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vendredi 26 mars 9999

--].!!?[ **de mal en pis dans mon sanctuaire sombre , enclin à la solitude et à la souffrance , où l’horreur se mêle à la beauté et le fantastique côtoie l’esthétisme... car tu es née poussière --- Genèse : de l'aliénisme à la psychiatrie]*..!!?[--

Lettre à Dieu?

« Dieu..!?

Que vous êtes bon, que vous êtes gentil et s'il fallait compter le nombre de bontés et de gentillesses que vous nous avez faites il ne finirait jamais... Dieu ? C'est vous qui commandez. C'est vous qui êtes la justice, c'est vous qui récompensez les bons et punissez les méchants. Dieu ? Après cela je pourrai dire que je ne vous oublierai jamais. Je penserai toujours à vous, même aux derniers moments de ma vie. Vous pouvez être sûr et certain. Vous êtes pour moi quelque chose que je ne peux pas dire, tellement que vous êtes bon. Vous pouvez me croire. Dieu ? C'est grâce à vous que j'ai eu une belle vie avant, que j'ai été gâtée, que j'ai eu de belles choses, que les autres n'ont pas. Dieu ? Après cela, je vous demande qu'une seule chose : FAITES REVENIR MES PARENTS, MES PAUVRES PARENTS, PROTÉGEZ-LES (encore plus que moi-même) QUE JE LES REVOIS LE PLUS TÔT POSSIBLE, FAITES LES REVENIR ENCORE UNE FOIS. Ah ! Je pouvais dire que j'avais une si bonne maman et un si bon papa ! J'ai tellement confiance en vous que je vous dis un merci à l'avance. »

...come bad in my dark sanctuary, inclined to the solitude and to the suffering, where the horror gets involved in the beauty and the fantasy is next(goes alongside) to the aestheticism. The taciturn life of an angel in the broken wings living in this world.

Black angel, say, me that you suffer how those who suffer in the Middle East or in Africa! No, and indeed know that nobody living in these places, subjected to an inequitable suffering bigger than the one that " you know ", shout in the day " Thanks to God " and ask God constantly!!

The real project of satan on earth(ground) (the real project of Satan one Earth)

  • De mal en pis dans mon sanctuaire sombre , enclin à la solitude et à la souffrance , où l’horreur se mêle à la beauté et le fantastique côtoie l’esthétisme . La vie taciturne d’un ange aux ailes brisées vivant dans ce monde .

Ange noir, dit, moi que tu souffres comme ceux qui souffrent au proche Orient ou en Afrique ! Non, et bien sache que les personne vivant dans ces lieux, soumis à une souffrance injuste plus grande que celle que "tu connais", crient au jour "Grâce à Dieu" et prient Dieu constamment !!

  • Le vrai projet de satan sur terre (the real project of Satan on Earth)

Pouvoirs occultes, oppression politique et paupérisation économique:

La déshumanisation de la vie politique, économique et culturelle à l’échelle mondiale allant de pair avec la multiplication des sectes fondamentalistes et fanatiques en provenance de l’Occident a souvent amené certains observateurs de divers bords à considérer que des forces occultes négatives sont constamment déployées dans certains cercles très fermés décidés à avoir la mainmise totale sur toute l’Humanité par tous les moyens, et disposer ainsi du droit de vie et de mort sur les Peuples et Nations. S’il est vrai qu’une telle affirmation frôle la théorie fantastique et sans doute imaginaire de la «conspiration mondiale», il est pourtant judicieux de constater que la dureté de coeur légendaire des dictateurs africains et de leurs parrains occidentaux, leur insensibilité notoire envers la misère révoltante de leur propre Peuple, leur goût morbide pour le crime de sang crapuleux et leur cleptomanie quasicongénitale sont autant d’arguments solides qui permettent d’affirmer qu’une catégorie de concitoyens est sous l’influence des Forces occultes destructrices qui entravent la cohésion sociale et nationale, le progrès intellectuel et économique, l’épanouissement culturel et spirituel.

Une telle confiance en Dieu ne peut pas faire de Dieu une invention de l'homme !! Poussez votre réfléxion et votre ouverture d'esprit !...

La croyance dans la possibilité de relations sexuelles entre un esprit infernal et un mortel, homme ou femme, est très ancienne et présente sur la Terre entière. Dans la mythologie grecque, le fruit d’une telle union étrange était un demi-dieu. Avec l’arrivée du christianisme, ces choses ont pris un aspect plus sombre. Les incubes et les succubes ont été considérées comme démoniaques.

  • L’incube est regardé comme le démon qui débauche les femmes
  • la succube débauche les hommes.
  • Possession et damnation de l'ame

Damné, damnation, condamnation

SELON L'EVANGILE DE JUDAS: *Ensemble de la vie n'est que souffrance matériel

La démarche de Judas et son péché final 2.32 : La démarche de Judas et son péché final 2.32. Un penntâcle a cinq branche, cinq bougie, Un homme, Une allumette,

  • La vie, ensuite, n'a plus de fin, car l'âme ne meurt pas, c'est à dire ne s'anéantit pas. Elle meurt à son destin qui est céleste mais survit à son châtiment. Elle meurt à ce bienheureux destin quand elle meurt à la Grâce... Cette vie, atteinte par une gangrène qui est la mort à son destin, se prolonge le long des siècles dans la damnation et le tourment. 2.85
  • Il n'est permis qu'aux damnés de se séparer de Dieu. 2.86
  • Leur mort c'est la damnation qui est encore existence, oui, mais une existence dépourvue de ce qui est la Vie vraie et la joie éternelle, c'est-à-dire de la vision béatifique de Dieu et de son éternelle possession dans la lumière éternelle. 4.152

Mais pour l'un de vous, le Sang ne sera rien et le Feu ne sera rien, car le Sang aura eu pour lui le pouvoir de le damner et il connaîtra éternellement un autre feu dans lequel il brûlera vomissant du sang et avalant du sang, parce qu'il verra du sang partout où il posera son regard mortel ou son regard spirituel du moment qu'il aura trahi le Sang d'un Dieu. 5.51

Oui, je vous le dis. Bien souvent Dieu, le Tout Puissant, le Tout, attend qu'une créature, un rien, fasse ou ne fasse pas un sacrifice, une prière, pour signer ou ne pas signer la condamnation d'un esprit. Il n'est jamais tard, jamais trop tard pour essayer et espérer de sauver une âme. 7.216

Il est dit aussi qu'à celui qui invoquera un succube ou incube pourra lui donnée un nom..

  • Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta

Cahiers de 1943

Catéchèse du 7 juin : En vérité, je te dis que plus des deux tiers de la race humaine appartiennent à cette catégorie qui vit sous le signe de la Bête. Pour elle, je suis mort en vain. La loi de ceux qui portent le signe de la Bête est en opposition à ma Loi. Dans l’une domine la chair qui engendre les œuvres de la chair. Dans l’autre domine l’esprit qui engendre les œuvres de l’esprit. Là où l’esprit domine est le règne de Dieu; là où domine la chair est le règne de Satan.

Cahiers de 1944

Catéchèse du 15 janvier : Celui qui est destiné à l’enfer l’endure pour l’éternité car aucune nouvelle résurrection ne provient de cette mort-là. J’ai dit que ce feu est éternel et que tous les artisans de scandales et d’iniquités s’y retrouveront...

http://www.grioo.com/blogs/malon/index.php/2010/02/17/3114

Psychiatrie

  • La psychiatrie est une spécialité médicale traitant de la maladie mentale ou des maladies mentales. L'étymologie du mot psychiatrie provient du grec psyche. D'où le "psyché (âme ou esprit) négrier (du nègre, noir)"

Qui signifie : âme ou esprit, et iatros qui signifie médecin (littéralement médecine de l'âme). Le terme psychiatrie a été introduit par Johann Christian Reil en 1808 qui, d'emblée, a situé cette spécialité sous le signe de traitements qui comprenaient le traitement psychologique (aujourd'hui on dirait psychothérapie).

Le champ de la psychiatrie s'étend du diagnostic au traitement, en passant par la prévention des troubles mentaux. Pratiquée ordinairement par un psychiatre, la discipline est connexe à la pédopsychiatrie, qui concerne les enfants, à la psychogériatrie, destinée aux personnes âgées ou encore à la neuropsychiatrie.

  • Histoire

Les origines de la psychiatrie



Emil Kraepelin a étudié et proposé des idées de classification des maladies mentales.L'histoire de la psychiatrie est relativement brève. C'est une discipline jeune. En 1656, Louis XIV décréta l'ouverture des hôpitaux de France, dans le but d'enfermer toute personne qui n'est pas en ligne avec la société de l’époque : des "débauchés", des pères dépensiers, des fils prodigues, des blasphémateurs, etc... Ceci marqua le début de "l'emprisonnement à grande échelle des fous".

Ces hôpitaux n'étaient enclins à aucune thérapie. Les conditions qui y régnaient faisaient leur réputation. Les détenus sont enchaînés, mal traités, et y sont flagellés. Ces détenus vivaient dans des conditions insalubres. C'est dans ces conditions que les gardiens de ces hôpitaux développaient leur "expertise en psychiatrie". Les détenus sont souvent jetés dans une fosse grouillante de serpents afin de les ramener à la raison.

Bien que travailler dans les asiles ne soit pas le plus valorisant, ces gardiens se positionnaient comme porteurs exclusifs et légitimes d’une discipline médicale nouvellement créée. D'après eux, c'est un art et une science aussi complexes que la chimie...

Le mot "psychiatrie", inventé en 1803 par Johann Christian Reil, signifie "étude de l'âme". Il fut le premier à affirmer que les méthodes de traitement psychique relevaient des méthodes médicales et chirurgicales les mieux étudiées. Ces traitements consistaient en massages, corrections, flagellation et opium. D'autres méthodes consistaient à faire tourner les "fous jusqu'à ce que du sang coulait de leurs bouche, oreilles et nez.

Emil Kraepelin en 1918 a défini le psychiatre comme un chef qui pourrait intervenir sans pitié dans les conditions de vie des gens et obtiendra sûrement la diminution de la folie.

Le mot psychiatrie date de 1808 (Johann Christian Reil 1759-1813) et est enregistré en 1842 ; il reste cependant peu usité jusqu'au XIXe siècle.

C'est après la Révolution française que la psychiatrie s'est érigée en discipline médicale et que le statut de malade a remplacé celui de « fou ». Dans l'esprit de rupture de la Révolution, ce n'est plus l'Etat qui décide de l'internement mais le préfet (dans l'intérêt général) et le médecin (dans l'intérêt du malade). La folie ne pouvant être un crime, un statut médical est créé ainsi que des hôpitaux correspondants qui sont en fait souvent des établissement privés. Cette nouvelle perception de la folie et les lois qui en découlent sont imputables au mouvement dit des "aliénistes" dont on peut notamment citer Pinel ou Esquirol. La loi du 30 juin 1838 peut se résumer à une législation qui doit veiller a ce que les maux d'un homme souffrant et malheureux soient adoucis, et sa guérison obtenue si possible, et en même temps prendre des mesures qui ôtent à un être dangereux pour les autres ou pour lui-même les moyens de faire le mal".1 A cette époque, les malades mentaux étaient considérés comme aliénés, c'est-à-dire non soumis à la raison et en quelque sorte esclaves de leur déraison.

L'évolution de la discipline s'est particulièrement faite en Europe avec l'Ecole française, animée de figures comme Philippe Pinel, Esquirol, Henri Ey ou encore Charles Lasègue et avec l'Ecole allemande, de Wilhelm Griesinger à Emil Kraepelin. De ces auteurs, on retiendra surtout les premiers grands systèmes de classification des maladies mentales, mais aussi leur prise en compte du traitement psychique (on disait aussi moral) des troubles.

