APA Kinshasa (RD Congo) Un médicament dénommé "mousse nieca", susceptible de soigner et guérir les tumeurs de la prostate sans avoir besoin de recourir à une intervention chirurgicale, a été découvert par le médecin généraliste congolais Arnit Tshibwabwa, spécialiste en phytothérapie, a appris APA lundi à Kinshasa.
"Mousse nieca" entraîne le désenflement des tissus prostatiques par l’évacuation des cellules mortes, c’est-à-dire l’évacuation de la tumeur dans le cas d’un abcès prostatique, la décongestion des tissus prostatiques, permettant ainsi le libre passage des urines de la vessie vers l’extérieur, a expliqué à APA, le Dr Tshibwabwa, lundi à Kinshasa.
Il a ajouté que le nouveau médicament peut également soigner et guérir toutes formes de complications prostatiques et dégager le pus se trouvant dans l’abcès sans recourir à la chirurgie.
Le remède, a-t-il indiqué, est administré par voie urinaire par une petite sonde appelée "sonde d’Arnit" facilitant un passage libre des urines, un volume normal de la prostate, entre 7 à 25 grammes, et un rajeunissement de l’activité physique et sexuelle.
Plus de 1000 patients ont déjà été traitées et guéries grâce à la "mousse nieca", a affirmé le Dr Tshibwabwa qui s’est bien gardé de donner la composition de son remède.
]]>Un réseau maffieux est entrain d’être démantelé au Katanga sous l’impulsion du tout nouveau gouverneur de cette province, Moïse Katumbi Chapwe.
Les minerais exploités dans cette province traversent chaque jour le poste frontalier de Kasumbalesa pour entrer frauduleusement en Zambie grâce à un réseau de complicité de haut niveau, tant en Rd-Congo qu’en Zambie. Ces minerais vendus au rabais, sont raffinés puis exportés par les Zambiens avec un plus value record. La lutte ne doit s’arrêter qu’une fois les choses normalisées, pour mettre fin à l’adage qui dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Après l’aboutissement heureux du processus électoral, l’heure est au baptême de feux pour tous les dirigeants congolais sortis des urnes. Le plus dur est donc à venir, à savoir s’atteler à poser des actions concrètes pour redonner le sourire au peuple de la République Démocratique du Congo. Si certains gouverneurs de provinces ne se sont pas encore mis en exergue, il en va autrement de celui du Katanga. Moïse Katumbi Chapwe s’est déjà mis dans sa peau de cavalier au service d’une croisade de développement de son peuple. Gonflé à bloc au sortir du séminaire de renforcement des capacités organisé par le ministre de l’Intérieur à l’intention des gouverneurs de provinces, le chef de l’administration katangaise s’en est allé en guerre contre la corruption, fort de sa légitimité populaire aux derniers scrutins. Depuis le début de la semaine, le gouverneur Moïse Katumbi est en visite de travail dans les secteurs publics de production des richesses de sa province. Mardi il était descendu au poste frontalier célèbre de Kasumbalesa pour une inspection surprise. Au milieu de l’accueil et de la mobilisation, le gouverneur n’a pas failli à son devoir légitime de palper de façon tactile les réalités de ce poste qui est une porte d’entrée des devises pour l’économie du Katanga en particulier, et de toute la République en général. Son envie d’aller au fond des choses lui a fait découvrir la fraude massive qui sévit dans ce poste douanier. En effet malgré le guichet unique, un énorme réseau de corruption est organisé dans ce secteur avec des ramifications comme une gigantesque toile d’araignée, jusque en République de Zambie. Cette maffia économique s’est spécialisée dans le pillage des ressources minières de la province du Katanga depuis belle lurette. Le gouverneur a découvert que des commissions faramineuses sont régulièrement perçues sur des marchandises qui ne sont déclarées à la douane que dans une moindre mesure, au détriment de l’économie nationale. Tel est le cas de ces grands camions chargés comme des baudets de l’hétérogénéité brut. Ces mastodontes pèsent 37 tonnes. Ils sont alignés en file indienne, attendant de traverser la frontière pour se rendre en Zambie. Là bas il existe des petites unités industrielles qui raffinent les minerais en provenance de la RDC, avant d’être exportés. La Zambie s’enrichit ainsi aux dépens du vrai propriétaire des richesses qu’est la République démocratique du Congo. L’œil vigilant du nouveau gouverneur a tout de suite découvert l’astuce utilisée par les criminels économiques. D’abord la valeur et le poids réels des minerais qui sont chargés dans des camions de gros tonnages, ne sont pas déclarés formellement à la douane, tellement la complicité est bien planifiée au niveau des responsables préposés aux formalités administratives à la frontière congolo-zambienne. Tous les 80 camions alignés, répertoriés au moment où le gouverneur procédait à son enquête affichaient un poids réel de 77 à 80 tonnes de minerais brut, alors que les affréteurs avaient déclaré à la douane qu’ils pesaient seulement de 30 à 34 tonnes ! Cet excédent de poids constitue en réalité la quantité des produits qui passent régulièrement la frontière en fraude. Il constitue un énorme manque à gagner pour la République Démocratique du Congo. Ce déficit pharaonique est de l’ordre de plusieurs centaines de millions de dollars. Le butin saisi par le gouverneur Moïse Katumbi ce jour là est estimé à 5.000 tonnes de minerais. La teneur de ces minerais est aussi revue à la baisse par les fraudeurs. Selon les services du gouverneur, la teneur réelle est de 64% au lieu des 34% officiellement déclarés sur les manifestes de sortie de frontière.
