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lundi 8 octobre 2012

___Qui a cassé le nez du sphinx? Pourquoi le Sphinx a t-il le nez cassé ? KEMET pourquoi le nez du SPHINX manque t'il ?.. La plupart voient néanmoins des traits « négroïdes » dans ce qui en subsiste, Kheops (Khoufou) Khnoum me protège. Le pharaon noir Khe

Le Jour du soleil noir Cependant devenu amnésique et ignorant.

  • Est ce qu'on sait si les pharaons etaient des noirs africains ou des semites ou autre chose ?
  • Pourquoi le pharaon noir Ramsès II était-il le plus grand pharaon noir ... pharaon kheops, pharaon classic, pharaon cleopatre, pharaon dans le ..

http://www.webarabic.com/wa-forum/index.php?showtopic=44343 Avec la présentation du visage du pharaon Toutankhamon, en savons nous plus aujourd 'hui ?



Il y a eu des pharaons noirs après la périodes des Khéops et autres bâtisseurs de pyramides.



Je ne crois pas qu'on sache l'origine des premier pharaons et égyptiens. Certains ont parlé des peuples du Sahara qui il y a 10 000 ans environ était une savanne peuplée. On retrouve d'ailleurs encore aujourd'hui les dessins de ces peuples représentant des girafes et des gazelles en plein milieu du désert.



Ils auraient émigrés lorsque le climat à changé et que le désert s'est formé. Mais ça reste une hypothèse pour l'instant.

Kheops (Khoufou) Khnoum me protège. Le pharaon noir Kheops ...

http://www.shenoc.com/kheops.htm

" Censé représenter le pharaon Khéops, le Sphinx de Gizeh est dans un état de dégradation considérable suite à quatre mille ans d’érosion et de vandalisme. Muhammad al-Husayni Taqi al-Din al-Maqrizi (mort en 1442) a rapporté que le nez en a été détruit en 1378 par un intégriste musulman soufi du nom de Sa’im al-dahr.

La plupart voient néanmoins des traits « négroïdes » dans ce qui en subsiste, soulignant, entre autres, le prognathisme facial prononcé de l’image qui demeure tout à fait évident. " source http://www.toutankharton.com/forum.php3?id_article=149&id_forum=418

(Ma propre théorie) : Le NEZ du SPHINX a disparu, parce que certains ne voulaient pas que le Monde sâche que les premiers GRANDS PHARAONS de l'Egypte Ancienne étaient NOIRS et comme le NEZ du SPHINX était aplati, montrant par là un visage de NOIR à la Terre toute entière, qui venait le voir, il a été cassé

Histoire du mot KEMET (Les Égyptiens de l'Antiquité donnaient parfois à leur pays le nom de Kemet ou Kêmi, km.t en translittération): http://sd-2.archive-host.com/membres/up/66497693963381614/Kemet___pour_en_finir_definitivement_avec_les_falsificateurs.pdf Ceci est un PDF perso du site ci contre : http://www.africamaat.com/Kemet-pour-en-finir-definitivement pour au cas ou le site en question viendrait à disparaitre et ou soit censuré.....on sait jamais avec les infos qui dérangent ???

Indices de pistes à suivre pour plus de comprenure (du pourquoi j'en suis arrivé à cette théorie) :

http://www.dailymotion.com/video/x818et_le-terme-kemet-par-jpo-historien-ka_news

http://www.dailymotion.com/video/x7yunq_lorigine-de-lhomme-15-selon-les-leu_news (Voir les autres videos sous le profil du gars qui a posté cette vidéo)

Mais encore de nos jours le PILLAGE de l'Egypte Ancienne continu pour cacher ce "fait historique" que les premiers grands pharaons étaient NOIRS :

En ANGLAIS malheureusement :

http://www.youtube.com/watch?v=Dxilks2HNQ8

voir les autres videos de ce gars là : http://www.youtube.com/user/kemetnu6240

Bref combien d'entre vous ont dans la tête en connaissance que les premiers grand pharaons étaient NOIRS, personnes non ??? et bien rassurez vous, moi aussi j'etais comme vous avant de decouvrir un article, à ce sujet là précis, dans un MAGAZINE qui parle en général d'OVNIS.....


**

Il y a plusieurs versions.

La première et la plus connue étant celle des troupes de Napoléon. Ce qui est fantaisiste car l'on a des croquis d'avant la campagne d'Egypte ou le nez du sphinx est bel et bien intact, mais d'autres textes de l'antiquité ou du moyen âge parle du sphinx sans nez ! Alors qui dit vrai ?

On a aussi parlé des Mamelouks, qui, en s'entraînant au tir au canon, auraient défiguré le sphinx.

Autre version : un sufi fanatique (Mohammed Sa'im al-Dahr 1378) aurait fait détruire cette idole païenne, les musulmans ont parfois détruit l'héritage pharaonique (païen à leurs yeux.)

Un dernier indice d'après Mark LEHNER (américain), c'est la ferveur religieuse qui fut probablement la cause de cette mutilation, qu'il situe entre le Xe et le XVe siècle. Les traces que porte la statue, dit-il, montrent que deux barres à mine furent insérées à coups de masse à la racine du nez et sous sa narine droite, puis servirent de levier pour le décoller du visage.

En résumé, l'affaire reste un mystère... Mais n'est-ce pas toute la fonction du Sphinx ?

http://www.pourquois.com/histoire_geo/pourquoi-sphinx-t-nez-casse.html

Complexe funéraire de Khéops







Vue de la pyramide de Khéops

Le complexe funéraire de Khéops fut érigé sous la IVe dynastie (v. 2650 av. n.è.). Composé d'un temple funéraire, de pyramides subsidiaires, d'annexes et d'une vaste nécropole de fonctionnaires contemporains du pharaon, le complexe est toutefois dominé par la grande pyramide, la plus grande pyramide d'Égypte qui fut, jusqu'au début du XXe siècle, le plus volumineux et le plus massif monument jamais construit. Elle a détenu le record de la hauteur durant 4 000 ans1. Elle est considérée, depuis au moins 2 000 ans, comme une des sept merveilles du monde. Les savants du XIXe siècle se jugeaient incapables de reproduire les prouesses techniques de la pyramide. Des théories pseudo-scientifiques, mystiques, voire farfelues sont alors apparues afin de tenter d'en percer les mystères. Mais la pyramide est avant tout un tombeau faisant partie d'un vaste complexe pyramidal classique de l'Ancien Empire, représentant une des plus pures et des plus abstraites œuvres d'art jamais conçues.

La pyramide de Khéops fait partie d'un complexe plus large, constitué :



d'un temple funéraire en deux parties, une basse appelée « temple de la vallée » et une partie haute située à proximité de la pyramide, ces deux parties étant reliées par une chaussée servant de galerie de communication2 ; d'un ensemble composé de la pyramide de Khéops, de trois pyramides de reines, d'une pyramide satellite, ceint d'une muraille, relié à la galerie de communication par l'intermédiaire de la partie haute du temple ; de celui-ci il ne subsiste qu'une partie du pavement en basalte d'une grande cour à ciel ouvert qui occupait l'essentiel du temple ; de multiples mastabas regroupés en trois cimetières ou villes de mastaba situées à l'orient derrière les pyramides des reines, au sud de la grande pyramide et à l'occident de la pyramide du roi, dans le désert.



Avec la pyramide de Khéops, deux autres pyramides à faces lisses, les pyramides de Khéphren et de Mykérinos dominent le plateau de Gizeh.



Deux barques solaires du pharaon Khéops furent découvertes en pièces détachées au fond d'une fosse. L'une d'entre elles a été réassemblée et est actuellement conservée au musée dit « de la barque solaire », à proximité de la pyramide.



La pyramide de Khéops

Le temple funérairemodifier







Vestiges du temple funéraire de Khéops

Le temple d'accueil (ou temple bas) se trouve désormais sous les fondations de la ville jouxtant maintenant le plateau de Gizeh. Certains vestiges de son soubassement ont pu être identifiés récemment ainsi que les installations portuaires qui le jouxtaient lors de divers travaux d'aménagement du quartier de la ville de Gizeh qui recouvre le site archéologique. Ces fouilles de sauvetage n'ont pas permis de restituer le plan d'ensemble du monument.



Le temple funéraire (ou temple haut), quant à lui, n'a laissé que très peu de vestiges tels qu'une grande partie du dallage en basalte d'une grande cour qui en occupait le centre ainsi que quelques rares débris de granite. Plus grand que le temple funéraire de son prédécesseur Snéfrou à la pyramide rouge, il n'atteint pourtant pas les dimensions colossales et la complexité du temple funéraire de la pyramide de Khéphren. Il constitue néanmoins une étape importante dans l'évolution des temples hauts de l'Ancien Empire. Ses dimensions extérieures sont de 52,40 mètres, du nord au sud et de 40 mètres, d'est en ouest5. D'un plan très simple, son entrée se faisait par l'extrémité ouest de la chaussée, située au centre de la façade est. Il en subsiste aujourd'hui un grand seuil en basalte de porte à deux vantaux5. Le seuil franchi, le visiteur accédait directement à la vaste cour cérémonielle, péristyle et pavée de basalte noir. D'une dimension de quarante mètres sur vingt, elle était entourée d'un portique formé de trente-huit piliers carrés de granite, les piliers d'angle étant de section rectangulaire. Un bas-relief fut découvert en 1938 par l'égyptologue Selim Hassan, dans l'angle nord-ouest de cette cour6. Ce bas-relief à demi effacé comporte une des très rares représentations de Khéops, ici coiffé de la couronne rouge de Basse-Égypte. Il y a tout lieu de déduire de cette découverte que les parois des murs du portique était décorés à l'instar du temple funéraire de la pyramide rhomboïdale6.







Plan du temple funéraire de Khéops

Le côté occidental de la cour ouvrait par ce portique sur une salle dont le plafond était soutenu par douze piliers de granite de mêmes proportions que ceux de la cour et disposés sur deux rangs. Cette salle occupe le centre de la partie intime du temple, partie réservée au culte funéraire du roi dont le sanctuaire se trouvait juste derrière, à l'ouest dans l'axe du monument. Deux pièces annexes encadrent au nord et au sud la salle aux piliers. Ils étaient accessibles par les côtés du portique de la grande cour, celui du sud possédait un escalier menant au toit du temple, celui du nord donnait accès au péribole de la pyramide royale. Ces pièces étaient sans doute des magasins destinés à abriter le matériel du culte.



À l'extrémité ouest de cette cour, se trouvait l'accès au sanctuaire. Cette partie du temple ne peut être reproduite sans incertitudes. Certains égyptologues comme l'allemand Herbert Ricke imaginent deux stèles flanquées contre la face est de la pyramide, à l'instar des pyramide de Meïdoum et de Dahchour sud. Tandis que d'autres, suivant l'idée de Jean-Philippe Lauer, suggèrent une table d'offrande suivie par deux fausses portes. Les murs du temple furent tous construits en pierres calcaires, détail architectonique le différenciant une fois encore des temples construits durant les règnes suivants.

Les pharaons noirs

A la découverte d'une fabuleuse civilisation longtemps ignorée qui, durant plus d'un millénaire, a tenu tête à son puissant voisin égyptien : le royaume nubien.

En janvier 2003, l'archéologue suisse Charles Bonnet exhume sept statues de pharaons noirs sur le site de Kerma, au Soudan. Ces œuvres monumentales dormaient à trois mètres sous terre depuis deux millénaires et demi. Non seulement elles offrent une nouvelle clé pour comprendre la civilisation nubienne, mais leur remarquable état de conservation permet de se faire une idée du visage de ces souverains noirs. Toutes les autres représentations trouvées jusque-là étaient trop détériorées. Cette découverte extraordinaire montre l'importance de Kerma, ville à l’organisation complexe qui s’étendait sur 20 hectares. Elle était vraisemblablement la capitale d'un royaume nubien qui, pendant plus de mille ans (de -2 500 à -1 500 avant J.-C.), a préservé son indépendance face au très envahissant voisin égyptien. Un État autonome, puissant, dont le rayonnement économique et culturel commence tout juste à être mesuré. L'État de Kerma est même considéré aujourd'hui comme une civilisation à part entière. Si sa proximité avec l'Égypte l'a influencé, il a indéniablement développé une identité propre. Les archéologues le considèrent d'ailleurs comme le premier grand royaume d'Afrique. Plus tard, en 747 av. J.-C., des souverains nubiens s'empareront même de la terre des pharaons, et cinq rois africains régneront sur l'Égypte, qui connaîtra alors une période de prospérité et de renouveau artistique. Mais cet épisode sera de courte durée (un peu moins d'un siècle). La dynastie nubienne cédera sous les coups des Assyriens et des rois du Delta. Dès lors, les Égyptiens s'efforceront de faire disparaître les traces de ces pharaons noirs, notamment en mutilant les statues les représentant.

Un documentaire intéressant à voir : « Sur les traces des pharaons noirs » de Stéphane Goel

Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_fun%C3%A9raire_de_Kh%C3%A9ops

lire la suite

____Origine africaine des religions dites révélées : Un documentaire relatif au "Livre des morts" kamit avoue enfin la vérité. Seuls les peuples aliénés ont des dieux différents de leur carnation

1er commandement, tu (kamites) connaitra la vérité sur toi même

« KAMITS » veut dire « NOIRS »

hotep,

SUBLIMISSIME !!!

je n’ai pas de mots assez forts pour qualifier ce que je ressens.

enfin le travail de nos cher(e)s frères, et soeurs kamits chercheur(e)s en archéologie, egyptologie, histoire des religions, en lingustique etc ... il y a tellement de noms que je pourrais tous les citer, fini par payer.

il faut aussi reconnaître la bonne foi de certains chercheurs des autres communautés, qui ont su passer outre les préjugés qu’on leurs a inculqué depuis des lustres et défendre leur opinion face à la masse de mystificateurs.

je voulais juste dire que le travail de notre communauté pour retrouver à travers la redecouverte de notre parcours historio-culturel notre dignité et notre souveraineté de kamit, n’a pas été vain.

juste un ENORME MERCI à la communauté kamit scientifique.

le plus important pour moi en tout cas ce n’est pas que les autres communautés reconnaissent publiquement leurs mensonges nous concernant, absolument pas. moi ce qui m’importe ce que le peuple kamit puisse connaitre la vérité sur elle-même en ayant accès librement et gratuitement à son histoire, pour sortir de l’ignorance dans laquelle nous nous noyons depuis déjà trop longtemps.

ainsi nous kamits, saurons partout où nous nous trouverons que nous avons été un grand peuple, que nous le sommes toujours, il n’y qu’à voir les défis que nous avons réussi à relever par le passé et ceux que nous relevons quotidiennement et dans tous les domaines ; et que malgré tout ce que les autres peuples envahisseurs nous on fait subir et espère continuer à nous faire endurer, que nous resterons un grand peuple.

le combat reste encore très long et très pénible, mais nous y arriverons.

peut-être qu’un jour les autres finirons par avouer que l’egypte était bien une civilisation de noirs ???

en cas tout, la vérité nous nous la connaisaons déjà.

un GRAND MERCI à toute la communainauté kamit qui oeuvre quotidiennement pour la rayonnment de notre peuple.