Aux Etats-Unis, les pionniers dans le traitement des patients sont Eli Todd et Dorothea Dix. En particulier, Todd fonde en 1823 un hôpital d'aliénés dans le Connecticut, avec une forte participation financière de la part du gouvernement américain.

Loi du 30 juin 1838

Les résultats thérapeutiques étaient relativement isolés, la pharmacopée était peu développée et les cures morales nécessitaient un grand investissement souvent réservé aux privilégiés. En pastichant Michel Foucault, on pourrait dire que le rôle des psychiatres, des asiles puis des hôpitaux psychiatriques (HP) était de surveiller, isoler, classifier et ramener à la raison les malades. Leur condition de vie était souvent déplorable, les progrès dans l'hébergement ou dans la prise en charge se sont faits par paliers. Les grands ensembles hospitaliers, éloignés des villes, vivant en autarcie étaient souvent la règle. Ce n'est que dans la deuxième partie du XXe siècle que certains hôpitaux seront construits en ville dans le but affirmé de désenclaver la folie.

On retiendra notamment qu'en France, durant la Seconde Guerre mondiale, dans les hôpitaux psychiatriques, 40 000 patients sont morts parce qu'ils avaient été négligés, oubliés et parfois tout bonnement privés de nourriture.

  • Avènement de la pharmacopée et de la psychanalyse

L'apparition de traitements psychotropes efficaces date des années 1950, et leur diffusion s'étend jusqu'aux années 1960 voire 1970. Certains psychiatres comme Henri Baruk et, dans une moindre mesure, Henri Ey s'opposaient à leur utilisation, les considérant comme une camisole chimique et disant que l'on ne peut se limiter a la prescription sans traiter les symptômes. L'introduction des premiers neuroleptiques, le largactil puis l'halopéridol, fut une véritable révolution dans les services de psychiatrie et dans la prise en charge des malades psychotiques2. Ces nouveaux médicaments permettaient de calmer les malades agités, délirants, hallucinés et ainsi permettre d'envisager et de généraliser des traitements psychiques dans des conditions plus réalistes ou encore, lorsque c'était possible, d'envisager un retour au domicile ou dans des structures intermédiaires.

En France, le scandale de l'abandon des malades pendant la guerre, le renouveau démocratique et l'engouement pour les idéaux humanitaires d'égalité, de solidarité a donné naissance à des expériences de structures thérapeutiques très originales, dans et hors des murs de l'hôpital. La question du « malade mental » est complètement repensée. Alors que jusque-là prévalaient surtout les dogmes d'internement ou d'enfermement des malades, un processus d'externalisation et de désinstitutionnalisation a été entrepris. Ce processus aboutira en France notamment à la création du système dit de psychiatrie de secteur avec l'adoption d'une circulaire en 1960. On peut définir le secteur comme une zone géodémographique, la continuité de la prise en charge globale de la santé mentale d’une population par la même équipe dans un esprit de rupture avec la pratique ségrégative et hospitalocentriste d'avant la deuxième guerre mondiale. Avec des services dotés de beaucoup moins de lits, mais de davantage de structures alternatives, intermédiaires (hôpitaux de jour, etc.) à l'hospitalisation. Le rôle des patients est aussi devenu plus actif par le biais d'associations ou encore de clubs de sociothérapie.

Le mouvement se poursuit dans les années 1970, en partie du fait de l'avènement des psychothérapies notamment psychanalytiques et des courants de l'antipsychiatrie3et du mouvement désaliéniste.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychiatrie

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_____**Des tapis d'ordures jonchent les rues et, à la veille de la saison des pluies, la lagune menace d'inonder la basse ville de ses eaux fétides. Mais pour Lomé, l'heure du réveil a sonné. "Lomé la belle" pour celui de "Lomé la poubelle.

Les difficultés de la métropole sont celles de la plupart des villes d'Afrique, mais poussées à l'extrême : le pays a été privé d'aide internationale pendant près de quinze ans, au moment où le continent africain affrontait les pièges d'une urbanisation effrénée. Fermé dans les années 1990 pour sanctionner le régime répressif du président Gnassingbé Eyadéma, le robinet de l'aide au développement a commencé à se rouvrir en novembre 2007, après des élections législatives jugées satisfaisantes par la communauté internationale.

Entre-temps, la population de Lomé a doublé pour approcher 1,5 million d'habitants. Sans aucun plan d'urbanisme. "La ville se développe à une vitesse vertigineuse et de façon anarchique, reconnaît le ministre de l'urbanisme, Issifou Okoulou-Kantchati. Notre schéma directeur date de 1981, il est totalement dépassé."

Avec dans leurs chéquiers des dizaines de millions d'euros de subventions, l'Agence française de développement (AFD), la Commission européenne, la Banque mondiale et la Banque ouest-africaine de développement découvrent une capitale où les services urbains les plus élémentaires sont à reconstruire. "Il y a tant à faire que nous travaillons de manière éclatée, avec le risque de manquer de cohérence, observe Denis Legeay, chargé de programme de la Commission européenne à Lomé. On n'a pas de réflexion globale sur un schéma général d'assainissement ou de développement urbain."

Premier signe de la renaissance, des bataillons d'ouvriers écrasés de chaleur posent des pavés sur la terre rouge des rues principales. Des chantiers à "haute intensité de main-d'oeuvre", qui visent autant à rendre carrossables les voies défoncées et à poser des réseaux d'évacuation des eaux de pluie qu'à distribuer des revenus à la population.

"Le besoin le plus urgent, c'est l'assainissement, estime le maire de Lomé, Lodé Aouissi. Le deuxième, c'est le traitement des déchets.

Ensuite, il y a les transports en commun et l'éclairage public, pour combattre l'insécurité."

On pourrait ajouter l'eau potable, alors que 600 000 habitants de la périphérie ne sont pas connectés à un réseau déjà sous-alimenté. "Les habitants creusent leurs propres puits et développent des réseaux de distribution sauvages, mais sans descendre assez profond : l'eau qu'ils puisent est polluée par les poubelles", s'inquiète Komi Adjivon, à la Togolaise des eaux.

La ville est devenue une décharge à ciel ouvert depuis que l'entreprise qui collectait les déchets a jeté l'éponge, en 1996, restant impayée. Armées de charrettes à bras, de nombreuses "associations de quartier" ont pris le relais, déversant les ordures dans des dizaines de dépotoirs sauvages, voire au coin de la rue. C'est pourtant sur ces associations que va s'appuyer la municipalité, qui vient de désigner trente-cinq d'entre elles pour collecter les ordures au nom de la ville - et lui reverser une part de leurs recettes : "Ces structures vont devoir se professionnaliser, respecter un tarif unique et déposer les déchets uniquement dans des conteneurs fermés, que nous allons installer dans la ville et que des camions viendront chercher pour les vider dans une véritable décharge", détaille Guillaume Josse, responsable du projet pour l'Agence française de développement à Paris. "C'est un système qui a fait ses preuves et qui permet de continuer à donner du travail à la population."

En l'absence de cadastre, la collecte des déchets est aussi un moyen de faire un relevé d'adresses dans toute la ville, après des années de croissance incontrôlée. Les cahutes de bric et de broc, dénuées de système d'assainissement des eaux usées, s'étendent désormais très au nord de la lagune, y compris dans des zones inondables mal consolidées par des remblais d'ordures. "Cela diminue la capacité d'absorption des sols. Et quand vient la saison des pluies, le ruissellement entraîne toutes sortes de rejets et de déchets dans la lagune, qui déborde à son tour dans la ville basse", explique Yves Picard, directeur du bureau de l'AFD à Lomé, qui finance les travaux de la lagune.

Début mars, une barge de dragage a commencé à extraire le sable et la boue du fond des lacs pour augmenter leur capacité de rétention. Resteront à enlever les tonnes de déchets qui disputent la surface aux jacinthes d'eau. Puis à réparer les canalisations qui traversent la ville sur deux kilomètres, jusqu'à sa longue plage paradisiaque - et désespérément vide -, pour évacuer le trop-plein dans l'océan. Avant, peut-être, de pouvoir transformer les abords de la lagune en parc paysager, dotant enfin Lomé du poumon vert qui lui fait défaut. La décentralisation en point de mire Pour Lomé, foyer de l'opposition au président togolais Faure Gnassingbé, qui a succédé à son père Gnassingbé Eyadéma, la renaissance de la ville est l'occasion de revendiquer son autonomie face à un gouvernement peu pressé d'appliquer les lois de décentralisation votées en 1998 et en 2007. "L'Etat doit nous transférer des moyens financiers et humains. C'est le seul moyen d'agir avec efficacité", revendique le maire, Lodé Aouissi, pourtant nommé par l'Etat.

Les dépenses contrôlées par les collectivités locales africaines représentent, en moyenne, moins de 5 % des ressources budgétaires des pays. En Amérique latine, 20 % de la dépense publique sont décentralisés.

Grégoire Allix

Mots-clefs: assainissement , ordures ménagères , pression démographique , urbain Pays: Togo Editeur/Diffuseur:

Le Monde -

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_____Ne « déchette » pas bêtement ! Assainissement urbain par l'approche  «pollueur .. A vos pelles» L'éducation environnementale vise à former une population consciente et préoccupée. Combustion à ciel ouvert de déchets plastique, Congo

Politique, Economie http://senegalaisement.com/forum/read.php?f=3&i=3774&t=3774@

"VILLE PROPRE" "VILLAGE PROPRE" AFRICAN'S SERVICE CLEANER.. by africans for africans du genre véolia environnement..

  • Auteur: moise

Date: 18-04-06 04:38

salut , je suis dans une phase de recherches de partenaires exterieurs pour monter un projet de récupération des plastiques pour les recycler et les reexporter vers l'inde ou la chine. Si quelqu'un est interessé, qu'il me contacte directement IL y a énormément de plastic, PET PE ABS PP dans les rues du sénégal et des moyens de collecte, ce seront des tonnes que l'on pourrait exporter aprés traitement.

salut la génération consciente


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: bret Date: 18-04-06 08:34

y a t-il une usine de traitement au sénégal?


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: moise Date: 19-04-06 03:40

Non pas encore sauf pour le fer qui est recyclé par contre ce que nous cherchons , ce sont des partenaires ou actionnaire pour collecter et traiter les échets plastiques et les exporter vers l'asie ou nous avons de potentiels acheteurs

salut la génération consciente


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: dofdof Date: 23-04-06 10:19

salut moise ton idée estv trés bonne et je me suis interressé à ça pendant 2 ans pour trouver des solutions. il faut savoir que le type de poches ou sacs plastiques qui défigurent nos villes et paysages est trés difficilement recyclable et qu'en plus celà coute trés cher. En europe il n'y a qu'une usine qui le fasse, elle est en espagne. le traitement de ces plastiques est braiment trés cher et coute une fortune aux pays qui y envoient leur récupération. c'est pourquoi en europe, progressivement on supprime ce type de plastique. j'avais espéré qu'il était possible de trouver un auto financement entre la collecte, le traitement et le réemploi mais malheureusement ce n'était pas le cas. suite à ton forum, j'ai recontacté mes amis qui bossent dans l'environnement et le traitement des déchets, pour l'instant pas de changement. mais n'abandonne pas, la moindre idée qui permettrait de nettoyer notre paysage sera bonne bien à toi


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: moise Date: 29-04-06 04:52

bret traiter pour toi c'est quoi? trier? broyer

Pour repondre à Bret, j'ai eu des offres d'achats de sachets ,de bouteilles, PET-LDPE ETC.. en chine pour des usines de recyclage. Ce qu'il faut,c'est de collecter et les emballer à 40 kg par balles et les mettre dans des containers je ne veux pas tout developper, mais c'est possible de le faire au Sénégal

salut la génération consciente


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Kalou Date: 20-05-06 23:04

Salut,

Il y a beaucoup de plastique dans les rues au Sénégal, c'est vrai.

