Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  News pays     Contact   Qui sommes-nous ?     

Créer votre blog | Administrer votre blog |Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

jeudi 23 décembre 9999

____Une fois à la rue et livrés à eux-mêmes, les enfants, le corps rongé par la crasse et la vermine dorment sur des bancs ou à même le trottoir. tentent de s'organiser en reproduisant les schémas sociaux qui leur ont été inculqués.

Livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage et paradisiaque, les nombreux enfants survivants tentent de s'organiser en reproduisant les schémas sociaux qui leur ont été inculqués.

Mais bien vite le vernis craque, la fragile société vole en éclats et laisse peu à peu la place à une organisation tribale, sauvage et violente bâtie autour d'un chef charismatique et d'une religion rudimentaire. Sacrifices humains, chasse à l'homme, guerres sanglantes : la civilisation disparaît au profit d'un retour à un état proche de l'animal que les enfants les plus fragiles ou les plus raisonnables paient de leur vie. En France, ce roman est souvent considéré comme un livre pour enfant et régulièrement étudié en primaire ou au collège. Pourtant, sa violence sauvage, crue et sensuelle en fait un livre difficile et troublant. La finesse de son analyse et la qualité de son écriture en font par ailleurs une œuvre à part entière.

Guerres, archaïsmes des structures sociétales, industrialisation sauvage et désordonnée, démographie galopante, __désintégration des liens sociaux sont les effets les plus destructeurs sur des millions d’enfants qui semblent ne voir le jour que pour sombrer aussitôt dans la nuit. Pour un enfant sur dix environ la rue est devenue son foyer__.



Qui sont les enfants des rues ? :

Les enfants des rues ont entre 5 et 16 ans, mais il est courant d’en rencontrer qui ont à peine 3 ou 4 ans aux côtés de frères plus âgés qui assurent leur protection. La majorité des enfants des rues sont des garçons. Les filles ont en effet moins visibles dans la rue pour deux raisons:



La première

..est qu’elles sont moins aventureuses et hésitent plus à quitter leur milieu familial même lorsque les conditions de vie sont exécrables.




La seconde raison

..est qu’elles travaillent de façon moins visible comme domestiques, ouvrières dans des ateliers clandestins ou comme prostituées dans les établissements spécialisés. Elles concernent 10% des enfants des rues, sauf à Bangkok où elles sont 70% en raison de la prostitution. Dans beaucoup de pays, leur nombre tend à augmenter. Souvent avant d'être pubères, elles s'habillent en garçon pour ne pas être embêtées. Même très petites, elles sont pratiquement toujours victimes de la prostitution.

Dans la majorité des cas, les enfants des rues sont issus de familles nombreuses rurales que le mirage des villes a poussé à migrer. Actuellement près de la moitié de tous les enfants des pays en voie de développement vit dans des agglomérations urbaines, c’est à dire pour la plupart dans des bidonvilles.

Les enfants des rues ne rentrent pas tous dans la même typologie.

Bien que la situation de chacun de ces enfants soit tragique les organismes spécialisés les classent en 3 groupes :


  • Les enfants qui ont conservé une relation constante avec leur famille

-c’est à dire qu’ils vivent avec leur famille dans la rue.


  • Les enfants qui travaillent dans la rue,

y passent leurs journées et une partie de la nuit, mais qui gardent un contact permanent avec leur famille qui possède un domicile, même précaire. L’action de ces enfants dans la rue est souvent un apport économique non négligeable à la famille. Leur présence dans la rue est également liée à de graves problèmes familiaux.


  • Les enfants démunis,

qui n’ont plus aucun contact avec leur famille ce qui constitue les situations les plus critiques. Leurs origines sont diverses. Ils peuvent être orphelins, enfants réfugiés ou déplacés, avoir été chassés de la maison pour réduire le nombre de bouches à nourrir, avoir été abandonnés par des parents qui n’arrivent pas à survivre ou encore fugueurs comme c’est le cas dans de nombreux pays occidentaux.

Une fois à la rue et livrés à eux-mêmes, les enfants, le corps rongé par la crasse et la vermine dorment sur des bancs ou à même le trottoir. Les plus débrouillards se construisent des abris en carton. D’autres, comme en Russie vivent dans les égouts. Pourchassés par la police, livrés à l’indifférence générale ces enfants ont très peu de chances de trouver assistance. Seules les ONG (Organisations Non Gouvernementales), lorsqu’elles existent, tentent d’apporter un réconfort. Ici où là des initiatives individuelles voient également le jour. Beaucoup d’enfants vivent en bandes, se livrent à la délinquance et survivent grâce à la rapine et la mendicité.




