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REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOIRE.

 
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Pakira
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Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 29 Déc 2006 02:13    Sujet du message: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOIRE. Répondre en citant

BWEMBA - BONGMembre du Cercle SAMORY (CESAM) (France) Groupe de Réflexion sur la Culture Africaine pour la Renaissance du Peuple Noir

Une fois évacué le schéma occidentalo-ethnocentriste des maîtres du monde dont les proclamations péremptoires sur l’universalité de leur modèle de développement, manquent totalement de relativisme,
il apparaît nettement que l’actuel développement économique occidental, n’est que le fruit d’une somme de conditions propres à l’Occident, et ne peuvent mener l’Afrique Noire qu’à un échec patent sur le plan de son développement, au cas où celle-ci se laisserait entraîner dans la ruse impérialiste de son bourreau de toujours, qui est l’Occident.

En effet, dans le cas où il serait admis que le sous-développement actuel du continent africain, n’est qu’un simple retard dans la voie du développement de type occidental, capitaliste par conséquent, cette démarche entérinerait l’idée qu’il n’existe qu’un modèle universel de développement constitué de zones avancées (les pays industriels d’Occident notamment) et de zones arriérées (les pays dits du Tiers Monde, dont l’Afrique Noire notamment). Partant, que les progrès des premières entraîneront nécessairement ceux des secondes ; progrès que véhiculeraient dans le « Tiers Monde », des éléments ayant fait leurs preuves en Occident (schémas théoriques, techniques, technologiques) dans le cadre de relations d’humanisme et de solidarité entre les deux zones : relations commerciales, d’assistance scientifique, technique, financière ...

Or, un simple regard sur la réalité des relations entre le Nord et le Sud, autorise de qualifier de fumisterie, une telle théorie dont on sait largement qu’elle demeure aux antipodes de la pratique internationale essentiellement régie par la violence et les prédations de l’Occident sur le reste du Monde.
Sur l’Afrique Noire particulièrement, qui, à l’agression directe d’hier, se trouve aujourd’hui corsetée dans une neutralisation feutrée, réduisant l’Homme africain à un vulgaire rôle de spectateur du destin de son continent et du monde.



LA FONCTION D’UTILITE COLLECTIVE, FONDEMENT DU DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE NOIRE


Appréhendée sous l’angle d’un développement endogène, la réalité économique africaine suggère de se pencher sur une fonction d’utilité collective, c’est-à-dire, sur une approche appropriée du point de vue de l’intérêt global africain : national, collectif.

Car, la politique de pérennisation de la mainmise de l’Occident sur l’Afrique Noire traduite en gloses sur les avantages de la mondialisation pour tous les peuples de la planète, appelle la mise en évidence d’une réalité claire : les indicateurs du développement d’un pays, donc
le bien-être d’un peuple, ne sont, en dernière analyse, que le reflet des conditions historiques, spatiales et temporelles de ce pays et de ce peuple.En d’autres termes, en cette matière comme en bien d’autres, : « il n’y a pas de génération spontanée ».


Ce sont ces conditions, exprimées en besoins et en désirs historiques et potentiels, qui imposent, dans le cadre spatial africain, de retenir une fonction d’utilité collective (U), expliquée par trois variables principales : les Richesses Matérielles (C), le Travail (TA), la Libération (L). Soit : U = U (C, TA, L).



Ainsi, si la variable richesse matérielle synthétise l’influence de tous les actes patrimoniaux sur le bien-être global des Africains, on pourrait, à première vue, croire que l’accroissement de cette richesse matérielle induit automatiquement une élévation du bien-être collectif. Cela ne serait vrai que si cet agrégat traduisait un accroissement des richesses matérielles des couches populaires en Afrique Noire. Or, les masses africaines, c’est bien connu, sont laissées pour compte par une réalité qui accuse des distorsions structurelles graves dans la répartition des richesses au sein de la société, la petite minorité parasitaire aux ordres de l’Occident, les accaparant en totalité au détriment de tout le reste des habitants.


Ce constat ramène alors le du bien-être global de l’Afrique Noire, à une double exigence : élévation du niveau de vie, répartition structurelle au profit des masses africaines, des richesses naturelles qui doivent être produites par les Africains eux-mêmes. Ce que suggère la variable Travail (TA), qui est l’indicateur de l’effort à fournir par l’homme Africain, pour obtenir les richesses matérielles et immatérielles pour son bien-être. C’est-à-dire, à la fois l’effort quantitatif et qualitatif qu’il doit fournir. Donc, problème du rôle du facteur humain, à savoir toute la société dans son ensemble, dans la bataille pour le développement national, et non pas seulement celui de petits groupuscules ethniques, ou régionaux, dont l’agitation anti-nationale intempestive généralement téléguidée par l’étranger négrophobe, constitue de redoutables menaces pour l’Avenir de l’Afrique Noire tout entière.Il s’agit par conséquent du problème de la prise de conscience par tous les membres sains du Peuple Noir.