Mais connais tu exactement le gisement (poids consommé par habitant et par an, nombre de sacs utilisés sur l'ensemble du sénégal etc...)?

Sais tu combien de sacs environ il te faut pour faire une balle de 40kg? Certainement des millers sachant qu'un sac ne pèse que quelques grammes...

Ce type de récupération me paraît difficilement rentable à moins d'un traitement sur place. Il ne l'est justement pas en France et je pense que pour les mêmes raisons, ça ne peut pas l'être au Sénégal.

La solution, pour moi, serait de remplacer le sac plastique pour un autre mode de contenant réutilisable à l'infini.

J'aimerai en savoir plus sur ce projet: comment les collecter, pourquoi choisir la Chine et L'Inde, quels traitements proposent ces pays et dans quelles conditions pour les employés?...


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: kristo Date: 23-07-06 22:58

salut a vous, content de voir que quelques uns se preoccupent aussi de ce probleme. Suis rentrer du senegal ce matin a 6h et ai passé mon apres midi a rechercher des infos sur le sujet. le constat est incontestable il faut agir, ou permetre d'agir, et vite. Suis tres volontaire pour participer de près ou de loin a une action visant d'abord à collecter et recycler ces ordures qui recouvrent de si belles terres et qui risquent de les detruire rapidement. Suis novice en la matiere mais pense qu'il y a forcément une sollution. Moïse, ton plan pour exporter cela en asie m'interpelle aussi quant à la finalité de ce recyclage lointain mais suis ouvert à toute idée viable si l'on peut m'en convaincre. vu que l'on est deja une petite poignée sur ce forum peut etre pouvons nous unir nos matieres grises pour concocter un projet interressant. en ce qui me concerne, je suis forcément favorable a un tel projet mais sans que le senegal se trouve, sous une nouvelle forme, dépendant d'un autre état. autonomie autonomie !!! avis donc a la cogitation et aux échange d'idées, il serait dommage de laisser s'éteindre une petite flame d'espoir qui nait et qui peut beaucoup. a bientot Kristo


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 24-07-06 10:29

Il y a déja eu moult réflexions sur le sujet! A ma connaissance, la société Transtech recycle des déchets plastiques. La mairie de Thies avait déja en 2000 fait une étude sur la valorisation des déchets plastique mais? Les femmes de Louga ont appris à fabriquer des objets par tissage de sacs plastiques récupérés mais ....débouchés ? L'ONG Enda doit pouvoir donnner des indications sur certaines actions dans ce domaine.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Sunshine Date: 24-07-06 22:25

Moise, dofdof, Kristo: votre intérêt pour cette situation est vraiment louable. Maintenant, il s'agit de trouver une solution pour cesser de défigurer nos beaux paysages. C'est vrai: il faut agir, et vite,.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: lemon Date: 25-07-06 19:54

Je ne voudrais pas passer pour l'avocat du diable, mais.... En France, le lobiing d'EDF tente de nous persuader que l'incinération des déchets en vue d'une production d'électricité est producteur de dioxine. Cependant, en Allemagne, ce type d'action est à nouveau d'actualité, alors que les "verts" sont largement aussi actifs qu'en France. N'y a t il pas une possibilité dans ce sens??


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Kalou Date: 25-07-06 20:33

Salut à tous,

Je suis d'accord sur un point: les déchets polluent le sénégal et il faut agir.

Mais s'orienter vers le traitement des déchets pour trouver la solution ne me paraît pas judicieux.

Pourquoi? Parce que enfouir ou incinérer c'est créer d'autres pollutions( biogaz, lexiviats, dioxines...)et on déplace le problème.

le principe est donc de ne pas créer de déchets!

Qu'est-ce qu'on retrouve dans les déchets au sénégal? des emballages pour la plupart(sacs plastiques, boîtes de conserves, cartons etc...)

Une des solutions serait donc l'utilisation d'emballages réutilisables. Cette solution permet la création d'une activité de fabrication d'emballages. Pour sa mise en oeuvre auprès de la population, il faut une bonne sensibilisation.

En gros voilà comment je perçois cette problèmatique. Même si la solution proposée n'est pas complète. C'est un début.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: kristo Date: 26-07-06 12:44

salut a vous, Kalou, comme tu le dis LA solution serait bien sur de ne plus polluer du tout ! cela peut prendre du temps a mettre en place mais n'est pas completement impossible. ma reflexion a moi se portait aussi, et on ne peut y couper, sur le ramassage et le stockage des déchets deja repandus. bien sur qu'il ne servirait a rien de ramasser et stocker tout ca sans cesser de produire ces polluants et c'est donc des actions qu'il faut mener sur un meme temps. quelqu'un connait il des assos qui ont deja entrepris ou sont en train de mettre en route des actions de collecte ? merci deja a jeanine, je m'en vais voir sur le site d'Enda. a tres vite


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 26-07-06 15:37

Je n'ai pas trouvé grand chose sur le site de Enda (mal cherché peut être?) mais je suis sûre qu'ils se sont intéressés à la question. Transtech fabrique des objets en plastique à base de recyclage.Il faudrait les contacter pour savoir comment ils organisent la collecte. Des jeunes de Gembloux (belgique)au sein de l'association Actions Toubacouta Sénégal ont fait tout un travail projetant, entre autres, de construire une déchetterie à Toubacouta en 2005.Ils se sont même soucié de la récupération des piles mais qu'en faire?Je connais bien Toubacouta et à ma connaissance le projet n'a pas encore abouti.On peut peut être prendre contact.(d'ailleurs, j'ai découvert sur leur site qu'en 2003 une petite entreprise de Kaolack recyclait des sacs plastiques pour les transformer en pastilles destinées à fabriquer des fauteuils.Peut être pour Transtech?) On peut prendre contact avec eux et voir si le projet tient toujours et s'y associer.Je "bricole" dans un village à quelques kms de Toubacouta et serais ravie que le projet aboutisse. D'ailleurs, j'aimerais bien mener en association avec d'autres un projet qui me tente depuis plusieurs années "un village sans sacs plastiques" en faisant fabriquer des cabas de récupération avec des sacs de riz et en donnant des boites pour emballer les achats de farine, sucre etc) Je sais bien que ça a l'air un peu fou et je ne me fais pas trop d'illusions sur un impact important mais on pourrait demander de l'argent à Leclerq, bien médiatiser l'opération et même demander à Mme Wade de parrainer l'opération.J'aurais même quelqu'un pour faire un documentaire sur ça , la déchetterie , Transtech , etc etc.Mais je me sens un peu seule. Alors


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 26-07-06 15:46

J'oubliais! http://www.actions-toubacouta-senegal.org/TOCFrame.htm


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: lemon Date: 26-07-06 21:08

JANINE: Ce qui est intéressant, sur le site dont tu parle, c'est le rapport établi sur les divers types de déchets: Les déchets à risque sanitaire sont importants (piles et déchets médicaux), çà, c'est un vrai problème. Les métaux représentent 25% du total, n'y a t il pas possibilité de valorisation financière de ce genre de déchets? En fin de compte, les plastiques ne représentent que 15%. Je ne suis pas un spécialiste du recyclage, mais, la revalorisation des métaux pourrait, peut-ètre financer l'élimination des autres déchets?? Je suppose que les pourcentages relevés pour Toubacouta seraient identiques en toutes zones rurales. Enfin, question: depuis ce rapport, est-ce que quelque chose de concrèt a pu ètre réalisé


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: bret Date: 27-07-06 09:04

pourles métaux,je me pose des la questions suivantes : où sont passées toutes les carcasses de voitures dedepuis 2002 il y en a beaucoup moins à m'bour par exemple ? la chine achèterait-elle, et dans quel état?

pour les plastiques, expérience perso en France, bouchon de parfum : dans les années 1985 , les transformateurs de matières plastiques pouvaient revendre leurs déchets classés par catégories et qu'ils stockaient dans des bennes. Au fur et à mesure le prix bassait car de + en + de déchets plastiques dans le monde. Jusqu'au jour ou il a fallu payer les enlèvements. Depuis les transformateurs ont investi et broyent eux-même certains de leur déchets pour les utiliser dans d'autres productions. Y-a-t'il des usines de transformations plastique au sénégal ou tout est importation?


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 27-07-06 16:19

Le fer est récupéré pas mal au Sénégal, il est donc normal que les carcasses de voitures disparaissent, compte tenu de la diminution d'entrée des vieilles voitures. Une ong italienne a monté une petite entreprise de prétraitement de sacs plastiques à Kaolack (transformation en "pastilles" vendues aux usines du type de Transtech)Elle en a monté une autre à Thies.(il y en a peut être ailleurs?)A Thies ce sont des femmes qui font la collecte.Le document que j'ai vu, datant de deux à trois ans, disait qu'on leur payait 25 cfa le kg de sacs récoltés et que le kg de "pastilles" était vendu 150 cfa aux usines utilisatrices.. Il y a une interessante étude sur la récupération des déchets au Vietnam et la possibilité de transmettre les procédés au Sénégal sur http://www.pseau/org/epa/gdda dans la liste, face à Sénégal, cliquer sur D06 Au Niger, on a trouvé le moyen de fabriquer des paves en mélangeant plastique fondu et sable.Voir http://ipsnews.net/fr/environnement.asp


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 29-07-06 23:15

http://www.afrik.com/article8273.html


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: moise Date: 01-08-06 05:53

bret , je t'informe que la feraille, les caracasses de voitures dont tu parlais sont exportés par des milliers de containers chaque jour vers l'inde, et les Emirats Arabes unis

salut la génération consciente


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: bret Date: 01-08-06 08:08

merci moise, je pensais aussi à la chine.

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 01-08-06 11:35

Le traitement du plastique....pas si facile! voir http://www.lesoleil.sn/article.php3id_article=6545 cette asso me semble un bon contact Quant à la récupération du fer exporté par milliers de containers par jour ça me semble un peu beaucoup! Tu peux donner tes sources? Pour les curieux allez donc dans le quartier des récupérateurs à la médina de Dakar.Ma visite date de 7 ans et ça a peut être changé mais c'était très intéressant de voir la fabrication des marmites fabriquées par fusion dans des moules dans le sable et la récupération des boites de boisson.

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: moise Date: 05-08-06 04:55

janine , si tu ne crois pas à ce que je dis , il faut aller au pont de colobane (parc de féraille) , il y a au moins 20 containers qui sont chargés et exportés vers l'inde sans compter reubeuss et aussi Benex ( YARAKH) , une société française qui envoie par bateau de feraille dans le monde J'ai visité ce milieu , on y trouve des déchets de cuivre , de laiton et d'aluminium et des déchets de batteries. Ce sont des Indiens et des sénégalais qui les exportent en Asie

salut la génération consciente


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 05-08-06 08:50

Mais je te crois Moîse:simplement je ne pense pas que ça puisse faire comme tu l'as écrit:DES MILLIERS DE CONTAINERS CHAQUE JOUR§ Et pour tes déchets plastique , as tu réussi à trouver des récupérateurs


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: moise Date: 16-08-06 04:40

kristo, je pense que l'on doit s'ecrire et voir comment monter le projet de collecte de plastque. Il y a la main d'oeuvre pour ça Je ne sais pas si le projet intéresse aussi janine, mais moi je suis tout à fait pret pour mener la réflection et la structure de pilotage. j'attend votre réponse

salut la génération consciente


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: timis

hello!

