont efficaces partout sauf en Afrique, et il y bel et bien une cause à cela : soit le manque de sérieux de leur travail sur le continent, soit l'inadaptation des outils d'analyse.
Libre à vous de ne pas y adhérer, mais eux-mêmes reconnaissent qu'en Afrique, leur travail n'a pas pu apporter une quelconque solution aux problèmes économiques, bien au contraire la situation s'est empirée après des décennies d'ajustement structurel, tandis que'au même moment des pays asiatiques sans l'aide du FMI et de la BM, ont pu tirer leur épingle du jeu, entre 1970 et 1990.
Par le passé, il avait dit que la Chine populaire ne pourrait jamais s'en sortir, car sa démographie s'y opposait. Seul Alain Peyrefitte avait osé écrire: " Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera".
De même, après le génocide des Tutsi, on nous a annoncé le KO au Rwanda, hors il n'y eu ni Ko, mieux, ce pays se relève tranquillement de ce drame et affiche des résultats économiques bien meilleurs qu'un bon nombre de ceux qu'on nous présente comme des bons élèves du FMI et de la BM.
En fait, René Dumont avait déjà résumé la pensée économique des européens sur l'Afrique lorsqu'il écrivait au début des années 1960 : " l'Afrique noire est mal partie".
Libre à l'Afrique et à certains africains de continuer à croire à ce genre d'organisme, mais s'ils veulent vraiment s'en sortir, il va falloir faire ce qu'a fait le docteur Mahatir en Malaisie ou d'autres dirigeants en Afrique et ailleurs, et je vous conseille de voir l'interview de Mr Zeufack sur Africa 24, avec le journaliste Babylas Botton.
De toutes les manières, aucun des organismes dont vous faites l'apologie ne pourrons résoudre les problèmes économiques de l'Afrique, et çà, c'est une évidence. |
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25/10/2012 04:13 )
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Errata : lire plutôt :
" d'un pays à économie informelle "
à la place
" d'un pays à économie formelle " |
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25/10/2012 04:30 )
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Pour en finir avec mon point de vue, je tiens à vous préciser que je ne suis pas étudiant et même si les cours d'économie que j'ai suivi sont nuls selon vous, cela ne me pose nullement de problème.
Ce ne sont pas mes cours qui me servent d'appui dans ma réflexion, contrairement à vous, mais les faits empiriques indiscutables et mes propres réflexions.
Le plus paradoxal est que vos exemples prouvent bel bien les limites de ces organismes puisqu'ils n'ont pas été capables de prévoir les crises économiques en Grèce, au Portugal et en Espagne. Mieux, ils ont poussé plusieurs investisseurs a s'installer dans ces pays. Pire, la crise économique asiatique, datant de 1998, devrait normalement leur servir de leçon, mais comme eux préfèrent la spéculation à l'analyse, ils n'investissent pas dans la recherche des outils d'analyse et se contente d'agrégats macro-économique très superficiels pour pondre leurs multiples rapports dont la fiabilité s'avèrent désormais de moins en moins crédible, même dans les pays à économie formelle.
Vous parlez de l'Amérique latine, justement cela tombe très bien et :
je vous propose de bien relire les points de vue de Mr Lula, de Chavez et des autres présidents qui sont en train de faire bouger les lignes en Amérique Latine.
Aucun d'entre eux n'a fondé sa politique économique sur les conseils du FMI, de la BM ou des organismes de notation dont vous nous faites part.
Bien au contraire, ils ont pris leur distance avec toutes ces structures et ont mis en place un programme économique nationale afin de résoudre leur problème.
Même lors de son passage au sommet de l'U.A. en Guinnée-équatoriale, Mr le président Lula avait clairement averti les Africains sur leur défaut de ne pas se prendre en charge, il les a exhorté à mettre en place des outils de lutte contre la pauvreté mais aussi à mettre en place des institutions efficace pour mieux planifier leur économie et faire face aux défis de l'emploi des jeunes.
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Vvre en autarcie. |
Malcolm X (
25/10/2012 13:34 )
À Sin-le-noble / France
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L'Afrique noire pourrait s'en sortir en coupant les liens avec les européens.
Nous pourrions créer directement un marché noir africain où on pourrait échanger, circuler librement, commercer etc.
Nous n'avons pas besoin de ces colons de blancs avec leurs leçons de morales ou organismes d’appauvrissement..
Apres tout, c'est eux qui sont venus nous chercher et continuent à piller nos matières premières comme si sa leurs appartenaient.