Dans toutes les sociétés, le facteur humain est non seulement le principal agent de développement, mais également le levier de l’essor économique. C’est ce que démontre si judicieusement l’exemple de la révolution industrielle de l’Europe au XVIIIème siècle. Or, dans la plupart des Etats-Villages néocoloniaux d’Afrique Noire, la mafia politico-prébendière locale a érigé le non-emploi en système, irresponsabilisant du même coup le facteur humain qui est devenu simple spectateur économique, politique, militaire et culturel de son pays et du monde.

Donc, toutes choses égales par ailleurs, un accroissement du travail (quantitatif et / ou qualitatif) sur le continent Noir, doit induire une augmentation du bien-être global des masses. De ce constat, on peut tirer deux enseignements capitaux : le premier est que, pour produire leur bonheur,
les Africains doivent d’abord compter sur eux-mêmes, sur leurs propres efforts, sur leur propre force, sur leur propre travail ;le second étant que leur travail doit pallier à toute insuffisance de capital dans la production de leur bien-être global. A court terme tout au moins. Ce n’est que par cet auto-support que l’Afrique Noire pourra parvenir à sa LIBERATION.

Quant à la Variable L, sa fonction d’utilité est l’indicateur du paramètre qui procurera à l’Afrique Noire, les armes de son extirpation du joug néo-négrier, colonial et néocolonialiste qu’elle subit encore aujourd’hui sur les plans politique, économique, culturel et militaire. En d’autres termes, en réduisant jusqu’à son extirpation totale, l’éventail des prédations étrangères, occidentales particulièrement sur l’Afrique Noire, les doses successives de la conscience de LIBERATION insufflées aux masses africaines, mettront à leur disposition, des quantités de richesses matérielles de plus en plus grandes, qui accroîtront d’autant leur bien-être global. Dans le cas contraire, c’est le pire qui, jusqu’à son éventuelle disparition, attend le Peuple Africain, ainsi que peut le laisser craindre aujourd’hui la régression économique ascendante qui se déploie en Afrique Noire depuis plus d’un quart de siècle, preuve irréfutable d’une chute de plus en plus accentuée, du fait que le Subsahara est confronté à un problème de survie grave qui appelle une vigilance de tous les instants, si les Africains veulent se mettre à l’abri des risques majeurs [1] suspendus au-dessus de leur tête comme l’épée de DAMOCLES.

La Variable Libération de cette fonction d’utilité collective, suggère donc, quel que soit le degré d’accumulation des richesses matérielles en Afrique Noire, que les Africains verront leur bien-être se dégrader toujours plus, à mesure que s’amplifiera le risque de leur destruction, pour ne s’annuler que le jour où disparaîtra cette MENACE MAJEURE.

On comprend alors que l’élément sur lequel les Africains doivent axer prioritairement la production de leur bonheur, c’est la LIBERATION DE L’AFRIQUE NOIRE et l’assurance, par tous les moyens, de la PROTECTION de leur continent.

L’HOMME AFRICAIN AU CENTRE DU DEVELOPPEMENT DE L ‘AFRIQUE NOIRE


Le fait que l’Afrique Noire soit notre modèle de bien-être, et la communauté noire d’Afrique, une fonction -objectif, est une approche d’une représentation globale de la fonction d’utilité collective, qui doit maximaliser cette fonction à long terme, bien qu’à court terme, l’impératif de survie de l’Afrique Noire exige que le niveau de bien-être global des Africains soit rapidement porté à un seuil minimum de subsistance (UO), en deçà duquel le continent se trouve aujourd’hui. Ce seuil (UO) peut être défini comme celui où les Africains seront en mesure :

1°- de s’auto-défendre,

2°- d’assurer à chacun de leurs membres, ses besoins essentiels en nourriture, habillement, logement, santé, éducation.



La régression économique, sociale et culturelle généralisée que connaît actuellement le Peuple Noir d’Afrique, ainsi que la domination politique, économique, culturelle et militaire actuelle de l’Afrique Noire, suffisent largement, s’il était encore besoin de le réaffirmer, à démontrer que le continent subsaharien est encore largement en dessous du seuil minimum de son bien-être.

La fonction de développement (fonction d’utilité collective) devant concourir à la réalisation du bien-être des Africains, il devra être au centre du processus du développement de l’Afrique Noire, qui ne pourra lui, se faire que par référence aux besoins et intérêts des Africains. Ce qui, à l’évidence, implique que ce sont les Africains qui en seront les principaux acteurs. Ce sont eux qui fourniront les efforts physiques quantitatifs et qualitatifs pour la réalisation du développement de leur continent, de même qu’ils fourniront les efforts spirituels nécessaires à la production de leur bien-être.