Beaucoup des enfants des rues exercent une activité laborieuse. Les petits métiers pratiqués sont les mêmes sur tous les continents. Il s’agit en fait d’une incessante quête quotidienne pour trouver de quoi subsister non seulement pour eux-mêmes mais aussi, le cas échéant, pour leur famille. Deux situations sont à considérer :


  • Le travail organisé par la famille c’est à dire que l’enfant est le vecteur économique de celle-ci à qui il reverse la recette de son activité qui est généralement issue de la vente.

  • L’enfant abandonné qui crée son propre emploi pour survivre. Il est porteur devant un supermarché, livreur, gardien ou laveur de voitures, cireur de chaussures, vendeur de différents produits, nettoyeur de tombes comme au Pérou, tireur de pousse-pousse ou pousseur de chariots-taxi comme aux Philippines….

Les dangers de la rue :

Les enfants des rues rencontrent des dangers et des dérives qui leurs sont souvent fatals. Ils sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. D’ailleurs, dans la plupart des pays, la prostitution des filles et des garçons se banalise et constitue une source de revenus pour les enfants. Enfin la plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits. En fonction du pays ils consomment la coca, la marijuana, les déchets de cocaïne (bazoca), le cacao sabanico dont les pépins sont hallucinogènes ou encore des mélanges tel que le pipo en Colombie (mélange de lait, d’alcool local et d’essence).

Mais la vraie drogue des pauvres la plus répandue est la colle de cordonnier. On la verse dans un sac en plastique avant de la respirer. Il arrive également que faute de colle, les enfants débouchent les réservoirs d’essence des voitures pour en inhaler les vapeurs. Dans les pays industrialisés ce sont le crack et l’extasie qui font le plus de ravages.

Les enfants et les gangs :

Une des caractéristiques des enfants des rues est leur rassemblement en bandes ou en gangs qui comptent en général entre 10 et 20 membres mais qui peuvent atteindre 50 ou 100 enfants. Dans certains pays ces bandes deviennent de véritables fléaux. Libérés de toutes contraintes sociales, rejetant les lois et les institutions, elles ont leur langage, leur code, leur territoire, leur organisation et vivent principalement de vols, de cambriolages et d’agressions. Mais le risque le plus grand pour ces enfants est de se faire enrôler dans un véritable gang criminel qui va les utiliser pour le trafic de drogue, la mendicité, le vol, les agressions armées et quantités d’autres activités illégales.

Quelques exemples :

Aux États Unis, les armes à feu sont la première cause de mortalité chez les enfants et les adolescents masculins. Toutes les deux heures un enfant est tué par balle ! Pas étonnant dans un pays qui compte 200 millions d’armes en circulation et qui relève 25 000 homicides (meurtres) par an. Un sénateur américain, qui se bat contre la prolifération des armes, relevait récemment que son pays compte 31 fois plus de vendeurs d’armes que de restaurants Mac Donalds ! Il ne faut donc pas être surpris de constater que des gosses de 10 ou 11 ans, appartenant à des gangs de rue soient armés jusqu’aux dents. En 1996, plus de 6000 élèves ont été expulsés de leur établissement scolaire pour avoir tenté d’y introduire une arme à feu. Certaines écoles ont même installé des détecteurs de métaux à l’entrée de leur établissement. De récentes affaires ont défrayé la chronique où des adolescents avaient ouvert le feu sur leur camarades. En 1999 on a dénombré 68 meurtres par arme à feu dans les écoles américaines.

Les enfants des rues pourchassés ou tués :

Certains pays ont organisé des réactions violentes pour faire face à la prolifération du nombre d’enfants des rues. C’est la cas notamment du Guatemala, de la Colombie, du Pérou et du Brésil. Je citerai par exemple les trop célèbres « escadrons de la mort » au Brésil qui sont financés par des hommes d’affaires locaux qui souhaitent « nettoyer » leurs quartiers des enfants des rues. Ces escadrons de la mort, composés de policiers subalternes et d’officiers de la police militaire, veulent se substituer aux lois estimées trop lentes et inefficaces. Depuis une quinzaine d’années, tous les jours, des enfants, souvent très jeunes, meurent assassinés. A l’instar des escadrons de la mort des milices privées se sont créées dans les pays précédemment cités. La présence importante d’enfants dans la rue assure à ces milices une certaine approbation de la population nantie et donc leur quasi impunité.

