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mardi 9 mars 2010

____Dissertation qui analyse si l'amitié est vraiment une relation particulière, singulière, ou bien seulement une relation plus ou moins semblable aux autres formes de rapport à autrui. Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?

Tout homme se trouve confronté, tôt ou tard, dans sa vie, à autrui, cet être troublant qui est à la fois semblable à lui, et à la fois un autre que lui ; cet être dont l'existence et la présence le bouleversent, parfois même le contrarient. Cependant, il est nécessaire pour chaque homme de devoir faire face à cet autre, et les rapports que chacun d'entre nous entretient avec autrui sont multiples et variés : ce peut être un rapport de domination, ou au contraire un rapport éthique, sur le mode du devoir, qui vise à un respect mutuel, ou bien encore un rapport basé sur des sentiments que l'on ressent l'un envers l'autre. Parmi ces différents rapports à autrui, l'un d'eux se détache : c'est l'amitié, souvent perçue comme la relation « idéale » à autrui.

Toute véritable amitié est généralement qualifiée d'idéale, dans le sens de perfection, ou du moins de tentative d'atteindre la perfection. En effet, l'amitié est une relation qui vise le bien, le bon. Le philosophe Aristote qui, le premier, s'est intéressé à ce rapport à autrui dans l'Ethique à Nicomaque, attribue à l'amitié les qualités suivantes. Premièrement, l'amitié résulte d'un choix libre, partagé entre deux personnes. D'ailleurs, le plus souvent, ce choix se fait en fonction de nos goûts communs, de nos intérêts ou qualités communs : il n'est pas exclu que deux personnes très différentes soient amies, mais il est plus plausible que les deux personnes en question aient des points communs, pour entretenir une relation.

goût, intérêt, proximité, réciprocité, affrontement, affinité

"Être exigeant est une règle de base. Être tolérant est un principe. ... Tout lien particulier manque de profondeur, s'il n'est ouvert à l'amitié universelle. ... éprouvé les mêmes fondements, analysé lui-même les actes les plus simples ...

"Être exigeant est une règle de base. Être tolérant est un principe. ... Tout lien particulier manque de profondeur, s'il n'est ouvert à l'amitié universelle. ... éprouvé les mêmes fondements, analysé lui-même les actes les plus simples ...

Qui traite du rapport à autrui comme condition nécessaire pour vivre, pour être reconnu comme existant.

C'est par le rapport à autrui, qu'on accède à la reconnaissance de soi et donc à l'humanité. Mais, n'accède-t-on pas au statut d'homme que par le conflit avec autrui ? Et ne peut-on pas dire qu'autrui est un obstacle pour la reconnaissance de soi, même s'il est nécessaire ? D'une part, il est vrai que notre rapport à l'autre est spontanément de l'ordre de l'intérêt : nous nous servons de l'autre, si celui-ci ne m'empêche pas au contraire d'accéder à mon but. D'autre part, l'homme recherche le bonheur (de manière spontanée) ; or le bonheur peut se trouver dans le rapport à l'autre par l'harmonie. Enfin, le rapport avec autrui est nécessaire à la vie ; il n'est donc plus une fin, un moyen ou un obstacle, mais plutôt une condition nécessaire à l'être humain.

J'ai vraiment envie d'aller en Amérique, mais je n'en ai pas les moyens. Je vais ainsi tenter de convaincre ma mère en argumentant pour lui montrer que je suis autonome. Cependant, elle s'y oppose et en plus de me refuser l'argent, elle me refuse même le voyage. En conséquence, j'essaie d'entrer en contact avec un américain ; lorsque je réussis, je fais tout pour qu'il m'emmène avec lui : une fois que je suis là-bas, je fais de nouvelles rencontres pour mieux m'intégrer et trouver du travail. Dans ce cas, autrui n'apparaît que sous la forme d'un obstacle ou d'un moyen pour accéder à mon désir, ce n'est qu'une étape qui soit me freine, soit m'apporte de l'aide. C'est en ce sens qu'on peut se demander si autrui peut être pour moi autre chose qu'un obstacle ou un moyen. Autrement dit, le rapport qu'autrui a à moi se fait-il sous une autre forme que celle d'un obstacle ou d'un moyen ? En effet, l'homme vivant en société a de nombreux désirs, et pour les satisfaire, il n'est pas rare qu'il se retrouve face à autrui, soit en tant qu'obstacle, soit en tant que moyen (c'est à dire une aide voulue ou non, permettant d'atteindre le désir visé). Néanmoins, dans les deux cas, autrui est réduit à un objet : le rapport qu'autrui a à moi ne peut-il avoir d'autre forme que celle de l'objectivation ?

travail, objectivation, fugitif, respect, morale, psychanalyste

Dissertation de philosophie sur le rapport existant entre autrui et liberté.