L’apport du monde negro-africain à l’éclosion des differentes religions est en effet immense,primordial.Cette influence est très large et peut être aperçue à plusieurs niveaux : Commençons par rappeler que les textes negro-africains anciens comportent quatre groupes principaux d’écrits rédigés par les initiés negro-africains :



Le Texte des Pyramides



Le Texte des Sarcophages



Le Livre des Deux Chemins



Le Livre de la sortie vers la lumière du jour(plus communément Livre des Morts).Il est en quelque sorte la synthèse des enseignements contenus dans les trois textes précedents et d’autres textes sacrés dont on parle moins(Livre des Portes,le Livre des Respirations)

Ces quatres textes negro-africains furent la source d’inspiration(et inspiration est un bien faible mot)des religions chrétienne,juive et musulmane.Quelques exemples probants suffisent pour etayer cette afirmation :



Les Dix Commandements de la Thora sont en fait des pâles copies des 42 Commandements édictés par nos ancêtres Kamits



la démarche hebraique pour rendre compte de la Création est d’inspiration negro-africaine : -Atoum(Amon-Râ) s’arrache du noun pour puiser en son sein les éléments nécessaires à la Création,de même Yahweh(alias Jéhovah,alias Yahvé,alias YHWH),Dieu des Hébreux,flotte au dessus de l’âbime qui contient tous les éléments de la Création. -Atoum créé sa création au moyen du verbe,Yahweh fait de même. -Atoum crée tous les êtres animés,en particulier les humains, par paire de sexe complémentaire,Yahweh effectue la même démarche(Adam et Eve).



La circoncision est évidemment une coutume kamit,que reprendront les Hébreux lors de leur séjour à km.t.



Les rédacteurs de la Thora ont énormement puisé dans la morale kamite(sagesses d’Amenemopé,de Ptahhotep,de Remiré etc) pour écrire leur Livre des proverbes : -Amenemopé:Donne tes oreilles,écoute ce qui est dit.Proverbes:Prête l’oreille et écoute les paroles des sages. -Amenemopé:ne t’assois pas avec l’irascible,ne recherche pas sa conversation.Proverbes:Ne fréquente pas l’homme en colère,ne va pas avec le violent. -Ptahhotep:Ne te vante pas de ton savoir,mais consulte un homme lettré de même qu’un savant.Proverbes:Que le sage écoute et il augmentera son savoir.



Horus,dans la croyance kamite,est le fruit du saint-Esprit de son père Osiris et de sa mère Isis.Il a inspiré la Sainte Trinité chrétienne au profit de Jesus Christ.(Jesus -> Iesu -> Horus)http://www.truthbeknown.com/francais.htm



Isis,modèle de mère,toute devouée à son fils orphelin, a inspiré l’image chrétienne de la Vierge Marie tenant toujours son enfant Jésus dans ses bras.



Seth(ou "Set" ou "Sata")divinité guerrière kamite,eternel ennemi d’Iesu,est l’étymologie de l’appélation "Satan" pour le christiannisme,et de "Seitan" pour l’Islam.D’ailleurs,Iesu lutte avec Seth de la même façon que Jésus lutta avec Satan,40 jours dans le désert.



Trois types de sceptres étaient utilisés pour les personnalités negro-africaines:le Héka avec un crochet au bout,le Nekhéka,avec un fouet au bout,et le Was avec une fourche en forme de tête d’Isis au bout.Les rédacteurs de la Bible concentreront entre les mains de Moïse,les pouvoirs magiques du Héka et du Was dans un bâton béni par l’Eternel.Ajoutons à cela qu’aujourd’hui,tous les papes ont également un sceptre comme attribut de leur sagesse.



Les Mastabas,constructions funéraires kamites,ont préfigurés les cryptes et autres formes de caveaux judéo-chrétiens.



Le Sarcophage à servi de modèle au cercueil judéo-chrétien.



Les bandelettes de cotonnade blanche ont directement inspiré l’enveloppement du cadavre musulman dans du tissu blanc.



On peut établir une étymologie de noms kamites et de noms judéos-chrétiens ou musulmans :



Atoum---Adam,Adama



Amon-Amen,Amin,Amina



AtonAtonaï



Seth-Satan,Seitan



Ib-Râ-ImAbraham,Ibrahim



Ms/Mes/MeshuMoïse,Moussa



Ahmose-Amos



Mery-Amon---Myriam,Mariam,Mariama



Sa-Râ--Sarah



Iwsu/Iusu/YusuYoussouf



L’épisode mythique de l’ouverture des eaux de la Mer Morte,durant l’Exode, est un gros plagiat de deux récits kamits : -Zezemonek,premier lecteur des textes sacrés,avait déja écarté,par une formule magique,les eaux d’un lac pour aller y chercher le bijou précieux d’une dame de la suite de Pharaon. -Setna aussi,pour récuperer le livre de Thot,avait,à l’aide d’une poudre magique,fait un trou dans les eaux de la mer pour localiser le coffret recelant ledit livre. Il en est de même de la colonne lumineuse qui guidera le "Peuple Elu" dans sa fuite.Dans le conte de Setna,celui-ci sera guidé par une lumière pour rentrer chez lui après avoir récuperer le Livre de Thot.



La Bible a littéralement copié mot sur mot la formule "Notre Père",utilisée dans la religion kmtique des siècles avant l’apparition de Moïse,Mahomet,Jesus Christ et autres Abraham.

Bref,je m’arrête là car s’amuser à lister entièrement les emprunts des religions etrangères à nos croyances anciennes reviendrait à faire une longue litanie.Ces apports sont très très nombreux et je me réjouis que l’école africaine fasse sa propre "enquête" sur le sujet,indépendante,débarrassée de toute influence eurocentriste néfaste.

Quand même,quand je me rend compte de l’énorme,impressionant apport des Kamits à l’évolution de l’Humain,de son rang de premier créateur de la religion et de la civilisation,de son rôle grandiose de guide de tous les autres peuples qui sont ses cadets,force est de constater,comme le Frère Dombi-Fakoly,que le peuple negro-africain est tombé bien bas.On comprends mieux après cet état de fait l’imperieuse néccésité d’une anamnèse afrocentrée:philosophique,scientifique,spirituelle, economique,politique,culturelle...en somme,une Renaissance quoi.

Ankh Oudjat Seneb

A ceux qui veulent nous donner des leçons







Du Vénérable Cheikh Anta Diop à notre Africamaat bien-aimée, voici un faisceau de preuves.






Conclusion

Notes Préliminaires



Si nous trouvons « dur ! dur ! » pour des leucodermes racistes, adeptes de la « Suprématie Blanche », de découvrir que les Egyptiens anciens étaient des Nègres et que la Civilisation Kamite (Kemet-Koush) était celle qui avait civilisée le monde, nous trouvons par contre « minables » ces Nègres (nous tairons leurs noms par charité kamite) qui veulent nous donner des leçons alors qu’ils ne connaissent pas l’œuvre du savant kamit Cheikh Anta Diop !!! (Nous vous faisons grâce de l’œuvre de ses Suivants, c’est-à-dire de ses disciples…) ; et nous trouvons « lamentables » les propos qui nous ont été adressé. S’agit-il de jalousie ? Il est vrai, Seth était jaloux d’Ousiré ! D’Ignorance et d’incompétence en Egyptologie ? C’est certain ! De reflexe de « Ya bon Blanc » pour montrer au « maître » que l’on est un « bon élève » ou Nègres à la solde des leucodermes ? Nous préférons refuser d’y croire ! De méthode maladroite pour affirmer son existence et se faire connaître au sein de la communauté noire ? Peut-être ! De mauvaise foi qui consiste à faire semblant d’oublier que Kemet-Koush ont précédé les autres pays africains pour la Civilisation (surtout pour les écrits, la naissance de l’Etat) et qu’avant de devenir arabo-musulmane, Kemet fut pendant de nombreux millénaires cent pour cent négro-africaine ? C’est certain !

A-t-on déjà vu un Blanc reprocher à un Helléniste de bouder l’Histoire des Gaulois ou l’histoire des Germains ? Non ! Il faudrait qu’il soit idiot ! A-t-on déjà entendu un européen parler d’Humanités classiques gauloises ou d’Humanités classiques vandales ? Non ! Il faudrait qu’il soit fou ! Alors permettez-nous de donner la priorité à nos Humanités Classiques Kamites, celles de la Vallée du Nil. Nous recherchons la perfection, mais sachez que le Grand Cheikh Anta Diop disait : « Les égyptiens anciens avaient aussi leurs tares ! »

Les Professeurs Diop, Obenga, Lam, Bilolo, etc. ont tous dit que le mot « Kamits » (qui désignait les « Egyptiens anciens ») signifiait « NOIRS » , bien avant la création de notre site web et avant nos premiers écrits. Nous avons apporté notre modeste contribution : confirmant scientifiquement leurs démonstrations en apportant des faits complémentaires.

Dans notre article, nous remarquerons que de nombreux mots hiéroglyphiques utilisent la racine « Kem ». A chaque fois, « Kem » indique la couleur « NOIRE ». De toute évidence, les « Egyptiens anciens » ont souhaité se démarquer par la couleur de la peau, des leucodermes (caucasiens, aryens, etc.), considérés sauvages à l’époque, mais aussi de Seth, l’Albinos, l’assassin de son frère Ousiré / Osiris le « Bon Dieu » « L’être perpétuellement Bon » « Le Grand Noir – Kem Our ». Ce comportement n’est pas étonnant et n’a rien à voir avec un racisme primaire. La couleur noire était aussi la couleur de toute divinité bienfaisante, la couleur de la perfection et des choses positives dans la Vallée du Nil. A la lecture de cet article qui met en avant quelques témoignages de nos aînés, qui maîtrisent parfaitement leur langue maternelle négro-africaine et les Medu Neter , le lecteur de notre site remarquera la mauvaise foi, l’incompétence ou la mystification, la falsification, le mensonge de certains internautes. N’oublions pas que si les Medu Neter disent que Dieu a créé l’Humanité à son image, qu’en général un peuple psychologiquement équilibré, crée toujours son Dieu (ou ses dieux) à son image. Seuls les peuples aliénés ont des dieux différents de leur carnation (par exemple les peuples colonisés).

Les arguments de Cheikh Anta Diop, à eux seuls, suffisent largement pour atomiser les prétentieux propos de nos détracteurs.



Mais pour information, nous avons rajouté quelques brefs écrits des professeurs Obenga, Lam, Bilolo , (en évitant la redondance si possible) et en y ajoutant notre propre contribution. A l’époque pharaonique, le mot « Egypte » et « Egyptiens » n’existaient pas chez les Kamits ! Ces mots furent employés par les Grecs. En effet, dans son livre « Racines Ethiopiennes de l’Egypte Ancienne », publié aux Editions L’Harmattan avec Khepera (pages 98 et 99), l’Egyptologue, Docteur d’Etat ès Lettres et Sciences humaines Babacar SALL écrit : « … La dénomination kmt a servi à former le nom de la population. C’était kmtyw




…Le terme Egypte dérive du grec Agyptos qui depuis Homère a été utilisé pour le pays des pharaons et qui contient la célèbre ville de Thèbes. C’est en parlant de cette ville que Homère emloie le terme Egypte … Selon A. Gardiner, le terme Egypte n’était pas grec à l’origine. Il dérive da la vocalisation grecque de l’expression pharaonique Hikuptah (‘château de l’âme de PTAH’) qui servait à désigner Memphis, à la pointe méridionale du Delta. Capitale de l’Egypte pendant la première période d’épanouissement de la civilisation pharaonique, c’est-à-dire pendant l’Ancien Empire (2778-2350 avant J.-C. environ), Memphis d’Egypte fut surtout désigné par les anciens Egyptiens par l’expression Mn-nfr …»

Selon nous, dans la langue pharaonique, « Château-de-l’âme-de-Ka » devait se prononcer « Hout-Ka-Ptah » (en translittération cela donne : Hwt-K3-Ptḥ) :




Qu’ils disent « Kemet », « Kemmiou », « Kamit », « Kemtyou » et même « Remetou », les Egyptiens anciens se positionnent en dehors de « l’Humanité blanche ou sémite ». Certes, nous pouvons être choqué mais nous ne pouvons ni le nier, ni l’ignorer. Nous devons essayer humblement de l’expliquer ! La Maât (Vérité-Justice) l’exige.

Comparez le Pharaon Sésostris III avec le célèbre acteur Africain-Américain Wesley Snipes

Introduction



De toutes les œuvres écrites en Hommage à Cheikh Anta Diop, et en dehors d’un livre monumental de l’éminent Professeur Théophile Obenga ( Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Khepera, Présence africaine, 1996 ), celui du Professeur Jean-Marc Ela (Camerounais ; Lauréat de l’Académie de Strasbourg ; Livre d’Or de RFI ; auteur de nombreux ouvrages traduits en anglais, allemand, italien et néerlandais) est à souligner ( Jean-Marc Ela, Cheikh Anta Diop ou l’Honneur de penser, L’Harmattan, 1989 ) :

« La Raison est née chez les noirs : tel est le « scandale » qui est au centre de l’œuvre de Ch. A. Diop. Si cette œuvre fascine les uns, elle perturbe et dérange les autres. Pour en saisir l’enjeu, il faut revenir au long débat ouvert sur l’Afrique à partir du regard de l’Occident depuis la Renaissance. Avec une puissance de travail rare et une vaste culture, le célèbre auteur de Nations nègres et Culture affronte une génération de potentats de la science. Il en vient à semer l’épouvante chez les gardiens du temple et à remettre en question quelques mythes imposés par le pouvoir colonial.

Un seul problème habite ce chercheur aux savoirs multiples : faire la lumière sur le rôle civilisateur des Africains dans l’histoire. Car, montrer que le continent noir est le berceau de l’humanité et que l’Égypte nègre est celle qui a inventé les sciences et les techniques, les mathématiques et la philosophie, l’écriture et la religion (Cheikh Anta Diop est aussi partisan de l’Antériorité du Soudan sur l’Égypte), c’est rétablir la vérité trop longtemps masquée par le « mythe Nègre ». Pour Ch. A. Diop, le « miracle grec » à proprement parler n’existe pas. Tout le problème est là. L’égyptologue indigène est un hérétique du savoir institué. S’il rend à l’homme noir sa mémoire, il annonce la fin des certitudes et ouvre des voies nouvelles à la recherche sur l’Afrique, au-delà des apports de l’Africanisme.

Pour gérer l’héritage de cet homme de science, il faut retrouver cette capacité de créer qu’il a voulu faire naître en chaque Africain. Les maîtres de vérité sont tentés d’occulter l’apport de Ch. A. Diop à l’histoire des sciences. C’est pourquoi Jean-Marc Ela invite les jeunes Africains à relire sans passion une œuvre incontournable qui demeure un défi à l’intelligence de notre temps.»