En lisant le premier message de moise, j'ai pense a un projet d'entreprise plus qu'a une action citoyenne ; Quelle surprise de voir toutes ces reactions renseignees et pointues sur ce sujet. Cela me touche car j'ai vu le pays s'enlaidir annee apres annee, les sacs plastiques entourant les pains de singe... entre autres desolations! Je n'ai fait qu'etre desolee et, pour mille raisons, je n'ai jamais pense :ACTION! Mais revenons a Moise: il me semble que tu ne cherches pas a recycler toi meme, mais a collecter,trier, emballer, expedier? pour l'argument sur le poids d'un sachet plastique, c'est vrai, mais il m'y a pas que les sachets plastiques: les bassines, les tiarakh, les vieux telephones les jouets, les sieges de voiture... il faudrait faire un brain storming et surtout une etude sur le terrain pour voir quelles sont les plus importantes sources de dechets plastiques, envisager comment chaque source peut etre collectee, penser a un espace de tri,calculer le cout de ce tri par categorie de plastique, le cout des locaux, le cout du personnel, la creation d'entreprise, les taxes, le prix de vente au chinois ou aux indiens, les couts de transport, le transfert de propriete aux chinois, je me suis demandee s'il n'etait pas possible aussi de penser a une aide gouvernementale, mais bon, ne comptons que sur nos bras (une petite exoneration fiscale? toute petite? toouuute petite? NON!! Bon ok, on va pas se decourager pour si peu!)...

bref, en vrac, mes reflexes sont plus de creation d'une entreprise rentable que genereusement environnementaux...

mais il faut y penser aussi et je ne vois pas de reflexions de ce type sur le forum...

en tout cas, c'est un sujet super interessant, je vais brancher du monde dessus

a+

Timis


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: De claudie Date: 22-08-06 17:37

Bonjour a tous, je suis De claudie de nationalité congolaise. C’est dans la recherche de solution au problème qui fait l’objet de votre discussion que je suis tombé sur vous. En effet comme vous tous, je suis très préoccupe par ce problème de pollution par la matière plastique. Je suis actuellement entrain de monter une association dont le but est la valorisation du développement durable. Qui dit développement durable dit la satisfactions de nos besoins par utilisation efficientes des ressources disponible sans compromettre l’avenir des générations futures à satisfaire aux leurs. Dans le cadre de cette association, je suis à la recherche de toute information me permettant de valoriser un projet de collecte et de transformation de déchet ménager et matière plastique. De tous ce qui s’est dit ici, je retiens que le problème est la rentabilité d’un projet. Ceci dis, l’expérience du Niger me parait faisable étant donner que nos routes sont pour la plupart sans asphalte. Essayons donc de rentrer en contacte avec cette association estudiantine du Niger pour comprendre le procède de fabrication de cette asphalte et étudier la rentabilité d’un projet dans ce sens. moise a écrit:

salut , je suis dans une phase de recherches de partenaires exterieurs pour monter un projet de récupération des plastiques pour les recycler et les reexporter vers l'inde ou la chine. Si quelqu'un est interessé, qu'il me contacte directement IL y a énormément de plastic, PET PE ABS PP dans les rues du sénégal et des moyens de collecte, ce seront des tonnes que l'on pourrait exporter aprés traitement.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: De claudie Date: 22-08-06 17:54

Salut Timis,

C’est très intéressant tes propos, j’en suis beaucoup intéresser car comme je l’ai dis à Moise, il s’agit de rendre rentable un projet de recyclage de plastique mais aussi de déchet ménager. Nous avons à la fois une création d’entreprise mais avec un effet environnemental non négligeable. Pour ma part comme passionné des problèmes environnementaux, je fais d’une pierre deux coups si je réussissais à rentabiliser un tel projet.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 22-08-06 19:59

Moïse ça m'intéresserait que tu arrives à monter ton projet mais je n'ai ni l'âge ni le besoin d'argent ni assez d'énergie pour m'embarquer dans une entreprise "pro".Je ne pense qu'à de minis actions associatives de type pédagogique et qui plus est de nature à m'amuser un peu (du genre un village sans sacs plastiques) Tu devrais déja voir les usines qui utilisent déja les déchets plastiques au Sénégal et voir comment se fait la collecte. Je crois que tu pourrais te faire aider pour tes recherches (et claudie aussi) par des étudiants stagiaires.Regarde donc dans le forum "humanitaire" de voyageforum.com. Mets y aussi un message, je crois que tu pourrais peut être y trouver quelqu'un.

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 22-08-06 23:51

Voici ce que j'ai trouvé dans le voyageforum.com Asie (merci à Piaf) Intéressant non? Contact : Anita Ahuja President - Conserve A-116 Madhuban, Vikas Marg New Delhi 110092 Tel: 011--22413112 Mobile -- 9868212186 Email: conserve@vsnl.com web: www.conserveindia.org

Source : Libération mardi 27 décembre 2005

C'est un étonnant exemple de recyclage à vocation commerciale. Depuis deux ans, une petite ONG indienne, Conserve, récupère les sacs plastique qui jonchent les trottoirs de New Delhi pour en faire... des accessoires de mode destinés aux pays occidentaux. Sacs à main, ceintures, classeurs, portefeuilles et même, depuis peu, bijoux et chaussures, les collections sorties des poubelles de la capitale indienne atterrissent en effet dans les boutiques chic de Londres, Amsterdam, Milan ou Madrid, où certains sacs se vendent jusqu'à 80 euros. Une initiative non seulement écologique mais aussi créatrice d'emplois : entre la collecte, le tri, la production et le contrôle de qualité, le projet emploie en permanence 300 personnes. Et les bénéfices sont réinvestis dans des projets à vocation sociale pour les communautés qui participent au projet, à savoir des pauvres des environs de New Delhi.

Procédé. Fondé en 1998, Conserve comptait au départ ne s'occuper que des questions de collecte de déchets et de récupération d'énergie. «Mais nous nous sommes rendu compte que la plus grosse pollution provenait du plastique, or aucune ONG ne travaillait sur ce problème», résume la fondatrice, Anita Ahuja. Coup de chance, son mari, Shalabh, est ingénieur. Dans son petit laboratoire, à la maison, il expérimente pour voir s'il y a moyen de réutiliser les sacs plastique usagés. C'est finalement une stagiaire britannique, Bishee Wallace, qui, en 2003, trouve le procédé le plus efficace : une machine capable de transformer les détritus en feuilles colorées facilement malléables, sans avoir à ajouter de colorants. Une amie styliste se propose alors de fabriquer quelques sacs à main. Le résultat est immédiat : «L'idée de départ était surtout de montrer aux autorités municipales qu'il était possible de réutiliser le plastique, mais dès que nous avons présenté nos produits dans un salon professionnel, nous avons récupéré pour 35 000 euros de commandes !», se souvient Anita Ahuja. L'an dernier, Conserve a ainsi vendu pour plus de 100 000 euros de marchandises. Une fois les frais de fonctionnement payés, les bénéfices ont servi à ouvrir une école dans l'un des centres de tri, situé dans un bidonville, spécialisé dans le recyclage en lisière de la capitale. Avec seulement dix kilos de plastique récoltés chaque jour et une capacité de production d'environ 4 000 sacs par mois, la dimension de l'opération reste modeste. Vu la matière première, le potentiel est pourtant énorme : peuplée de quinze millions d'habitants, New Delhi rejette chaque jour 7 000 tonnes de déchets, dont 10 à 15 % de matière plastique. Sans compter la possibilité d'étendre le projet aux autres villes du pays. Conserve a d'ailleurs déjà été approché par des géants comme Ikea, Habitat et Benetton, séduits tant par le produit que par le procédé. L'ONG a malheureusement dû décliner : «Ils demandent des centaines de milliers de pièces, ce qui est impossible vu nos moyens de production artisanaux», explique Shalabh Ahuja.

Plutôt que de monter une usine, ce qui est interdit pour une ONG, Conserve traite en effet avec des particuliers qui travaillent chez eux. «Nous avons deux ambitions : éliminer le plastique et aider les plus pauvres, explique Anita Ahuja. Nous travaillons donc avec les éboueurs, mais cela rend une production centralisée impossible, car ils ne travaillent qu'à l'échelle de leur quartier.» En l'absence d'un ramassage public des ordures, en Inde, ce sont en effet des civils qui collectent et trient tout ce qui peut être recyclé, avant de revendre aux grossistes. Problème : ces éboueurs amateurs délaissent souvent le plastique du fait qu'il faut des centaines de sacs pour obtenir un kilo payé seulement 4 roupies (0,07 euro). Pour les convaincre, Conserve rachète donc le produit quatre fois plus cher, une fois trié et lavé. Et les donne ensuite aux familles qui ont été équipées des fameuses machines à recycler. Les familles revendent alors les feuilles en plastique aux fabricants. «Le gros problème, c'est de retrouver à chaque fois les mêmes couleurs, les clients étrangers sont très exigeants», explique Anita Ahuja.

Accessoires. Jusqu'ici, toute la production est en effet destinée à l'export. «Les Indiens trouvent le processus ingénieux, mais ils ont tendance à penser que le produit est sale puisque la matière première est ramassée dans les rues.» Les Occidentaux, eux, adorent. «La réaction est toujours très favorable, tant sur le produit que sur l'histoire qu'il y a derrière», affirme ainsi David Friedlander, un distributeur français de papeterie et accessoires pour artistes, qui ne vend que les feuilles brutes. «C'est un modèle efficace pour lutter contre la pollution et la pauvreté tout en faisant des affaires.» Loin du commerce équitable, les clients étrangers multiplient en effet par cinq ou dix le prix des produits Conserve une fois qu'ils sont en magasin, comme avec leurs autres fournisseurs. «Les clients font certes leur marge, concède Shalabh Ahuja, mais le fait est que leurs commandes permettent d'éliminer un détritus encombrant, de créer des emplois pour les plus démunis et de lever des fonds pour des projets sociaux, le tout à partir de rien.» Avec les bénéfices de cette année, Conserve espère avoir assez pour ouvrir un centre de formation aux métiers de la mode. «Les éboueurs deviendront stylistes», prévoit déjà Anita Ahuja.

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 23-08-06 00:12

Au fait, as tu contacté Enda? Ils ont travaillé sur le recyclage des déchets.Leur livre n'est plus en vente (épuisé) mais tu peuxpeut être le consulter sur place.