Un véritable syndicat du crime transnational
Il nous revient que l’affaire de la saisie de ces camions avant leur entrée en Zambie a soulevé un tollé de protestation dans les milieux officiels de la Zambie. Certains ministres pas moins, de ce pays se sont insurgés contre l’acte posé par le courageux gouverneur, allant même à l’accuser dans une affaire lointaine qui avait concerné son frère, et à laquelle il n’était même pas mêlé. Cette levée de boucliers qui éclabousse les officiels zambiens dans une affaire de pillage organisé des richesses de la RDC est d’autant plus ignoble que les intentions affichées par ces voisins sur le plan politique les mettaient hors de tout soupçon. Il a été prouvé au terme de l’enquête liminaire du gouverneur Katumbi que du côté congolais aussi, la pieuvre de la maffia a également étendu ses tentacules. En aval comme en amont, une collusion s’est établie entre les deux côtés de la frontière par le biais des fossoyeurs de la RDC. Les innombrables obstructions actives que Moïse Katumbi a eu à subir de la part de certains fils du Katanga pour l’empêcher de passer gouverneur, s’expliquent à présent à la lumière de la découverte de ce réseau maffieux.
Il faut en finir avec les fossoyeurs du peuple congolais
Ces fils égarés qui connaissaient l’intégrité morale de monsieur Katumbi et son courage à la limite de la témérité, ont tout fait pour l’empêcher de se hisser à la tête du gouvernorat de la province du Katanga. Aujourd’hui certes ils sont entrain de se mordre les doigts, car leur pot aux roses ne commence qu’à peine à être découvert. Le nouveau gouverneur de la province cuprifère a déclaré la guerre à la corruption, et il ne s’arrêtera pas en chemin. Car si la destination finale à l’exportation des minerais volés à la RDC est assurée par les dignitaires zambiens, le gros du problème reste à démanteler et à désintégrer le réseau de ces trafiquants sans foi ni loi, qui affament le peuple congolais depuis des décennies et qui aggravent sa misère. La chose n’est pas aisée mais Moïse Katumbi est déterminé à réussir le pari de la réussite du serment du chef de l’Etat quand il a juré d’ouvrir toutes grandes les portes de la prison à ceux d’entre les congolais qui confondraient les richesses du pays avec leur propre patrimoine. Le gouverneur du Katanga vient donc de mettre la main dans une fourmilière ; il lui faudra le soutien de toutes les autorités compétentes pour l’aider à vaincre l’hydre de la corruption qui a gangrené toutes les sphères de la vie nationale congolaise.
L’Avenir
]]>La Zambie a demandé au gouvernement de la République Démocratique du Congo d'extrader le gouverneur de sa riche province cuprifère du Katanga pour affronter la justice au sujet d'une affaire de corruption impliquant des millions de dollars,a déclaré ce jeudi 8 mars 2007 un membre de la commission zambienne chargàe de reprimer la corruption.