L'homme a naturellement une vocation à vivre en société, parmi ses semblables. La condition humaine exclut la solitude : l'homme ne devient lui-même qu'au sein de la société, et privé du contact d'autrui, il se trouve dans l'impossibilité de se développer. Mais autrui représente toujours celui qui est étranger : la perception première d'autrui est celle d'un corps et non d'une conscience. La cohabitation est difficile car l'autre est aussi le plus implacable ennemi. Au vu des ces difficultés, autrui peut-il être autre chose qu'un obstacle ou un moyen ? Ne peut-on envisager le rapport à autrui dans une vision éthique et morale, basée sur un principe universel fondé sur le respect d'autrui et de l'humanité en général ? Cette étude pose les bases de la coexistence entre les hommes, avant d'analyser en quoi la théorie kantienne est réaliste et réalisable. Enfin, la question de la liberté étant centrale pour tout homme, on peut se demander, dans une dernière partie, si autrui est une limite ou une condition à la liberté.

Kant considère l'homme comme un être raisonnable, doté d'une conscience et d'une volonté. Le fait que l'existence de l'homme dépend de sa volonté, l'oppose à des êtres dont l'existence est elle, régie par la nature. Ces êtres dépourvus de raison, n'ont alors qu'une valeur relative ce qui fait d'eux des moyens. Kant les nomme des choses. En étant des moyens, les choses nous servent uniquement d'instruments pour accomplir une action, pour réaliser une fin. Par opposition les êtres raisonnables deviennent des personnes. Définir autrui comme personne permet de le distinguer de la chose. Autrui est alter-égo, un autre que moi mais même que moi. Je le perçois donc comme moi mais aussi comme un sujet doté d'une conscience, d'une volonté, et de ce fait une personne digne de respect. C'est pourquoi il est indispensable de toujours considérer autrui comme son semblable. L'autre quel qu'il soit est une personne qui a des droits et cela sans aucune exception.

conscience, volonté, conflit, réciprocité, sentiment, praxis historique

Dissertation de philosophie qui s'interroge sur les différences et rapprochements possibles entre moi et autrui, ce qui pourrait faire qu'il me soit complètement étranger ou finalement assez semblable.

Je peux me définir comme unique, je suis moi, et personne ne peut l'être au sens strict ; cependant, ces caractéristiques générales sont communes à l'espèce humaine en laquelle je suis catégorisé. Ainsi, chacun de nous est représentatif de la race humaine, vous, Moi, Toi, Ils, tous autant que nous sommes sans distinction particulière. Je suis semblable à toi ou lui, semblable à autrui, en quelques sortes à des étrangers, et je suis dans ce même temps si différent, si dissemblant. Dans ce cas, ces dissimilitudes de par leur complexité peuvent-elles faire en sorte qu'un homme puisse m'être totalement étranger ? Un homme peut-il m'être totalement étranger ? Cet homme puisse-t-il être moi ? Que signifie «un homme» ?

C'est en plus de six milliards de personnes que je peux m'identifier, je ne suis qu'un être parmi la multitude. Ma corporalité me permettant d'être moi tout en étant autre, elle me donne cette opportunité de pouvoir être plus qu'un seul être. D'une façon similaire la conscience me permet d'être moi et autrui, en tant que tel, je suis vous monsieur, vous madame, vous mademoiselle, je suis cet être tout le monde, qu'importe nom, sexe, tenue vestimentaire, je suis un unique semblable dans la pluralité des sociétés humaines.

préjugé, humanité, caractérisation, Freud, personne, différence

Dissertation de philosophie traitant de la conscience que l'homme a de lui-même, conscience qui peut le rendre étranger pour lui-même.

De quelle manière un homme peut-il prendre conscience de lui-même ? En essayant de se saisir, il devient un autre pour lui et pourtant il reste le même; il devient étranger et pourtant il conserve son identité. Or, si l'on devient étranger à soi-même, on s'aperçoit que ce « soi » est impossible à connaître de manière réellement transparente.

1. Prendre conscience de soi, c'est produire une identité A. Le « je » constitutif de la personnalité B. La conscience de son humanité

2. Mais prendre conscience de soi, c'est devenir étranger à soi A. La découverte de l'inconscient B. « Je est un autre » C. Prendre conscience de soi par le monde extérieur

3. La prise de conscience de soi comme mise à l'épreuve perpétuelle de sa liberté A. Prendre conscience de soi, c'est sortir de la mauvaise foi B. La conscience et la temporalité

Il est fréquent, lorsqu'on entend pour la première fois sa voix enregistrée, de ne pas se reconnaître. Prenant conscience d'une partie de soi, on s'apparaît tout à coup comme autre que ce que l'on croyait. Cette nouvelle apparition de soi à soi n'est-elle pas pour l'homme une énigme ? Prendre conscience de soi n'est-ce pas devenir étranger à soi ? Mais prendre conscience de soi, c'est passer d'une conscience immédiate des choses, à une conscience qui se réfléchit, qui se pense pensant les choses. Prendre conscience de soi signifie que l'on diminue la distance qui se trouve entre ce que l'on est, et ce que l'on a conscience d'être. On réduit ainsi la part d'inconnu en soi. Dès lors, la conscience de soi permettrait de mieux se connaître, de se maîtriser et donc de se réaliser. La prise de conscience de soi implique une distance entre ce que l'on découvre être et ce que l'on croyait être.

action, autrui, existence, temps, liberté, représentation

Dissertation qui distingue la nécessité objective de la nécessité subjective et qui traite des effets que la prise de conscience a sur l'homme.