Par son ingéniosité, son inventivité, son esprit d’innovation, l’Homme africain devra concevoir, produire les éléments nécessaires à son développement, ou alors savoir les adapter à ses besoins et intérêts lorsqu’il les emprunte ailleurs. C’est dans cette optique que l’investissement spirituel (la recherche), doit être le principal levier de ce développement qui, bien évidemment, impliquera les efforts de tout le peuple : l’expérience, l’observation, le savoir-faire pratique des ouvriers, des artisans, des paysans, des vrais intellectuels, à tous les niveaux et dans tous les domaines.

Pour illustrer le caractère mystificateur d’un développement africain reposant essentiellement sur un pays étranger, occidental notamment, il suffit de prendre pour exemple,
la prétendue croissance économique de la Côte d’Ivoire des années 1970, sous HOUPHOUET-BOIGNY, autocrate totalement inféodé à la France. Présentée comme un miracle économique,la prétendue croissance de la Côte d’Ivoire de l’époque, n’était en réalité que du bluff. Il ne s’agissait, en fait, que d’une bulle de savon, d’un mirage, d’une croissance sans fondement local, purement artificielle, reposant essentiellement sur des éléments hasardeux (appréciation momentanée des cours du café et du cacao, conjoncture internationale passablement favorable...), et sur le capital étranger. La Côte d’Ivoire avait ainsi simplement réalisé une accumulation de richesse au profit de l’extérieur (ce que traduit toute croissance de P.I.B. « Produit Intérieur Brut » en Afrique Noire), sans aucun impact décisif sur le bien-être des habitants. Le prétendu miracle économique ivoirien n’était donc que fallacieux et factice.

Ceux des Africains qui, de bonne foi, voient en l’Occident le vecteur du développement de l’Afrique Noire, doivent se rendre à l’évidence :
chaque peuple est au centre de son propre développement.
C’est ainsi que la révolution industrielle occidentale n’a pu se produire que parce que, de façon centrale, son explosion a eu pour épicentre, l’homme occidental dont l’éthique sociale particulière a produit les éléments qui ont généré le développement de son continent.

En effet, l’essor économique et social des pays industrialisés occidentaux ne s’est pas produit sous l’effet d’éléments formés par d’autres contrées, mais résulte d’une évolution endogène liée aux conditions socioculturelles et physiques du milieu ambiant occidental. Dans ces conditions, l’Occident n’a pas suivi une voie de développement diffusionniste, mais endogène, ne reposant originellement que sur des éléments (éthique sociale, technologie) impliqués par l’existence sociale occidentale elle-même, comme réponse au défi du milieu ambiant. De telle sorte que les résultats produits par ces éléments en Occident, n’ont été que le fruit d’une adéquation particulière entre eux et les conditions physiques et techniques du monde ambiant.

D’autre part, outre les sciences mathématiques, physiques, médicales, dérobés par lui en Egypte nègre [2] , l’Occident, dans la phase principale de son développement, a largement bénéficié d’une énergie gratuite et abondante : les razzias de centaines de millions d’Africains enchaînés au développement de son écosystème [3] .

Certains auteurs présentent souvent le Japon comme une réussite du modèle occidental de développement. C’est emprunter là un raccourci totalement erroné.Car, en réalité, le Japon a suivi une voie de développement endogène, reposant sur un processus d’indépendance politique, économique, culturelle et militaire, mené depuis le XVIIIème siècle. Sur le plan militaire, jusqu’à la seconde guerre dite mondiale, le Japon a accordé la priorité à l’expansion militaire. Sur le plan politique, économique et culturel, il faut souligner que, dès le XVIIIème siècle, se sentant convoité par l’Occident, le Japon prit des mesures pour limiter à deux, et par an, le nombre des escales commerciales des navires hollandais, par exemple, sur ses côtes, interdisant même aux marchands hollandais de transporter sur eux pendant ces escales,Bibles et armes, mais les obligeant à lui apporter des livres de médecine et de techniques, dans l’étude desquels se lançaient les intellectuels japonais.


Aussi, à la différence des territoires africains actuels, le Japon n’a jamais été sous-développé, son développement s’étant fait par une industrialisation financée dans un premier temps par l’agriculture, et plus tard par les conquêtes en Corée et en Chine. En somme, le processus de développement du Japon n’est en rien différent de celui de l’Occident : à son centre se trouve l’homme Japonais, imprégné de la culture japonaise, qui a toujours su convertir dans l’optique de ses besoins et intérêts, les éléments empruntés ailleurs.

Le Japon a ainsi évité l’épreuve de la colonisation. Economiquement aussi, le pays est resté maître de lui-même, son économie n’ayant jamais été partagée par les firmes occidentales.

Il s’agit donc pour l’Afrique Noire, de s’engager dans un processus de développement autocentré
dont deux enseignements majeurs doivent être tirés par les Africains : le premier étant
qu’il ne saurait y avoir de développement sans indépendance politique, économique, culturelle et militaire; le second étant que le développement ne saurait être possible sans une militarisation garantissant l’autodéfense.