Nations Nègres et Culture, Editions Présence africaine

Tout d’abord, dans Nations Nègres et Cultures (P.20), le Professeur Cheikh Anta Diop écrit : « Dans la mesure où il s’agissait de réfuter des idées telles que : la civilisation égyptienne est d’origine blanche, asiatique ou européenne, il devenait nécessaire – pour éviter toute équivoque sur le contenu des termes – de recourir à des phrases telles que : non, elle est d’origine nègre africaine. Car si on se contentait de l’expression « peuple africain », on manquerait de précision : il ne faut donc pas que le lecteur voie dans l’usage du terme « Nègre » une intention raciste ; qu’il y voie l’unique souci de clarté de l’auteur. Les racistes conscients ou inconscients, ce sont ceux qui nous obligent à réfuter leurs écrits par de pareils termes. »

« Tous ces témoins oculaires affirment formellement que les Egyptiens étaient des Nègres » (P.35)

« En effet, nous savons que les Egyptiens appelaient leur pays Kemit qui veut dire : noir, en langue égyptienne. L’interprétation selon laquelle ‘Kemit’ désignait la terre noire d’Egypte, et non le noir tut court et, par extension, la race noire et le pays des Noirs, découle d’une imagination gratuite d’esprits qui sont conscients de ce qu’impliquerait une interprétation exacte de ce terme. Aussi est-il naturel de retrouver en hébreu : ‘ Kam = chaleur, noir, brûlé ’ »… « Les habitants de l’Egypte symbolisés par leur couleur noire, Kemit = Cham de la Bible, seront maudits dans la littérature du peuple qu’ils ont opprimé » … « Ce que l’on n’arrive pas à comprendre au contraire, c’est comment on a pu faire de Kemit = Chamite, noir, ébène, etc. (en égyptien même) une race blanche. » (P.46)

« Les Egyptiens allèrent même plu loin et représentèrent leur dieu en couleur nègre, c’est-à-dire à leur image : en noir charbon. » (P.108)

« … Mais ceux que les Egyptiens abhorraient par-dessus tout c’était les bergers asiatiques de toutes sortes, depuis les ‘Sémites’ jusqu’aux Indo-Européens : ils n’avaient pas d’épithètes assez injurieuses pour les désigner… Ils les traitaient d’‘Asiatiques ignobles’… Ils les traitaient encore de ‘maudits’, de ‘pestiférés’, de ‘lépreux’, de ‘pillards’, de ‘voleurs’ » (P.113)… « Les Egyptiens ont toujours considéré les Libyens comme de véritables sauvages, rebelles à la civilisation » (P.121) Précisons que les Libyens de l’époque sont des Blancs.

« Il paraît inacceptable que les Egyptiens aient oublié leur origine… les Egyptiens ne l’ont jamais oubliée. Elle est exprimée dans tout leur art, dans toute leur littérature, dans toutes leurs manifestations culturelles, dans leurs traditions et dans leur langage au point que leur pays même était désigné, par analogie avec leur propre couleur – et non pas par analogie avec la couleur de la terre – du nom de Kemit, qui se confond avec celui de Cham, ancêtre des Nègres d’après la Bible. » (P. 125 et 126) « On comprend ainsi que les Egyptiens aient toujours peint leurs dieux en noir charbon à l’image de leur race, du commencement à la fin de leur histoire… la couleur nègre qui fut toujours celle d’Isis et d’Osiris sur les monuments égyptiens... une Egypte nègre ayant civilisé la terre. » (P.131)

« Il s’agissait de véritables coalitions de races blanches contre la race nègre d’Egypte… » (P.153)

« Kem en Egyptien : kem = noir, devenir noir, obscur…En Valaf : hem = charbonner, s’emploie pour tout ce qui devient noir par dépassement du point de cuisson…On voit donc que le mot Kem.t qui est le nom de l’Egypte signifie : la Noire, le t final étant la marque du féminin égyptien, la Noire, dans le sens de pays des Nègres, descendant de KEM ancêtre biblique des hommes noirs… » (P.277 et 278)

Parenté Génétique de l’Egyptien Pharaonique et des Langues Négro-Africaines, Les Nouvelles Editions Africaines, Ifan-Dakar




« Km : … tas de charbon de bois qui brûle ; charbonner ;…

Walaf : hem : charbonner – hamb : attiser le feu» (pages 92 et 340)




« Kem : Noir

Walaf : hem : charbonner




» (pages 41 et 92 )




« Kmit : les nègres, les égyptiens

Walaf : Khem : noir, charbonner

Khëm-it : le résultat, le produit de ce qui a charbonné




» (page 41)




« Kmt : Les égyptiens, les Nègres (littéralement) C’est le terme le plus fort et le plus explicite qui existe en langue pharaonique pour désigner la noirceur … C’est un collectif formé en mettant l’adjectif noir au féminin singulier suivi du déterminatif composé de l’homme, la femme et les trois traits du pluriel. Il s’agit d’une règle grammaticale précise de l’égyptien ancien, régissant la formation des noms collectifs : autrement dit, si à l’inverse on veut dans un thème traduire le mot nègre en égyptien ancien, le seul terme adéquat est celui-ci ; toute autre traduction serait grammaticalement erronée ou fantaisiste… » (page 92 ; voir aussi page 347) Le papyrus dit de Kahum (Source : F.LI. Griffith, Hieratic Papyri from Kahum and Gurob, plate volume, 3, 3.5)




« Kmt : La Noire, l’Egypte, le pays des Noirs. Remarquons qu’Afrique Noir et Afrique Blanche sont des expressions où l’on fait allusion à la couleur des hommes et non du sol. » (page 92)




« Kmtyw prononcé Kèmtyou : les Egyptiens par opposition aux autres peuples étrangers ; les nègres, les noirs (étymologiquement)

A ce terme s’oppose celui de :




Dešretyw… Dšrtyw prononcé Déshérètyou : les rouges, les êtres (maléfiques) que Thot dieu Djéhouty a anéantis, c’est un nisbe formé à partir de dsret : le rouge, comme le premier est formé à partir de kmt : la noire ;

Or, il serait ridicule de le traduire par les habitants du désert. En effet, pour les Egyptiens Dieu est noir, les divinités bienfaisantes sont noires, les êtres maléfiques sont ‘rouges’. Le noir est la couleur divine et le ‘rouge’ la couleur maléfique. Les animaux sauvages que Horus combattus pour créer la civilisation sont rouges = dešret, l’hippopotame en particulier… Seth, le génie du mal, la nature stérile, est dešret : rouge. En fait, dans tout ce qui précède, rouge et blanc sont synonyme.

Par contre, les épithètes et surnoms suivants sont appliqués aux dieux :

Kem wr prononcé Kèm Our : le grand nègre (Osiris, dieu ancestral de la race). Kem : noir (nom de dieu). Kmt : la noire (nom de déesse). Km : noir (appliqué à Hathor, Apis, Min, Thot, Horus)




» (page 93) Source de Cheikh Anta Diop : Wörterbuch, Vol. 5




« Km ḥr : visage noir

Walaf : her-kanam : visage – hëm : noir charbon




» (page 340)




« Km : la pupille ; la partie noire de l’œil par opposition au blanc de l’œil appelé ‘ḥḏ’ ;…

Walaf : hëm : noir, charbon…




» (page 341)




« Km : nom de dieu ; noir

Walaf : hëm : noir




» (page 341)




« Km : noir ; épithète du dieu d’Athribis ; nom de dieu et de personne…

Walaf : hëm : noir…




» (page 341)




« Kmt : une déesse, la vache noire…

Walaf : hëm : noir» (page 341)




« Kmt : noir, bœuf sacré, s’applique aussi à Apis, aux dieux Min, Thot etc. …

Walaf : hëm : noir, charbon …




» (page 341)




« Km wr prononcé Kèm Our : le grand noir, nom du nome d’Athribis…

Walaf : hëm : noir – wër : grand au sens moral




» (page 341)




« Km-wr : le grand noir ; surnom d’Osiris, d’Athribis…

Walaf : hëm : noir – wer : grand (moralement)




» (page 341)




« Km tjw Kmtyw prononcé Kèmtyou : les ‘noirs’ ; les habitants de la Noire, les Egyptiens par opposition aux étrangers…

Walaf : hëm : noir




» (page 341)




« Kmj Kmy prononcé Kémi : le noir, le nègre, titre d’Osiris et titre des dieux Osiris et Min…

Walaf : hëm




» (page 341 et 342)




« Kmjt Kmyt prononcé Kémit : la noire, nom d’une déesse…

Walaf : hëm : noir




» (page 342)




« Kmt : La Noire, le pays noir (le pays des noirs) ; l’Egypte…

Walaf : hëm : charbonner




» (page 347)




variante de Kmt : La Noire, l’Egypte, le pays des Noirs … (page 347)




« Kmt : Coll. (étymologiquement) ; Les nègres ; les Egyptiens ; les Kamites des historiens…

Walaf : hëmit : ce qui a charbonné




» (page 347 ; voir aussi page 92 )





La Philosophie Africaine de la Période Pharaonique…, Editons l’Harmattan

« Différents, séparés, variés, les hommes le sont aussi par la couleur de la peau (Noirs, Blancs, jaunes, etc.) et le tempérament national, l’éthos… En anthropologie, l’ethos est bien le caractère commun à un groupe d’individus appartenant à une même société. Ainsi, quand les Egyptiens présentent dans un tableau ethnique les hommes, les peuples et les races connues d’eux dans l’Antiquité, avec force de détails dans les costumes, les traits physiques, la couleur de la peau, il ne saurait être question de « simples » conventions esthétiques ou du « symbolisme » des couleurs, mais bien de réalités vues, appréciées, « objectivisées ». Et dans ces tableaux différentiels, les Egyptiens sont toujours peints en noir, comme leurs voisins méridionaux, les Nubiens . » (page 93) – « Le noir de l’œil de dit : km, kem… » (page 314) Remarque importante : Km (Noir), les autres couleurs sont exclus pour l’œil (voir la graphie plus haut)




« Kmt (copte Kӗmi), ‘Le Pays Noir’, i.e. l’Egypte : ‘Le Pays Noir’ dans le sens concret et exact des mots, comme dans ‘ L’Afrique Noire’ ; il s’agit de géographie humaine : on désigne dans l’un et l’autre cas le pays par la couleur racial des habitants (cf. l’arabe : bilad es-Sūdān, ‘Le pays des Noir’). Egypte en hébreu Misrayim » (page 239) – « …l’Egypte (litt. : ‘Le Pays Noir’) » (page 232)




« Inm, inem, ‘peau’ (teinte, couleur) : épiderme » (page 313)

Origine de l’Egyptien ancien du Copte et des Langues Négro-Africaines modernes, Editions L’Harmattan




« Km, ‘noir’ (charbon)

Mandingue (mande) : kami, kambi, kambu, ‘charbon ; se transformer en charbon ; charbonner’ (page 275) …

Mbochi : i.kámà, ‘être noir par excès de feu ; charbonner’ (page 300)…

Bambara : kami, ‘réduire en braise’…




» (page 300) etc…



- Les Chemins du Nil, Editions Présence Africaine / Khepera

« … l’appartenance raciale des anciens Egyptiens… La réponse est unanime et constante : les Egyptiens anciens étaient des Noirs. Ainsi de la Bible avec le famex Cham ancêtre des Noirs, aux auteurs gréco-latins dont certains comme Hérodote on été des témoins oculaires, la négritude des anciens Egyptiens n’a jamais posé de problèmes… Cheikh Anta Diop, fidèle à sa méthodologie du ‘faisceau de faits’, se tourne alors vers les Egyptiens eux-mêmes. Là aussi leur négritude est avérée : non seulement toute les grandes divinités du panthéon ont reçu l’épithète ‘noir’ mais la population en entier portait le nom de Kmt, c’est-à-dire ‘les Noirs’ » (page 45). Pour le mot translittéré Kmt, il s’agit du mot que nous prononçons « Kamits ».

« Cheikh Anta Diop a très tôt compris l’importance de la langue dans le combat qu’il menait… l’arme linguistique… et ce qui est grave pour tous les pêcheurs en eau trouble c’est que, comme la langue crée les concepts en fonction des besoins du groupe, il est possible d’avoir des repères précis et quasi irréfutables. Un exemple pour illustrer cela : avec les deux graphies du mot Kmt






on confond irrémédiablement tous ceux qui affirment mordicus, dans leur tentative d’éviter l’inévitable conclusion…que la noirceur ne s’applique qu’à la terre d’Egypte et exclut les hommes du pays. Si Cheikh Anta Diop a beaucoup gêné ses adversaires, c’est essentiellement grâce à l’argument linguistique.




» (page 50) « … et le caractère pictographique de l’écriture égyptienne ne fait qu’ajouter au désarroi de ceux qui ont plus à cacher qu’à montrer. » (page 51)

« Les Soninkés… La cité qui leur aurait donné leur nom, Sonna, est localisée en Egypte ou au Yémen, ce qui est bien loin du Sahara. Même Kumbi ou Kombi, le nom de la capitale de l’empire, pourrait être une déformation de l’égyptien




Kmt, le nom même de l’Egypte en pharaonique. En effet ce terme, qui signifie ‘la Noire’, a donné kemmbu ‘charbon’, ‘noir-cherbon’ en pulaar. Kumbi pourrait ainsi être la déformation du même terme en Soninké. Cette hypothèse est d’autant plus envisageable que les fondateurs du Kumbi ne font aucun mystère sur leur origine égyptienne…» (page 66)

« … tous les égyptologue traduisent km par ‘noir’. Et les mêmes égyptologue acceptent de traduire

par ‘la noire’ en conformité disent-ils avec la terre noire de la vallée qui s’oppose à celle rouge du désert. Là où l’incohérence commence c’est quand la racine s’applique aux hommes avec la graphie que voici :




Kmt. A la place de ‘les Noirs’, traduction attendue, on trouve ‘les Egyptiens’. On oublie ainsi qu’ ‘Egyptiens’ ne peut pas avoir comme étymologie ‘Kmt’ même si celle qui est la plus vraisemblable ‘Hikuptah’ ne fait pas l’unanimité ; mais il fallait trouver un terme moins dangereux que celui qui aurait dû normalement être utilisé. Malgré tout il est déjà clair que les Egyptiens ont utilisé Kmt ‘les Noirs’ pour se désigner en tant que collectivité humaine. Comme ils se prenaient pour les meilleurs des hommes, Rmṯ … la couleur noire devait être hautement appréciée à l’époque ! Elle était effectivement si appréciée que de grandes divinités du panthéon égyptien se sont vu affubler de l’épithète ‘noir’ : c’est le cas de Hathor, Apis, Min, Thot, Horus, etc. Quant à Osiris, on l’appelait Km wr ‘le grand nègre’… ‘Le noir est la couleur divine et le rouge la couleur maléfique’» (pages 82 et 83)






Le Créateur et la Création dans la Pensée Memphite et Amarnienne, Editions Menaibuc / publications Universitaires Africaines

« L’unique mot qui désigne ‘Noirs / Nègres’ est celui-là même par lesquels les ‘habitants’ du pays des Pharaons se désignaient eux-mêmes, à savoir : Kmtjw / KAME. L’hypothèse selon laquelle ce nom désignerait la couleur noire de la terre et non celle de la peau relève de la pure fantaisie. En tout cas, les partisans de cette hypothèse ne citent aucun texte qui vient à l’appui de leur précision. » (page 258)

De plus, comme l’a démontré le professeur Mubabinge Bilolo, l’ajout selon lequel Kmt ou Kheme ne se rapporterait nullement à la pigmentation nègre des anciens Egyptiens ou au caractère nègre de leur Culture ne se fondent pas sur les textes pharaoniques, mais sur un passage du chapitre 33 d’Isis et Osiris (= Moralia, 364 A-C), relatif au nom de l’Egypte en égyptien : Chmia. Or, le contexte de ce chapitre privilégie le caractère osirien, c’est à dire le caractère nègre des hommes du Pays d’Osiris, de leur culture et de leur Patrie. (Intervention du Professeur Mubabinge Bilolo lors de la « Journée ANKH’2000 » ; pour les résumés de cette journée, le 16 septembre 2000, voir Ankh N° 8/9, 1999-2000, page 219)




Notre modeste contribution sur le sujet d’aujourd’hui :



Livre des Portes : Dans notre extrait traduit du « Livre des Portes », l’œil d’Horus est une promesse d’immortalité pour les Néhésiou et pour les Noirs d’une façon générale. Le « Livre des Portes » est une preuve supplémentaire que Remetou (Egyptiens) et Néhésiou (Soudanais) faisaient partie du même peuple, le peuple nègre, celui d’Horus, le dieu dynastique. Sekhmet, « Maîtresse de la Terreur » ne protège pas les ennemis de Kémèt. Elle les punit. Elle martèle les âmes des adversaires des Kamits dans la Douat : les Amou (Sémites) et la Temehou (Européens). Voir notre article sur le site « Châtiment pour les Blancs et Lumière pour les Noirs ». Voir nos livres en particulier « Etude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Egypte antique », Editions Menaibuc




Avant la publication de notre premier livre, nous trouvions sur le « marché » que des traductions erronées ; par exemple citons en une : « L’admission des étrangers dans l’au-delà, ici protégés par le dieu Horus, est la conséquence des idées universalistes développées par la religion d’Aton et de l’aspect de plus en plus cosmopolite de l’empire Égyptien. »

Oh !!! N’importe quoi ! Dans le Livre des Portes, les Sémites et les Indo-Européens NE SONT JAMAIS sous la protection du Dieu Horus. JAMAIS !!! Par contre la Déesse Sekhmet vient MARTELER LEURS ÂMES.