La conscience transcendantale est ce qui fait de nous des êtres humains. La conscience de soi nous éveille et nous rend responsable. La conscience morale nous permet de discerner le bien du mal et de cette manière, de vivre en société. Bien d'autres prises de conscience nous permettent d'acquérir l'expérience. Chaque prise de conscience est un pas de plus vers la sagesse. Et bien qu'il arrive qu'elle soit douloureuse, on ne peut nier ce que notre conscience nous dicte de faire. Il faut prendre conscience de tout ce qui nous est accessible. Peu importe le prix, tout ce qui ne tue pas nous rend plus fort et prendre conscience est vital pour l'être humain.

1. La nécessité objective de la prise de conscience : comment est-ce que je deviens une personne humaine ?

2. La nécessité subjective : de quoi l'homme peut-il prendre conscience et quelles sont les limites de cette conscience ?

3. Que nous apporte réellement la prise de conscience ?

L'impératif catégorique « faut-il » utilisé dans la question implique un rapport à la fois logique et moral avec le fait de prendre conscience auquel nous devons nous plier. Par définition, être conscient signifie que lorsque l'on pense, agit, on sait que l'on pense ou agit. Néanmoins, on distingue deux formes de conscience, la conscience directe de la conscience réfléchie. La première consiste à avoir conscience, tandis que la seconde désigne le fait d'être conscient d'avoir conscience. Le passage de l'un à l'autre serait le fait de prendre conscience. Nul ne pense, n'agit ou même ne vit de la même façon. En outre, l'homme détient sa propre interprétation sur ce qui l'entoure.

acte, parole, moralité, réflexion, goût, expérience

Dissertation qui pose la problématique suivante : la prise de conscience est-elle seulement le résultat d'une réflexion faite avec le recul ou la réelle connaissance de quelque chose ?

Le terme « conscience » peut sembler simple, car il est d'un usage courant : prendre conscience. Prendre conscience est un sentiment d'une connaissance immédiate de soi et du monde, un sentiment confus que nous sommes, que nous existons et que nous sommes au monde, entourés de choses indépendantes de nous et ordonnées. Dans le sens commun, cette expression implique une idée de vérité et d'objectivité pour voir les choses telles qu'elles sont. La prise de conscience est alors le résultat d'une réflexion basée sur le recul. Ceci nous amène à nous demander si prendre conscience ne serait pas la même chose que penser.

L'être doué de conscience sait qu'il existe au monde. Il prend conscience qu'il y a des choses autour de lui qui existent et qui se distinguent de lui-même. Ainsi il les pose ou les affirme comme des objets. Qu'est-ce qu'un objet ? C'est quelque chose qui n'est pas moi mais dont j'ai conscience, comme un corps physique ou une idée. Toute chose dont je prends conscience et parce que j'en prends conscience est un objet. Notons que l'étymologie du mot objet est à ce propos éclairant puisqu'un objet c'est quelque chose que l'on jette devant soi, ce que par une prise de conscience on pose devant soi. Cette pensée est une pensée analogue à celle d'Husserl qui nous fait comprendre que « toute conscience est conscience de quelque chose », ce quelque chose étant donc un objet de pensée.

connaissance, morale, cogito

Dissertation qui analyse si l'individu doit endosser la responsabailité de ses actes dans le cas où il agit sous une influence telle qu'elle obscurcit sa conscience.

Se pose ainsi le problème de la conscience de nos actes ou de nos paroles et de leur portée : sommes-nous responsables alors que nous avons agi sous une influence telle qu'elle a obscurcit notre conscience ? Inversement, n'est-ce pas nier totalement notre conscience que de se donner des excuses ? Être conscient signifie que lorsque l'on sent, pense ou agit, on sait que l'on sent, pense ou agit. Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, de la conscience réfléchie. La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être conscient d'avoir conscience ». Le passage de l'un à l'autre serait le fait de « prendre conscience ». Tandis que ne pas avoir conscience, c'est ne pas savoir, ignorer des émotions en nous, des sensations.

La notion de responsabilité semble être très importante pour la vie en société. La responsabilité est l'obligation de répondre de ses actes devant une autorité. Le contraire serait de ne pas répondre, de ne pas assumer ses actes. Par exemple, le Président de la République, s'il prend une décision pour son pays, est responsable des conséquences que sa décision peut avoir car il est responsable de son pays. On distingue la responsabilité morale, je réponds de mes actes « en mon for intérieur », qui suppose deux conditions, la connaissance du bien et du mal, et la liberté, et la responsabilité sociale devant les tribunaux. Mais il est parfois difficile de déterminer le degré de responsabilité dans la mesure où l'acte peut avoir été commis sous des circonstances atténuantes.

intelligence, courage, persévérance, effort, risque, nier

http://www.academon.fr/Dissertation-Prendre-conscience-de-soi-est-ce-devenir-étranger-à-soi/2537

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____Sombre cafard, n'avez-vous rien compris ?, le cafard est en voie d'extinction pourquoi faut-il protèger "le noir"?. Comment conjugué le monde ancestrale du monde contemporain ? Ne leur donné pas de sac de riz mais des livres et ils sauront

LE MONDE PARTAGER EN DEUX :

  • L'Époque (période, ou histoire) contemporaine est la dernière grande période de l'Histoire. Pour les historiens français, elle commence avec la Révolution française et couvre les XIXe siècle, XXe siècle et le début du XXIe siècle.