Monsieur Maxwell Nkole, le chef de la commission zambienne chargée de lutter contre la corruption a accusé l'homme d'affaires et gouverneur de la riche province du Katanga,monsieur Moise Katumbi, d'avoir détourné une somme de 4,2 millions de dollars US sur les 12 millions que l'état zambien avait alloués à sa société pour l'achat du maïs. Mais Katumbi -connu en Zambie par la version anglicisée de son nom, Moses-a nié les faits.Déjà, les autorités zambiennes avaient commencé à liquider ses biens à la suite de sa décision de mettre fin à l'exportation du cuivre brut pour raffinage dans les usines zambiennes. « Je n'ai jamais détourné l'argent en Zambie, » a déclaré Moise Katumbi à l'agence Reuters par téléphone à partir de Lubumbashi,chef lieu de la province du Katanga. Katumbi était un allié et proche de l'ancien Président zambien Frederick Chiluba.Ce dernier avait quitté son pays pour échaper à la vaste campagne de lutte contre la corruption lancée par son successeur le président Levy Mwanawasa en 2002.Il va sans dire que cette vaste opération visait Chiluba et les dignitaires de son regime. « Nous avons écrit au gouvernement congolais par le truchement de notre ministère des affaires étrangères pour lui demander d'extrader M.Moise Katumbi en zambie afin qu'il soit interrogé dans le cadre des enquêtes que nous menons sur un montant de plus de 17.5 milliards de kwacha du gouvernement zambien 4,2 millions de dollars US qu'il aurait détournés à son compte», a déclaré monsieur Maxwll Nkole. Jusqu'ici il n'y a eu aucune réaction de Kinshasa. Monsieur Nkole a également ajouté que Moise Katumbi continue de recevoir illégalement des fonds par l'intermédiaire d'un compte actionné par le service d'intelligence zambien, le Zamtrop, à partir d'une succursale londonnienne de la banque nationale zambienne, la Zanaco. « Il y a également une série d'autres investigations criminelles que nous sommes en train de mener concernant 50.000 dollars et plusieurs autres montants encore que monsieur Katumbi a prelevés sur le compte du Zamtrop », a poursuivi monsieur Nkole dans sa declaration à l'agence Reuters. ll y a quelques années, Moise Katumbi a été à la tête de plusieurs entreprises en Zambie,en dehors de son commerce de maïs. En 1996,sa société de pêche de Chani fut l'objet des critiques acerbes du au fait qu'elle avait commencé à vendre de la farine de maïs au rabais à la veille des élections présidentielles que son allié Frederick Chiluba avait gagnées. Comme beaucoup d'autres hommes d'affaires Katangais,Moise Katumbi exporte le minerai de cuivre pour raffinage dans les usines du nord de la Zambie.Aussi, il estime de son côté que sa décision d'il y a deux semaines de mettre fin à l'exportation de minerai de cuivre en Zambie dans le but d'augmenter les revenus d'exploitants locaux avait certainement incité les autorités zambiennes à liquider ses capitaux dans le pays.Mais,il n'a pas dit que les capitaux en question sont en saisine depuis six ans. « Quand j'ai arrêté l'exportation des minerais crus il y a deux semaines; ils ont commencé à vendre mes biens. J'ai dit que nous devons commencer à apporter de la valeur ajoutée à notre cuivre avant l'exportation,et tout de suite ils ont commencé à venir avec des problèmes », a-t-il declaré. Moise Katumbi a indiqué qu'il avait saisi la justice zambienne pour s'opposer à la confiscation de ses biens;mais aucun juge zambien n'avait apporté l'affaire devant la cour. Nkole a confirmé que Katumbi s'était légalement opposé à la saisie par les autorités zambiennes de plusieurs de ses biens,à savoir des immeubles et des véhicules.
L'Editeur
]]>BRUXELLES, 7 mars 2007 (AFP) - Bere Bemba Pollet, dit Jean-Jacques, frère de l'ancien candidat aux présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba, a été condamné en son absence à 2 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bruxelles, a rapporté l'agence Belga.
Lors du même procès, Telo Mobutu Zemanga, un petit-neveu de l'ancien dictateur congolais Mobutu Sese Seko, a été condamné à 3 ans de prison, dont la moitié ferme. Jean-Jacques Bemba Pollet, 40 ans, Telo Mobutu Zemanga et quatre autres prévenus ont été reconnus coupables d'escroqueries.
Celles dont Jean-Jacques Bemba s'est rendu coupable lui ont rapportées quelque 550.000 euros entre 1999 et 2001.
M. Bemba ne s'est pas présenté à son procès, mais il a multiplié les rencontres avec des journalistes pour protester de son innocence, selon Belga.
La présidente du tribunal a ordonné son arrestation immédiate.
Un ancien général de la garde présidentielle congolaise, André Olela Okuka, 55 ans, a réussi à spolier un notaire belge d'au moins 1,55 million d'euros.
Il a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 fermes.
Les prévenus se voient confisquer 1,5 million d'euros, ainsi que leurs Jaguar, Mercedes et autres bijoux Cartier. Telo Mobutu se fait saisir sa maison et son terrain à Overijse, près de Bruxelles, précise l'agence de presse belge.