Etymologie du mot « Néhésiou » : L’Idéologie raciste occidentale, pour opposer les Néhésiou (Nubiens / Nubio-soudanais / Soudanais) aux Rémétou (Égyptiens anciens), traduisait le mot « Néhésiou » par « Nègres / Noirs ». Et par conséquent, elle traduisait « Ta Néhésiou » par « Pays des Noirs ». L’Idéologie raciste occidentale croyait démontrer ainsi que les Égyptiens anciens n’étaient pas des Nègres. En réalité le mot « Néhésiou » ne fait pas appel à la « race » mais à la religion. Il signifie : « Ceux qui marmonnent des incantations ». Voir nos livres et articles sur le site.






Etymologie du mot « SOUDAN » : Parmi les nombreux liens « génétiques » entre le Soudan ancien (c’est-à-dire Koush) et l’Égypte antique (c’est-à-dire Kémèt), nous avons exposé l’étymologie du mot « Soudan » à partir des textes hiéroglyphiques et coptes eux-mêmes. « Soudan » signifiait dans l’Antiquité « Roi » ou « Reine » d’Égypte. Voir notre dernier livre « Soudan aux Origines de la Civilisation pharaonique » aux Editions Menaibuc.






Voir impérativement nos articles suivants : « Noir et noircir » ; « Ils étaient Noirs ‘charbon’ »



Les Kamits traitaient les peuples leucodermes de « maudits », de « pestiférés », de « lépreux », de « pillards », de « voleurs » et aussi de « Coureurs de sable » :






Les Némiou-Shâ (Coureurs de sable)




A propos du mot « KAMITS »

En 2003, dans notre livre « Etude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Egypte antique », nous avions écrit :

« Remarquons que le collectif

kémèt, est traduit par E.A.Wallis Budge black cattle , bétail noir et cela pas à cause de « la couleur du limon du Nil » (nous ironisons) mais parce que le bétail est de couleur noire . Sur ce mot, l’idée de noirceur du troupeau est aussi présente dans le dictionnaire Egyptien - Allemand de Rainer Hannig . »



Alors pourquoi on ne veut pas traduire le collectif suivant par « Noirs » (les hommes et les femmes noirs) !?

Réponse : Parce que l’idéologie raciste occidentale refuse d’associer « Noirs » aux « Egyptiens anciens ». Ce collectif est traduit de façon erronée et volontaire par les falsificateurs : « Egyptiens ». Certes, il s’agit d’Egyptiens mais le mot veut dire littéralement les « NOIRS ». Le complexe de supériorité de l’Homme blanc et la « Suprématie blanche » risqueraient de prendre un sacré coup de vieux si cette information entrait dans l’enseignement gaulois ! Cependant, l’Homme blanc ne pourra pas y échapper pour longtemps. Il est fichu ! Après Champollion, Volney, Amélineau, Lepsius, des chercheurs aux CNRS avouent la vérité (Bernadette Menu, Béatrice Midant-Reynes) ; une politicienne (Ségolène Royale) et la Revue d’Histoire (Historia) font de même.

Car comme le disait un illustre précurseur de Cheik Anta Diop, l’Haïtien Anténor Firmin :

« Car, pour étouffer la vérité, il faudrait éteindre toutes les lumières de l’érudition et effacer tous les vestiges de la littérature et de l’histoire ancienne. La tâche est au-dessus de la puissance de quelques hommes. Toutes les précautions resteront donc vaines… »



Le Pays des Noirs

La Graphie « Kémmiou / Kammiou » désigne le pays que nous appelons aujourd’hui « Egypte » et que l’on appelait souvent « Kémèt ». Cette graphie a été construite à partir du verbe « kmm » (kamm, kemm) qui veut dire tout comme le verbe « km » (kèm, kam) « être noir ». Elle signifie le « Pays des Noirs » (à l’origine, elle désignait toute la Vallée du Nil) :

Kmmiw, kémmiou, Kammiou, " PAYS DES NOIRS "

Pour la démonstration, voir notre livre Étude sur une Civilisation Négro-Africaine, l’Égypte Antique, p. 48, éditions Ménaibuc, 2003.

Remarque : Avant le pharaon Sésostris III (19 siècles avant l’ère chrétienne), il n’existait pas de frontière politique entre Kémèt (Égypte antique) et Koush (Soudan antique).



Chez les Hébreux (d’après la Thora) :



D’après Champollion, « Kémèt » est le nom vulgaire et populaire de l’Égypte analogue au nom de « Pays de Kam » (Pays de Cham) des Hébreux

Remarquons que « Kam » dans cette expression ne désigne pas l’ancêtre biblique des Noirs mais le mot « Noir ».

voir Jean-François Champollion, Grammaire égyptienne, Solin Actes sud, 1997, page 152, note 2 ; voir aussi La Bible de Jérusalem, les Psaumes : Ps 105 / 23 et Ps 105 / 27.

D’après la Grammaire de l’Hébreu Biblique, la pluralité est exprimée très souvent par « le singulier collectif ». Le nom collectif proprement dit désigne une pluralité d’individus en tant que formant un groupe. (on dira donc « Noir » pour « Les Noirs ». Il existe la tendance à employer le singulier au lieu du pluriel dans le cas où plusieurs individus ont pareillement une chose, notamment un membre, la voix et pourquoi pas la même couleur de peau.

voir Grammaire de L’Hébreu Biblique, P. Paul Joüon S.J. , Editrice Pontifico Istituto Biblico, Rome 1996, pages 412 à 420.



Chez les Arabes (Historiens et géographes)

Le Bilad es-sudan, qui signifie le « Pays des Noirs » (Pays des hommes noirs), est le nom donné par les historiens, géographes et chroniqueurs arabes de l’époque classique à une zone qui s’étend entre le Sénégal et l’Éthiopie d’aujourd’hui (de l’actuel Sénégal à l’Abyssinie) . Le Bilad es-sudan fut le berceau de nombreux grands empires africains et le foyer de civilisations de renommée mondiale. Le Soudan d’aujourd’hui, pour sa part, n’existe pas en tant qu’État avant 1821. En effet, les frontières du Soudan actuel sont héritées du colonialisme turco-égyptien. Mehmet Ali, d’origine albanaise, s’était proclamé vice-roi d’Égypte après l’évacuation du corps expéditionnaire français. Il va sans dire que le Soudan d’aujourd’hui fut pendant très longtemps peuplé exclusivement de Noirs.

Bref, nous constatons chez les Kamits, les Hébreux et les Arabes, que le monde noir connu, à des époques parfois différentes, est désigné par une expression ethnique récurrente : le « Pays des Noirs ».






CONCLUSION



Comme le disait notre grand frère, Aboubacry Moussa Lam, il faudra bien accepter le verdict des Egyptiens eux-mêmes à défaut de pouvoir accepter celui des scientifiques africains. Effectivement chez les leucodermes, c’est un esprit raciste qui conditionne l’approche de la problématique de la « race » des Egyptiens anciens.

Une fois pour toutes, voilà notre profession de foi devant Dieu : Pour les Kamits (NOIRS) de l’Antiquité (Kemet-Koush), la couleur noire était la « Bonne couleur », c’était aussi la couleur de la « perfection », la couleur des Divinités bienfaisantes.

C’est avec tristesse que nous avons appris que la mairie d’une Capitale d’un pays d’Europe (Paris-France), était obligée de mener une campagne contre le blanchiment de la peau de certains Nègres (surtout de négresses) qui provoque parfois un cancer. Nous y voyons l’immense fossé qui nous sépare de nos ancêtres lointains , la perdition de nombreux noirs complexés, la victoire d’une société qui nous méprise et qui a réussit à nous faire haïr notre propre couleur… la Honte pour nous ! La HONTE !

Quoi faire ? Selon nous, il y a trois priorités :


  • Eduquer, former, informer notre Peuple selon notre propre paradigme (pour être fier de nous-mêmes, être autonome : ne pas dépendre des Blancs surtout pour notre survie, être confiant, optimiste pour relever tous les défis : faim, maladie, guerre, etc.) ;



mettre sur la place publique les complicités de la France et des Nations « voyous » dans le pillage de l’Afrique (utiliser toutes les voies judiciaires et tous les réseaux d’informations – faire condamner les coupables, vivants ou morts, de toutes sortes de crimes commis « hier » et « aujourd’hui », comme les De Gaulle, Foccart, Mesmer, Pasqua, Chirac, Giscard, Mitterrand, etc.) ! Pour retrouver sa dignité, le Continent Africain devra tôt ou tard condamner publiquement les actes de tous les « voyous » de la République Française qui ont fait tant de mal à nos pays : c’est le minimum requis !

La Renaissance s’accomplira automatiquement avec le retour de la Maât en Afrique (Vérité, Justice, respect de la vie, équité, nourriture pour tous, santé pour tous, équilibre cosmique)…

Hotep ! à nos frères de lutte JPO, Doumbi F. ; Hotep ! à nos frères et sœurs de l’Institut Africamaat, vous nous donnez la force de continuer : Jimmy, Bekaye, Imane, Adissa, Djéhouty, Ramsès, Valentine, Jacques V., et tous les autres…

Ankh, Udja, Sénèb !

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___La religion n’existe pas, seule la Tradition est Vérité ! Le mot religion n’avait pas encore été inventé. Jeunesse kamite débarrasse-toi de ces Dieux et de ces égrégores étrangers qui tuent ton peuple

Kamite (noirs) de france :

La religion n’existe pas, seule la Tradition est Vérité !




Aucun Grand Rabbin, aucun Grand Prêtre, aucun Grand Imam n’est capable de citer un seul enseignement d’une religion, qui ne soit déjà présent dans la Tradition du peuple qui revendique cette même religion.








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Aucun Grand Rabbin, aucun Grand Prêtre, aucun Grand Imam n’est capable de citer un seul enseignement d’une religion, qui ne soit déjà présent dans la Tradition du peuple qui revendique cette même religion.

Simplement, parce que d’invention récente, le mot religion s’approprie des réalités qui lui sont antérieures de plusieurs millénaires.

D’origine latine, il a fait son apparition avec l’impérialisme romain pour désigner les croyances anciennes.

Aussi n’est-il pas étonnant que nulle part dans l’Ancien et le Nouveau Testament ainsi que dans le Coran il ne soit question de religion, mais plutôt de directives divines qui constituent, invariablement, les fondements de toutes les croyances anciennes mais toujours d’actualité.

Les croyances anciennes, que désigne le mot religion, c’est-à-dire les mœurs et les coutumes ou encore la Tradition des peuples concernés lui sont donc non seulement antérieures mais elles ont également tout expliqué et tout enseigné sur le Créateur et sur la Création.

En effet, dès qu’ils ont pris conscience de la nécessité de s’organiser en groupe homogène, tous les peuples ont mis en place une tradition avec l’objectif de tracer une ligne de conduite qui s’impose à chaque membre.

La Tradition d’un peuple est l’ensemble de ses attitudes et comportements face à la totalité de la vie.

Cet ensemble d’attitudes et de comportements est défini par la Vision qu’il a du monde.

Cette Vision du Monde est, elle-même, définie à partir de l’idée que ce peuple a de Dieu, de l’œuvre duquel il a été créé comme tout son environnement physique et impalpable.

Par conséquent aucune Tradition, jamais, n’a été élaborée par un peuple sans une connaissance précise de l’Auteur de la création et des attentes de celui-ci.

C’est au terme d’une longue quête spirituelle faite d’interrogations angoissées que chaque peuple découvre le Créateur et sa nature en même temps que ses exigences.

C’est donc la tradition qui a tracé et balisé la route que doit suivre un peuple pour ne pas s’égarer et se prendre pour un autre de ses semblables.

Pour ce faire, elle a posé les enseignements fondamentaux qui sont toujours en rapport avec la vision du monde du peuple qui en est l’auteur.

Pour illustrer nos propos, nous prendrons l’exemple de deux Traditions : la tradition kamite et la tradition sémite qui se subdivisera en les trois traditions que sont la juive, la chrétienne et la musulmane.




Ptahotep (3ème millénaire avant l’ère chrétienne) Prophète Kamit



1- De la nature du Créateur.

La tradition kamite, considère le Créateur comme la Force Vitale, c’est-à-dire l’Énergie Cosmique, à la fois femelle et mâle, qui anime toute la création par le maintien en vie des créatures déjà existantes et des créatures qui verront le jour plus tard.

À la fois Parcelle et Totalité de toute la Création, elle crée, à son image, aussi bien chaque élément des règnes humain et animal que des règnes minéral et végétal.

Chaque créature est donc une parcelle d’énergie éternelle dans un corps physique périssable.

Voilà pourquoi, le Créateur vibre perpétuellement ; il ne se repose jamais.

Quant à la tradition sémite, dans ses trois manifestations, elle affirme que non seulement Dieu est détaché de sa création qu’il regarde du haut d’un trône situé quelque part dans le ciel, mais qu’il a surtout créé le seul être humain à son image, en façonnant d’abord l’homme, puis de la côte de ce dernier, la femme qui lui est définitivement inférieure..

Ce prototype à partir duquel il créera son humanité étant un homme, il se définit comme de sexe mâle.

Par ailleurs, il a terminé définitivement son acte de création.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



2- Des rapports du Créateur au peuple qui se l’est révélé.

L’affirmation selon laquelle Dieu se révèle à un individu ou à un peuple est plus qu’un mensonge ; elle est une escroquerie théologique.

La preuve de cette contrevérité évidente réside dans le fait qu’aucun peuple lucide n’adore un Créateur étranger à sa race et à son univers culturel.

La preuve de cette contrevérité évidente se trouve également dans le fait que le Créateur ne parle que la langue du peuple qui s’en réclame, ne maîtrise que le parcours historique de ce dernier ainsi que la géographie de son lieu d’implantation.

Il ignore tout, absolument tout, du reste du monde, particulièrement les autres continents.

La preuve de cette contrevérité évidente réside enfin dans le fait qu’il a toujours un rapport privilégié avec ce peuple, son peuple.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



2-Des rapports de l’être humain à son environnement invisible.

Toutes les traditions se sont vite rendu compte que la mort est un passage du monde physique à un autre monde.

La composante de l’être humain qui fait cette transition est la parcelle d’énergie divine qui a animé l’enveloppe charnelle dont le caractère éphémère et insignifiant est devenu patent.

Invisible à l’œil nu et résumant la totalité des pensées, des paroles et des actions de la défunte ou du défunt, cette parcelle d’énergie divine, qui n’a donc pas disparu de la création, y a trouvé un autre habitat.