Cette convention des historiens français qui date du 19e siècle, n'est guère partagée par les autres historiens du monde entier. Dans la terminologie universelle des historiens – à l'exception des historiens français – l'Époque contemporaine couvre toujours les derniers 75 ans environ avant le présent (Contemporary history, Zeitgeschichte en allemand) dans le sens où vivent encore des témoins, des contemporains de ces évènements. La lecture actuelle du mot « contemporain » par les historiens français est au sens où les événements qu'elle couvre ont des conséquences directes sur le monde actuel.

La période contemporaine débute sur le plan politique et pour la France avec les conséquences de la Révolution française ou, selon les Historiens, avec le premier Empire français.

Elle est marquée par la fin de l'Ancien Régime : aux monarchies absolues vont succéder les tentatives impériales et la tentative de monarchie constitutionnelle (la Restauration). Néanmoins, la révolution de 1848 et l'éphémère Commune de Paris montrent l'aspiration du peuple à un régime différent. C'est vers la fin du XIXe siècle, avec la troisième République née de la défaite de Sedan et de la perte de l'Alsace et de la Lorraine, mais aussi de la répression à l'encontre des communards, déportés au bagne, que la République s'installe durablement dans les consciences.

Mais, sur le plan socio-économique, l'époque contemporaine est avant tout fille de la deuxième Révolution industrielle : la domination sans partage de l'Empire britannique sur le monde, favorisée au début de la période par la disparition précoce du rival français avec le premier Empire, résulte elle-même de cette révolution et achève le processus de compétition engagé entre les deux puissances au XVIIe siècle.

Ainsi, en 1880, le Royaume-Uni assure à lui seul les deux tiers de la production industrielle mondiale. Il est bientôt rejoint par les autres nations européennes : c'est la naissance des sociétés industrielles modernes.

Néanmoins, la rivalité entre ces nations n'est pas finie : concernant la France et le Royaume-Uni, elle se poursuit à travers l'aventure coloniale. Celle-ci amène les Français à s'emparer de la majeure partie de l'Afrique occidentale et du Maghreb, principalement après le premier tiers du XIXe siècle, alors que les Britanniques sont maîtres de la majeure partie de l'Asie, notamment de l'Inde, et du Proche-Orient.

C'est à cette période que le monde entier s'« européanise », contre son gré, pour près d'un siècle : ainsi en va-t-il de la Côte d'Ivoire, achetée quelques barils de poudre et dizaines de fusils sous Louis-Philippe.

Les empires non-européens, tels l'Empire ottoman ou plus tard la Chine (l'Empire du Milieu), sont incapables de s'adapter et disparaissent durant la première moitié du XXe siècle. Quel contraste alors avec le Japon, qui s'ouvre au monde occidental dès 1868 et devient une puissance importante, victorieux sur mer contre la Russie tsariste en 1905.

États modernes, sociétés industrielles et idéologies L'Europe, elle, est marquée au XIXe siècle par la naissance des « États modernes » (à ne pas confondre avec les États de l'époque moderne), naissance qui traduit les mutations techniques, économiques et sociales importantes de la deuxième révolution industrielle. L'unité de l'Italie (1870), puis de l'Allemagne (1871) sont suivies, plus tard en raison des résistances du pouvoir à la modernité, par la révolution d'Octobre en Russie (1917).

Aux inégalités de l'Ancien Régime succèdent de nouvelles, fondées sur le capital. Les changements économiques, surtout, ont amené des couches sociales urbaines prospères à vouloir participer au pouvoir. Mais à côté d'elles, un prolétariat ouvrier qui est lui aussi – fait nouveau – urbain, se développe. L'action sociale est d'abord le fait de certains patrons, soucieux du bien-être de leurs ouvriers : ce sont les racines de la « démocratie chrétienne » européenne. Dans l'ensemble, le progrès social est important mais en deçà des espérances du peuple. C'est surtout l'essor du syndicalisme qui permet à ce dernier d'atténuer les difficultés de l'existence.

L'ouverture politique vers le peuple est quant à elle longue à venir : c'est, en France, l'histoire de la conquête du suffrage universel. En France, également, naît l'idée de la séparation de l'Église et de l'État, consommée au début du XXe siècle et celle d'une société laïque, qui libèreraient l'individu d'une partie du poids de la société.

De nouvelles idées, également, portent les espoirs ou les frustrations des populations. Alors que les grandes idéologies du XXe siècle – Capitalisme, Marxisme, Anarchisme même – sont définies et constituent des mouvements, tels l'Internationale, les frontières des États européens se déplacent pour trouver leur forme actuelle. Ceci implique le plus souvent la guerre, justifiée par les nationalismes et plus meurtrière qu'elle ne l'avait jamais été : cette tendance trouve son aboutissement avec les guerres mondiales au XXe siècle.

Guerres mondiales et totalitarismes Au XXe siècle, à la Première Guerre mondiale déclenchée par l'Autriche-Hongrie à la suite de l'attentat de Sarajevo, succède rapidement la Seconde Guerre mondiale née des conséquences de la crise économique de 1929 en Allemagne et de l'amertume suscitée par les exigences du traité de Versailles. Ces conflits bouleversent le monde entier et achèvent d'épuiser l'Europe qui perd sa domination au profit des États-Unis et de l'Union soviétique.