Re: Projet de recyclage Auteur: ismaila Date: 23-08-06 01:36

moise mon nom c ismaila. Moi je suis pret à venir acheter du plastique au sénégal. a condition que cela soit des grosses quantités et qu'il y est un premier trie effectuer. mon numero c 0033607848777. je travaille dans une entreprise de recyclage : Haubourdin. je sais qu'au sénégal la ferraille c'est mort à cause des indiens mais pas le plastique.

seck


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: moise Date: 27-08-06 04:16

OK aprés avoir fait la synthése , je crois que mon projet avance. J'ai fait un tour de terrain et je suis à l'étude bien sur Dabord, je pense qu'il faudra fixer le kilo pour chaque catégorie de plastique. Passer l'information auprés de la population par des annonces. Dire et ce n'est qu'un exemple, on peut toute bouteille de plastique à 5FCFA DONC 1000 BOUTEILLES à 5000 fcfa ou 75 fcfa par kilo. une probabilité qui pourrait etre confirmée par une étude de faisabilité Une tonne de plastique broyée peut etre vendue à 1025 USD . LA MISE EN FOB ET FRET +INSURANCE 1800 usd il est possible de deposer une main d'oeuvre à Mbeubeus pour le tri et une autre equipe à l'aide de camions recuperer la nuit dans les marchés et certains secteurs stratégiques. En tout cas si j'ai deux à 5 partenaires, c'est parti pour le montage du projet.

salut la génération consciente

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: ahmed Date: 11-09-06 18:39

Salut à tous, je suis tombé par hasard sur votre forum et je suis trés intétressé par le sujet vu que 1999 je travail dans ce domaine avec une ong au Sénégal.Deux centres de valorisations des déchets plastiques sont ouverts à Thiès et Kaolack. Thiès la filières est presque complète et on peut y récupérer aussi bien les sachets que le plastique dur en PE et PP. Cela veut dire qu'on peut partir de la matière plastique collectée dans la rue au granulat réutilisé par les usines de transformation du plastique. Actuellement les 2 centres collaborent principalement avec Transtech industries. Les autres usines semblent par contre moins intéressées. En Afrique de l'ouest l'ong dans laquelle je travaille a ouvert un centre à Ouagadougou et un autre est en construction sur Nouakchott. J'ai aussi participé à l'étude de faisabilité pour l'ouverture d'un centre de recyclage à Bamako. Tout ceci pour vous dire que les choses commence à bouger même si il faut reconnaitre qu'en terme d'impact on ne sent pas trop les choses qui sont en train de se faire sur le terrain. Je sais aussi qu'il y a un chinois qui est entrain de s'implanter dans la banlieue dakaroise pour implanter une uniter de récupération de bouteilles en PET et de batteries de voiture. En tout cas je suis disposé à vous apporter mon soutien mettre à votre disposition l'expérience que j'ai accumulé pendant tout le temps que jez travaille dans domaine


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 11-09-06 19:21

Bonjour J'avais entendu dire que l'unité de kaolak était en arrêt en raison de difficultés pour les débouchés pour les granulats .Les difficultés sont résolues? Est ce que ton ong s'est interessée au travail de fabrication de pavés de plastique (plastique fondu et sable au Niger et au travail de l'indienne Anita Ahuja? Ce sont des produits très interessants parce qu'apparemment ils peuvent être fabriqués par de très petites unités donc rendre plus facile la transformation du produits.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: janine jirou Date: 03-12-06 14:26

Je fais remonter le sujet pour des gens interessés Où en es tu de tes projets moïse?

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Voyage du monde Date: 17-12-06 19:35

Bonjour a toutes et a tous . La semaine derniere nous etions a Djinack Bara et avons menes une action de nettoyage du village avec toute la population , oui ca marche , pour les piles nous avions achete des bidons plastiques de 20 litres , prochainements nous installerons des poubelles metalliques , il faut savoir que beaucoup de plastiques ne sont pas polluant lorsqu ils sont incineres car en polyéthylène . Maintenant les piles seront apportees a Toubacouta ou les militaires les reprennent .. L Afrique propre oui c est possible . Donc j adhere a ce projet . Cordialement Thierry Angelika

Petit a petit l oiseau fait son nid


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: khawajaphilippe Date: 25-12-06 20:34

Bonsoir à tous,

Kelkun pourrait il me donner contact email + tel de Transtech industries.

Merci d'avance


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Cathy74 Date: 03-01-07 14:27

Bonjour Janine,

Je m'intéresse depuis très longtemps aux problèmes de pollution en général et donc aux moyens qui existent pour réduire voire éviter cette pollution.

J'étais bénévole responsable du groupement de jeunes belges pour le projet ATS à Toubacouta dont tu as parlé et je suis la rédactrice du rapport d'activités que tu as mentionné.

Je suis en mission pour 2 ans au Sénégal. Je suis basée à Dakar mais je passe tous les we à Toubacouta. Je réfléchis constamment à des méthodes de valorisation des déchets et, en amont, de limitation des déchets.

Le travail que nous avions fait sur place au village était conséquent, porteur d'un espoir immense pour la population qui s'est montrée très présente, surtout les femmes. Je pense que là il y a de l'avenir. Il y a des choses à faire, même à petite échelle comme tu dis. Et je suis partante pour ce genre d'actions à petite échelle, en impliquant les gens. Parce que les autres actions nécessitent non seulement des moyens financiers, mais également un appui de structures, et des contacts à l'étranger et je crains que l'on oublie les objectifs de ce qui sera devenu un véritable commerce. Pour moi, tous ceux qui veulent vendre les déchets pour embellir le paysage se trompent. La réussite (au niveau impact sur l'environnement) à long terme serait de réduire la production de ces déchets. Les moyens simples et peu coûteux existent et sont utilisés en Europe.

La première phase de notre projet à Toubacouta était de sensibiliser la population aux problèmes d'hygiène, de pollution, aux risques pour la santé,... C'est une étape importante: comment demander aux habitants de ne pas jeter les déchets par terre si ils ne sont pas conscients du danger que cela peut représenter pour leur santé? Il y a donc tout un travail de sensibilisation. Ensuite, nous avons nettoyé le village avec les groupements de femmes, nous leur avons expliqué comment trier les déchets. La troisième phase était de trouver des moyens de recycler ces différents déchets.

Il y a encore beuacoup de choses à faire, d'habitudes à changer mais il faut s'asseoir et réfléchir. Un tel projet qui touche à l'éducation des gens et ne se monte pas sans y avoir bien réfléchi.

Si des personnes sont intéressées, nous pouvons poursuivre les contacts et voir ce qu'il est possible de réaliser ensemble.

Bonne journée à tous,

Cathy


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: bbgalsen Date: 25-01-07 16:19

Slt moise je tombé sur ce forum et ton projet est très très interessant. Tu peux me contacte pour avoir plus d'info: bbgalsen@hotmail.com


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Ndar° Date: 26-01-07 08:27

Espoir et bravo pour vos actions.

Les Hommes politiques savent très bien se recycler, demandez leur conseil :=)


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: clo Date: 06-02-07 00:29

Cela fait deux fois que je me rends au Sénégal..sur deux mois car je pense que maintenant j'ai le virus. Je suis infirmière et ce qui m'a marquée quand je suis arrivée là bas c'est vraiment le nombre de sacs qui s'entassent partout...et je me sens responsable car nous avons donné des sacs sans introduire avant cette notion de pollution...de tri... Je me suis rapprochée d'une école depuis et j'ai vraiment décidé d'aiderl'instituteur qui entâme une démarche pour que les enfants acquièrent des notions de propreté , d'hygiène...je pense que la mentalité peut changer et cela passera par les enfants qui apprennent en classe...nous avons beaucoup de choses à faire pour aider! En rentrant...je me suis dit que ces déchets à évacuer faisaient partie d'une priorité...car cela engendre pollution, maladie... Je vais depuis peu sur le site mais je suis étonnée qu'il n'y ait pas plus de choses mises en oeuvre...par nos importantes entreprises ! Il est vrai que cela doit représenter un gros chantier ! Bonsoir..régulièrement je viendrai vous voir !

denis


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Adeline17 Date: 13-06-07 23:08

Bonjour à tous,

Je suis tombée par hazard sur ce forum, j'ai été agréablement surprise de voir des personnes se sentant aussi concerné par les déchets. Je finis actuellement mes études dans la gestion et le traitement des déchets. Je suis très intéressée par ce projet (s'il y a toujours). Cathy, pourrais-je avoir davantage d'information sur votre mission au sénégal? Mon but serait de participer à une action de ce type, malheuresement je n'ai aucune formation dans l'humanitaire et peu de contact. Même si je n'ai encore aucune expérience je suis très très motivée! Merci

En découvrant de plus en plus d'associations et d'actions menées en Afrique de l'ouest concernant les déchets je retrouve les vrais valeur des enjeux environnementaux, et non pas les enjeux économiques de l'europe!!!


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: mathias Date: 05-08-07 14:04

Salut moise, Ton projet est il toujours d'actualité? je gere un hotel au senegal et nous consommons plusieurs dizaines de bouteilles plastiques par jour, sans solutions de recyclage. nous cherchons un container pour les accumuler puis vous les donner. a bientot peut etre.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Ajax Date: 21-08-07 23:45

moise ?

__ Tak Sénégal


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: K Ahmet TOPAL Date: 03-09-07 16:23

I hope you speak English. I understand French a little but I can not write. Anyhow, regarding your project for plastic dechette collection. 1. Can you distinguish materials? 2. At which price you can collect "Articles menagers en plastique" 3. At which price you can collect bouteille en PET.

Pls response me at casarc2@yahoo.com


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: youssef Date: 04-09-07 15:41

Merci de me dire si ton projet est toujours d'actualité, je suis partant pour voir plus en détail, je suis au Sénégal depuis qq mois et ouvert à tout projet serieux. Merci de me joindre directement sur l'adresse mail ci dessus.

Youssef


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Bilo Date: 16-10-07 14:35

Nous tjrs á la recheche du pp pet abs pe pour une société qui est basé au Pays Bas.Voulant bien avoir des contacts avec des personnes qui pourrai avoir contenaire complet,je suis un achéteur de matiére plastique broyer ou non. Merçi

Message édité (19-10-07 14:53)


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: gilles.doublier Date: 28-12-07 14:13

En plus des exériences menionnée, je voudrais mentionner celle de N'Djaména, initiée depuis 1998, dont s'est inspirée le Niger - voir www.aimf.asso.fr/images/ville/149_1.pdf

Je précise que nous continuons avec de scientifiques et un industriel à améliorer le procédé.

Cordialement

Gilles DOUBLIER


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: BijouSangho Date: 14-01-08 17:26

Bonjour à tous je suis si heureuse de voir l'intérêt que vous accordez tous à un sujet si important pour notre avenir, notre devenir et face auquel on ne doit tout simplement pas rester indifférent. Je recherche dans le cadre d'un projet au MALI, 2 types de partenaires:

1/Je souhaiterai vivement entrer en contact avec toute personne interessée par un projet de mise en place d'une structure de recyclage mais au MALI uniquement. Je cherche notamment des soutiens motivés en terme d'appui, conseil, expertise, formation, stages, acteurs du développement...afin de réaliser ensemble ce qui sera une des actions majeures des futures années dans mon pays (MALI)

2/ Toute personne ou structure susceptible d'être interessée par l'achat de plastique, recyclé ou non.

Si interessés, contactez moi: sanghofatoumata@gmail.com Tél: +336 98 28 78 28

En vous remerciant,

Ensemble pour une Afrique qui gagne!


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Abdoul Date: 16-01-08 22:23

Bonjour,

Bravo et merci à toutes & à tous pour ce riche forum !

Ecolo dans l'ame, Je m'interesse depuis mon arrivée à Dkr(6mois) à ce secteur. Ma motivation est pure mais reste le soutien aux femmes et jeunes des Parcelles assainies de Dakar. Je suis appelé à reflechir à toute idée de projet pouvant générer des emplois. Assainir en meme tps la ville, c'est Génial !!! Je vous sais déjà gré pour toute information, document, expérience, conseil que vous voudriez bien partager.

J'ai lu avec soin le forum et visiter les liens publiés. Une chance qu'il soit encore actif depuis Moise

Bien Cordialement.