Ce lieu de séjour invisible, comprend deux régions principales aussi invisibles, dont l’une est un lieu de la Béatitude, ou Paradis, et l’autre un lieu de seconde mort, ou de punitions appelé l’Enfer par les uns.

Le souvenir de la défunte ou du défunt, auteur de pensées positives, de paroles positives, d’actes positifs se perpétue chez les vivants et explique les hommages qui lui sont rendus à travers divers cultes.

Dans le même temps que chaque tradition fait la découverte de la vie après la mort des vivants, elle découvre également que l’habitat invisible des défunts est aussi celui de plusieurs créatures essentiellement fluidiques, comme les génies, que d’aucuns appellent anges, les esprits des quatre éléments et les égrégores.

Elle imagine et met en place diverses cérémonies pour établir et maintenir des relations multiples avec ces entités invisibles.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



3- Les rapports de l’être humain à son semblable.

En définissant le Créateur comme la Force Vitale qui, à l’exemple de son émanation, le courant électrique, fusion harmonique d’un pole positif et d’un pole négatif, la tradition kamite stipule qu’il est à la fois Femelle et Mâle, donc androgyne.

Dès lors, s’imposent à l’esprit lucide, l’absence d’antériorité entre la femme et l’homme et l’évidence de leur complémentarité.

Voilà pourquoi, aucun des secteurs de l’immense activité humaine n’a été réservé à l’une ou à l’autre ; à l’exception de l’enfantement, domaine réservé de la femme.

Tout comme son compagnon des millions d’années, la femme kamite a été pharaonne, reine, grande prêtresse, guérisseuse, devineresse, guerrière, etc.

En précisant que toute créature est une émanation du Créateur, la tradition kamite enseigne que l’être humain est aussi sacré que son Auteur.

À ce titre, sa vie est inviolable.

Il ne peut être condamné à mort, ni exécuté, ni réduit en esclavage, ni même emprisonné.

À l’inverse, dans ses trois subdivisions, la tradition sémite, qui considère son Dieu comme un mâle, a discriminé la femme dans l’exercice des responsabilités politiques et spirituelles, notamment.

Créée à partir de la côte de l’homme, la femme est considérée inférieure et éternellement mineure.

En validant la privation de liberté par l’asservissement et par des prétendues guerres saintes, cette tradition-là dénie à l’être humain sa nature sacrée et autorise qu’il soit voué à toutes les formes de traitements inhumains, comme l’emprisonnement, la torture, le génocide, et même l’infanticide

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



4- Des rapports de l’être humain à son environnement physique.

En considérant le Créateur comme un océan d’énergie dans lequel baignent toutes ses créatures, la tradition kamite établit un lien fluidique entre toutes les parcelles de la création, de quelque règne qu’elles puissent appartenir.

C’est ici que le totémisme, c’est-à-dire la parenté mystique entre les humains et les animaux, de même que le respect de l’environnement trouvent leur explication véritable.

Le Kamite conscient sait, d’instinct, que toute atteinte à l’essence d’une créature divine comme lui a des conséquences néfastes sur l’harmonie de la création.

Chaque groupe kamite ayant un totem, beaucoup d’animaux sont protégés.

Et quant un Kamite conscient tue un animal qui n’est pas son totem, c’est pour se nourrir ou défendre sa vie et/ou celle de ses proches.

Quant un Kamite conscient a besoin de bois de chauffe, il se contente de couper quelques branches d’un arbre et s’il doit abattre l’arbre, il lui laissera l’essentiel de son tronc à partir duquel il pourra repousser.

Connaissant l’importance de l’eau pour sa survie et pour la survie des règnes végétal et animal, le Kamite conscient ne polluera jamais un point d’eau

À l’inverse, en faisant de l’être humain, la créature au profit de laquelle toute la création a été faite, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, lui donne le droit d’user et d’abuser de son environnement.

Élaborée par un peuple nomade depuis la nuit des temps, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, ignore aussi bien la proximité du Créateur avec la nature que le fonctionnement de celle-ci.

Aussi fait-elle facilement de la nature, un instrument de la colère de son Dieu.

C’est ici qu’il faut chercher les raisons de l’imaginaire déluge de la Bible et du Coran et de la non moins imaginaire déchirure de la mer rouge, par les deux mêmes livres, pour l’engloutissement, parfaitement mensonger, d’un certain pharaon et de son armée.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.

5- Les quatre étapes majeures de la vie sur terre.

Chaque tradition a élaboré des étapes majeures de la vie sur terre pour son peuple.

Elles sont au nombre de quatre pour la tradition kamite et de trois, apparemment, pour la tradition sémite aux trois visages.

La Vision du Monde qui a présidé à la naissance de ces traditions explique les différences profondes observables dans la célébration de ces étapes.

Tandis que la tradition kamite considère la première étape majeure de la vie qu’est la naissance comme le retour d’un Ancêtre pour une nouvelle existence terrestre, et cherche à déterminer l’identité de l’Ancêtre en question ainsi que la nouvelle mission qu’il s’est choisie, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, la considère comme une naissance sans passé aucun ; pire comme une naissance avec un destin tracé par Dieu.

Tandis que la Tradition kamite célèbre la puberté par des rites dont l’aboutissement est la mise en accord de chaque garçon et de chaque fille avec son sexe dominant, par le biais de la circoncision et de l’excision, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, semble faire l’impasse.

Tandis que la Tradition kamite considère le mariage comme l’union des opposés complémentaires et le place dans la recherche de l’harmonie au sein du couple, des familles et des villages ainsi que des alliés, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, le considère comme l’affaire de deux individus dans laquelle l’homme est toujours le maître omnipotent.

Tandis que la Tradition kamite considère la quatrième et dernière étape, donc la mort, comme un repos temporaire de l’Être véritable dans une autre dimension du temps et de l’espace avant un prochain retour, la tradition sémite, dans ses trois subdivisions, la considère comme un aller sans retour.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.





6- Les mythes fondateurs

Chaque tradition a également construit des mythes fondateurs afin de fixer dans la mémoire collective ses enseignements fondamentaux.

Ici, également, la différence des Visions du Monde est palpable.

Prenons trois exemples : la gestion des affaires de l’humanité, les modèles de vertus à suivre et le symbole du Mal Absolu.

6-1- La gestion des affaires de l’humanité.

La tradition kamite enseigne que la vraie forme du Créateur est cachée, car il est l’Insondable, l’Incommensurable. Nul ne peut le voir ni l’approcher, tant sa Puissance est grande. Parfait au comble de la Perfection, il ne se même jamais des affaires de l’humanité, prenant parti pour les uns contre les autres. Mais, en plus des Ancêtres méritants, il a des hypostases, c’est-à-dire des entités spirituelles plus proches des humains, à qui ces derniers peuvent s’adresser pour obtenir de l’aide afin de réaliser leur bien-être.

Voilà pourquoi, le fatalisme est absent de la pensée kamite qui considère comme un outrage au Créateur le fait de voir son intervention dans un bonheur ou un malheur.

La tradition sémite, dans ses trois subdivisions, enseigne que Dieu peut être vu et approché des hommes – jamais des femmes- sur qui il a jeté son dévolu. Elle enseigne également que, se prévalant de son omnipotence, Dieu régit les affaires de l’humanité comme il l’entend, acceptant de prendre parti pour les uns contre les autres.

Le fatalisme est donc de rigueur, car nul ne peut aller contre la volonté divine.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



6-2- Les modèles de vertus à suivre.

La tradition kamite enseigne que seuls les Ancêtres fondateurs et les Ancêtres méritants, c’est-à-dire ceux qui ont pratiqué la Maât, sont élevés au rang de modèles dont les exemples doivent inspirer les vivants.

Suivre leurs traces facilite le travail de soi sur soi qui permet de rendre son cœur, siège de la conscience et de l’intelligence, aussi léger que la plume de la Déesse Maât afin de gagner le droit de se présenter devant la Place de Vérité et d’obtenir du Tribunal Divin le verdict qui autorise la fusion avec le Créateur.

Seul le retour à la pureté originelle de la parcelle d’énergie qu’est l’Être Véritable met fin au cycle des réincarnations.

La tradition sémite, dans ses trois manifestations, enseigne que Dieu a désigné des intermédiaires obligés pour arriver à lui, au terme de la vie sur terre, que ces intermédiaires sont Moïse, ou Jésus ou Mahomet ; mais pas les trois à la fois.

Injuste de son omnipotence dont il abuse sans modération, ce Dieu-là ouvre les portes de sa demeure à n’importe qui pourvu seulement que ce n’importe qui s’inspire de l’un de ses trois élus, lesquels, du point de vue de la tradition kamite, sont loin du modèle de sagesse qu’aucun être humain ne peut devenir au terme d’une seule et unique existence terrestre insuffisante pour l’affinement intégral de l’ Être Véritable.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



6-3- Le symbole du Mal Absolu.

La tradition kamite enseigne que le Dieu Seth, Gardien de la Terre des Grands Mystères kamites, est aussi la seconde partie de l’Être véritable de chaque personne, qui révèle les faiblesses face aux épreuves de la vie en même temps que la nécessité d’affronter ses responsabilités, pour grandir, ou le choix de ne pas les affronter et sombrer dans la déchéance.

La tradition sémite, dans ses trois subdivisions, dont ses concepteurs ont eu connaissance de Seth, durant leur séjour à Kamita, l’identifie comme Satan, le Malin, le Diable, Iblis, Seïtan ; en d’autres termes, le Grand Tentateur qui pousse les êtres humains au mal et aux vices pour les détourner de Dieu et pour remplir les brasiers de l’Enfer, précise Allah.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.



7- Les moyens de communication avec le Créateur, avec les Ancêtres et les entités de l’invisible.

Les moyens de communication avec le Créateur, avec les Ancêtres et avec les autres entités de l’invisible sont les mêmes, ou presque, dans toutes les traditions.

Il y a la Maison de Dieu (la Per Neter kamite), le Temple, la Synagogue, l’Église, la Mosquée, le Bois sacré, la Case sacrée.

Il y a les prières, les invocations, les incantations, et les évocations.

Il y a les offrandes et les sacrifices,

Il y a la célébration de cérémonies majeures et les repas de communion mystique

Il y a les fumigations.

Il y a enfin et surtout les textes sacrés écrits ou oraux.

Le mot religion n’avait pas encore été inventé.




Ousirê Divinité majeure de la tradition kamite



8- Usurpation d’identité et arnaque théologique.

L’opposition artificielle entretenue entre religion et tradition procède, à l’évidence, d’une mauvaise foi intellectuelle.

Elle a consisté et elle consiste toujours en une usurpation d’identité de la seconde au profit de la première.

Elle vise ainsi à dévaloriser la tradition en la coupant totalement de la source divine de son inspiration.

La manipulation a si bien réussie que l’image du créateur n’est plus rattachée à la tradition mais plutôt à la religion.

Cela est particulièrement vrai pour un très grand nombre de Kamites.

Ils répondent d’emblée par l’affirmative lorsqu’ils sont interrogés sur l’existence d’une tradition kamite.

Mais ils se montrent incroyablement mal à l’aise lorsque la même question leur est posée sur la religion.

Quand ils esquissent une réponse celle-ci évoquera invariablement l’animisme, le fétichisme, le totémisme ou, au mieux, le polythéisme.

9- Le génocide culturel.

L’usurpation d’identité de la tradition par la religion a pour conséquence grave et hautement néfaste la substitution d’une tradition à une autre.

Puisque toute prétendue religion véhicule la tradition du peuple qui la revendique, son adoption par un autre peuple équivaut pour ce dernier au renoncement à celle élaborée par ses propres Ancêtres.

Voilà pourquoi, dès lors qu’elle s’exporte hors de sa région de naissance, la religion n’est rien d’autre qu’un instrument d’impérialisme culturel.

Comme toute forme d’impérialisme, l’expansion d’une religion à l’étranger est toujours violente.

Les deux religions, à savoir le Christianisme et l’Islam, qui se partagent illégalement l’espace mental du peuple kamite, en ont fourni suffisamment la preuve en ayant recouru à la violence, à l’esclavage, au mensonge pour prospérer et, de nos jours, à l’achat de conscience de guides religieux autochtones totalement ignorants ou totalement cupides.

C’est ainsi qu’elles ont réussi à imposer à de nombreux Kamites, ainsi qu’à d’autres peuples :

 leur point de vue sur le Créateur,
 leurs ancêtres,
 leurs mythes fondateurs,
 leurs langues et leurs prières,
 leurs modèles de société et de gestion de l’environnement,
 etc.

Conclusion.

Toute tradition, donc toute religion, est l’affaire du peuple qui l’a conçue et de ce peuple seulement.

Aucune tradition, donc aucune religion, n’est universelle.

Il est temps pour les Kamites, embarqués dans les civilisations judéo-chrétienne et musulmane, de cesser de se prendre pour des Européens et des Arabes dont ils reproduisent exactement, ou presque, les pensées, les paroles et les actes dans leurs rapports au sacré, à leurs semblables et à leur environnement.

Il est temps pour ces kamites de comprendre que si ces religions sont parfaites pour les peuples qui les ont créées, leur pratique est une véritable régression spirituelle pour le nôtre.

Car, il n’a pas existé et il n’existe toujours pas dans ce monde, une seule tradition qui tienne la comparaison avec la tradition kamite inégalable en sagesse.

Il est donc temps pour ces Kamites-là de savoir qu’en adoptant les enseignements d’ancêtres d’autres peuples, en lieu et place de ceux des leurs, ils font preuve d’une grave erreur et, d’autre part, ils considèrent ceux-ci comme inférieurs et par voie de conséquence, se convainquent de leur propre infériorité.

Aucun Kamite chrétien, musulman ou juif ne peut logiquement revendiquer l’égalité avec un coreligionnaire blanc ou arabe.

Celui qui n’a pas de respect pour ses propres ancêtres attire et justifie le mépris de ses semblables.

En tout état de cause, il est évident que le peuple kamite ne peut retrouver son rôle d’acteur majeur dans la gestion des affaires de l’humanité qu’à la condition qu’il se réconcilie avec lui-même ; c’est-à-dire avec sa tradition.

Ne perds donc plus ton temps précieux à adresser tes demandes de soutien à la mauvaise adresse.







Jeunesse kamite, ton peuple est pris en tenaille entre deux groupes d’ennemis dont la survie dépend de son aliénation spirituelle irréversible.

Dans le monde visible.

Le premier groupe des ennemis du peuple kamite est constitué de tous ses semblables qui refusent de cohabiter avec lui sur cette terre, dans le respect mutuel.

Avant-hier, c’étaient les esclavagistes arabo-msulmans et européens judéo-chrétiens déterminés à traduire dans les faits la malédiction de l’ivrogne Noé prononcée contre Cham, son ancêtre biblique.

Hier, c’étaient les légions de colons barbares surdéterminés à achever le travail de déshumanisation en le dépossédant de ses terres et des richesses de celle-ci.

Aujourd’hui, ce sont les grands financiers et leurs hommes de paille politiques également résolus à le maintenir au bas de l’échelle humaine, au moyen des diktats des Institutions financières internationales qui détruisent ses structures éducatives, sanitaires, sociales.

Dans le monde invisible.

De la même nature que le monde où ils vivent, les ennemis de ce second groupe du peuple kamite sont les partenaires invisibles de ceux du premier qu’ils aident dans l’accomplissement de leurs projets maléfiques à son encontre.

Créés par leurs partenaires terriens, à cet effet, ils font partie de l’ensemble des entités spirituelles qui répondent au nom d’égrégores.

Ils sont les plus dangereux parce qu’ils opèrent dans l’opacité la plus totale en orientant le comportement global du peuple kamite dans des directions contraires à ses intérêts.