La période est aussi marquée par les grands totalitarismes de tout bord : le fascisme italien des années 1930, le franquisme en Espagne, le stalinisme en Union soviétique, ou encore le maccarthisme aux États-Unis pendant les années 1950. Paroxysme des régimes « inhumanisés », le national-socialisme qui triomphe en Allemagne avec l'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir en 1933, qui élabore et met en pratique la première doctrine d'élimination systématique de populations avec la Shoah. Celle-ci a comme conséquences directes l'exode des juifs hors d'Europe et, après la Seconde guerre, la création de l'État d'Israël.

Les progrès techniques nourrissent les conflits et s'accélèrent avec eux : l'armement moderne s'appuie sur les chars et bientôt, sur la domination du ciel. Les premières armes chimiques, employées par les États majors français et allemand en 1914-1918 sont les gaz. La bombe nucléaire, mise au point pendant la Seconde Guerre mondiale et expliquée par la théorie de la relativité d'Albert Einstein, constitue la première arme de destruction massive à même de rendre toute vie impossible sur la planète.

La Première guerre mondiale est un conflit qui opposera principalement la France et l'Allemagne. Cette guerre dura 4 ans (de 1914 à 1918). On surnomma cette 1er Guerre mondiale « La grande guerre » ou « La der des ders ». Ce conflit armé mobilisa plus de 60 millions de soldats et fit 9 millions de victimes.

Voir l'article détaillé Première Guerre mondiale L'entre-deux-guerres Voir l'article détaillé Entre-deux-guerres

Voir l'article détaillé Seconde Guerre mondiale En 1939, la coalition franco-britannique, opposée aux ambitions d’Hitler, affronte l’Allemagne dans une guerre qui s’étend bientôt. En effet, l’Union soviétique et les États-Unis s’impliquent dans le conflit en 1941, suite à l’invasion de l’URSS (opération Barbarossa) rompant le pacte germano-soviétique pour les premiers, et l’assaut livré par l’aviation japonaise contre la flotte Pacifique américaine (attaque sur Pearl Harbor) pour les seconds.

La Seconde Guerre mondiale oppose les «Alliés» (États-Unis, Royaume-Uni, Canada et Commonwealth, Union soviétique...) à l’«Axe» (Allemagne, Japon...). Elle s’achève en 1945, d’abord en Europe après la victoire soviétique à la bataille de Berlin et le suicide d’Hitler, puis définitivement avec la capitulation du Japon suite aux bombardements nucléaires américains sur Hiroshima et Nagasaki. Le monde se voit alors pourvu d’un équilibre nouveau, dominé par les États-Unis et l’Union soviétique.

Guerre froide, émancipation du Tiers-monde, et naissance de l'Europe Voir l'article détaillé Guerre froide Dans le même temps que prend fin la domination européenne sur le monde avec l'émergence des mouvements indépendantistes au sein des territoires colonisés, les États-Unis et l'Union soviétique se trouvent face à face à en 1945 (conférence de Potsdam) et s'engagent dans un conflit idéologique qui divisera le monde en deux « blocs » antagonistes pendant près d'un demi-siècle : la Guerre froide.

La doctrine des blocs et la construction européenne Le discours de Fulton aux États-Unis et la mise en place des démocraties populaires ainsi que le rapport Jdanov du côté soviétique mettent en place la doctrine des blocs qui divise le monde en deux camps – opposant le « monde libre » pro-américain et le « bloc communiste » pro-soviétique, séparés l'un de l'autre par le « rideau de fer ». L'Ouest s'organise militairement avec le Traité de l'Atlantique Nord, auquel l'Est répond rapidement par le Pacte de Varsovie. Les deux blocs sont engagés dans la « Guerre froide » ; livrés à une course aux armements jusqu'à atteindre l'équilibre de la terreur, ils font prévaloir la dissuasion nucléaire et les conflits indirects, par États interposés.

Parallèlement, l'Europe occidentale, sous la protection des Américano-britanniques, innove avec la première tentative politique de rapprochement entre des États rivaux pour asseoir la paix. C'est la naissance de l'Union européenne, qui est le fait de la France, de l'Italie et de l'Allemagne avec la CECA, à l'initiative des démocrates-chrétiens.

La décolonisation et l'émergence du Tiers-Monde

La contestation du colonialisme par les populations placées sous tutelle naît pendant l'entre-deux-guerres (Abd el-Krim au Maroc, Gandhi en Inde). Mais la mise à mal des métropoles pendant la Seconde Guerre mondiale favorise considérablement ce mouvement indépendantiste.

La vague d'émancipation en Asie (l'Indonésie avec Soekarno, le Viêt-Nam avec Hô Chi Minh...) s'étend à l'Afrique (la Tunisie avec Habib Bourguiba, le Maroc avec le parti nationaliste de l'Istiqlal, les colonies britanniques du Soudan, de Ghana, le Congo belge, le Mali, le Tchad, le Cameroun...)

Les leaders des pays nouvellement indépendants, désignés sous le terme Tiers-monde par l’Occident à partir de 1952, s’allient dès 1955 (conférence de Bandung) pour affirmer leur place sur la scène internationale et prôner le non-alignement, tandis que leur victoire à la guerre de Suez (1956) et le fiasco américain de la guerre du Viêt Nam (1965-1973) discréditent l’image de supériorité des grandes puissances.