Dans ces conditions, le développement de l’Afrique Noire devant être centré sur les intérêts des Africains, il est nécessaire que soit remodelée la personnalité africaine. Dans le cadre de son efficacité,le développement du continent africain devra par conséquent s’opérer avec la puissance d’une REVOLUTION CULTURELLE débarrassant à JAMAIS l’Afrique Noire des séquelles de la sous-culture, dont l’enseignement colonial et néocolonial. Il devra en être de même des vices de l’actuelle philosophie sociale africaine trop complaisante et non adaptée à l’environnement international belliciste, rythmé par le bon vouloirde l’Occident dont la VIOLENCE est le principe fondamental de la culture.


Seule cette adaptation, entre autres, pourra engendrer une personnalité africaine à même d’être le promoteur d’un développement devant faire de l’Afrique Noire une puissance moderne.

Dans cette perspective, il va s’en dire que l’Afrique Noire devra s’engager dans un développement endogène impulsé essentiellement par l’industrie, grâce à la LIBERTE que le Peuple africain aura acquise au prix de hautes luttes morales, physiques et spirituelles. Donc au risque de sa propre vie. Car, S’IL EST VRAI QUE RIEN NE VAUT LA VIE, IL EST ENCORE PLUS VRAI QUE SANS LA LIBERTE, LA VIE NE VAUT RIEN.



[1] 1 Les agresseurs historiques de l’Afrique s’arment toujours de plus en plus, et sophistiquent toujours de plus en plus leur armement de destruction massive... En face, l’Afrique Noire en est au stade ethnographique.Donc en situation de sursis de destruction et de disparition totale. Dans ces conditions, on conviendra aisément que toute dose d’esprit de lutte de libération insufflée dans la communauté africaine ne sera que de nature à accroître son bien-être global,tout en réduisant l’éventail du risque de pillage économique de son patrimoine et de la destruction de l’Afrique Noire

[2] Les Egyptiens, donc les Noirs, inventèrent la Géométrie pour résoudre les problèmes du partage des terres cultivables qui se posait aux paysans, et le Calendrier pour résoudre le problème alors posé par les crues du Nil.

[3] Le plus terrible drame de l’Humanité depuis des millénaires, et qui n’arrête pas de continuer insidieusement à se profiler en Afrique Noire, à travers la politique mise sur pied par la bourgeoisie néo-négrière et fascisante occidentale et ses vassaux africains. Les Noirs, où qu’ils se trouvent aujourd’hui, ne doivent jamais oublier et perdre de vue le projet occidental sur la « race noire ».

http://www.thotep.com/article.php3?id_article=185?type=3#nh1
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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marie-makeda
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MessagePosté le: Ven 29 Déc 2006 13:24    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que cet article va t'intéresser il est extrait du Monde d'aujourd'hui et traite d'une évolution de la "mondialisation" où les pays émergents ne seraient plus des acteurs secondaires du développement économique mondial mais des éléments impulseurs de nouvelles politiques.
La principale question concerne selon moi le rôle que jouera l'afrique dans ce nouvel ordre surtout d'un point de vue économique.

Citation:
Une nouvelle donne

Au moment de vous présenter nos meilleurs voeux et de vous remercier pour votre fidélité retrouvée, que retenir de l'année 2006 ? Au-delà du flot continu de l'actualité immédiate - de l'espoir toujours repoussé d'une paix au Proche-Orient à la promesse d'un renouveau de notre vie publique, en passant par les doutes bienvenus des Etats-Unis sur leur stratégie en Irak -, cette année fut de transition, de gestation d'un monde nouveau et, à bien des égards, méconnaissable. Une tendance lourde est apparue, de celles qui bouleversent notre avenir : l'organisation géopolitique de la planète non plus selon le traditionnel rapport de force Nord-Sud, mais cette fois bel et bien Sud-Sud. Ce sont des pays dits " émergents ", les puissances de demain (Chine, Inde, Brésil), qui, ayant pris le chemin de la croissance et du développement, ont commencé de s'organiser hors des directives et des impulsions venues du Nord, de nos pays.

Un événement, qui a paru sur le moment presque anecdotique, fait figure de symbole de ce renversement au profit d'une dynamique Sud-Sud : le sommet qui a réuni à Pékin les principaux pays d'Afrique. La mondialisation, c'est d'abord cela. Non pas seulement un geste politique qui symbolise la puissance montante, commerciale, de plus en plus financière et politique, de la Chine, mais aussi le signe annonciateur d'un moment où les pays émergents cesseront d'être notre périphérie pour devenir les moteurs de la croissance mondiale, et les acteurs d'une nouvelle géopolitique dont nous tardons à prendre conscience tant elle bouleverse nos représentations traditionnelles. Nouveauté qui, rapportée à notre point de vue de pays du Nord développé et riche, se traduit par la perte de " monopoles " traditionnels.