Abdoul Wane +221 77 2750 460 abdoulw@gmail.com


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Abdou THIAM 33 Date: 19-02-08 20:39

Juste pour information, je suis en phase d'essais d'une unité industrielle de recyclage de PP PE. Dès que les essais seront achevés, je contacterais les différents acteurs de la filière en leur offrant un débouché pour leur collecte. Je suis impressionné par la prise de conscience des membres du forum. Merci de me réconcilier avec mes compatriote :-)

A+

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Médina PAYS : Senegal


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Salamatou Date: 29-02-08 13:33

salut les jeunes partenaires du progrès! Je suis nigerienne et coordinatrice principal d'une ONG axée sur l'environnement. La richesse de votre forum m'a vraiment impréssionné et je regrette de ne pas l'avoir vu plutot. Cela dit, mon ONG prévoit des stratégies adéquates et durables basées sur les expériences récentes d'élimination de déchets plastiques. c'est un véritable fléau que je désire combattre dans mon pays. Je suis prête à partager les expériences que j'aurais acquises dans ce programme. j'espère que nous garderons un franc contact afin que la lutte puisse s'étendre sur tout le continent, notre chère Afrique.

mon mail est : ms_celine2002@yahoo.fr

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Niamey PAYS : Niger

  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Salamatou Date: 29-02-08 13:43

c'est encore moi!!! j'ai vu le travail inoui réalisé à toubacouta avec l'appui belge. Si tout le monde pouvait avoir le meme esprit de sauvegarde de l'environnement, on serait débarrassé des déchets bien plus vite. Cela dit, je prie tout ceux ou toutes celles qui ont participé à cette salubrité, de me donner des tactiques de sensibilisation. Je pense que c'est là où réside le vrai problème. Sinon le ramassage est facile à élaborer. J'attend vos avis avec impatience.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Niamey PAYS : Niger


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: fabienne bellier Date: 29-02-08 20:36

Bonsoir, l'usine SILPLAST dans la banlieue de Dakar ne traite-t-elle pas les bouteilles plastique. Elle recycle du plastique en tous cas. Et il y en a une autre dont je ne me souviens pas du nom Bassines, chaises, satala…… tout ne vient pas de Chine, c'est fabriqué au Sénégal !

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: sall adam Date: 06-03-08 13:26

salut mon amie jais les memes ide que doie je veus te connaitre et on fais affair je suis au senegal presisement a guediawaye merci

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: sall adam Date: 06-03-08 13:30

salut je suis tres interesse tu m ecrite et ont se donne rendevous merci.

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: sall adam Date: 06-03-08 13:41

salut je suis tres interesse pas ton projet alore que doit je fair die le moi merci.

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: sall adam Date: 06-03-08 13:47

salut je suis interesse mes je connet pas ton adress.

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Salamatou Date: 10-03-08 11:49

c'est encore moi. Je m'excuse de ne pouvoir etre tout le temps connecté car je vais souvent en brousse. tu parles de SIPLAST fabienne! qu'est ce qu'il font ? du recyclage ou du ramassage de déchets plastiques? Etant au niger, j'étudie présentement la fabrication de pavés avec les déchets plastiques. Une fois que ça sera au point, nous allons définir une filière durable de ramassage et recyclage de déchets. il est temps que l'on respire un peu en Afrique. La pauvreté et la faim nous suffit comme fléau pour y ajouter les décharges polluants. Réagissez et dialoguez directement avec moi sur ms_celine2002@yahoo.fr

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: fabienne bellier Date: 10-03-08 18:05

Je ne sais pas exactement, je n'ai jamais reçu de réponse par fax. Ils se situent sur la Nationale (autoroute ?) Dakar/Mbour, mais je ne sais pas à quel kilomètre. Il me semble qu'ils sont sur la droite dans la direction Dakar/Mbour. J'avais entendu dire qu'ils achetaient les bouteilles plastiques. Tu pourrais en savoir davantage en allant du côté de la décharge, là se trouvent des gens qui récupèrent pour la revente. Bonne chance

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Salamatou Date: 11-03-08 11:13

Dommage qu'ils n'y ait aucun numéro de contact. Vu que je suis au Niger, je ne pourrais pas faire le trajet. Cependant, je vais contacter mes connaissances pour qu'ils me fournissent de plus amples informations sur les recycleurs. Si aussi tu as des contacts d'usines de recyclage sur ton lieu de séjour, je te serais gré de me les fournir. bonne chance aussi à toi Fabienne

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  • Re:Projet de recyclage

Auteur: fabienne bellier Date: 12-03-08 11:48

En fait je me demande si Silplast n'est pas seulement une marque ! j'ai trouvé en cherchant "usine plastique senegal" :

AMCO INDUSTRIES Km 4, 5 Bd Du Centenaire Dakar, République du Senegal aStd, Tél.: 8493727

SIMPA Dakar, République du Senegal Usine & Bur.x, Tél.: 8340678

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Cathy74 Date: 12-03-08 12:39

En fait, ce n’est pas silplast mais siplast. Tapez « siplast senegal » dans google et vous trouverez des infos. Il y a d'autres sociétés sénégalaises qui fabriquent des récipients en plastique ou des nattes, mais je ne sais pas d'où provient leur matière première. Voici un lien vers une liste de telles sociétés au Sénégal : http://www.musavirlikler.gov.tr/upload/SE/firma%20listeleri/Plastik%20urun%20imalati.doc

J'ai vu qu'à partir de déchets divers récoltés, un groupe en fait des briquettes qui remplacent le charbon. C'est plus économique et ça dure beaucoup plus longtemps. Idée intéressante qui pourrait limiter la déforestation tout en éliminant les déchets. Les femmes les utilisent pour faire la cuisine. Mais je me pose la question de la toxicité de certains constituants lors de la combustion par rapport à la combustion du charbon. Dans toute démarche, il faut se demander si le recyclage des déchets n'est pas plus polluant.. En plus, les femmes passent plusieurs heures par jour à cuisiner et respirent les gaz de combustion. C'est un sujet qui m'inquiète beaucoup parce qu'on fait passer l'innovation comme une révolution et qu'en fait on risque de ruiner la santé des gens.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: fabienne bellier Date: 14-03-08 08:50

"En plus, les femmes passent plusieurs heures par jour à cuisiner et respirent les gaz de combustion. C'est un sujet qui m'inquiète beaucoup parce qu'on fait passer l'innovation comme une révolution et qu'en fait on risque de ruiner la santé des gens."

En effet, la fumée du plastique est encore plus nocive que la fumée du charbon. Il y a déjà suffisamment de toxiques dans ce qu'on nous fait manger (pesticides, OGM, engrais et conservateurs…)et on n'a plus le choix, ils sont partouts. J'avais lu quelque part qu'en Inde (je crois), une association avait eu l'idée de faire des "briques" en compressant le plastique, pour la construction : au niveau de l'incendie, il n'y avait pas plus de risque qu'avec un autre matériau. (Bien évidement si le feu se déclare, a toxicité est bien supérieur qu'un feu de paille ou de bois)

Merci pour le rectificatif pour siplast dont voici les coordonnées pour Salamatou: SIPLAST

Km 4, bd du Centenaire de la Commune Dakar Dakar, République du Senegal TEl : 859 20 00

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: salamatou Date: 21-03-08 20:35

Merci beaucoup Fabienne!! j'espère pouvoir les contacter pour récupérer les déchets plastiques. Quel est ton avis aussi par rapport à la sensibilisation des ménages

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: roland drefus Date: 27-03-08 11:42

Madames Et monsieurs international computer technology Accord de publication N° 0122 / S-18/ 197582 Cadres et Jeunes diplômés Bienvenus,Le Service International computer technolgy est aujourdhui à la recherche de personnels expérimentés et compétant dans les domaines suivants :informatique,social, Contrôle de gestion, expertise comptable, gestion des ressources Humaines, montage de projet marketing, marketing, communication, droits des affaires, commerce international, production Agricole, agroindustriel et transformation des aliments, management de qualité, connaissance dans les normes de qualités, Transport et logique, secrétariat, secrétariat bilingue, secrétariat informatisé, opérateur bancaire, financements de projets, Assurance, brevets, licences propriétés intellectuelle, hôtellerie, restauration, ingénierie, informatique, service publique, Agronomie pour travailler .Ces derniers pourront intégrer des postes dans les RH, les services financiers et juridiques, le développement et de la communication. La representation de l'organisation à l'exterieur .Les jeunes ingénieurs sont également les bienvenus au sein du service dinformatique. Le service recherche avant tout des personnes ca pables de sadapter à notre environnement de travail et ayant une bonne expérience dans leur domaine de compétences. La renumeration varie entre 4280$ et 8600$ selon le poste de travail occupé .le service ICT au CANADA à ouvert le marché vers le reste du monde afin de permettre au jeunes diplômés et dautres personnes qui sont sans emploi fixe de pouvoir faire leurs preuves en notre compagnie.Le Service ICT a des représentations au BENIN ( afrique ) qui assure la liaison entre les pays et la Direction Générale. Celle du Bénin qui a été choisit par le conseil dadministration pour se charger de recruter de nouveau personnel et dautres sujets portant sur lintérêt de notre chère entreprise. pour tout autres renseignement n'exister pas a nous contacter a notre adresse: direction_ict_canada007 merci pour la comprehension

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: fabienne bellier Date: 30-03-08 09:28

D'après ce que je peux voir dans les villages du Sénégal, c'est par les jeunes d'une vingtaine d'année que ça passe : les garçons n'ont souvent pas beaucoup d'occupation et sont avides d'informations, étant donné qu'il n'y a ni livre ni magazine pour leur permettre d'apprendre. Il faut du temps pour sensibiliser les gens puisque le soucis premier est de trouver à manger. La pollution, ils y sont sensibles mais n'ont pas la notion de l'urgence à protéger leur environnement. Et puis, vu l'exemple de conduite que donnent les touristes en matière d'environnement.... ils ont du mal à réviser leur façon de faire. De plus, une multitude d'objets nouveaux arrivent sur les marchés, aucune information pour savoir ce qui est polluant ou non. A part de la publicité aussi mensongère qu'en France. Beaucoup de patience et de conviction pour sensibiliser les familles. Courage, c'est l'affaire de tous.

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Mike Date: 14-05-08 18:06

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  • combustion du plastique

Auteur: baba diara Date: 05-10-08 13:06

Bonjour,

Ce forum est passionnant!! Voici ce que je trouve sur la combustion des plastiques http://cesifs.emse.fr/BULLES/BULLES-1/air/pagesair/plastiques.html

Certains produits de combustion sont toxiques pour l'homme, d'autres peuvent jouer un rôle dans des pollutions de l'atmosphère comme les pluies acides. • La combustion du polyuréthane produit du cyanure d'hydrogène (HCN) poison très violent pour les hommes et les animaux. • La combustion du polychlorure de vinyle (PVC) produit du chlorure d'hydrogène (HCl) qui provoque des maladies des voies respiratoires (asthme, bronchites) et est impliqué dans le mécanisme des pluies acides (mis en solution dans l'eau il dégage des ions hydrogène). • Le fluorure d'hydrogène (HF) s'il est ingéré ou inhalé peut provoquer des hemorragies internes, des troubles cardiaques, de l'ostéoporose. Dans le cas d'intoxication aiguë, on observe 50% de décès survenant dans les 24 heures. • Les oxydes d'azote (NOx), également produits de la combustion des matières plastiques entrent dans de nombreux mécanismes de pollution (pluies acides, ozone).

Je me demande si le fait de fabriquer les briques en plastique ne risque pas de poser des problèmes de santés graves ; Peut être pas à court terme mais à moyen et long terme. Le fait d'utiliser le plastique comme combustible est encore plus risqué. Vu la couleur de la fumée lors de la combustion il y a de quoi s'interroger??

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  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Cathy74 Date: 05-10-08 13:51

Baba Diara, tu as trouvé les infos qui confirment mes craintes. Bien sûr que l'utilisation de ces briques en plastique entrainera des conséquences graves pour la population. C'est autre chose que de brûler des sachets en plastiques car les briques sont des concentrés de plastiques. Je ne comprends pas comment on peut faire de telles choses. Et certaines que cette "innovation" sera donnée en exemple dans les pays en développement. Je vais rechercher la source de mes infos et voir si des études ont été faites (je rêve...).