Le conflit israélo-arabe La découverte de l'holocauste provoque un courant de sympathie pour la cause sioniste. L’État d’Israël est créé mais le partage de la Palestine de 1947, duquel il découle, est refusé par la population arabe. La Ligue arabe, l’OLP, sont autant d’alliances anti-sionistes destinées à lutter contre l’État juif. Les combats commencent dès décembre 1947. Les frontières des territoires israélien et palestinien fluctuent au gré des guerres israélo-arabes.

Au sein de la Ligue arabe se constitue l’OPEP, usant de l’arme pétrolière pour faire céder l’Occident et notamment responsable de la crise économique de 73 suite à l’embargo des exportations envers les puissances alliées à Israël.

Fin de la guerre froide, globalisation et résistances



la tour Gehry de Hanovre illustre l'architecture contemporaine.L'Histoire immédiate débute à la fin de l'empire soviétique qui, affaibli par la glasnost et la perestroïka entreprises à la fin des années 1980 par Mikhaïl Gorbatchev, s'effondre avec la chute du mur de Berlin (1989) puis avec la disparition de l'URSS (1991). Les États-Unis, désormais seule superpuissance, proclament le « nouvel ordre mondial ». Mais l'espoir de paix est vite déçu ; la guerre du Koweït est une démonstration de force du nouveau maître du monde.

Crises économiques et politiques Les difficultés économiques ont aggravé les déséquilibres entre les pays industrialisés et les autres, puis au sein des pays industrialisés eux-mêmes. La globalisation économique et culturelle suscite des résistances et a ses laissés pour compte. L'idéologie du Néolibéralisme, seule après la chute du bloc de l'Est et la « libéralisation » économique de la Chine laisse le champ libre aux firmes multinationales dans les années 1990. L'Amérique latine entre dans leur dépendance, alors que l'Afrique paye le prix de ne pas y être. Ce néolibéralisme est contesté par le mouvement de l'altermondialisme et par les « antimondialistes ».

En Europe et sur le plan national, la désaffection des pouvoirs politiques dans les démocraties occidentales provoque un recul des partis traditionnels du centre-gauche ou du centre-droit au profit des extrêmes ou des gouvernements populistes. En France, les première et deuxième cohabitation montrent l'incapacité de l'exécutif à satisfaire les électeurs. Sur le plan économique, le chômage est endémique et touche aux alentours de dix pour cents de la population active.

Interventionnisme international, repli identitaire au Moyen-Orient, et guerre contre le terrorisme modifier Sur le plan international, tandis que la doctrine qui prône l'interventionnisme au nom des Droits de l'homme, portée un temps par l'Organisation des Nations unies, échoue à résoudre les derniers conflits européens en Bosnie-Herzégovine, puis au Kosovo, les États-Unis élargissent les missions de l'OTAN en 1997 et agissent seuls en « gendarmes du monde », sous l'influence du lobby néoconservateur. Dans le monde arabo-musulman, pour lequel le rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) indique en 2002 que moins d'ouvrages y sont imprimés en langue arabe en un an que dans la seule Espagne, la religion avait d'abord été instrumentalisée au service de la résistance au colonialisme à travers le nationalisme pan-arabe.

Le développement de l'intégrisme religieux, comme facteur de repli identitaire, puis comme force politique contestataire à l'égard de régimes affaiblis par la corruption et par une faible ouverture démocratique, se traduit notamment par la guerre civile en Algérie (1992-2001). Mais les réseaux créés qui prônent l'application stricte de la Charia, c'est-à-dire d'une loi inspirée d'un Islam rigoriste au Moyen Âge et appliquée notamment en Arabie saoudite, sont aussi transnationaux. Ils font du terrorisme international une nouvelle force pour exporter leurs ambitions politiques. Après la prise de pouvoir des Talibans en Afghanistan en 1997 dans l'indifférence générale, l'organisation Al-Qaïda frappe violemment les États-Unis en 2001 (attentats du 11 septembre 2001). Dès lors, les États-Unis et leurs alliés, sous l'impulsion des néoconservateurs au pouvoir à Washington, dénoncent l'« Axe du Mal » et placent le terrorisme islamiste comme nouvel ennemi de l'Occident. Ils entendent l'enrayer par tous les moyens, instaurant le concept de « Guerre contre le terrorisme ». C’est dans cette vision géopolitique nouvelle que s’inscrivent la guerre de l’Afghanistan (2001) et celle de l'Irak (2003-...).

Sources D'un point de vue historique, et dans une certaine mesure comme à l'époque précédente, la période contemporaine implique une surabondance de sources, notamment économiques, statistiques et démographiques.

Au XXe siècle, s'ajoutent les sources audio-visuelles qui transforment la discipline. L'Historien doit opérer des choix stratégiques en ce qui concerne l'angle d'étude d'un sujet. La spécialisation des études est plus importante et la nécessaire recherche de l'objectivité est impérieuse.

Parmi ces sources, les données de l'INSEE, les articles de la presse quotidienne ou encore les archives de l'INA occupent pour la France une place privilégiée.