- La perte du monopole de la richesse. Américains et Européens s'y étaient habitués : le monde développé, c'était ici, chez nous. Les autres s'efforçaient de nous rattraper ou, à la suite de l'URSS, s'épuisaient dans l'expérimentation peu concluante, voire désastreuse, d'autres modèles.

Reproduisant en fait ce que les Japonais ont réalisé au lendemain de la seconde guerre mondiale, Chinois, Philippins, Indonésiens, Malaisiens, Indiens, Brésiliens et d'autres bâtissent à leur tour des économies fondées sur la consommation et l'exportation de masse - et une formidable dépense énergétique... Ces économies se construisent sur l'ouverture des frontières ; elles vivent de la globalisation croissante des échanges.

Les défenseurs de la mondialisation sont au Sud - au moins dans ce Sud-là ; la tentation protectionniste est au Nord. Dans son dernier rapport de l'année, la Banque mondiale observe que la mondialisation a sorti une grande partie de la population de la planète de la misère et prévoit que, dans le prochain quart de siècle, le nombre des personnes très pauvres sera divisé par deux. 2006 a vu la Chine dépasser le Japon en dépenses consacrées à la recherche. 2006 a aussi vu une multinationale dirigée par un Indien, Mittal, racheter Arcelor, le grand sidérurgiste européen : on ne saurait mieux signifier à quel point l'économie mondiale est en train de changer. D'autres Indiens, des Russes, des Brésiliens et d'autres entrepreneurs du Sud sont désormais acheteurs d'actifs importants au Nord et deviennent des joueurs mondialisés.

- La perte du monopole des classes moyennes. Le phénomène va devenir massif, avec l'accession au bien-être matériel traduit par un revenu par tête moyen comparable à celui du Nord, de centaines de millions de personnes. Et une première manifestation de cette évolution : le bonheur des uns (les nouvelles classes moyennes) semble alimenter le mal-être des autres (les nôtres). A Washington, Londres ou Paris, les couvertures des magazines et des journaux consacrées à l'émergence de ces jeunes et petites bourgeoisies succèdent à celles que nous consacrons à la stagnation, voire à la déstabilisation des couches sociales qui forment le substrat économique et démocratique de nos pays ; déstabilisation que traduit la tentation de votes extrémistes. Il est vrai que les puissances naissantes du Sud ne se contentent plus de tirer profit de leur avantage comparatif (donc du dumping social) dans les seuls secteurs à forte main-d'oeuvre ; ils s'installent et avancent très vite dans des créneaux où leurs ingénieurs et multiples informaticiens trouvent à s'employer, souvent grâce à des transferts de technologies venues du Nord.

- La perte du monopole de l'impérialisme économique. C'est principalement de la Chine qu'il est question. Pékin se comporterait en Afrique en prédateur de matières premières, vendeur de produits made in China et soutien de régimes dictatoriaux et corrompus. La Chine est en effet en passe de déployer sur le continent africain un néocolonialisme qui n'a rien à envier à celui des Européens ou des Américains. A l'ONU, en tout cas, Pékin défend bec et ongles un de ses plus importants fournisseurs de pétrole, le Soudan, dont le régime, mélange de tyrannie islamiste et de dictature militaire, est responsable de certaines des pires atrocités perpétrées sur ce continent depuis le génocide du Rwanda. En d'autres termes, le monde " multipolaire " que Jacques Chirac appelle de ses voeux ne sera pas, ipso facto, synonyme de paix. Plus près de nous, le retour de la Russie à une politique de puissance, sans contestation possible à l'intérieur, laisse penser que l'Europe, de ce côté-là aussi de ses frontières, devra vivre sous une pression grandissante.

- La perte, enfin, du monopole du récit sur le monde. C'est nous qui racontions l'histoire à travers le prisme de nos préjugés ; ce sont nos agences de presse, nos télévisions, nos magazines, nos journaux qui dominaient le monde des médias. Instrument de pouvoir, cette prépondérance médiatique n'est plus. Elle est malmenée par la Toile et concurrencée par les chaînes de télévision du Proche-Orient, d'Asie, qui racontent à leur tour l'histoire à l'aune de leur perception, c'est-à-dire à travers le prisme de leurs préjugés, et ceux de leurs pays. L'empire CNN est contrebalancé, et même contredit, par l'empire Al-Jazira. Les frontières de la bonne - et de la mauvaise - conscience vont donc elles aussi changer.

Il est impossible de ne pas se réjouir des perspectives qui sont ainsi ouvertes : la croissance mondialisée continuera de faire reculer la pauvreté, à l'échelle planétaire. Il n'est pas davantage possible de refuser de voir les turbulences que ces grandes transformations créent dans nos sociétés, impossible de ne pas voir les inégalités nouvelles qui surgissent, ici comme dans les pays émergents. Plus que jamais, donc, la gestion du monde qui vient aura besoin de régulations.