]]>Une forte délégation congolaise ; conduite par le ministre de l’Environnement, prend part à la « Conférence internationale sur la gestion durable des forêts de la République démocratique du Congo » qui se clôture ce mardi à Bruxelles.
Initiée par le ministère belge de la coopération, cette conférence a comme enjeu non seulement la consolidation des efforts des parties prenantes dans la gestion forestière en RDC mais aussi d’imprimer des mécanismes novateurs dans la gestion durable de ces ressources naturelles et de financement.
Le ministre belge de la Coopération, Armand de Decker, a donné le coup d’envoi, hier lundi 26 février au Palais d’Egmont à Bruxelles, de la « Conférence internationale sur la gestion durab1e des forêts de la République démocratique du Congo ». La cérémonie d’ouverture a été honorée de la présence de Son Altesse le Prince Philippe de Belgique. Le nouveau ministre congolais de 1’Environnement, Conservation de la Nature, Eau et Forêts, Didas Pembe, a conduit une forte délégation; une soixantaine de membres, composée des experts du ministère de l’Environnement, ceux des institutions publiques de l’Environnement ainsi que des acteurs des ONG locales de l’environnement.
Appui garanti de la Belgique
La conférence de Bruxelles est une initiative organisée par le ministère belge de la Coopération sous l’organisation de la Coopération technique belge en collaboration avec la Direction générale de la coopération au développement (DGCD), avec l’appui notamment de la Banque mondiale, de la Commission européenne, du ministère français des Affaires étrangères ainsi que du département international du Royaume-Uni (DFID).
Cette conférence a pour objectif de faire un état des lieux de la gestion des forêts de la RDC, autour de tous les acteurs impliqués dans le secteur forestier congolais, mais aussi d’imprimer de nouvelles orientations de bonne gouvernance forestière. C’est ainsi que prennent part à cette conférence, outre les officiels de la RDC et les acteurs des ONG de l’environnement, des exploitants forestiers de la RDC ainsi que les bailleurs des fonds et les ONG internationales de l’environnement.
Dans son allocution, le ministre belge de la Coopération a souligné l’importance de la forêt de la RDC, indiquant la nécessité de sa préservation au moment où le monde se réchauffe de plus en plus suite aux productions des gaz à effet. Ainsi, selon Armand de Decker, il faut agir maintenant pour la préservation de ce dernier poumon écologique moins menacé du monde et que la communauté internationale doit apporter tout son appui. Tant, les forêts de la RDC, deuxième massif forestier du monde après celui de l’Amazonie, est un capital important dans le cycle de carbone du monde.
En ce qui concerne la Belgique, Armand de Decker a déclaré que Bruxelles est d’accord de participer au Fonds fiduciaire pour la gestion durable des forêts de la RDC. Bien plus, le Royaume de Belgique est disposé d’alléger sa dette vis-à-vis de la RDC au prix des actions de maintenance de la forêt notamment par le soutien aux gardes des aires protégées qui payent souvent le plus lourd tribut dans le dévouement à protéger les écosystèmes.
Forêts ... contre compensation
Pour sa part, le ministre congolais de l’Environnement, faisant ainsi sa toute première prestation publique, a exprimé la volonté du gouvernement de la RDC de reprendre son rôle central de partenaire privilégié dans les relations avec les autres Etats du monde notamment en ce qui concerne la gestion de sa riche biodiversité. Pour le ministre de l’Environnement, 1’Etat congolais doit être privilégié et ne pas être substitué, comme c’est le cas présentement, aux ONG de l’environnement. Car, de son point de vue, les ONG ont pour rôle de renforcer l’action de l’Etat et non de le remplacer. Aussi, le premier gardien de l’environnement de la RDC a demandé qu’un financement de plus de 1,5 milliard Usd par an soit accordé à la RDC en guise de compensation à son effort de préservation de ses ressources forestières. A ce propos, la Société civile, présente à cette conférence, a plutôt exigé une compensation juste de la RDC pour ses efforts de préservation de ses forêts, sources des capitaux importants en cas de leur exploitation.
Environ 20 millions d’hectares de forêts de la RDC sont sans statut c’est-à-dire ne sont ni mises en exploitation ni faisant partie des aires protégées mais plutôt garder intactes. Cette compensation, pourrait s’avérer insuffisante si on tient compte du fait que 40 millions de Congolais du monde rurale dépendent particulièrement des forêts. Et ce sont ces populations qui sont les plus pauvres du pays.