Les enfants des rues en chiffres :

Zaïre :

''++au moins 35 000 enfants sont dans les rues des principales villes du pays. Dans la capitale Kinshasa, ils sont plus de 7 000 totalement abandonnés. Réputés porter malheur, ils sont appelés « enfants sorciers » par la population qui les fuit et les persécute++.''

États Unis :

1 850 000 enfants sont portés disparus chaque année. La majorité d’entre sont des fugueurs. 10 à 20 000 de ces enfants ne sont jamais retrouvés et deviennent, pour la plupart, des enfants des rues. A Chicago par exemple ils sont 4 à 5 000 sans abri.

http://www.droitsenfant.com/rue.htm

lire la suite

† ___Noël, au plus sombre de l’année, nous dit la même chose, finalement : des profondeurs et de l’abîme « Du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel, mon Dieu »

Ésaïe 54:16 Voici, j'ai créé l'ouvrier qui souffle le charbon au feu, Et qui fabrique une arme par son travail; Mais j'ai créé aussi le destructeur pour la briser.

  • Ésaïe 50:8 Celui qui me justifie est proche: Qui disputera contre moi? Comparaissons ensemble! Qui est mon adversaire? Qu'il s'avance vers moi!
  • Ésaïe 50:9 Voici, le Seigneur, l'Eternel, me secourra: Qui me condamnera? Voici, ils tomberont tous en lambeaux comme un vêtement, La teigne les dévorera.

UNE ARMEE D'ANGES ... - L'ETERNEL EST MON BERGER

L'ARME DE LA PATIENCE AMENE LA RECOMPENSE - L'ETERNEL EST MON BERGER

L'éternel rend justice aux orphelins.. Ne l'oublions pas! << Ésaïe 54:17 dit:>>

C'est là l'héritage des serviteurs de l'Éternel, et leur justice est de par moi, dit l'Éternel.

Martin Bible (1744) Nulles armes forgées contre toi ne prospéreront, et tu convaincras de malice toute langue qui se sera élevée contre toi en jugement; c'est là l'héritage des serviteurs de l'Eternel, et leur justice de par moi, dit l'Eternel.

1) Ce psaume nous aide quand nous sommes dans la détresse ( Psaume 130 )

Quand nous sommes dans un moment difficile de notre vie, nous pouvons souvent rassembler nos forces et passer l’obstacle. En général, nous pouvons aussi compter sur quelques personnes, soit de notre famille proche, un cousin lointain, un ami, ou un passant… Mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas, et ça ne suffit pas toujours. On est alors, comme le dit ce psaume, « dans les profondeurs de l’abîme », on est parfois si au fond du trou qu’on a le souffle coupé, qu’on n’ose plus, qu’on ne trouve plus les mots pour dire sa peine, qu’on ne trouve pas d’oreille qui puisse comprendre ce qui nous arrive. Le fond de la détresse, c’est justement quand on n’a plus personne, plus de mots pour appeler à l’aide.

Ce Psaume 130 est alors d’une aide extraordinaire. Il nous dit que nous ne sommes pas seul, et il nous aide à dire notre détresse. Ce Psaume est comme le coup de pied que l’on donne dans le fond de la piscine pour remonter vers la surface de l’eau, vers la lumière, vers l’air donc nous avons besoin pour reprendre souffle.

Ce Psaume a aidé tant et tant de personnes qui étaient « au fond de la détresse » qu’on devrait donner à l’auteur de cette prière le prix Nobel de la paix, celui de la paix intérieure, celui de la paix avec les autres, et celui de la paix avec Dieu.

« Du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel, mon Dieu »

Arriver à dire dans son cœur que ça ne va pas, le dire comme un cri vers Dieu, c’est déjà une petite lumière d’espérance. C’est déjà l’attente d’un salut, c’est déjà se préparer pour la venue du Christ, du sauveur dans notre vie, même si elle est blessée, assombrie, douloureuse.

Alors, si ça ne va pas, vous pouvez commencer à dire dans l’obscurité : « Du fond de la détresse, je t’appelle ».