En même temps, ces zones de turbulences dans lesquelles nous sommes durablement entrés font le lit des marchands de peur. Là où nous aurions besoin de marchands d'idées : pour repenser, ici, nos mécanismes et nos centres de création de richesse ; ainsi que le mode d'organisation de nos sociétés. Nous aurions besoin aussi de repenser notre idée des frontières, n'en déplaise à celle et celui qui, désormais en France, s'emploient à délégitimer la construction européenne ; au moment précis où, dans le cours d'une histoire qui n'attend pas et ne nous attendra pas, nous aurions besoin d'y croire de nouveau (mais précisément l'Europe n'est-elle pas minée aujourd'hui par le fait qu'elle n'a pas de frontières ?). Avant donc que le duel " Sarko-Ségo " ne capte toute l'attention, et ne recentre celle-ci sur le bon vieux village gaulois, n'oublions pas que la Terre tourne !

J.-M. C.

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anne87
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MessagePosté le: Mar 30 Jan 2007 17:23    Sujet du message: Répondre en citant

Joseph Ki-Zerbo parlait très bien de tout cela. Son livre"A quand l'Afrique" est très intéressant.
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toto2007
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MessagePosté le: Mar 20 Fév 2007 23:40    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

Bonjour à tous!
J'ai été interpellé par le message de Parika.
Dans ce joli morceau, j'ai voulu jouer une fausse note.
Par curiosité intellectuelle, mettez vous deux minutes à ma place, et considérez mon opinion. J'ai peut-être forcé le trait... Mais n'écoutez pas ce Pakira. Si la "Renaissance du Peuple Noir " commance par de l'achat d'armement, elle commence mal !!!

[quote="Pakira"]BWEMBA - BONGMembre du Cercle SAMORY (CESAM) (France) Groupe de Réflexion sur la Culture Africaine pour la Renaissance du Peuple Noir

"la petite minorité parasitaire aux ordres de l’Occident, les accaparant en totalité au détriment de tout le reste des habitants. "
Je pense que tu cernes le bon problème, mais pas la bonne cause.
Ce qui fait que l'Afrique restera toujours à la traine, c'est l'absence totale du sens du bien commun: passer de la tribu, de l'ethnie, à la civilisation, qui est la forme supérieure de cohésion entre les hommes.
Les dirigeants africains affament leurs peuples et vivent dans l'opulence.
Mais tout de suite, il faut accuser l'occident... regarde Gbagbo, qui vômit sur l'occident, et sur le reste de la communauté internationale, que fait-il, sinon entraîner les habitants de son pays vers la misère?

"Donc, problème du rôle du facteur humain, à savoir toute la société dans son ensemble, dans la bataille pour le développement national, et non pas seulement celui de petits groupuscules ethniques, ou régionaux, dont l’agitation anti-nationale intempestive généralement téléguidée par l’étranger négrophobe, constitue de redoutables menaces pour l’Avenir de l’Afrique Noire tout entière.Il s’agit par conséquent du problème de la prise de conscience par tous les membres sains du Peuple Noir. "
Encore une fois le méchant blanc... Mais je note que tu fais partie des rares consciences au milieu du torrent des partisans des groupuscules ethniques. Un bon point pour toi.

"pour produire leur bonheur,
les Africains doivent d’abord compter sur eux-mêmes, sur leurs propres efforts, sur leur propre force, sur leur propre travail"
A nouveau, tu touches du doigt le problème... Pour une raison qui m'est inconnue, l'africain n'aime pas travailler. Il vivra dans une maison pourrie des années sans chercher à l'améliorer pour son confort. Il va dormir sur une natte sans chercher à trouver quelque chose de plus mou, de plus confortable. Il a un fatalisme, c'est dur, mais c'est comme ça.
Travailler plus? Oui, il le faut, c'est sûr. Bon courage!

"Ce n’est que par cet auto-support que l’Afrique Noire pourra parvenir à sa LIBERATION. "
C'est fait, depuis longtemps! Prenez vos destins en main au lieu de vous plaindre en vous prétendant toujours colonisés...

"On comprend alors que l’élément sur lequel les Africains doivent axer prioritairement la production de leur bonheur, c’est la LIBERATION DE L’AFRIQUE NOIRE et l’assurance, par tous les moyens, de la PROTECTION de leur continent. "
Ben voyons, préparez une guerre de plus, c'est exactement ce qu'il faut!!!
S'auto-défendre... c'est ridicule! c'est s'armer pour encore plus de guerres entre africains, pour des chefs avides de pouvoir qui s'en fichent de leurs peuples...