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_____Théosophie: La connaissance sur l'homme intérieure et de sa destinée spiritual..Est Le déni du Psyché Mental-Déficient Acquis Africain. Ne serais-ce pas la nature des différences actuelles entre l'Intelligence Africaine et l'Intelligence Occidentale»

Le Psyché Mentalo - Déficient Acquis Africain (PMDAA)

THE MENTAL CAPACITY OF THE AFRICAN - La nature des différences actuelles entre l'intelligence africaine et l'intelligence occidentale»,

  • Aptitude cognitive générale innée.

On peut la mesurer avec une certaine précision à l'aide de tests qui permettent d'établir un QI (Quotient intellectuel). L'intelligence est générale en ce sens qu'une personne très intelligente réussit des tâches très diverses pour autant qu'elles soient d'ordre cognitif. Elle est cognitive en ce sens que la réussite à des tâches demandant d'autres aptitudes (physiques, affectives) est indépendante de la valeur du QI. Elle est innée car il est prouvé que le milieu influent peu sur les différences entre les aptitudes intellectuelles. On a calculé que, dans les civilisations occidentales actuelles, environ 80 p. 100 de ces variations sont liées à des facteurs génétiques et 20 p. 100 seulement au milieu.

L'intelligence est un concept, non une chose ; c'est un concept comme la gravitation ou l'électricité. Il est très important de comprendre cette distinction : on peut montrer une chose, mais un concept est partie d'une théorie scientifique. On réifie souvent le concept d'intelligence, ce qui est la cause de toutes sortes d'erreurs et de malentendus. Comme tous les concepts, celui-ci est fondé sur une recherche scientifique et sur une élaboration statistique de ses effets.

L'intelligence se distribue suivant une courbe de Gauss régulière, qui a, à peu près, la forme d'une cloche, comprenant une majorité de cas moyens et de moins en moins d'individus très brillants ou très déficients. Les gens brillants aux tests réussissent mieux dans notre type de société ; on peut montrer que si, dans une même famille, un frère est brillant et l'autre peu doué, le premier tendra à s'élever dans l'échelle sociale et l'autre à descendre à un niveau inférieur à celui de ses parents. Un quotient d'intelligence élevé est indispensable pour réussir à l'école et à l'université. Il y a peu d'activités de haut niveau pour lesquelles ce n'est pas le cas ; mais on trouve aussi dans les activités les plus simples des gens dont le niveau mental est élevé. Cela vient de ce que l'intelligence ne suffit pas pour réussir ; il faut aussi d'autres qualités comme la persévérance, ainsi qu'une forte motivation, des circonstances favorables et de la chance.

On a démontré de multiples façons l'importance des facteurs génétiques. De vrais jumeaux» élevés séparément, ont des quotients d'intelligence très voisins. Les enfants adoptés ressemblent beaucoup plus, à cet égard, à leurs parents naturels qu'à leurs parents adoptifs, bien que ceux-ci les aient élevés et leur aient donc fourni les conditions du milieu. Les différences de quotient d'intelligence sont presque aussi grandes entre des enfants élevés dans un établissement à caractère social (orphelinat) qu'entre des enfants « normaux », avec toute la diversité de milieux que cela suppose. Un effet très important de l'origine génétique de l'intelligence est ce qu'on appelle « la régression vers la moyenne » : les enfants de parents brillants sont brillants, quoiqu'un peu moins, et les enfants de parents déficients sont eux aussi débiles, mais à un moindre degré. Ce phénomène génétique bien connu évite l'imperméabilité des classes sociales ; dans une société à grande mobilité sociale, il s'opère ainsi un brassage continuel des classes, les enfants les plus brillants des classes laborieuses accédant à la classe moyenne et les moins doués des classes moyennes se retrouvant dans le prolétariat.

Les tests d'intelligence méritent moins qu'on ne le dit la critique suivant laquelle ils ne seraient que des tests d'apprentissage ou de réussite scolaire. Des Esquimaux testés sur leurs terrains de chasse dans les régions polaires ne se sont pas montrés inférieurs à des Canadiens blancs, malgré leur manque de scolarisation, et ils ont obtenu de meilleurs résultats que plusieurs groupes d'Européens dont le niveau de scolarisation était supérieur. On s'efforce d'utiliser dans les tests d'intelligence un matériel universellement familier (comme les formes perceptives et les images) et d'éviter tout ce qui fait appel à des connaissances accessibles seulement à une partie de la population à tester. Si l'on ne peut jamais éliminer complètement la varia­ble culturelle, on peut la rendre relativement négligeable. H.J.E. (trad. D.J.V)

L'intelligence est l'aptitude à comprendre les relations qui existent entre les éléments d'une situation et à s'y adapter, afin de réaliser ses fins propres. Elle est toujours compréhension et invention, dit Gaston Viaud (1899-1961). Pour que celles-ci se réali­sent, il faut au préalable une réorganisation des éléments du champ psychologique. Par exemple, comment procéder pour détruire une tumeur cancéreuse à l'aide de rayons X sans léser les tissus sains qui la recouvrent ? Pour résoudre ce problème (Duncker), il faut tout d'abord reconsidérer les données de base, calculer le rayonnement non nocif, puis faire converger à l'endroit voulu plusieurs faisceaux dont la concentration seule sera efficace. Pouvoir résoudre des problèmes nouveaux et s'adapter rapidement à de nou­velles situations est la marque spécifique de l'intelligence. Pendant longtemps, on a pensé que, seule, l'activité conceptuelle et logique de l'homme, élaborée à partir du langage, était intelligente, tandis que les autres comportements adaptatifs résultaient de l'activité instinctive.