Peut-être que Dieu, justement, nous aidera à voir les choses un peu moins en noir, et dans un coin de notre tête quelque chose, alors, nous dit : eh, tu appelles ça le fond de la détresse, tu n’exagères pas un peu ? Il y a quand même telle chose qui ne va pas trop trop mal. Par exemple : ta tête tourne encore un peu, tu respires encore, tu salives encore rien qu’en pensant à une tarte aux framboises, tu as telle personne qui t’aimes un peu quand même, telle personne que tu pourrais aider un peu… Et puis, il y a Dieu, ton Dieu, qui t’adore, qui te trouve assez génial, et qui espère en toi.

Mais bon, c’est vrai parfois, il peut malheureusement arriver que l’on soit vraiment au plus profond de la détresse, dans un jour intenable. Celui qui a entendu parler de Dieu peut alors chercher du secours vers lui, même au plus profond de la détresse et dire à Dieu : je ne te connais pas, mais « du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel ». Et c’est déjà une espérance qui s’ouvre alors qu’il n’y en avait plus du tout.

C’est pourquoi, s’il y a une chose à retenir de notre catéchisme, s’il y a une seule chose à retenir de Noël, une chose de la théologie chrétienne, c’est ça : Nous pouvons compter sur Dieu même dans les situations les plus désespérées.

Même quand la détresse nous submerge, et que tout ce qui nous reste est de crier vers Dieu, il entend et il nous sauve. Même si nous sommes coupables, hyper honteux de nos fautes, de choses irrattrapables et inexcusables, nous pouvons nous tourner vers Dieu et compter sur son aide, il pardonne et il nous aide à avancer. Même si nous sommes dans les ténèbres, et qu’il nous semble que la lumière ne viendra jamais, aussi certainement que le jour finit bien par se lever, il est certain que Dieu finira par faire lever un jour nouveau dans la vie la plus souffrante. Et même si nous sommes comme un esclave, nous dit enfin ce Psaume, ligoté par notre faiblesse, ou que l’on s’est vendu soi-même à ces terribles maîtres que sont l’habitude et la superficialité, Dieu peut nous libérer et nous rendre à nous-mêmes. Tu peux compter sur Dieu, nous dit ce Psaume : espère son aide, attend sa présence, il est notre sauveur au sein de la détresse. Ce sauveur, Annie Vallotton souvent, en parle en disant seulement « lui, là haut » en pointant le doigt vers le ciel. C’est une expérience, une expérience de Dieu et un respect pour Lui et pour nous, comme une invitation qui nous dit : vas-y voir toi-même, appelle-le, espère-le, attends-le, et tu verras. C’est plus grand que tout, c’est plus haut que tout.

C’est donc bien de savoir que lui, là-haut, est fidèle et que nous pouvons compter sur lui. C’est bon de le noter dans un coin de notre tête pour plus tard, si un jour, malheureusement, nous sommes dans le fond de l’abîme, ce que Dieu ne veut évidemment pas, mais il se tient prêt pour nous.

2) Ce psaume nous aide quand tout va assez bien Oui, on peut chercher Dieu quand on est dans la détresse, nous dit ce Psaume. Mais ce Psaume ne parle pas seulement des situations de détresse. Ce Psaume nous aide aussi quand tout va assez bien. Car il y a une astuce dans l’écriture de ce Psaume, la première phrase a deux sens possibles, très différents : elle peut être traduite soit par « Du fond de la détresse, je t’appelle » soit par « Des profondeurs, je t’appelle ».

La première lecture de ce psaume offre une aide formidable pour retrouver de l’espérance quand nous sommes dans un moment difficile de notre vie. La deuxième lecture est peut-être plus utile encore, ce psaume nous invite alors à entrer au plus profond de nous-mêmes, ce psaume nous aide à entrer au plus profond de l’existence, et c’est là quelque chose d’essentiel pour vivre vraiment. Quand tout va bien, nous avons tous un peu tendance à nous laisser vivre, et à rester ainsi à la surface des choses. C’est insuffisant, car nous sommes alors, sans le savoir vraiment, manipulés par les hasards innombrables, bons et mauvais, de la vie quotidienne. C’est ce qui arrive quand nous ne nous posons pas assez de questions, quand nous ne voyons la réalité qu’en surface, avec une fausse connaissance des choses, de la vie, des personnes qui nous entourent, et de nous-mêmes. Nous sommes alors menés par les choses de la vie plus que nous ne menons notre vie.

Ce Psaume nous invite à entrer dans les profondeurs, à nous poser cette question : qu’est-ce qui est profond dans mon existence ? Qu’est-ce qui est profond dans nos activités, dans nos projets, dans notre façon de voir la vie ?