"Par son ingéniosité, son inventivité, son esprit d’innovation, l’Homme africain devra concevoir, produire les éléments nécessaires à son développement, ou alors savoir les adapter à ses besoins et intérêts lorsqu’il les emprunte ailleurs."
Je vais être dur, mais je vais parler franchement, et dire le fond de ma pensée. Quand on regarde l'évolution de l'homme dans son ensemble, des chinois aux esquimaux, de la préhistoire à maintenant, sur aucun continent du monde on n'a inventé aussi peu de choses qu'en Afrique. Pas un monument (les incas, sous les mêmes latitudes, en ont fait des magnifiques), pas un mur solide, pas même la roue, RIEN. RIEN qui ait laissé quoi que ce soit de marquant au niveau mondial.
Alors je ne pense pas que l'aide de l'occident soir superflue et à repousser. Ne comptez pas excessivement sur votre inventivité.

Bref, s'armer pour se libérer... c'est dangereux et ça va dans le mauvais sens. Développez l'agriculture, l'éducation, la médecine, la science, mais pas l'armée (voir plus haut "absence du sens du bien commun"). ça ne va résulter qu'en de nouveaux massacres.

sommes nous des méchants blancs qui veulent du mal aux africains?
Je n'ai pas une vision de l'Afrique, je ne suis pas assez cultivé pour cela, mais voici mon avis de français moyen.
Nous avons assez de problèmes internes (eh oui, il y a aussi des français qui dorment sous des cartons). Nous avons tout intérêt à aider l'Afrique à augmenter sa qualité de vie, et à réguler sa démographie si nous ne voulons pas la voir débouler chez nous, affamée, un jour.
Si les africains sont bien chez eux, ils resteront chez eux.
Maintenant s'ils veulent s'entretuer, comme au Rwanda ou ailleurs, qu'on les laisse se débrouiller! A les écouter aujourd'hui ça va bientôt être de notre faute. Le méchant blanc (toujours) a sans doute monté les Tutsi contre les Hutu...
On n'est pas mal intentionnés, pas des méchants non plus.
Moi, français, qu'est ce qui m'importe? Que la France aille mieux. Normal!
Est-ce qu'elle ira mieux avec une Afrique affamée en face, ou des gens qui vivent bien et achètent nos produits, en nous fournissant des matières premières?
C'est évident, avec une Afrique qui va bien.
Et puis il y a de l'affection, quand même!
Les Sénégalais, c'est des frères. Alors, le français qui n'est jamais sorti de son trou, il ne le sait pas forcément. Mais les élites, oui, elles le savent, il suffit d'ouvrir les bouquins d'histoire.
Les ivoiriens aussi étaient des frères, avant qu'ils nous tuent des soldats...

Quelle indépendance?
Alors, les grands mots... La liberté, l'indépendance... mouais. Est ce que la Bretagne serait plus heureuse hors de la France?
et la Corse?
Allez, on refait le monde...
Et est-ce que les pays d'Afrique sont plus heureux depuis la décolonisation?
Comment serait Ouagadougou si elle était restée une ville de l'empire Français?
Comment serait Dakar aujourd'hui? Un petit air de Nice, peut-être?

Alors quel sentiment laisse tout cela?
Un immense gâchis. L'impression que les pays africains s'enfoncent, et que tout l'argent que la France leur donne est englouti à fond perdu, à acheter des armes, à permettre aux dictateurs de s'engraisser de se payer des villa en Provence.
Que le SIDA fait des ravages, que les famines menacent, mais que personne de développe l'éducation.
Que nos impôts seraient mieux utilisés dans nos départements, qu'il y en a assez de votre aveuglement, de votre incurie, de votre mépris pour vos propres peuples.
Qu'il vaut peut-être mieux se tourner vers l'europe que de continuer à se faire cracher dessus ou à se faire diaboliser, comme par Parika.
Qu'on sera peut être un jour tentés de dire à Parika:
démerdez-vous!
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MessagePosté le: Mar 20 Fév 2007 23:51    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

toto2007 a écrit:

Toto t'es un idiot et merite pleinement ton pseudo, qui en dit long pour les africains eduques en afrique et qui se rappellent les mesaventure de ton homonyme.

Pretendre qu'il n'existe pas de monuments en afrique c'est meme pas comique et nous parler des maya.

Pour toi l'egypte et la nubie aussi bien que l'ethiopie, Great Zimbabwe et leurs myriades de monuments les uns plus grandioses que les autres, se trouvent ou selon toi ?

Les seuls monuments d'une epoque se rapprochant meme de loin aux epoques africaines concernees et qu'on retrouve chez vous en europe sont des amas informes de quelques pierres.

A l'epoque ou vous viviez encore en europe dans des grottes, l'africain lui ca faisait des 10aines de millenaires qu'il les avait quittees.
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MessagePosté le: Mer 21 Fév 2007 00:19    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

[quote="M.O.P."]
toto2007 a écrit:

Toto t'es un idiot et merite pleinement ton pseudo
OULALA, tu ne m'apprends rien de nouveau Laughing . Je ne me suis jamais pris pour Einstein!