Qu’est-ce qu’un égrégore.

A l’inverse du génie, entité spirituelle née de l’activité de création de Dieu, l’égrégore n’est pas une œuvre divine.

L’égrégore est le produit de pensées humaines. Sa raison d’être est de réaliser le projet pour lequel il a été créé et qui n’est connu que de ses seuls créateurs. Bête et discipliné, il exécute aveuglément sa mission, car il est l’exact reflet des pensées de ses créateurs à l’instant de sa création.

Si le génie a une existence propre conférée par le Grand Architecte de l’Univers et n’a besoin de personne pour vivre, l’égrégore est totalement dépendant.

Il vit des ondes émises par les pensées, les paroles, les actions de ses créateurs et de leurs suivants.

Plus ces derniers sont nombreux, plus il reçoit d’énergies. Et plus il reçoit d’énergies, plus facilement il peut accomplir la mission qui lui est assignée.

Ā l’inverse, plus cette énergie décroît, plus son efficacité s’effrite. Celle-ci disparaît lorsque cesse l’émission des ondes qui l’alimentent.

Quelques égrégores célèbres.

Certains égrégores, et pas des moindres, sont présentés comme des personnages historiques dans les livres des trois religions.

En réalité, leur unique domaine d’existence reste les mythes dans lesquels ils sont quelques-uns des principaux acteurs. Toutes les recherches et enquêtes scientifiques et archéologiques, à ce jour, sont restées vaines et bredouilles au terme de la quête de traces de vie authentiques les concernant.

Parmi les égrégores célèbres, tu pourras retenir ceux-ci :

Adam et Êve. Dieu aurait créé l’humanité à partir de ce couple qui ne sera complet que parce que le premier a permis l’existence de la seconde en offrant sa côte. D’après les indications datées et chiffrées de la Bible elle-même, la création du monde ne remonte pas à plus 6.034 ans 1à la date d’aujourd’hui !
Abraham. Il n’a laissé aucune trace dans l’histoire de Kamita dont les textes ne lui ont consacré aucune ligne. Pure fiction, il a servi seulement à construire les mythes de la circoncision et du sacrifice du bélier ; deux pratiques empruntées à la tradition kamite.
Moïse. Personnage aussi évanescent que l’ivrogne Noé, Joseph, Jacob, etc , il n’y a pas le moindre indice de son séjour dans les textes kamites. Les chercheurs se livrent une bataille pathétique en tentant de situer son temps de vie. Entre la chronologie longue 2et la chronologie courte 3, il y a un écart de plus cent ans.
Jésus. Personnage aussi imaginaire que tous les autres, il est la reproduction conforme d’Asarê (Osiris) mort et ressuscité plusieurs millénaires avant lui et inspirateur de la Passion, plusieurs millénaires avant lui. Jésus est aussi la copie conforme du fils d’Asarê (Osiris), Hor (Horus) né de l’immaculée conception par la puissance magique de sa divine mère Asata (Isis) qui a précédé Marie dans ce rôle de la Vierge-mère, de plusieurs millénaires également.

Quand un Dieu devient égrégore.

Dès lors qu’il sort de la neutralité absolue qui doit le caractériser, Dieu devient une simple entité agissante dans le cadre d’une mission qui lui est assignée au même titre que les génies et les égrégores.

À l’inverse d’Atum-dit-Amon-dit-Râ-dit-Ptah, qui ne s’intéresse jamais aux affaires humaines, le Dieu ternaire, quelle que soit l’identité sous laquelle il agit, l’Eternel, Dieu-le-Père ou Allah, se mêle allégrement de la gestion des affaires humaines, comme le prouve sa prise de position extrême ci-dessous :

« Maudit soit Canaan ! Qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères ! Béni l’Eternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! Que dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Cham soit leur esclave. » 4

Jeunesse kamite, ainsi que tu peux t’en rendre compte, même si la mission impartie aux égrégores n’est connue que de leurs seuls créateurs, il existe des indices sérieux qui permettent de la découvrir.

Il n’est pas nécessaire de sortir d’un grand centre initiatique kamite ou d’une grande école occidentale ou arabe pour lire, dans ce délire négrophobe, la mission de l’Eternel qui parle au nom du triumvirat qu’il représente ; c’est-à-dire lui-même, Dieu le Père-Allah.

Le Dieu ternaire est chargé de maintenir le peuple kamite au bas de l’échelle de l’humanité adamique et cela, aussi longtemps que durera la supercherie.

La mission des égrégores judéo-christiano-musulmans.

La mission impartie à ces égrégores et à tous ceux de leur groupe, animateurs des mythes et des légendes de leurs créateurs, est double.

D’une part elle consiste à conserver la mémoire du passé des peuples auxquels ils s’identifient.

D’autre part, pour le peuple kamite, acteur-figurant malgré lui dans les aventures fantasmagoriques où ces égrégores ont le beau rôle, elle consiste à perpétuer son insignifiance partout dans ce monde physique, en décuplant et en entretenant son complexe d’infériorité.

Les égrégores dont il a été question plus haut réussissent parfaitement leur mission.

La crédulité déconcertante de ton peuple leur est d’un soutien inespéré.

En effet, le peuple kémite accepte si facilement le détournement au profit d’Abraham des caractéristiques majeures de la tradition kamite, que sont la circoncision et le sacrifice du bélier.

Pour Moïse, il valide toutes les insultes adressées à ses Ancêtres à travers les faux exploits de ce personnage fictif, créé, pour l’essentiel, aux fins de le rabaisser.

Pour Jésus, il consent que ses Ancêtres soient spoliés de leurs enseignements, à son avantage, mais aussi que ce personnage fictif, mi-humain mi-divin, ait le pouvoir de sauver toute l’humanité et de lui ouvrir les chemins d’un Paradis irréel.

Comment le peuple kamite nourrit les égrégores ennemis.

En plus des puissantes armes économiques gracieusement offertes à ses ennemis, le peuple kamite continue, depuis l’occupation illégale de son espace mental par le Dieu ternaire et ses légions d’égrégores, de leur fournir les redoutables armes énergétiques indispensables à leur mission de destruction massive.

La fourniture de nourriture, par le biais de la prière.

Chaque prière qu’un(e) kamite fait, individuellement ou collectivement, dans la concession familiale, dans une synagogue, une église ou une mosquée, à l’occasion de cérémonies religieuses, il (elle) nourrit, pour le malheur de son peuple, les entités chargées de le maintenir au bas de l’échelle humaine.

Souviens-t-en toujours jeunesse kamite ! Tous ces égrégores vivent essentiellement et ont besoin, pour agir efficacement, des énergies produites par les pensées, les prières, les émotions de leurs créateurs et des suivants de ces derniers.

La fourniture de nourriture, par le biais de la substitution des parcours historiques.

Pour te rendre compte à quel point ton peuple, si Grand de Grandeur hier, s’est complètement égaré sur la route de la dignité, fais l’effort de recenser les cérémonies religieuses qui lui font gaspiller ses émotions, du premier jour de l’an chrétien au dernier jour de la même année chrétienne ; c’est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.

Tu ne trouveras pas moins de 7 fêtes juives, 9 chrétiennes, 7 musulmanes.

Plus qu’à l’occasion des prières collectives, ces festivités sont des circonstances particulières où le maximum d’énergies nourrissantes et fortifiantes est envoyé au Dieu ternaire et à ses légions d’égrégores.

Ce sont, en effet, des dizaines voire des centaines de millions de personnes qui font converger au même moment toutes les ondes de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actes vers ces entités.

La fourniture de nourriture, par le biais de l’ invasion des noms étrangers.

Jeunesse kamite, il faut que tu saches qu’un nom, qu’il soit ou nom celui d’un égrégore, a toujours une fonction déterminée dans la société qui l’a créé.

Il est plus qu’un outil d’identification ; il constitue un élément fondamental dans la conservation de la mémoire du passé.

Le Dieu ternaire le sait et ne s’en cache pas :

« …et vous ferez disparaître leurs noms de ces lieux. » 5

A-t-il recommandé à son peuple élu prenant possession de la terre de Canaan qu’il lui a offerte.

L’impérialisme étant un de ses traits de caractère saillants, il n’accepte aucune cohabitation ; il préfère phagocyter tout simplement tout qui est différent de lui afin de détruire jusqu’à son souvenir.

Son propre nom et ceux de ses peuples élus doivent donc se substituer à ceux de Canaan. Comme, plus tard, ils remplaceront ceux des autres peuples que ses légions de prêcheurs armés et barbares auront dominés.

Comment s’opère la destruction massive du peuple kamite

Les prières, les offrandes et les sacrifices établissent un lien fluidique direct avec leurs destinataires.

Ce lien fluidique opère comme un téléphone. Il permet donc un dialogue vibratoire entre les deux parties, puisque tout se transforme en ondes.

Le contenu et la qualité de ce dialogue vibratoire est essentiellement dépendant des intentions réelles qui animent les protagonistes.

Celles du peuple kamite, ignorant et naïf, sont toujours louables parce qu’il croit avoir affaire aux bons interlocuteurs ; c’est-à-dire le Dieu et les égrégores de ses Ancêtres d’emprunt qu’il prend pour les siens, ayant accepté de s’intégrer à l’humanité adamique.

Or, le Dieu et les égrégores de ses Ancêtres d’emprunt vivent de bien mauvaises intentions à son égard, leur mission étant d’en faire la lie de l’humanité adamique.

Aussi, la fourniture, à travers ses prières, offrandes et sacrifices, de nourriture énergétique à ces derniers a-t-elle, pour le peuple kamite, un certain nombre de conséquences désastreuses, dont les trois ci-dessous.

Le peuple kamite signale ses positions et devient vulnérable.

Le Dieu ternaire et les égrégores qui le secondent ne peuvent agir contre le peuple kamite qu’à la condition qu’ils soient en contact avec lui.

Ce contact se « matérialise » par le lien fluidique construit et dynamisé par les actes de déférence de leur victime ignorante. C’est de la sorte que cette dernière signale ses positions quotidiennement.

En effet, à l’exemple d’un missile guidé par la source d’énergie de sa cible, les ennemis invisibles du peuple kamite ont absolument besoin des ondes émises par ses actes de dévotion, pour le localiser.

En réponse aux énergies fortifiantes qu’ils reçoivent de lui, le Dieu ternaire et les égrégores à sa suite, renvoient au peuple kamite un tourbillon d’énergies toxiques produites par leur raison d’être négrophobe et dont les vibrations inharmoniques brouillent ses facultés mentales et obstrue sa vision réelle du monde.

Par ailleurs, plus intensément le peuple kamite les vénère, plus violemment il renie ses propres Ancêtres.

La honte qu’il éprouve et nourrit à leur endroit agit à la manière de pensées négatives durables qui finissent par prendre corps en générant la situation qu’elles portent.

Les vibrations inharmoniques intrinsèques à pareille attitude, contribuent à anesthésier ses facultés de réflexion et à l’installer dans une dépendance totale.

Le peuple kamite coupe le lien fluidique avec ses Ancêtres et leurs alliés.

L’adoration du Dieu ternaire qui le hait de toutes ses forces et l’élévation des égrégores-faux personnages historiques au-dessus de ses Ancêtres ont donc pour résultat de produire contre le peuple kamite les ondes nocives propres aux pensées et aux paroles négatives nourries par la honte et le rejet de lui-même.

Ces mauvaises vibrations adressées inconsciemment à ses Ancêtres ont pour effet hautement préjudiciable d’interrompre sinon alors de gêner considérablement tous les échanges fluidiques qui devraient dynamiser ses contacts avec eux, à son bénéfice.

Le peuple kamite est ainsi privé de l’aide dont il a besoin afin de :

se blinder contre toute attaque ennemie invisible, 
pratiquer sa propre Vision du Monde, 
être un acteur majeur dans la conduite des affaires de la vraie humanité.

Une existence de zombie

Jeunesse kamite, tu as sans doute remarqué que dans tous les pays où les kamites sont aux commandes, à l’intérieur des frontières de ta Matrie, comme ailleurs sous d’autres latitudes, la situation est douloureusement la même.

Famine, pauvreté, corruption, détournement de deniers publics, accaparement du pouvoir par un clan sinon par une famille tous aux ordres de l’étranger, chômage endémique, école et éducation sabotées, secteur sanitaire sinistré, exode rural, drogue, prostitution, banditisme, jeunesse désespérée, émigration massive.

Pourtant, en plus de leurs richesses naturelles, tous les pays kamites disposent de ressources humaines en qualité et surtout en quantité convenables.

La perte de confiance en ses propres capacités à organiser sa vie lui-même est la cause de ce désastre multiforme.

Elle résulte du fait que le peuple kamite, croit être tombé du ciel ou sorti de terre avant-hier seulement ; bien après tous ses semblables dont il est pourtant le géniteur attesté.

Convaincu de son inexpérience suggérée, il a consenti à suivre ces derniers comme leur ombre.

Cependant, conformément à leur mission, ces derniers s’empressent, de lui donner satisfaction en truquant son destin à l’exemple de la vie inconsciente d’un zombie entre les mains de son manipulateur et maître.

Vois ce qui passe ailleurs.

Kamita et L’Asie ont été submergées par les prêcheurs barbares de l’occident chrétiens.

La négation de la civilisation asiatique et de la civilisation kamite dura le temps d’une éternité. En moyenne une centaine d’années pour la première 6et une soixantaine d’années seulement pour la seconde 7 .

Au sortir du calvaire, les deux continents présentent des visages différents.

Kamita, n’a pas eu la même volonté de rompre avec un passé douloureux.

Kamita ne s’est pas senti concernée – mais alors pas du tout- par le slogan mobilisateur qui pousse les peuples opprimés à retrouver les ressources nécessaires pour restaurer leur dignité bafouée :

« Plus jamais çà ! »

Elle n’a toujours pas pris conscience du brouillard d’énergies négatives qui assombrit sa lucidité.

Elle est donc restée totalement extravertie, déculturée, acculturée, oublieuse de ses origines et de son rôle véritable au sein de l’humanité.

A l’inverse, l’Asie est redevenue elle-même, solidement enracinée dans sa culture ancestrale, forte de la confiance en soi que seul permet cet enracinement salutaire.

Plutôt que de nourrir de ses énergies les Dieux et les égrégores que l’on a cherché à lui imposer, elle oriente ses énergies, résolument, vers ses Ancêtres et vers les Divinités et les entités alliées de l’invisible de ces derniers.

Au travers de plusieurs cultes, fêtes, rites, sacrifices et offrandes répartis dans l’année, elle alimente ces Sources d’Ēnergies Vitales dont elle sait qu’elles représentent l’énergie solaire de chaque peuple.

De même toute vie disparaîtrait si le soleil cessait de briller et d’insuffler la vie, de même tout peuple connaîtrait une mort spirituelle et culturelle inévitable si ses propres Sources d’Ēnergies Vitales venaient à s’éteindre telle la mèche d’une bougie qui finit de se consumer.

C’est bien grâce à la confiance totale en leurs propres capacités à gérer librement leur vie, confiance qu’ils ont retrouvée en restant connectés à leurs Sources d’Ēnergies Vitales, que tous les peuples asiatiques, ou presque, ne vivent pas de mendicité internationale et se sont mis à l’abri des diktats des Institutions Financières Internationales.

Pourtant, toutes leurs ressources naturelles réunies n’atteindraient peut-être même pas le quart de celles de Kamita !

Aucun Dieu ne mérite le respect d’un peuple qu’il méprise.