Plus encore, Didas Pembe a attiré l’attention des conférenciers et particulièrement de la communauté internationale sur la nécessité de lutter contre la pauvreté en RDC afin de préserver sa riche biodiversité. En effet, selon toutes les études réalisées sur l’érosion de la biodiversité en RDC, les causes majeures sont, par ordre d’impact négatif important, l’agriculture itinérante sur brûlis, la coupe des bois de chauffe, le braconnage, l’exploitation artisanale du bois, l’exploitation industrielle du bois, etc.
Ces faits sont principalement les manifestations de la pauvreté des populations Congolaises. Celles-ci étant pauvres pratiquent des méthodes culturales grégaires du genre l’agriculture itinérante sur brûlis, rasent des milliers d’hectares de forêts pour trouver le bois de chauffe ( environs 45 millions de tonnes par an) afin de satisfaire le besoin en énergie, le taux d’électrification du pays n’étant que de 6%. Et bien entendu, c’est la recherche de la survie qui pousse les populations riveraines et les communautés locales à chasser même au sein des aires protégées.
Il est attendu que cette conférence de Bruxelles puissent prendre des résolutions devant traduire la volonté autant de la Belgique que de la RDC ainsi que des bailleurs de fonds, des acteurs du secteur privé et de la société civile de gérer durablement les forêts congolaises ; en mettant en oeuvre des stratégies non encore exploitées jusqu’ici.
Amédé Mwarabu K./ Le Potentiel
]]>Au risque de se faire passer pour un complice dans l'affaire des faux congolais siégeant au Parlement et d'beaucoup d'autres encore occupant des postes dans les institutions du pays, le sénateur MLC JP Bemba qui detient une liste portant leurs noms doit publier ladite liste afin que l'opinion sache qui est qui.Et la justice de notre pays-qui se dit un état de droit-devrait normalement interpeller monsieur Bemba pour l'obliger de dénoncer tous ces fraudeurs. Nous sommes ici devant un cas très sérieux de tricherie qui met en danger la sécurité du pays. Des postes destinés aux congolais au sein des institutions nationales et internationales sont occupés par des étrangers et personne ne veut en parler.Monsieur Jean-Pierre Bemba déclare publiquement qu'il connait tous ses individus et il est calme chez lui.Calme avec sa conscience,sachant que l'institution qui représente le peuple congolais se trouve entre des mains étrangères.Comment peut-il dormir tranquillement chez lui? On doute de la nationalité de celui qui trône à la Présidence;on est sûr de la nationalité étrangère de ceux qui sont au Parlement.Et les congolais pensent que qu'ils sont sérieux.NON! Le monde se moque de nous.Tout le monde aujourd'hui cherche à protéger son pays.Les Etats Unis construisent un mûr pour se protéger de l'immigration.Les européens chassent les sans papiers de chez eux,la République Démocratique du Congo est le seul état au monde qui se sans à l'aise avec des dirigeants de nationalité étrangère. Faut-il conclure que les congolais n'aiment pas le Congo? Monsieur Jean-Pierre Bemba doit dénoncer les fraudeurs;si non la justice doit l'obliger à le faire.
L'EDITEUR
]]>L’Assemblée nationale a décidé d’accorder un moratoire de six mois aux parlementaires titulaires des nationalités étrangères afin de « régulariser » leur situation. La loi congolaise est sans équivoque « la nationalité congolaise ne peut être détenue avec une autre nationalité ». Cela démontre qu’il n’existe aucune légalité dans ce pays.
Alors qu’ils n’avaient pas la qualité de Congolais au moment de leur dépôt de candidature. Par conséquent, le vote exprimé est invalide. Ainsi que leur mandat qui est également invalide.
Pourquoi assiste-on à toutes ces séries d’arrangements discrets, simplement parce que Joseph Kabila Kanambe lui aussi avait commit des fautes encore plus graves de violation de la constitution lors de son enrôlement en qualité de candidat à la magistrature suprême. Il est contraint de « protéger » les autres.
Ces sont les mêmes étrangers qui manipulent la Constitution au mieux de leurs intérêts juste pour se maintenir au pouvoir.
Le Patriote doit parler faute de se faire complice de l'imposture.
D.Dekassi
Pour l'intérêt de la nation
]]>La crise humanitaire en République démocratique du Congo risque de se prolonger si les moyens à disposition de la force de maintien de la paix venaient à se réduire. Oxfam appelle donc la communauté internationale à maintenir l’engagement de la MONUC à son niveau actuel.
Dans un nouveau rapport rendu public ce vendredi (“Un Avenir Fragile”) Oxfam déclare que sans une forte présence des Nations unies, le Congo risque de faire face à une reprise généralisée des combats, réduisant à néant les acquis des élections historiques de 2006.