  • Re: combustion du plastique

Auteur: Cathy74 Date: 05-10-08 23:12

Précision importante: après vérification, ils font les briquettes à partir de carton et papier et non pas de plastiques! Ce qui est nettement moins polluant... Voici le lien du document consulté:

http://www.aimf.asso.fr/images/ville/149_1.pdf


  • Re: combustion du plastique

Auteur: Voyage du monde Date: 06-10-08 00:15

Bonjour . Ravi de voir que le sujet redevient actif . Dansla fabrication des briquettes , elles sont effectivement a base de papier , cartons de recupération mais aussi a base de paille .

Avec un ami , nous réalisé une presse qui sert justement a fabriquer ses boulettes ou briquettes . Une presse de fabrication artisanale fonctionne actuellement a Mada , le probleme majeur est de sensibiliser lapopulation et de bien vouloir trouver des volontaires actuellement nous pouvons dire que le projet est en place .

Prochaine étape ce sera sur le Sénégal sur Toubacouta et le village de Djinack .

Nous visiterons ausi le site a Richard TOll ou il y a une unité de fabrication de charbon vert . http://www.pronatura.org/index.php?lang=fr&page=climate

Cordialement Thierry

Petit a petit l oiseau fait son nid



Re: combustion du plastique Auteur: Cathy74 Date: 06-10-08 01:20

Bonsoir Thierry,

Je constate que tes projets avancent bien à Djinack et Toubacouta. Quels genres de cartons et papiers pourraient être utilisés pour en fabriquer des briquettes à brûler? Et comment est-il prévu d'utiliser ses briquettes ensuite? Directement sous la casserole en remplacement du bois? Si le carton et le papier ne sont pas "purs", c'est-à-dire que s'ils contiennent des impressions (encre), la combustion dégagera des gaz nocifs qui seront directement respiré par la cuisinière, ses enfants... Le chlore contenu dans les papiers blancs est également dangereux à la combustion. Et dans ce cas, je ne suis pas d'accord avec l'innovation qui nuirait à la santé des gens. Y a-t-il tellement de déchets cartons et papiers à Toubacouta et/ou Djinack pour envisager ce projet? J'en vois très peu dans les environs. Cette technique des briquettes de papier est très ancienne mais à l'époque, nos grands-pères ignoraient les conséquences et avaient bien d'autres priorités que de penser aux gaz de combustion, ce qui n'est plus le cas actuellement. Le sujet est difficile... Que penses-tu de tout cela?





  • Re: combustion du plastique

Auteur: Voyage du monde Date: 06-10-08 01:51

Bonsoir Cathy .

On avance doucement !!!!!!!!! Effectivement, tout n est pas parfait dans l utilisation des briquettes a base de papier et carton , en fait dans celles qui ont eté réalisées , il y a beaucoup plus de paille que de papiers , pour l utilisation , cela fonctionne comme pour le charbon de bois ou le bois .

je sais que rien n est parfait . l idéal est de faire comme nous l avons fait en décembre dernier d installer des fours solaires . Par contre c est assez dur a instaurer .

Que faire C est bien le probleme .

Hors sujet !!!!!!! Au fait Cathy , debut décembre Toubacouta chez AfricaStrike alors si tu es dans le coin ,on se prends un apéro !!!!!!!!

Petit a petit l oiseau fait son nid


  • Re: combustion du plastique

Auteur: Voyage du monde Date: 01-11-08 22:16

Bonjour a tous

Par hasard je iens de tomber sur cet article .

  • Découverte - Afrique de l’Ouest - Sénégal - Entreprise - Environnement - Femmes

Proplast, la petite entreprise écolo des femmes de Thiès

Le centre de traitement de déchets plastiques Proplast, à Thiès (Sénégal), a résolu, en partie, les problèmes de la ville en matière d’insalubrité. L’entreprise est gérée par des femmes qui permettent à d’autres de s’assumer en collectant les résidus plastiques jetés au hasard des rues. Proplast a participé à la première édition du concours Harubuntu, vitrine des potentiels africains, dont la remise des prix aura lieu ce lundi soir à Bruxelles.

L’idée de départ est simple : en finir avec l’insalubrité dans la ville de Thiès. En 1997, elle est avancée par l’ONG italienne Lvia (Association internationale des volontaires laïcs). Dix ans plus tard, le centre de traitement des déchets plasitques Proplast est une entreprise qui a une véritable fonction sociale. Depuis sa mise en service en 1998 dans le quartier de Silmang, plus de 300 tonnes de déchets plastiques ont été recyclés et à compter de cette année, Proplast prévoit d’en recycler 150 tonnes par an. Chaque mois, l’entreprise produit 15 tonnes de plastique recyclé qui est revendu aux industriels de la région.

Le centre de traitement de Thiès est géré par le groupement des femmes de Laak Jom, 16 femmes salariées, âgées de 22 à 70 ans. « Elles sont toutes aussi dynamiques les unes que les autres, elles sont plus efficaces que des hommes », affirme, avec fierté, Germaine Faye, la responsable de l’unité de production. Ce sentiment est à l’origine de la participation de son entreprise à la première édition du concours Harubuntu des porteurs d’espoir et créateurs de richesse africains dont la remise des prix aura lieu ce lundi soir à Bruxelles, en Belgique.

A Thiès, certaines recyclent, d’autres ramassent. L’autre poumon du système est constitué par ceux qui sillonnent la ville à la recherche du plastique usagé. Tout le monde ramasse. Mais surtout les femmes, aidées parfois de leurs enfants. En quelques années, le ramassage est devenu une alternative aux emplois de personnel de maison à Dakar, la capitale, rémunérés aux lance-pierres. Les ramasseurs peuvent gagner « 4 000, 6 000, ou 14 000 FCFA par jour, ça dépend. Le kilo de déchets plastiques est acheté à 40 F CFA », explique Germaine Faye. Ce revenu permet notamment aux femmes de subvenir à leurs besoins et à ceux de la famille, « de payer les frais de scolarité ». Plus de 200 familles profitent indirectement de ce ramassage.

Une entreprise portée par des femmes

Les déchets collectés sont, soit acheminés à Proplast par les ramasseurs, soit l’entreprise loue un camion pour aller les récupérer dans des "boutiques". Cinq quartiers de la ville de Thiès participent à la récupération de ces résidus plastiques et l’initiative commence à s’étendre dans les environs. Comme à Kaolack, localité située à 200 km de Thiès. Germaine Faye participe régulièrement à des rencontres d’information pour expliquer l’activité de Proplast et recruter des chasseurs de plastique. L’expérience de la première unité de production de plastique recyclé en Afrique de l’Ouest dépasse les frontières. Elle a fait des émules dans la capitale mauritanienne, Nouakchott : deux projets de ramassage et broyage de plastiques y ont été lancés.

L’activité de l’entreprise, qui s’inscrit dans le développement durable, prend de plus en plus d’ampleur. Une nouvelle machine devrait permettre à Proplast de faire encore plus. « La puissance de la machine que nous avons actuellement est devenue trop faible pour tous les déchets que nous avons à traiter. Nous avions trouvé une nouvelle machine mais à un prix trop élevé : 50 millions de F CFA. Notre budget n’est que de 15 millions de F CFA. » La petite entreprise des femmes de Thiès ne connaît pas la crise : ici on ne spécule pas, on se rend utile.

Petit a petit l'oiseau fait son nid


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: Olivio Date: 09-12-08 12:48

Bonjour

J'avoue que c'est par pur chance que je suis tombé dans ce site. En faite je cherchais des informations sur une entreprise que je veux mettre en place apres mon retour au senegal et voila qu'en cherchant des informations je tombe sur un projet qui a la meme vocation et la meme mission que moi. Incroyable de voir que chez moi qu'il y a des gens qui pensent à l'environnement. Je ne le cache c'est pas seulement pour l'environnement que j'ai decidé de m'investir sur ce créneau mais plutot qu'il est tres interessant et porteur d'espoir. J'ai meme commencé depuis deux mois à visiter quelques entreprises ici en france qui fabrique des machines industrielles pour les transformations de déchets (plastique, le fer, ) pour en faire des produits finis et prets à la consommation pour des entreprises et des particuliers. Je vais pas dévoiler les axes de mon projet mais ceci dit je suis ouvert à une collaboration et un partenariat. Parce que c'est dans la force que nous pouvons réussir beaucoup de choses. En tout cas c'est un projet tres interessant et si tu acceptes que l'on travaille ensemble, fais moi signe. D'ailleurs je dois venir au Senegal juste apres mon stage pour des etudes sur place.

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Arras PAYS : France


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: ALN Date: 10-12-08 01:07

Bonjour olivio… Tout comme toi je suis tombé par hasard sur ce forum et jusque là je ne me douter guère qu'il y avait autant de gens qui penser comme moi. C’est très réconfortant de savoir que y a des gens qui s'intéressent à l'environnement et qui essayent tant sois peu de régler le problème des déchets au Sénégal. Enfin c'est bien beau tout ça mais moi je vais être honnête je suis un businessman et j'ai constaté que le marché de la ferraille connait un boom en ce moment au Sénégal, marche qui dans sa globalité est contrôler par les indiens Alors moi je cherche des partenaires; des jeunes comme moi qui crois au business de la ferraille au Sénégal. De mon coté j'ai eu a démarché certaines sociétés basées ici même en France spécialisées dans le domaine de la récupération des métaux ferreux ; et il m'ont fait savoir qu’ils étaient prête pour ce genre de partenariat. et donc tout ce qui reste a faire c'est au niveau de Sénégal a savoir parler avec les commerçant de métaux, les persuader qu'il feront une bonne affaire et veiller a ceux que chacun y trouve son compte car faut le dire ces pauvres gens sont sans cesse exploités par les indiens qui leur achètent à très bas prix les métaux et les revendent beaucoup plus chère dans les pays asiatiques... S’il y'a quelqu'un intéressé par mon projet qu'il n'hésite pas a me faire signe car comme on dit en wolof "mbolo moy dollé"


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: AWATA Date: 17-12-08 19:12

BRAVO A TOUS !!

Je découvre ce site et suis enchantée de voir que les africains (jeunes ??) se préoccupent de leur environnemment. Qu'elle horreur en effet que ces routes, rues, plages, cours d'eaux réduits à l'état de décharge. La palme pouvant être décernée sans doute à RUFISQUE et son égout à ciel ouvert !!

Il est facile de faire des constats, moins sans doute de passer à des actions concrètes.

Membre d'une petite association qui intervient sur l'Ile de Mar Lodj (Siné Saloum), moins touchée que le continent, je souhaite voir ce petit paradis tranformé en un "laboratoire" d'expériences en matière de limitation des déchets et de recyclage. L'initiative de la ville de THIES sera une référence pour nous.

Nous avons des moyens minuscules mais de grandes ambitions. Une sensibilisation des enfants et adolescents (qui eux mêmes "éduqueront" leur parents) est absolument nécessaire au niveau de chaque école du Sénégal (et d'ailleurs). Cela ne demande pas de grand investissement, juste un créneau horaire dans les programmes et éventuellement des intervenants bénévoles qui apportent leur documentation.

Ne pourrait-on organiser un concours qui motiverait toutes les écoles, collèges, lycées et servirait de support pédagogique :

"VILLE PROPRE" ou "LE VILLAGE LE PLUS PROPRE" ou autre dénommination adaptée. La remise d'un "label" et d'une récompense pour le village (merci les sponsors) seraient bienvenues.

Je suis persuadée que ce type d'action aurait un effet radical sur la prise de conscience des populations. Pour le moment bien peu de personnes savent que l'on peut recycler bon nombre de déchets. Par ailleurs, la motivation financière est encore le plus sur moyen d'infléchir la tendance... Qui n'a pas besoin d'argent au Sénégal ??