Le futur de l'Afrique noir passera par la création d'un état fédéral noir, fort, solidaire, nationaliste et xénophobe
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25/10/2012 19:31 )
À Saint-avertin / France
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http://www.koaci.com/articles-78259 |
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x (
25/10/2012 23:00 )
À Metz / France
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loin de moi l'idée de faire des stats l'alpha et l'omega de toute politique économique. je n'a jamais dit qu'elles étaient patrfaites.. je dis simplement que c'est idoit de les recuser quand elle servent à mesurer un état des lieux mais en aucun cas de faire des prévisions sur le long terme.
je te rejoins sur un point tous ceux qui ont voulu jouer les visionnaires
et qui se sont perdus en prospective ont échoué. dans les 70's l'arabie devait dominert le monde, dans les 80's le japon devait dépasser les US, et maintenant c'est au tour de la Chine..
the economist fait donc un constat sur une période donnée mais ne dit en aucun cas que l'Afrique du Sud ne sera pas une puissance de demain si elle prend le chemin de d'une vraie gouvernance....il n'y a donc pas besoin de mettre en cause les "méchants" organismes occidentaux qui ne connaissent rien aux réalités africaines!
quant à l'amérique du sud, tu sembles oublier qu'elle a subit de trés grands soubressauts liés aux agustements structurels imposés par le FMI comme en Argentine par exemple avec dévaluation de sa monnaie etc..
pourquoi encore parler d'ailleurs du FMI ou de la BM en Afrique puisque c'est maintenant les chinois qui se subsitituent aux FMI et BM?!
as tu vu en afrique des manifs contre le fmi ou la BM, l'OMC?!
personnellement j'en ai plutot vu en Gréce, en Espagne, Potugal etc..
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MbutYéTI (
26/10/2012 13:37 )
À Paris / France
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C'est evident que l'afrique du sud est de loin le pays africain le plus structuré et le plus developpé, à cause de la presence de 5millions d'europeens et d'environ 3millions d'asiatiques, dans ce pays là. Car sans ces gens là, l'afrique du sud allait etre pire que le congo kabila et le cameroun biya reunis. Il ne faut pas etre ingrat, il faut reconnaitre cette evidence. |
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Grand-noir (
26/10/2012 15:03 )
À Châtillon / France
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La différence entre le colons d'afsud et ceux des autres pays d'Afrique c'est qu'ils ne bossaint pas pour engraisser la mère-patrie européenne mais pour consommer et réinvestir localement et sur du long terme et ça change tout. Je ne les dédouane pas pour autant pour leur comportement.
Le fait que seuls les blancs et les asiatiques soient capable de s'organiser en grand et de réaliser des projets à longt terme est hélas une vérité, mais une vérité déprimante qui m'empèche parfois de dormir. |
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26/10/2012 15:10 )
À Sherbrooke / Canada
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A Mr Mbutyé
En apparence votre raisonnement semble valide car empiriquement vous avez raison.
Mais en réalité, il s'agit d'un sophisme mesquin, selon fondé sur le principe élémentaire selon lequel là où il n'y a pas de blanc point de possibilité de se développer.
Mieux, toute réussite économique passe par un apport de l'occident. Dès lors, on peut expliquer toute l'histoire humaine à partir du modèle grec et même réécrire l'histoire à sa guise à partir d'un paradigme européocentrisme, niant toute possibilité de progrès aux autres peuples et réduisant l'apport des autres peuples à la civilisation humaine.
En fait, votre sophisme, vous n'en mesurez pas du tout les conséquences. De la même manière, je puis dire aussi, que partout où il y des blancs il y a forcément de l'esclavage puisque ils sont les premiers esclavagistes, bien avant les arabes en Afrique, car toute la Grèce antique pratiquait déjà l'esclavage entre européens.
Mais je vous comprends, puisque vous n'avez que comme seule information le fait que jamais un pays de noir n'a pu s'en sortir, il est normal d'inférer votre conclusion et d'en tirer une vérité empirique.
La Namibie, le Botswana, le Cap-Vert, l’Île-Maurice et tous les autres pays où la classe dirigeante ne prend pas ses ordres ailleurs, peuvent s'en sortir et tout le monde sait sauf les Africains.
Normal, aucun des anciennes colonies n'a à ce jour su se détacher de la mère patrie, alors comment voulez-vous qu'un enfant non indépendant se comporte comme un adulte?
Certes, il y a eu Haïti, le Ghana, Cuba, le Mali sous Modibo Kéita et la Guinée de Sékou Touré, qui ont tenté de prendre leur destin en main en essayant de créer leur propre monnaie et de gérer leurs affaires eux-mêmes, mais tout le monde sait comment le contexte de la guerre froide a été difficile et finalement, hormis quelques réalisations importante en matière de recherche, d'éducation et de santé à Cuba, très vite la plupart des autres expériences ont tourné court, vu la lutte politique de survie et les attentats en tout genre par les mercenaires recrutés pour abattre tous les régimes progressistes.