Appel au Conseil de sécurité La République démocratique du Congo ferait face à un véritable désastre en cas de retrait prématuré des soldats de la MONUC (Mission des Nations Unies au Congo). Le 15 février, les Nations unies ont débuté le processus de renouvellement du mandat de la MONUC. Oxfam appelle le Conseil de Sécurité des Nations unies à maintenir l’engagement de la MONUC à son niveau actuel.
“Sans une présence substantielle et efficace de la MONUC, le niveau de sécurité – relativement stable pour l’instant – pourrait rapidement se détériorer” déclare Thierry Dethier, responsable du plaidoyer humanitaire à Oxfam-Solidarité. “Cela serait désastreux pour la République démocratique du Congo et pour l’ensemble de la région. La MONUC a contribué à la stabilité et à la sécurité dans de grandes parties du pays, et a soutenu le peuple congolais lors des élections de 2006.”
“La période actuelle offre des opportunités jamais rencontrées pour la RDC, mais il faut pour cela que la communauté internationale prenne les bonnes décisions dans les mois à venir", poursuit-il. "Les ressources mises à la disposition de la MONUC sont déjà bien limitées. Réduire ces ressources et le nombre de troupes à disposition de la MONUC constituerait un désastre pour de nombreuses communautés qui bénéficient actuellement de sa protection."
Améliorer l’efficacité de la MONUC “Toute diminution reviendrait à laisser les civils en RDC faire face à un avenir très incertain et effrayant. Il faut donc maintenir la MONUC à son niveau actuel.”
Au lieu d’envisager une réduction du nombre de troupes, le Conseil de Sécurité devrait profiter du processus actuel de renouvellement de mandat pour améliorer l’efficacité opérationnelle de la MONUC.
La priorité des casques bleus devrait être la protection des civils, en augmentant par exemple le nombre de patrouilles nocturnes. Ils devraient également assurer la sécurité et l’accès humanitaire dans les zones où les populations déplacées retournent dans leurs villages.
Pour Oxfam, une stratégie de retrait à long terme devrait être liée à la réforme de l’armée et de la police congolaise. Le secteur de la sécurité en RDC n’a actuellement pas les moyens de protéger la population face aux chefs de guerres, aux rebelles étrangers ou aux forces de défense locales. Les Nations unies ne devraient considérer une réduction de troupes de la MONUC que lorsque la RDC sera davantage capable de protéger ses citoyens.
]]>Mémorandum
A : Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations-Unies
Cc : William Swing (Représentant du Secrétaire Général à Kinshasa), Carla del Ponte (Procureur du Tribunal Pénal International)
Signataires : Ne Muanda Nsemi (Député National), Jean-Claude Vuemba Luzamba (Député National), Ruffin Mpaka (Député National), Mbuta Nkanzi (BDK), Dr Samuel Kimpiatu (Coordinateur de l'UN et Alliés pour le Bas-Congo)
Objet : Le récent Massacre au Kongo Central (Bas Congo)
Rappel des faits
Les élections des gouverneurs du 27 janvier 2007 ont offert, contre toute attente, la province du Kongo Central à l'AMP, parti du président de la république. Pourtant, l'équilibre des forces était largement en faveur de l'Union pour la Nation et Alliés (plate-forme de l'opposition républicaine) .
En contestation de ces résultats, l'UN a fait appel auprès de la cour de Matadi, devant se réunir le 1 er février. De son côté, le BDK avait appelé à une journée ville-morte à Matadi (Kongo Central) afin de soutenir cette requête légitime.
La veille, le 31 janvier 2007, le pouvoir à Kinshasa est allé provoquer le dirigeant du BDK, l'honorable Ne Muanda Nsemi, en ordonnant, via la cour militaire du Bas-Congo et le parquet général de Matadi, de perquisitionner sa résidence sur accusation de détention d'armes de guerre. On se souvient comment Maître Marie-Thérèse Nlandu, actuellement détenue dans des conditions épouvantables, a été arrêtée arbitrairement selon le même type de coup monté.
Cette intervention des forces de l'ordre, en dehors des heures légales, s'est heurtée à un refus d'obtempérer et l'usage des armes a été la riposte de l'armée, déguisée pour la circonstance en policiers.
La réponse de la population, attendue et provoquée par les autorités locales, s'est manifestée pacifiquement, le lendemain, dans les rues des principales villes de la province. Les forces de l'ordre, renforcées par 300 soldats des FARDC, réquisitionnés par le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu (ordre de réquisition n° 084/2007 du 31/01/07), se sont déchaînées sur la population : tirs à balles réelles sur des gens désarmés. La MONUC a déjà dénombré 134 morts, mais il semble qu'il y en ait eu plus de 200. Depuis, de nombreux jeunes gens et jeunes filles, adeptes du BDK, ont disparu (enlevés ?) - plus de 750 manqueraient à l'appel.
