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lundi 31 mai 2010

______D’une façon marginal, vivre En marge de la société: A quoi l'homme doit-il renoncer pour vivre en société? ...Si une société libre ne peut pas aider les nombreux qui sont pauvres, elle ne peut pas sauver les riches qui sont peu.

...Si une société libre ne peut pas aider les nombreux qui sont pauvres, elle ne peut pas sauver les riches qui sont peu

Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : " Ceci est à moi" et trouva assez de gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères, que d'horreurs n'eût point épargné au genre humain celui qui arrachant les pieux ou comblant les fossés, eût crié à ses semblables : " Gardez-vous d'écouter cet imposteur, vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne.

Un début de problématisation ...




L’homme, si l’on en croit Aristote, est un être social, et ne réalise sa nature qu’au cœur même d’une communauté politique : il est animal politique, et n’atteint son humanité que par et dans ce qui le relie aux autres hommes. De ce point de vue, l’humanité est un universel : elle n’est que dans la relation au corps social. Pourtant, l’homme est divers. S’il est par nature politique, il n’en reste pas moins que ses choix personnels peuvent l’amener à s’éloigner de sa participation au politique, au sens où l’entend Aristote, et à s’éloigner de la société elle-même

Qu'est-ce que la société, quelle que soit sa forme? Le produit de l'action réciproque des hommes... Posez telle société civile, et vous aurez tel État politique, qui n'est que l'expression officielle de la société civile.

Peut-on vivre en marge de la société ?

Remarquer que le verbe « pouvoir » renvoie à deux acceptions différentes : être capable de... ; avoir le droit de (plus précisément : est-ce légitime de...) Noter qu'il ne s'agit pas ici de vivre hors de la société, mais « en marge ». Il conviendra de déterminer clairement ce que l'on entendra par vivre « en marge » de « la société ».

Se crée consécutivement à ces règles une sorte de norme commune qui régit ce qui doit être ou ne pas être, ce qui peut se faire ou ne doit pas se faire. A différents niveaux, l'exemple d'actualité de la crise des banlieues, le film « L'enfant sauvage » de François Truffaut ou encore Robinson Crusoé de Daniel Defoe me semblent des exemples pertinents pour illustrer ce sujet. C'est ce dernier que nous allons examiner plus attentivement pour voir dans quelle mesure il enrichit l'examen du sujet. Robinson Crusoé est naufragé involontaire sur une île déserte après avoir connu la société civilisée de l'époque soit l'Angleterre du début XVIIIe. Il se retrouve donc contraint de vivre en marge de la société qu'il a toujours côtoyée et ce du jour au lendemain. Il se débat avec deux alternatives : se laisser mourir ou bien s'adapter à la situation et la tirer à son profit. Bien que durant les vingt-cinq ans qu'il passera sur cette île il ait envisagé la possibilité du suicide, c'est toujours son instinct de survie qui a prévalu. Cela peut nous laisser affirmer que dans l'absolu, l'individu peut vivre - dans l'acception première du verbe - à l'écart de la société : le fait est que la marginalisation, même subite et même non choisie, n'entraîne en aucun cas la mort. Cependant, on observe tout au long du roman que le naufragé a besoin de se rattacher à des éléments matériels ou à des valeurs de la société dans laquelle il a grandi. Ainsi, de prime abord il cherche à se construire une cabane sur le modèle des maisons européennes (avec un toit, des murs).

... Quand nous voyons dans quel pétrin se trouve notre société et les difficultés énormes qu’elle rencontre, nous sommes tout près de considérer qu’il faut une force extérieure considérable pour maintenir les hommes ensemble, car ils ne semblent vraiment pas sociables. L’existence des conflits sociaux est immémoriale et il ne semble pas y avoir de société humaine sans tensions internes...

Le terme « existence » est utilisé depuis Saint Thomas D’Aquin cependant, la réflexion concernant cette dernière est beaucoup plus récente. En effet, la tradition philosophique s’est plutôt concentrée sur la notion d’essence qui permet de rechercher la nature des choses. Ainsi, s’est-elle plutôt préoccupé de donner une définition aux choses. Dire qu’un objet existe, c’est semble t-il se contenter d’affirmer qu’il est et cela n’implique pas qu’on soit capable de repérer sa nature.

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______D’une façon marginal, vivre en marge de la société. A quoi l'homme doit-il renoncer pour vivre en société? Les riches qui pensent que les pauvres sont heureux ne sont pas plus bêtes que les pauvres qui pensent que les riches le sont.

...Si une société libre ne peut pas aider les nombreux qui sont pauvres, elle ne peut pas sauver les riches qui sont peu.

Un début de problématisation ...



L’homme, si l’on en croit Aristote, est un être social, et ne réalise sa nature qu’au cœur même d’une communauté politique : il est animal politique, et n’atteint son humanité que par et dans ce qui le relie aux autres hommes. De ce point de vue, l’humanité est un universel : elle n’est que dans la relation au corps social. Pourtant, l’homme est divers. S’il est par nature politique, il n’en reste pas moins que ses choix personnels peuvent l’amener à s’éloigner de sa participation au politique, au sens où l’entend Aristote, et à s’éloigner de la société elle-même

Qu'est-ce que la société, quelle que soit sa forme? Le produit de l'action réciproque des hommes... Posez telle société civile, et vous aurez tel État politique, qui n'est que l'expression officielle de la société civile.

... Quand nous voyons dans quel pétrin se trouve notre société et les difficultés énormes qu’elle rencontre, nous sommes tout près de considérer qu’il faut une force extérieure considérable pour maintenir les hommes ensemble, car ils ne semblent vraiment pas sociables. L’existence des conflits sociaux est immémoriale et il ne semble pas y avoir de société humaine sans tensions internes...

Le terme « existence » est utilisé depuis Saint Thomas D’Aquin cependant, la réflexion concernant cette dernière est beaucoup plus récente. En effet, la tradition philosophique s’est plutôt concentrée sur la notion d’essence qui permet de rechercher la nature des choses. Ainsi, s’est-elle plutôt préoccupé de donner une définition aux choses. Dire qu’un objet existe, c’est semble t-il se contenter d’affirmer qu’il est et cela n’implique pas qu’on soit capable de repérer sa nature.

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