Ce Psaume nous invite à enraciner notre vie en profondeur. D’être comme un arbre vigoureux avec des racines qui s’enfoncent profondément en terre jusque dans les fentes du rocher. Cela donne une très grande force, on est alors capable de résister à des vents terribles, qui ne pourront au pire que casser quelques unes de nos branches, mais ne nous jetteront pas à terre.

Creuser un peu en profondeur, et alors de prier Dieu.

Ou bien prier Dieu pour qu’il nous aide à entrer dans la profondeur de l’existence.

« Des profondeurs, je t’appelle Éternel, mon Dieu » Il y a une très grande force dans cette prière. Il y a des découvertes étonnantes, tout un monde, un univers, une liberté que nous ne soupçonnions pas quand nous ne vivions qu’en surface.

Certaines personnes découvrent la profondeur de la vie après avoir frôlé la mort dans un accident ou dans une maladie grave, et ont alors un tout autre regard sur ce qui est important, découvrant l’extraordinaire beauté de la vie, devenant bien plus tolérant, plus bienveillant, plus aimant, plus compréhensif.

Rien ne nous oblige à attendre d’avoir eu un problème pour découvrir la profondeur de l’existence. Aujourd’hui, Dieu est à la porte de cette profondeur. Dieu est la porte de cette profondeur, il est ce qui reste si tout nous était enlevé, il est la profondeur de notre être, l’éternité de notre être.

Amen.


**
**

Des profondeurs et de l’abîme je t’appelle ( Psaume 130 )

(écouter l'enregistrement) (voir la vidéo)

Culte du dimanche 13 décembre 2009 à l'Oratoire du Louvre prédication du pasteur Marc Pernot

Il y a mille raisons de nous désespérer, mais il y en a encore plus d’espérer, d’aimer la vie, de choisir la vie.

C’est ce que nous dit la vie du Christ. C’est un des plus grands dons que la Bible, et particulièrement le Christ a offert à l’humanité, a offert à chacun de nous. Même au plus profond des trous profonds, il y a une espérance et cette espérance est plus forte que tout. Cette espérance c’est Dieu, le créateur de la vie. Personnellement, je trouve que toutes les fêtes chrétiennes ont ce seul message : Noël, au plus sombre de l’année, annonce qu’en Christ nous avons une véritable espérance, même pour les plus désespérés. Et Pâques nous dit la même chose, finalement : en Christ, il y a une puissance de résurrection, une force pour que la vie l’emporte sur la mort, dans ce monde et dans notre propre existence.

« Du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel, mon Dieu »

Vous ne vous imaginez pas combien ce psaume a aidé de personnes à sortir du trou, à retrouver une espérance, à retrouver la foi, à retrouver un peu de force quand elles n’avaient plus rien… Ce Psaume nous aide à naître et à ressusciter, car il nous aide en toute situation à nous ouvrir à cette source de vie qu’est Dieu.

( Psaume 130 ) http://oratoiredulouvre.fr/predications/des-profondeurs-et-de-l-abime-je-t-appelle.html

http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4SUNA_frFR290FR290&q=eternelle+est+mon+arm%c3%a9

Ésaïe 51:5 Ma justice est proche, mon salut va paraître, Et mes bras jugeront les peuples; Les îles espéreront en moi, Elles se confieront en mon bras.

1 Samuel 23:17 et lui dit: Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t'atteindra pas. Tu régneras sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi; Saül, mon père, le sait bien aussi.

Ésaïe 3:10 Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres.

Ésaïe 17:12 Oh! quelle rumeur de peuples nombreux! Ils mugissent comme mugit la mer. Quel tumulte de nations! Elles grondent comme grondent les eaux puissantes.

Ésaïe 26:2 Ouvrez les portes, Laissez entrer la nation juste et fidèle.

Ésaïe 29:8 Comme celui qui a faim rêve qu'il mange, Puis s'éveille, l'estomac vide, Et comme celui qui a soif rêve qu'il boit, Puis s'éveille, épuisé et languissant; Ainsi en sera-t-il de la multitude des nations Qui viendront attaquer la montagne de Sion.

Ésaïe 40:2 Parlez au coeur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu'elle a reçu de la main de l'Eternel Au double de tous ses péchés.

Ésaïe 45:24 En l'Eternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; A lui viendront, pour être confondus, Tous ceux qui étaient irrités contre lui.

Ésaïe 46:13 Je fais approcher ma justice: elle n'est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël.

lire la suite