Les éléments en notre possession (n°25/CAB.MININTERDE SEC/455/2006 du 14/12/06) tendent à prouver que dès le 14 décembre 2006, le pouvoir à Kinshasa, par l'intermédiaire du Général-Major Denis Kalume Numbi, ministre de l'intérieur et de la sécurité, a donné ordre au gouverneur intérimaire, Jacques Mbadu Nsumi, de préparer le terrain des grands électeurs pour que le ticket soutenu par l'AMP et Alliés soit "élu" au gouvernorat. Le document cité plus haut mentionne que pour raison d'Etat et à titre exceptionnel la Banque Centrale et Commerciale de Matadi doit débloquer les fonds nécessaires à la "préparation du terrain" (comprendre achat des consciences et corruption des grands électeurs - députés provinciaux et chefs coutumiers et de groupement cooptés).
Requête auprès de l'ONU
Nous, représentants du Kongo Central (Bas Congo), élus et notables Kongo soussignés, demandons à l'ONU :
1) De condamner l'intervention militaire (FARDC), assistée par la police nationale, les services spéciaux de la sécurité territoriale et des forces étrangères, ayant fait plusieurs centaines de morts au Kongo Central. L'Etat congolais doit être condamné, non seulement pour usage abusif de la force contre des citoyens désarmés, mais aussi pour l'utilisation des forces militaires alors qu'aucun Etat d'urgence n'était proclamé.
2) De sommer le pouvoir à Kinshasa de mettre fin aux persécutions politiques et aux enlèvements des adeptes du BDK.
3) De diligenter une enquête internationale, en coordination avec l'Assemblée Nationale congolaise, pour élucider les causes et les mécanismes du massacre en cours, en vue d'établir les responsabilité s, de poursuivre les responsables et d'accorder des réparations aux victimes et à leurs familles.
4) D'exiger dans les plus brefs délais, suite au jugement de la Cour d'Appel de Matadi, l'organisation d'un second tour au Kongo Central pour l'élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur dans les conditions de transparence requises.
5) D'exiger la libération immédiate de tous les adeptes du BDK, détenus arbitrairement, ainsi que celle de Maître Marie-Thérèse Nlandu et de ses collaborateurs détenus par le pouvoir militaire.
6) De saisir le Tribunal Pénal International au chef de t entative d'extermination contre une communauté, au sens de l'article 6 du statut de Rome (acte fondateur de la Cour Pénale Internationale) qui définit le génocide.
Recommandations
Les persécutions politiques contre le peuple Ne Kongo doivent cesser immédiatement .
Les Kongo, qui peuplent le territoire allant des confins de la rivière Kwango jusqu'à l'Océan Atlantique, occupent la province stratégique de la RDC qui est l'ouverture sur la mer de ce vaste pays. A ce titre, le contrôle de ce territoire est convoité par le pouvoir central, ce qui explique les persécutions et les massacres dont les Kongo font l'objet depuis plusieurs années.
- 2002 : massacres à Luozi et à Muanda ; - 2004 : massacres à Lemba ; - 2005 : massacres à Nkanzi, Lemba et Nseke Mbanza ; - 2006 : massacres de Matadi ; - 2007 : massacres de Songololo, Matadi, Boma et Muanda
Notre peuple, ce sont plusieurs siècles de civilisation, faite de rites, des coutumes, des croyances et des traditions. Depuis les temps anciens, nous nous sommes toujours levés contre l'injustice, la domination et l'asservissement.
Tout au long de notre histoire, nos revendications ont toujours porté sur des considérations fondamentales, à savoir : notre survie en tant que peuple, nation, culture et civilisation.
Souvenez-vous que les Ne Kongo, peuple pacifique et hospitalier, sont à l'origine de l'indépendance du Congo. Hier, ce fut l'ABAKO qui permit l'instauration de notre première république, avec le Président Kasa Vubu. Aujourd'hui, c'est le Bundu Dia Kongo qui se trouve à la pointe du renouveau, contre la corruption et pour une démocratie au service du progrès social. Son leader n'est autre que Ne Muanda Nsemi, et c'est à ce titre qu'il est persécuté, comme le fut autrefois, sous le colonisateur, Papa Simon Kibangu.