Lors de mon prochain voyage, je compte photographier un maximum de lieux détestables et adresser les clichés aux "syndicats d'initiatives" ou mairies concernés... Que ceux qui ont un appareil photo et un peu de temps en fasse autant !! La légende n'est pas nécessaire, mais le nombre fait la force.

Toute suggestion sera bienvenue.

A vos pelles !


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: AWATA Date: 17-12-08 19:14

BRAVO A TOUS !!

Je découvre ce site et suis enchantée de voir que les africains (jeunes ??) se préoccupent de leur environnemment. Qu'elle horreur en effet que ces routes, rues, plages, cours d'eaux réduits à l'état de décharge. La palme pouvant être décernée sans doute à RUFISQUE et son égout à ciel ouvert !!

Il est facile de faire des constats, moins sans doute de passer à des actions concrètes.

Membre d'une petite association qui intervient sur l'Ile de Mar Lodj (Siné Saloum), moins touchée que le continent, je souhaite voir ce petit paradis tranformé en un "laboratoire" d'expériences en matière de limitation des déchets et de recyclage. L'initiative de la ville de THIES sera une référence pour nous.

Nous avons des moyens minuscules mais de grandes ambitions. Une sensibilisation des enfants et adolescents (qui eux mêmes "éduqueront" leur parents) est absolument nécessaire au niveau de chaque école du Sénégal (et d'ailleurs). Cela ne demande pas de grand investissement, juste un créneau horaire dans les programmes et éventuellement des intervenants bénévoles qui apportent leur documentation.

Ne pourrait-on organiser un concours qui motiverait toutes les écoles, collèges, lycées et servirait de support pédagogique :

"VILLE PROPRE" ou "LE VILLAGE LE PLUS PROPRE" ou autre dénommination adaptée. La remise d'un "label" et d'une récompense pour le village (merci les sponsors) seraient bienvenues.

Je suis persuadée que ce type d'action aurait un effet radical sur la prise de conscience des populations. Pour le moment bien peu de personnes savent que l'on peut recycler bon nombre de déchets. Par ailleurs, la motivation financière est encore le plus sur moyen d'infléchir la tendance... Qui n'a pas besoin d'argent au Sénégal ??

Lors de mon prochain voyage, je compte photographier un maximum de lieux détestables et adresser les clichés aux "syndicats d'initiatives" ou mairies concernés... Que ceux qui ont un appareil photo et un peu de temps en fasse autant !! La légende n'est pas nécessaire, mais le nombre fait la force.

Toute suggestion sera bienvenue.

A vos pelles !


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: kane oumou Date: 16-02-09 22:51

bonjour, je suis tombée par hasard sur ce site, et votre point de vue citoyenne m'intéresse car je suis dans le social avec une âme écologique et une envie de projet entreprenarial dans le recyclage du plastique. Veuillez me contacter pour échanger sur ce sujet


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: AWATA Date: 27-02-09 14:05

@ Kane Oumou

Je suis moi aussi à la recherche d'infos, mais ce sujet est trop ancien et plus du tout consulté, aussi, il vaut mieux créer un nouveau sujet pour espérer être lu.

Je réunis en ce moment de la documentation, et dès que j'ai fait le point, j'ouvre un nouveau sujet sur ce forume.

A bientôt.


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: anonyme Date: 28-02-09 10:44

Le broyage pourrait faire partie des activites de traitement mecanique. Le tri et la collecte font partie de la chaine de traitement d'un dechet. Les activites de tri et collecte peeuvent faciliter de realiser un traitement aprés. bret a écrit:

traiter pour toi c'est quoi? trier? broyer

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Saint-Étienne PAYS : France


  • Re: Projet de recyclage

Auteur: yio Date: 04-03-09 16:50

Dis moi t'en est ou avec ton projet de recyclage?

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Saint-Père-en-Retz PAYS : France


  • Re: combustion du plastique

Auteur: master projet Date: 12-01-10 16:57

Bonjour le voyageur je suis entrain de faire une étude de faisabilité de mettre en place une unité de transformation des déchets en briquettes j'aimerais bien être en contact avec toi et d'autres qui veulent apporter leurs participations pour ce projet cordialement

Message posté par un internaute non inscrit dont la géolocalisation détectée est : VILLE : Paris PAYS : France Posté depuis www.senegalaisement.com

  • De : Roland
  • -Le lundi 29 mars 2010 à 19:16
  • -Email : lreyam@gmail.com
  • -Site : http://www.habiter-autrement.org

@IP : 196.***.***.***

Bravo à tous ! Expat, architecte à la retraite à Dakar je suis engagé dans un projet emblématique à Dakar "le Village du Futur/Daara de Malika" (30 ans en 2010) dont l'entrée se trouve juste en face de la décharge Mbeubeus .. en vue d'assurer l'autonomie alimentaire, énergétique et financière de cette entité on se doit de créer des emplois et de susciter des revenus ... un des projets est bien entendu le recyclage des plastiques. Collaboration avec de réseau des femmes du Refdaf et espérons le avec les associations de Mbeubeus. Toute information est la bienvenue ! (bonnes pratiques à visiter, contacts, expériences) Recherché: coordonnées de Proplast à Thiès notamment, centres de technologies appropriées en Afrique, volontaires et experts seniors pour nous aider ... merci ! Projets sur mon site

  • www.habiter-autrement.org/daara
  • et www.habiter-autrement.org/daara12

lire la suite

____**Plusieurs obstacles se dressent devant le respect de la constitution dans les pays africains, notamment lorsqu’il s’agit de la limitation des mandats présidentiels

Respect de la constitution : pourquoi les Africains ne suivraient-ils pas l'exemple colombien ? 26/03/2010



Il y a un mois, la Cour Constitutionnelle colombienne a refusé un référendum au président Alvaro Uribe qui lui aurait peut-être permis de briguer un troisième mandat.

Une décision qui a été respectée, ce qui contraste avec le cas d’autres pays africains où, la cour constitutionnelle soit elle a courbé l’échine devant les présidents sortants (Algérie), soit elle a été carrément destituée (Niger). Selon Noël Kodia, plusieurs obstacles se dressent devant le respect de la constitution dans les pays africains, notamment lorsqu’il s’agit de la limitation des mandats présidentiels, ce qui compromet toute perspective d’alternance démocratique dans ces pays.





La Cour constitutionnelle de la Colombie a statué voilà un mois en faveur de la démocratie en prenant une décision on ne peut remarquable dans un pays du Tiers monde où la démocratie a du mal à s’implanter. Elle a refusé un referendum au président Alvaro Uribe qui lui aurait peut-être permis de briguer un troisième mandat. Comme au Honduras en juin dernier la Constitution est respectée.

Au Niger, la dernière tentative du président Mamadou Tandja d’aller contre la Cour constitutionnelle pour s’octroyer un troisième mandat, au même moment que les évènements au Honduras, s’est terminée par le retour au pouvoir des hommes en treillis. L’exemple de M. Bouteflika en Algérie a fait des émules. Mais pourquoi l’exemple de la Colombie ne serait-il pas possible en Afrique ?

En s’opposant à ce referendum qui pouvait remettre en cause la limitation des mandats imposée par la Constitution colombienne, la Cour constitutionnelle, dont les textes s’apparentent à ceux des Constitutions africaines, n’a fait que lire le Droit. Cette décision a peut-être épargné au pays d’éventuels malheurs qui proviennent souvent du non respect des Constitutions dans les pays du Tiers monde.

Depuis la décennie 90, les Africains, sommés de respecter les directives données par Mitterrand dans son fameux discours de la Baule, sont passés des dictatures sur fond de coup d’Etat aux démocraties consécutives à des élections pluripartistes. Mais quelques années après, la majorité des premiers présidents élus démocratiquement ont voulu garder le pouvoir par tous les moyens en bravant la constitution censée limiter leur pouvoir.

Ils remettent en cause de l’alternance au pouvoir qui pouvait naître des élections libres et transparentes inscrites dans toutes les Constitutions « démocratiques » imposées par le pluralisme démocratique. Et des confrontations interethniques, souvent avec destructions matérielles et morts d’hommes s’en suivent.

Ce qui montre que la majorité des pays africains ne seraient pas prêts pour une véritable démocratie pluraliste, en dehors de quelques rares exemples tels le Sénégal, le Benin et le Mali où l’alternance au pouvoir s’est faite en respectant la Constitution en ce qui concerne la limitation des mandats. Sans doute pour deux raisons essentielles.

Sur le plan social et politique le clanisme et l’ethnicité jouent un rôle très important et souvent négatif au moment des élections en Afrique.

L’analphabétisme politique des « larges masses populaires » et l’achat de voix dont elles sont victimes pendant les campagnes électorales peuvent expliquer cela. Elles ne votent pas pour les programmes mais pour les candidats de leur ethnie qui leur ont promis l’amélioration des conditions sociales. Comme en Afrique, le pouvoir est souvent entre les mains d’ethnies minoritaires comme en Côte d’Ivoire, au Congo, au Rwanda, au Gabon pour ne citer que ces quelques exemples, les dirigeants craignent une sanction de la majorité « oppositionnelle » si transparence il y avait dans les élections. Mais ce reflexe très manifeste en Afrique paraît moins prononcé en Colombie, en dépit de son passé violent. Une raison qui pourrait justifier l’attitude, et le pouvoir effectif, de la Cour constitutionnelle colombienne.

De manière complémentaire, les incitations économiques poussent les dirigeants africains à « s’agripper » au pouvoir en faisant fi de l’ordre constitutionnel. C’est justement leur gestion familiale et clanique des richesses du pays, en complicité avec certaines multinationales protégeant leurs contrats, qui ne permet pas la bonne gouvernance. Les rentes fournies par l’exploitation de ressources naturelles tels que le pétrole ou l’uranium dans certains pays comme l’Angola, le Congo, le Gabon et le Niger, expliquent donc in fine les fraudes aux élections et le tripatouillage des Constitutions pour éviter l’alternance au pouvoir.

Il est probable que les rentes qu’offre l’exploitation des richesses naturelles intéressent aussi les politiques colombiens. Mais le fait que le pays ait déjà procédé à des réformes pour favoriser le climat des affaires (il est classé 37° par la banque mondiale sur ce plan) induit que les dirigeants y ont à rendre des comptes de leur gouvernance, parce que les rentrées fiscales reposent sur la dynamique des entrepreneurs désormais. Les institutions de l’état de droit peuvent alors s’ancrer plus facilement.

Seule l’alternance démocratique sur fond d’une bonne gouvernance politique et économique avec respect des limitations des mandats pourrait donner un autre visage à l’Afrique. Aussi les peuples sanctionneraient leurs dirigeants par les urnes. Mais se pose ici ce problème de bonne gouvernance, quand on sait que les hommes politiques africains ne vivent pas d’impôts prélevés pour des services aux citoyens, mais de l’exploitation éhontée de « leurs » ressources naturelles. Ils ne respectent même pas les principes élémentaires de leur Constitution dans la gestion politique et économique de l’Etat car n’ayant pas de compte à rendre à leur peuple.




Dans presque tous les pays africains, on remarque que les majorités présidentielles et les oppositions se regardent en chiens de faïence. Parfois, avant même que les résultats des urnes soient proclamés par les fameuses Commissions indépendantes mises en œuvre pour départager les candidats, les deux camps crient victoire chacun de son côté. L’opposition accuse souvent le pouvoir de fraudes pour gagner le scrutin : une situation avérée l’année passée au Gabon et aujourd’hui au Togo. Ces situations regrettables continuent à fragiliser le continent depuis que les Africains expérimentent la démocratie pluraliste. L’Afrique gagnerait en démocratie si ses dirigeants se faisaient violence en respectant leur Constitution.

Noël KODIA est essayiste et critique littéraire congolais.

Publié en collaboration avec www.unmondelibre.org

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