Si vous aviez mon âge, vous devriez connaître Bob Denard et Focart, ou même Guillaumat, alors vous comprendrez que la géopolitique n'est pas un jeu, mais une lutte de survie ou les états déjà structurés depuis des siècles, plus forts que les autres, ne leur laissent jamais le temps aux états les plus jeunes, de se construire car entre état il n'y pas d'ami mais que des intérêts et des luttes de survie.
Alors, si en 50 ans de semi-liberté, voire de liberté sous contrôle, la plupart des états-Africains n'ont pas pu prospérer, ce n'est pas parce qu'il manquait des blancs, non cela n'a rien à voir, c'est tout simplement parce que les rares dirigeants qui voulaient faire progresser l'Afrique ont été purement et simplement liquidés physiquement et les autres leaders politiques ont dès lors compris qu'il fallait mieux se soumettre au diktat des états plus forts pour sauvegarder son pouvoir.
Un seul dirigeant a survécu à la purge qui a fait tombé tous les progressistes : Sékou Touré.
Mais tout le monde sait à quel prix le régime guinéen a survécu car il fallait pour tenir consacrer toute l'énergie à surveiller les traites et oublier tout autre projet de développement.
Pour preuve, c'est en Guinée que l'un des plus grands penseurs Africains, et l'un des plus grands hommes politiques, Amilcar Cabral fut abattu par les mercenaires.
De même, Agostino Neto, Eduardo Mondlanne et bien d'autres plus tard comme Sankara et Machel ont connu le même sort.
Alors, lorsqu'on ne connait pas les causes lointaines d'un phénomènes ou d'une situation politique, il est facile de tirer des conclusions simplistes, mais je vous comprends car le plupart des noirs souffrent d'une inertie cognitive et préfèrent bien souvent répéter bêtement ce que disent les autres au lieu de réfléchir rigoureusement, pour comprendre les raisons d'une situation donnée, ceci sans complaisance ni amertume.
Il n'y a rien à justifier, sauf pour les esprits chagrins et malintentionnés car nous ne sommes ni supérieurs, ni inférieurs aux européens de souche et aux asiatiques ou autres, nous sommes différents, comme la nature humaine et l'environnement le traduisent si bien. Cette diversité naturelle saute à l’œil nue et même les théories de l’évolution de Darwin et celle du Big-Bang confirment clairement notre propos. Nous sommes tous, une conséquence logique de l’évolution naturelle et il n’existe aucune explication scientifique de l’explication de l’inégalité des races, pour la simple raison qu’il n’existe pas de race au niveau scientifique, cela a été démontré par les européens eux-mêmes.
Par contre, si à un moment de l’évolution humaine, une peuplade domine une autre, cela n’a rien à voir avec les capacités du peuple dominant. Une défaite militaire ou politique ne s’explique pas par des arguments génétiques ou autres, et cela est très facile à comprendre pour peu que l’on réfléchisse de façon rationnelle.
Quant au fait de comprendre pourquoi nous en sommes, pour une bonne partie de notre continent, à ce niveau économique et politique, il suffit de s'informer à de bonnes sources et ensuite de réfléchir de façon autonome pour en tirer les conclusions objectives au lieu de se contenter de la paresse et des sophismes simplificateurs.
Le Japon et l’Allemagne ont été les deux grands perdants de la seconde guerre mondiale, mais est-ce que cela fait d’eux des peuples inférieurs aux vainqueurs?
De tels sophismes sont pathétiques, ce d’autant plus que Montaigne, penseur français avait déjà écrit au XVI e siècle qu’il n’existe pas de culture supérieure et que les us et les coutumes de chaque peuple sont relatifs. Alors, je m’étonne de la naïveté et de la paresse de nos compatriotes africains qui refusent totalement d’être rationnel dès qu’il s’agit de parler de l’Afrique et de sa situation alors qu’il existe mille et une explications objectives pour comprendre le pourquoi et le comment de notre situation actuelle. Un peuple vaincu et soumis à un autre, à tout point de vue, peut-il revendiquer une trajectoire identique à celui qui le domine?
Alors, pourquoi les DOM TOM sont dans un état pitoyable par rapport à la métropole?
Bref, il faut cesser de vivre dans la paresse intellectuelle et faire le minimum pour comprendre son histoire au lieu de vivre dans l’ignorance totale ou la haine des autres.
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