Nous aimerions faire savoir au monde, qu'au-delà du fait religieux, le BDK, mouvement politico-religieux, c'est le peuple Kongo organisé culturellement comme le fut l'ABAKO au milieu du siècle dernier. Lorsque l'on s'en prend aux adeptes du BDK, cela revient à s'en prendre à tout le peuple Kongo. A ce titre, le massacre des adeptes du BDK doit s'apparenter à une tentative de génocide.
]]>Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Antoine Gizenga, a reçu jeudi à Kinshasa les membres de son gouvernement pour une "première séance de travail", qui a duré environ une heure. Les 60 ministres et vice-ministres de ce gouvernement, dont la composition a été annoncée lundi soir, ont pris part à cette "première rencontre" formelle, a indiqué à la presse le ministre détaché auprès du Premier ministre, Godefroid Mayobo, l'ancien porte-parole de M. Gizenga. "Il s'agit d'une première séance de travail entre le Premier ministre et les membres de son gouvernement, une prise de contact pour finaliser le programme du gouvernement qui doit être déposé incessamment au Parlement", a-t-il expliqué. Une prochaine réunion est prévue le 13 février à la primature. (AFP)
Comment relancer l'économie ?
Il reste beaucoup d'entraves à la relance des affaires. Un rapport pour mars-avril.Les milieux d'affaires belges ont aussi des demandes à faire à notre gouvernement.La chambre de commerce belgo-africaine(1) diffusera en mars-avril une troisième version réactualisée du document qu'elle avait rédigé en 2001 et qui indiquait toutes les entraves au développement des affaires au Congo-Kinshasa et émettait des recommandations pour les faire disparaître. Invité mardi à s'exprimer devant les commissions sénatoriales des Affaires étrangères et de la Chambre, le président de la chambre de commerce, Bernard de Gerlache, a indiqué que certaines des recommandations formulées dans ce document avaient, depuis lors, été mises en oeuvre, d'autres non, "loin de là".
Trois clés
Selon M. de Gerlache, les milieux d'affaires ont identifié "trois clés" pour la reprise des affaires au Congo. D'abord assurer la sécurité des personnes et des contrats, "ce qui passe par le paiement des fonctionnaires" afin qu'ils soient moins tentés de prélever leur part.
Ensuite, disposer d'infrastructures "valables" (fleuve, ports, aéroports, chemin de fer et routes). "Dès que cela s'améliore quelque part, l'effet est immédiatement visible. Et cela crée un goulot d'étranglement plus loin", comme au port de Matadi ou, au Katanga, pour évacuer les produits miniers dont l'extraction a repris.
Troisième clé :
"Il faut que les entreprises publiques s'adaptent". Aujourd'hui, dit M. de Gerlache, les actifs de celles-ci "n'ont plus aucune valeur" et il ne faut donc pas les privatiser, cela nuirait aux intérêts de l'Etat. Il faut cependant en privatiser la gestion, afin de leur redonner de la valeur, plaide l'homme d'affaires, ce qui "permettra de penser, dans 5 ou 10 ans, à les privatiser si les Congolais le décident."
Taxer la concurrence
L'Etat doit aussi avoir l'éducation et la santé dans ses priorités, car les entreprises ne peuvent fonctionner que si elles ont un personnel formé et en bonne santé, poursuit-il. "La reconstruction politique est en route, mais si l'économie ne suit pas, elle n'aura servi à rien", souligne M. de Gerlache . Les milieux d'affaires plaident donc aussi pour un effort accru de l'Etat congolais en vue de faire payer des taxes aux entreprises "pakistanaises, libanaises, kazakhes..." qui se sont volontairement placées dans "l'informel" afin d'éluder l'impôt, ce qui en fait reposer tout le poids sur les entreprises légales.
Parmi celle-ci, les belges sont de moins en moins nombreuses, plusieurs - Umicore, Tractebel - ayant quitté la zone. M. de Gerlache a néanmoins souligné que "les relations interpersonnelles" constituaient "un avantage important" pour permettre aux entreprises belges de faire des affaires au Congo.
Or, celles-ci pâtissent de la politique de visas du gouvernement belge. Et l'homme d'affaire de plaider pour un accès plus facile à la Belgique pour les hommes d'affaires et pour les étudiants. Au sujet de ceux-ci, il a expliqué que la Belgique ne reconnaît ainsi plus la dernière année du secondaire effectuée au Congo; les étudiants désireux de s'inscrire à l'université dans notre pays doivent donc d'abord y effectuer une dernière année du secondaire . "Or notre ambassade à Kinshasa délivre des visas pour des études universitaires, pas pour des études secondaires !", ce qui les pousse à gagner d'autres pays.
M.F.C. Mis en ligne le 09/02/2007
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