Mais, depuis le début du xxc siècle, on a établi d'une façon à peu près certaine l'existence d'autres formes d'intelli­gence. Il n'y a pas une sorte d'intelligence, variable en degrés, mais plusieurs, qui diffè­rent selon les êtres et les espèces. Le savant, le chef militaire, le philosophe, l'ingénieur, l'artiste, le commerçant ont certainement des formes de pensée très différentes. Aussi a-t-on proposé (Thorndike, 1920)de distinguer, au moins, trois grands types d'intelligence : l'intelligence abstraite ou conceptuelle, carac­térisée par l'aptitude à utiliser le matériel verbal et symbolique ; l'intelligence pratique, qui se trouve à l'aise dans le concret, lorsqu'il faut manipuler des objets ; l'intelligence sociale enfin, qui implique la compréhension des êtres humains et la facilité à s'entendre avec eux. Les enfants (et les débiles mentaux) ont une intelligence essentiellement pratique. Mais elle n'apparaît pas sous une forme déjà définie. Les travaux de l'école genevoise montrent que l'aptitude cognitive s'élabore tout au long de l'enfance et de l'adolescence, et passe par plusieurs stades dont les premiers sont proches des formes élémentaires d'adaptation biologique et les derniers ten­dent à s'identifier aux structures logiques de la pensée mathématique. L'intelligence, écrit J. Piaget (1965, p. 133), « se construit par paliers d'équilibration successifs, tels que le travail débute, sur chacun d'eux, par une reconstruction de ce qui était déjà acquis sur le palier précédent, mais sous une forme plus restreinte ». Le premier de ces paliers se constitue, sous une forme sensori-motrice, pendant les deux premières années, environ.

L'enfant, interagissant avec son milieu, éla­bore des schèmes élémentaires qui, par leur extension et leur coordination progressives, lui permettront d'organiser le réel. Il dégage ainsi, notamment, la notion de permanence de l'objet. Au niveau suivant, « qui est celui de la pensée représentative et des opérations concrètes » (de deux à six ans), il appréhende peu à peu les relations spatiales, temporelles et causales existant entre les objets et entre ceux-ci et lui-même. Grâce au langage et à la fonction symbolique, en général, il peut reconstruire sur le plan de la représentation tout l'acquis antérieur, mais en y introduisant des déformations dues à un point de vue égocentrique. Vers l'âge de sept ans, début de la période proprement opératoire, les premières opérations réversibles s'organi­sent, et, vers l'âge de onze ou douze ans, apparaissent les opérations formelles ou hypothético-déductives, qui portent non plus sur des objets, comme au palier précédent (opérations concrètes), mais sur des énoncés logiques.

L'intelligence a fait l'objet d'innombrables travaux. On a tenté de la mesurer (le premier instrument utile fut créé par A. Binet) et de l'analyser en ses éléments. Pour Charles Edward Spearman (1863-1945), la réussite à certaines tâches intellectuelles (épreuves très variées auxquelles on soumet plusieurs sujets) dépend de deux facteurs : l'un général (facteur g), commun à tous les exercices ; l'autre spécifique (facteur s), propre à une tâche particulière. Cet auteur a proposé d'as­similer le facteur g, qu'il appelle 1'« énergie mentale », à l'intelligence. Certains psycholo­gues, sceptiques quant à la valeur de la méthode des corrélations employée par Spearman, ont perfectionné l'analyse facto-rielle et fait apparaître de nombreuses aptitu­des primaires (L.L. Thurstone, 1938), les­quelles interviennent selon la nature de la tâche à accomplir. Pour R.B. Cattell (1967), l'intelligence générale elle-même se compose­rait de deux aptitudes, qu'il qualifie de « fluide » et de « cristallisée ». La première (gf) entre en jeu dans les tâches de classifica­tion et les analogies, par exemple ; la seconde (gc) est à l'œuvre dans le raisonnement, le jugement, etc. Quoi qu'il en soit, la psycha­nalyse et la psychologie clinique nous ont enseigné que l'intelligence était autre chose qu'une faculté de l'esprit. Inséparable de l'affectivité (des émotions, des conflits intra-psychiques), elle est une conduite de la per­sonne tout entière dans une situation déter­minée : le même individu peut être brillant dans une démonstration mathématique, par exemple, et totalement désadapté devant une tâche pratique ou dangereuse. De même que l'affectivité retentit sur l'intelligence, de même celle-ci peut exercer son contrôle sur celle-là. C'est ce qui permet à certains sujets de maîtriser leurs conflits en les intellectuali­sant, c'est-à-dire en leur donnant une formu­lation discursive.

Norbert Sillamy

Ou sont l'élite africaine pour le renouveau ? Ou sont-il les mandelas, senghors, cesaires, nkrumahs, kiserbos versus miniaturisé? Ou sont-il ses larsin small soldiers de la dé-raison fondamental "noir"?

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