Ceux qui se sont révélé le Dieu Ternaire, devant lequel le peuple kamite est en adoration, sont les premiers à en faire la démonstration.

Au prétexte que le Dieu ternaire, selon son humeur du moment, a changé de Messager, donc de peuple élu, chacun des aspects sous lesquels il est désigné par les uns, est rejeté par les autres.

Le Juifs n’aiment ni Dieu-le-Père ni Allah.

Les Chrétiens méprisent L’Eternel et Allah.

Les Musulmans détestent l’Eternel et Dieu-le-Père.

Jeunesse kamite, tu ne dois donc jamais oublier la déclaration fracassante de mensonge et de haine faite par le Dieu ternaire contre ton peuple, dans Genèse, Chapitre 9, versets 25 à 27.

Si tu es musulmane, ne te laisse pas abuser par le silence du Coran sur les élucubrations de l’Eternel. Le Coran les approuve bel et bien !

C’est pour cette raison que l’Islam a été le premier à les traduire dans les faits en allant capturer ses esclaves noirs.

Cesse de nourrir les Dieux et les égrégores étrangers.

Actuellement, tu constitues un ensemble de centaines de millions de jeunes, dans les quatre directions du monde, qui, chaque jour, contribuent à leur insuffler la vie pour leur permette de remplir la mission que leur créateurs leur ont confiée ; précisément la destruction de ton peuple.

Il suffit de fermer le robinet pour qu’aucune énergie kamite nourrissante ne leur parvienne.

Cesse de leur envoyer les vibrations positives de tes pensées, paroles, faits et gestes, chants et musique.

Et le tour est joué !

Non seulement leur puissance vibratoire sera fortement amoindrie, mais aussi et surtout, tout contact avec eux sera rompu. Tu ne seras plus une cible facile qu’ils peuvent repérer à cause des ondes émises par tes prières et autres actes d’hommage.

Et même s’ils continuent d’envoyer leurs énergies négatives à ton peuple, tu seras totalement à l’abri puisque la connexion est coupée.

Envoie des énergies positives à tes Ancêtres et à leurs alliés de l’invisible. Jeunesse kamite, ne sois pas surprise de constater que seules les louanges sont adressées au Dieu de tes Ancêtres, celui aux noms multiples Atum-dit-Amon-dit-Ptah-dit-Amma 8-dit-Mawu Segbo Lissa 9-dit-Rog Sen 10-dit-etc. pour les bienfaits dont il a doté la nature au profit de ses occupants.

Equitable au comble de l’équité, il n’a aucune raison de distribuer la gloire aux uns et l’opprobre aux autres, la fortune aux autres et la misère aux uns, l’intelligence à ceux-ci et la bêtise à ceux-là.

Ne perds donc plus ton temps précieux à adresser tes demandes de soutien à la mauvaise adresse.

Les véritables bonnes adresses sont : tes Ancêtres, leurs génies tutélaires et leurs égrégores.

Envoie leur les énergies positives qu’ils attendent afin de rétablir le contact et de recevoir leur soutien dans ta vie.

En plus des prières individuelles ou collectives que tu peux faire à la maison on dans un lieu public aménagé à cet effet, il y a d’autres moyens d’émettre des énergies bénéfiques.

Tu peux, selon tes domaines de compétence, contribuer à créer de formidables catalyseurs d’énergies.

Si tu es un artiste-musicien, produis-nous un morceau d’anthologie dont les sons et les tons, repris par des millions de voix ou suscitant les émotions de millions de kamites, enverront les ondes bénéfiques et de réconciliation qu’attendent nos Ancêtres, les génies tutélaires et les égrégores qu’ils nous on laissés.

Si tu es un artiste-peintre ou dessinateur, un artiste-sculpteur ou un architecte, offre-nous une œuvre d’art d’inspiration céleste qui célèbre la beauté d’ébène kamite et ses anciens espaces de vie adaptés pour le régal des yeux et donc pour les vagues d’émotions productrices d’ondes bénéfiques.

Si tu es un artiste-conteur, caresse nos oreilles intérieures et rappelle à nos yeux intérieurs l’atmosphère des veillées porteuses d’enseignements qui connectent à notre Source de Vie et qui sont, par conséquent, également source d’émotions émettrices de vibrations positives.

Si tu es un dramaturge ou un cinéaste, éveille nos cœurs des spectacles enchanteurs portés par les actes et les paroles grands de grandeurs de nos Anciens et donc, producteurs d’émotions qui alimentent la chaîne énergétique qui nous lie à celles et ceux des nôtres qui ont pris une retraite provisoire dans l’autre dimension du temps et continuent de veiller sur nous.

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Références bibliographiques:

1 Tu es vivement invitée à te livrer à ce calcul. Tu peux le faire en partant de l’arrivée supposée d’Abraham, à Kamita, sous la XII ème dysnastie (-2000) et en additionnant les dates des patriarches, jusqu’au premier né d’Adam et d’Êve.

2 Sous le règne de Merneptah : -1213 à -1204.

3 Sous le règne d’Akhnaton : -1353 à -1336.

4 (Genèse, Chapitre 9, versets 25 à 28).

5 (Deutéronome, 13)

6 La colonisation de l’Inde dura 90 ans (1858-1947), celle du Viet-Nam 50 ans (1886-1937), celle de Hong-Kong 107 ans (1842-1949), celle de la Birmanie 50 ans (1886-1937), celle de Singapour 130 ans (1828-1959), etc.

7 La guerre d’occupation coloniale a commencé avec Faidherbe au Sénégal, vers 1854 et a pris fin en 1898 au soudan avec la défaite de Samory et de Babemba, en 1899 à Ladagascar avec la dafaite de la reine Ranavalona III, en 1888 dans le sud de l’Afrique avec la défaite des Zoulous et des Matabélés. Ā part le Libéria (1847), l’Ethiopie (1942), le Soudant (1956), le Ghana (1957), la Guinée-Conakry (1958), le Mozambique et l’Angola (1975), la Namibie (1990), la totalité, ou presque, des Etats actuels de Kamita ont recouvré leur semblant d’indépendance dans les années 60.

8 Nom dogon (Mali) de Dieu.

9 Nom de Dieu dans le Golfe du Bénin, chez les Vouduisants.

10 Nom sérer (Sénégal) de Dieu.

Commentaires 2/11/2010 09:04 par mariajah 26/05/2010 18:23 par nkete 2/04/2010 06:10 par Phoenix_k 18/01/2010 18:28 par Dézile 18/11/2009 19:20 par N. KWAKOU 7/11/2009 22:44 par sibafomaat 20/05/2009 17:35 par M 3/05/2009 20:49 par dams 30/04/2009 21:37 par KAMI CHAI 23/11/2008 00:36 par AKOMELA

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___CHARTE DE LA REVOLUTION KAMITE... négrophobe d’inspiration biblique et les divisions de ce peuple, écartelé entre divers univers culturels et religieux étrangers qui tuent pour survivre,

Construire une conscience kamite




Elle consiste en la pratique d’une solidarité agissante entre tous les membres du groupe, en tout lieu et en tout temps...







En tout lieu et en tout temps, depuis qu’ils n’ont plus leur destinée en leurs propres mains, la femme kamite et son compagnon des millions d’années, sont devenus l’essuie-pieds de toutes les races issues d’une certaine humanité ; l’humanité adamique.

La couleur de peau de leur peuple est la première source où s’abreuve abondamment cette extraordinaire unanimité négrophobe d’inspiration biblique.

Et les divisions de ce peuple, écartelé entre divers univers culturels et religieux étrangers qui tuent pour survivre, sont le second foyer d’énergie qui vivifie le complot à son endroit.

A l’évidence, il n’est pas nécessaire de fréquenter une école de la raison raisonnante ni un centre de la raison intuitive, pour comprendre qu’en face de la conscience de race blanche, qui détermine l’attitude unanimiste de tous les enfants de l’humanité adamique vis-à-vis du peuple kamite, il est impératif pour ce dernier de construire, ici et maintenant, une conscience de race réelle et immédiatement opérationnelle.

Quand un peuple veut bâtir son unité, il recense tous les éléments qui justifient cette unité.

Notre origine commune et notre communauté de souffrances suffisent à elles seules pour nous imposer de passer à l’acte honorable et salutaire.

La détermination et la vigilance viendront alors à bout de toutes les manœuvres dilatoires mises en chantier par nos ennemis.

1- Notre origine commune.

Notre origine commune est clairement établie par la provenance de nos Ancêtres du même espace géographique et par les caractéristiques culturelles qu’ils nous ont léguées, même si une partie plus ou moins importante de ces particularités a été phagocitée, ici et là, par d’autres civilisations cannibales.

1-1-Une même Matrie.

Sous quelque latitude qu’ils puissent vivre aujourd’hui, la femme kamite et son compagnon des millions d’années, ne doivent jamais perdre de vue que leur Matrie première est l’Afrique ; c’est-à-dire Kamita.

C’est là qu’ont vu le jour celles et ceux dont ils descendent et qu’une partie de ces derniers à dû quitter, contraints et forcés.

La nature humaine a ceci de particulier qu’elle pousse toujours à opérer un retour aux sources, mentalement, culturellement, spirituellement ou physiquement lorsque les conditions du séjour à l’étranger deviennent invivables du fait du rejet de l’autre.

Voilà pourquoi, pour tous les Kamite, ce retour aux sources sécurisant et vivifiant doit avoir pour destination Kamita.

Car, Kamita est la seule source susceptible de calmer porter toutes les pulsions des cœurs kamite en détresse à travers le monde.

1-2- Un même Tronc Commun Humain et Culturel.

Qu’elles soient motivées par la recherche d’espace vital, par les catastrophes naturelles, par les conflits de générations, par les guerres, les migrations, à l’intérieur des frontières de Kamita, n’ont jamais eu raison des fondements culturels du Tronc Commun des sous-groupes concernés.

Car, tout au long de la vie du sous-groupe, une attention particulière a été observée pour répondre correctement à ces quelques questions que la Sagesse kamite conseille de se poser régulièrement lorsque l’on est loin des siens :

D’où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous partis ? Pourquoi avons-nous choisi ce lieu d’installation ? Qui sommes-nous maintenant ?

L’objectif est de se rassurer, qu’à part quelques aménagements (comme l’abandon de la circoncision ou de l’excision, de la consommation rituelle de tel aliment introuvable au profit d’un autre, etc.) la fidélité à l’enseignement des Ancêtres est totale.

Voilà pourquoi, malgré, par exemple, le changement de nom 1 et/ou l’évolution de la langue 2 vers une autre langue , le Totem 3 , autour duquel s’organise une partie de la vie du Tronc Commun Culturel, est toujours présent.

Pour cette même raison, chez certains sous-groupes du peuple Kamite, au Sénégal (à l’ouest) et au Congo (au centre), il n’est pas rare de trouver les mêmes noms de famille 4.

Par ailleurs, la Tradition d’accueil à Kamita reposant, pour l’essentiel, sur la nécessité de maintenir l’harmonie de la création, dans la Paix, le bon voisinage, il est rare de trouver une famille qui ne compte en son sein plusieurs sous-groupes accueillis dans le cadre du mariage.

1-3- Quelques survivances du Tronc Commun Humain et Culturel chez les Kamito-descendants.

Ce qu’on ne répète pas assez c’est qu’il y a peu de familles qui sont restées à l’abri des razzias esclavagistes.

Cela signifie que chaque fois qu’ils sont en face les uns des autres, les Kamite et les Kamito-descendants ou ces derniers entre eux, tous doivent savoir qu’il y a de fortes chances pour que le même sang coule dans leurs veines.

L’exemple des arrière-grands-mères de l’actuelle Première Ministre de la Jamaïque, Portia Simpson-Miller, est assez instructif à ce sujet.

Elles étaient trois sœurs dont l’une a été déportée à la Jamaïque, la seconde à Cuba et la troisième au Brésil.

Malgré plus d’un siècle de métissage éventuel, le sang kamite qui irrigue les veines des descendants des trois Aïeules est le même que celui qui insuffle la vie aux descendants du reste de fratrie qui n’a pas quitté la terre natale.

Il est particulièrement instructif d’avoir toujours présent à l’esprit qu’au Brésil, comme à Haïti, le Vaudou, une autre branche de la spiritualité kamite, prouve, par sa présence incontournable, que les kamito-descendants sont bien restés fidèles à la Tradition ancestrale ; d’autant plus que, dans ces pays d’exil forcés, tous les esclaves n’étaient pas vaudouisants.

Seulement, les pratiquants des autres branches de la spiritualité kamite avaient vite compris que derrière des noms d’entités différents, ils rendaient tous hommage aux mêmes habitants de l’Invisible en tête desquels les Ancêtres bâtisseurs de la Tradition.

Si dans d’autres pays de déportation, les Kamito-descendants ne pensent plus comme plusieurs de leurs Ancêtres au suicide pour résussiter à Kamita, ils ont gardé de leur lointaine origine plusieurs souvenirs la musique (le Blues et le Gwa Ka, notamment), les spécialités culinaires (la soupe à Congo), les légendes, comme celle d’un équidé ou d’un bovidé dont les bruits de sabots nocturnes dans certaines rues de la Guadeloupe des anciennes générations rappellent étrangement ceux d’un cheval mythique qui résonnaient dans les quartiers de Dakar (Sénégal) et peut-être d’autres villes de Kamita d’avant le triomphe de l’urbanisme à l’occidentale.

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___Kinshasa, le tombeau blanchi de la Francophonie – Slate Afrique.. La date du prochain sommet de la Francophonie avance à grand pas. Routes refaites, bâtiments repeints, Kinshasa fait peau neuve. Bienvenue au pays de la Francophonie…

Kinshasa, le tombeau blanchi de la Francophonie – Slate Afrique

octobre 5, 2012, | Denière mise à jour le 5 octobre, 2012 à 4:50 | sous Lu sur le web.

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La date du prochain sommet de la Francophonie avance à grand pas. A Kinshasa, les autorités locales mettent les petits plats dans les grands. Routes refaites, bâtiments repeints, Kinshasa fait peau neuve. Bienvenue au pays de la Francophonie…



Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo tourne au rythme du XIVe sommet de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre prochain.



Dans cette ville où les problèmes de transport en commun sont courants, le sommet de la Francophonie et tout ce qui se fait pour donner à Kinshasa les apparences d’une ville propre et accueillante, viennent donner plus de relief aux problèmes déjà existants, comme celui des transports.



Ce jeudi 4 octobre, était prévu la répétition des policiers à Kinshasa. Les routes ont été bloquées au centre ville. D’habitude, chaque matin, il y a souvent les mouvements des populations de la périphérie vers le centre ville. Le soir, c’est le mouvement en sens inverse.



«Les travaux sur les routes et celles qui sont bloquées provoquent des embouteillages monstres, avec une forte présence des agents de l’ordre en centre ville, seulement», confie Clarisse, la trentaine, habitant Kinshasa.



Dans la soirée, certaines personnes ont dû marcher à pied du centre ville jusque dans la commune de Limete pour trouver un moyen de transport. «Déjà que le soir le transport est difficile, avec les répétitions des militaires et l’interdiction des véhicules de circuler, il y avait un monde fou sur les routes. Comme si la Francophonie allait changer nos vies ou nous apporter de l’argent», raconte Marie, mère de famille et femme d’affaires.



Dans ces contextes, la dérision des Kinois (habitants de Kinshasa) tourne à fond. Pour se moquer de la Francophonie, on dit Francine azo ya (comprenez Francine arrive) ou de Cacophonie. Lire la suite sur slateafrique.com

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___Afrique, Cameroun : pourquoi malgré le potentiel y a t-il encore pénurie d'énergie électrique ? Les pays du Sud (parce que plus sensibles et moins armés) sont les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement planétaire et du changement du climat

Yris D. FONDJA WANDJI est Docteur en Sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine (Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières). Il est également Ingénieur en génie électrique et a publié en 2007 Le Cameroun et la question énergétique : Analyse, bilan et perspectives.

Energie, économie et environnement : contradiction ou co-développement ? 07/10/2012



Le cas du Cameroun



Par Yris Fondja Wandji



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Je m’arrêterai d’abord sur le titre pour dire que si contradiction il y a, ce n’est certainement pas entre l’Energie et l’Economie.

Au contraire, des études ont montré qu’il y a une très forte relation, une corrélation positive (disent les économètres) entre l’accès à l’électricité par exemple et la croissance économique ou le développement économique (mesuré par le PIB ou l’IDH). Il est néanmoins nécessaire de garder à l’esprit le traditionnel problème de causalité entre deux variables corrélées. Peut-on affirmer que l’accès à l’énergie entraîne mécaniquement le développement économique ? Ou au contraire, est-ce la croissance de l’activité économique qui favorise la consommation énergétique ?



Il y a une corrélation positive entre l'accès à l’électricité et la croissance économique



Yris Fondja

Il est difficile d’apporter une réponse définitive à ces questions, tant les travaux qui les ont abordées ont abouti à des conclusions différentes et même parfois contradictoires. En ce qui concerne le Cameroun, mes tests économétriques ont clairement établi une relation de causalité de l’Energie vers le PIB, autrement dit, la croissance économique est tirée par la consommation d’énergie. Ce qui est finalement un résultat assez intuitif. On peut donc dire qu’il y a effectivement co-développement entre l’Energie et l’Economie.



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Eclairer New York nécessite beaucoup d'énergie




Par contre, la contradiction serait plutôt entre l’Energie et l’Environnement puisque la production et la consommation d’énergie sont à l’origine d’importants dégâts environnementaux. D’après le 4ème rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) publié en 2007, l’utilisation des combustibles fossiles (charbon, gaz et pétrole) est la source principale de l’augmentation des émissions anthropiques de CO2 dans l’atmosphère. Le dioxyde de carbone est le plus important des gaz à effet de serre, lesquels sont responsables des multiples dérèglements de notre planète.

Encore objet de contestation dans son principe, dans ses causes et dans ses effets il y a peu de temps, le réchauffement du système climatique depuis les rapports du GIEC, fait l’objet globalement d’un consensus indiscuté. Les scientifiques s’accordent désormais sur le changement climatique, sur le fait que les conséquences des variations possibles de température sont potentiellement catastrophiques pour l’humanité, et sur la contribution humaine à ces bouleversements.



Les pays du Sud (parce que plus sensibles et moins armés) sont les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement planétaire et du changement du climat et de l’environnement



Yris Fondja

Par ailleurs, outre les problèmes de pollution engendrés aussi par la consommation des énergies fossiles, la contradiction entre l’Energie et l’Environnement se manifeste également dans les pays pauvres par les phénomènes de déforestation, de réduction de la biodiversité, d’érosion des sols et finalement de désertification. Car pour satisfaire leurs besoins énergétiques, les populations n’ont souvent d’autre choix que l’auto-approvisionnement en combustibles domestiques (biomasse-énergie) assuré par des prélèvements toujours plus élevés sur le couvert végétal. De façon générale, l’opposition Environnement-Economie concrétisée par l’impact des techniques sur le milieu naturel des êtres vivants aurait pu être questionnée, mais cela irait au-delà des ambitions de cet ouvrage.




Dans ce livre, j’explore dans une première partie les liens entre la production/consommation d’énergie et le développement économique d’une part, et d’autre part, l’impact que peuvent avoir ces activités sur l’environnement. Ces impacts englobent la déforestation, l’érosion des sols, la désertification, la pollution et surtout le changement climatique. Les pays du Sud (parce que plus sensibles et moins armés) sont les plus vulnérables aux conséquences du réchauffement planétaire et du changement du climat et de l’environnement.

Ensuite dans une deuxième partie, j’interroge les stratégies permettant de développer de façon durable le secteur énergétique des pays en développement. J’y analyse les avantages que procurent la diversification et/ou la localisation des sources et systèmes de production d’énergie en termes de sécurité d’approvisionnement, de respect de l’environnement et d’offre appropriée pour la satisfaction des besoins énergétiques. Les énergies renouvelables ont un rôle essentiel à jouer dans cette diversification.



j’interroge les stratégies permettant de développer de façon durable le secteur énergétique des pays en développement



Yris Fondja

Même si elles sont quelquefois intermittentes avec un rendement variable, l’utilisation d’une combinaison de sources permettrait d’avoir un approvisionnement énergétique régulier et fiable. L’autre stratégie concerne la régulation, c’est-à-dire l’ensemble des mesures qui permettent de proposer le meilleur service au meilleur prix, tout en donnant suffisamment d’incitations à long terme pour l’investissement.



Cameroun : pourquoi malgré le potentiel y a t-il encore pénurie d'énergie électrique ?




Enfin dans la troisième partie, j’examine la situation du Cameroun et j’essaie notamment de comprendre pourquoi les choses ne marchent pas ? Pourquoi malgré le potentiel et les différentes réformes il y a encore pénurie (d’énergie électrique en particulier) ? Les réponses à cette question sont multiples et variées, et tiennent principalement à la nature de cette ressource.

En effet, l’électricité ne se stocke pas (ou difficilement), et l’énergie produite doit être instantanément consommée, en respectant un équilibre entre l’offre et la demande, sous peine de voir les réseaux s’effondrer. Il faut donc la transporter des zones de production vers les zones de consommation, la configuration en longueur du Cameroun, l’éloignement des zones rurales et la vétusté de certains réseaux MT et HT n’aidant pas franchement les choses. Un autre problème qui limite l’attractivité des projets électriques, c’est qu’il s’agit d’un secteur hautement capitalistique et de long terme.

Produire, transporter et distribuer l’électricité exige des durées d’amortissement d’autant plus longues que les investissements sont importants. Il est alors primordial pour les investisseurs et opérateurs de s’assurer que les conditions de sécurisation à long terme de leur engagement seront garanties et que le cadre institutionnel et réglementaire permet une rentabilisation juste des capitaux investis.




Pour conclure et ouvrir le débat, je propose que pour mettre en œuvre un développement énergétique durable au Cameroun, un accent soit mis sur la diversification avec par exemple le développement des énergies renouvelables (micro-hydraulique, énergie solaire, biomasse) en parallèle de l’exploitation de l’hydroélectricité et des hydrocarbures. Une refonte du cadre institutionnel et réglementaire comme opérée par la loi du 14 décembre 2011 est la bienvenue. Mais pour véritablement inciter à l’investissement privé, ses textes d’application doivent être rapidement adoptés et publiés, notamment le texte portant organisation et fonctionnement de la société de transport et de gestion du réseau de transport (GRT).

Yris D. FONDJA WANDJI est Docteur en Sciences économiques de l’Université Paris-Dauphine (Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières). Il est également Ingénieur en génie électrique et a publié en 2007 Le Cameroun et la question énergétique : Analyse, bilan et perspectives.

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____Kenya: des Mau Mau autorisés à poursuivre le Royaume-Uni pour tortures coloniales dans les années 1950... 90.000 Kényans furent exécutés, torturés ou mutilés pendant la répression Parmi les détenus figurait Hussein Onyango Obama, le grand-père de

Kenya: des Mau Mau autorisés à poursuivre le Royaume-Uni pour tortures coloniales 07/10/2012



Une décision qui pourrait encourager des milliers de kenyans à demander réparation...



Par Redaction Grioo.com



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Jane Muthoni Mara, Wambuga Wa Nyingi et Paulo Muoka Nzili célèbrent leur victoire judiciaire




La Haute cour de justice britannique a autorisé vendredi trois Kényans âgés torturés sous la colonisation britannique à poursuivre le gouvernement du Royaume-Uni. Une décision qui pourrait encourager des milliers de Kényans à demander réparation.

Wambugu Wa Nyingi, Paulo Muoka Nzili et Jane Muthoni Mara affirment qu'ils ont été frappés et abusés sexuellement par des membres de l'administration britannique qui tentaient d'étouffer la rébellion des Mau Mau dans les années 1950. Des groupes de Kényans avaient attaqué des responsables britanniques et des fermiers blancs qui s'étaient installés dans des zones particulièrement fertiles du Kenya.

Environ 90.000 Kényans furent exécutés, torturés ou mutilés pendant la répression du mouvement, selon le Comité des droits de l'Homme du Kenya. Parmi les détenus figurait Hussein Onyango Obama, le grand-père de l'actuel président des Etats-Unis, Barack Obama.



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l'avocat Martyn Day (à gauche) a décrit le verdict comme "historique"




Le gouvernement britannique s'est dit déçu de la décision de justice et a déclaré qu'il ferait appel. Il ne "conteste pas que chacun des requérants dans cette affaire a souffert de torture et d'autres mauvais traitements aux mains de l'administration coloniale", mais estime qu'il n'est pas responsable légalement. Pour lui, le passif du gouvernement colonial doit être assumé par le gouvernement kényan.

"La prescription pour une action civile est de trois à six ans", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant: "Dans cette affaire, cette période a été étendue à plus de 50 ans malgré le fait que les décisionnaires sont morts et incapables de donner leur version des faits."

L'affaire pourrait se révéler problématique pour le Royaume-Uni, qui craint de voir des milliers de Kényans, ou des ressortissants d'autres anciennes colonies, entamer le même type de poursuites judiciaires.




Caroline Elkins, historienne et auteur d'un livre accusateur sur les exactions de l'armée britannique contre les Mau Mau, a qualifié la décision de la Haute cour de "séisme". "Elle reconnaît aux victimes kényanes de la torture coloniale britannique leurs souffrances inimaginables et valide leur humanité. Cela rappelle aussi à tous les gouvernements que quelque soit le temps écoulé, ils peuvent être, et seront considérés comme responsables", a-t-elle déclaré dans un message électronique.

Au Kenya, vendredi, une centaine d'hommes et de femmes impliqués dans le mouvement Mau Mau ont laissé éclater leur joie à l'annonce de la décision.








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___Livre : La fuite des cerveaux africains, « L’immigration en France, c’est tout un paradoxe. On nous explique que c’est positif pour la natalité, qu’on en a besoin pour la main-d’œuvre. Et puis en période électorale, on fait les pires amalgames

Livre : La fuite des cerveaux africains, de Gaston Jonas Kouvidibila 17/08/2010



Retour sur le livre de Gaston Jonas Kouvibidila



Par Liss Kihindou



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Nous sommes nombreux, originaires d’Afrique, à nous retrouver dans les pays occidentaux, ou bien à vouloir nous y installer, pour une durée plus ou moins longue. Nous sommes nombreux, occidentaux, à trouver trop importante la proportion d’étrangers dans nos pays. La question de la mobilité des personnes d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, nous interpelle donc tous. Nous avons chacun notre parcours, notre position, notre point de vue par rapport à cette question.

Voici par exemple ce qu’a déclaré André MANOUKIAN, animateur de l’émission « Nouvelle Star » sur la 6, dans le quotidien Métro du 13 avril 2010 : « L’immigration en France, c’est tout un paradoxe. On nous explique que c’est positif pour la natalité, qu’on en a besoin pour la main-d’œuvre. Et puis en période électorale, on fait les pires amalgames pour maintenir la peur. » Derrière les parcours individuels, quelles similitudes ? Quelles différences ? Comment les Etats occidentaux réagissent-ils face à ces flux migratoires ? Voilà des questions auxquelles Gaston-Jonas KOUVIBIDILA se propose de répondre dans La Fuite des Cerveaux Africains, ouvrage sous-titré Le drame d’un continent réservoir, paru chez L’harmattan.

C’est un livre qui a le mérite de constituer une solide source d’information, notamment en ce qui concerne les différentes politiques d’immigration menées dans les pays d’accueil. Une bonne partie du livre y est consacrée avec, en bonne place, le cas de la France. Voici un extrait :



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« De toute manière, à cause de la misère et de la pauvreté grandissantes dans les pays du Sud (notamment en Afrique), des crises politiques à répétition et du réchauffement de la planète, pour lesquels le Nord est en grande partie responsable, n’en déplaise à ceux qui n’y voient que victimisation alors que c’est la vérité, la France sera obligée, si elle veut encore faire partie du club des grandes puissances d’ici à 2050, de ne plus prendre des lois aux relents nationalistes, qui font fi de la mondialisation qu’elle appelle d’ailleurs de ses vœux sur le plan commercial.

La confusion faite par le président Sarkozy, le 23 avril 2008 dans son interview télévisée, entre la régularisation que demandent les sans-papiers, qui travaillent et payent des impôts, et la naturalisation, qu’ils ne demandent pas, en dit long et semble dénoter une navigation à vue inquiétante, malgré ses affirmations péremptoires. » (La fuite des cerveaux africains, p. 75) Tous les gouvernements, malgré les différences, tendent vers la politique de l’immigration choisie, ce qui a des conséquences dramatiques pour l’Afrique dont le sous-développement s’accentue.

La fuite des cerveaux apparaît, non plus seulement comme une conséquence du sous-développement, mais également comme une de ses causes. Cela est très palpable dans le domaine de la santé : espérance de vie réduite, mortalité infantile importante par exemple sont des maux qui sont entretenus par le manque de personnel soignant qualifié. En l’absence de conditions de travail adéquates, les infirmiers et médecins préfèrent aller exercer à l’étranger.




Que la politique menée par les pays occidentaux creuse le sous-développement en Afrique est une chose, mais les dirigeants africains sont mal placés pour incriminer sans cesse l’occident, car ils sont tout autant responsables, sinon plus. Parmi les causes qui génèrent l’immigration, on peut citer par exemple : « instabilité des régimes et des institutions administratives, insécurité des biens et des personnes, persécution des intellectuels ou des opposants pour leurs idées, pauvreté, corruption généralisée, etc. » (p. 183)

Gaston-Jonas KOUVIBIDILA propose des solutions. En effet, de part et d’autres, des choses pourraient être faites pour endiguer la ‘‘fuite des cerveaux’’. Dans les pays de départ, créer les conditions pour encourager à rester sur le territoire ou à y revenir. Certains pays comme le Maroc, l’Ethiopie, le Nigéria… l’ont déjà tenté. Au niveau des pays d’accueil, « mettre en place des visas à entrées multiples favorisant la circulation des cerveaux » (p. 185) entre autres. Parmi les solutions proposées par l’auteur, un accent particulier est mis sur la diaspora africaine, vue comme un « vivier de compétences » (P. 199)

« Les membres de la diaspora réfléchissent à des formes de retour possibles pour contribuer au développement du continent africain, en convertissant leur savoir en capital économique. Aujourd’hui, plus qu’hier, ces Africains sentent qu’ils ont une mission vis-à-vis de l’Afrique : faire quelque chose, en urgence. » (p.203) Mais il faut signaler les difficultés rencontrées par ceux qui veulent investir dans leur pays d’origine, monter des projets là-bas, et cela commence par « la jalousie d’un ami, d’un voisin ou d’un membre de la famille, qui a tout raté dans sa vie, et capable de pires choses pour provoquer l’ échec du projet. (p. 205)




Bref, voici un livre qui questionne et met en question l’immigration ou plutôt la fuite des cerveaux.

G.J. Kouvibidila, La fuite des cerveaux africains, L’Harmattan, décembre 2009, 274 pages. 24,5 €.

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