"Pour toi l'egypte et la nubie aussi bien que l'ethiopie, Great Zimbabwe et leurs myriades de monuments les uns plus grandioses que les autres, se trouvent ou selon toi ?"
Si ça te fait plaisir d'attibuer les pyramides au peuple Noir, vas-y. Les Arabes qui servent de guide font pareil si on les écoute.
Sinon, les myriades de monuments grandioses... Jamais entendu parler! Doivent pas être si grandioses que ça !
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MessagePosté le: Mer 21 Fév 2007 00:44    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

toto2007 a écrit:


1- Aprend deja l'histoire un minimum.

Les arabes sont arrive dans cette region au 7e siecle apres jc.

2- la Bible Leur reference quand a leur genese situe leur arrivee dans la region du moyen orient avec abraham au 2eme millenaire avant jc.

Bref...

Et les monuments de nubie, d'ethiopie ou de Great zimbabwe ?

A ma connaissance jusqu'a ce jour ces territoires sont toujours occupes par des noirs.

En tout cas fait un tour sur ces pages on te presentera des monuments africains autant que tu veux.

http://www.homestead.com/wysinger/ancientafrica.html

http://www.africamaat.com
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MessagePosté le: Mer 21 Fév 2007 01:09    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

toto2007 a écrit:

Qu'on sera peut être un jour tentés de dire à Parika:
démerdez-vous!


CHICHE ?

Il est clair que tu n'es pas au fait des agissements de ton gouvernement et de ses aliés en Afrique (ou tu fais l'imbécile heureux), mais je te prends au mot.

Signons un pacte : Vous les occidentaux, militez avec acharnement et avec une détermination sans faille pour que tous vos militaires et entreprises quittent l'Afrique et qu'ils emmènent vos ONG dans leurs bagages en fond de cale et que 1% (bientôt 2 !) de vos impôts ne soient plus destinés à l'aide au (non)développement.

Nous nous engageons à ne plus venir en Europe et à lutter sans merci pour qu'aucun migrant ne tente de venir vous « importuner ».

De plus, vous vous engagez, quoi qu'il arrive, à ne pas intervenir en cas de révolution et de décapitation de tous vos agents qui dirigent une grande partie des états africains.

Car, au cas où tu ne le saurais pas, beaucoup d'Etats africains sont dirigés par des français.

Lorsque « nos » dictateurs viennent mourir dans le sud de la France dans leurs superbes villas, il ne font que rentrer au bercail cher ami...Laughing

Essaie de te renseigner de manière fouillée (mais sans éveiller les soupçons) sur les nationalités de BONGO, SASSOU, WADE, DEBI, CONTE etc... Tu découvriras (avec stupéfaction ?) qu'ils ont tous la nationalité française et qu'à se titre, ils perçoivent
(pour certains) des pensions d'anciens combattants de la coloniale (ce n'est pas une blague).

Alors, je te dis CHICHE toto ?

Si tu veux des infos que tu pourras ensuite aller vérifier, reviens sur le forum, sans agressivité, et on t'en donnera pour ton argent...

Qu'en pense-tu ?
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MessagePosté le: Mer 21 Fév 2007 08:04    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

[quote="Katana"]
toto2007 a écrit:

Alors, je te dis CHICHE toto ?

Si tu veux des infos que tu pourras ensuite aller vérifier, reviens sur le forum, sans agressivité, et on t'en donnera pour ton argent...

Qu'en pense-tu ?


Eh bien écoute, je viens là pour ça, et j'apprécie de pouvoir dialoguer, apprendre, avoir d'autres sons de cloche.
Héhé... Ton idée est audacieuse. Laisse moi y réfléchir, on en reparle, promis.
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MessagePosté le: Mer 21 Fév 2007 19:39    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

[quote="Katana"]
toto2007 a écrit:

Qu'on sera peut être un jour tentés de dire à Parika:
démerdez-vous!


CHICHE ?

Il est clair que tu n'es pas au fait des agissements de ton gouvernement et de ses aliés en Afrique (ou tu fais l'imbécile heureux), mais je te prends au mot.

Eh oui, y'a quand même des gros sous derrière tout ça.


Signons un pacte : Vous les occidentaux, militez avec acharnement et avec une détermination sans faille pour que tous vos militaires et entreprises quittent l'Afrique et qu'ils emmènent vos ONG dans leurs bagages en fond de cale et que 1% (bientôt 2 !) de vos impôts ne soient plus destinés à l'aide au (non)développement.

Admettons. Mais qui va vacciner et soigner les gens dans les villages? Qui va donner des cahiers aux écoliers? Qui va distribuer des préservatifs? qui va empêcher les tueries? Qui va creuser des puits?

De plus, vous vous engagez, quoi qu'il arrive, à ne pas intervenir en cas de révolution et de décapitation de tous vos agents qui dirigent une grande partie des états africains.
Pourquoi tout de suite décapitation, réarmement, bain de sang...

Car, au cas où tu ne le saurais pas, beaucoup d'Etats africains sont dirigés par des français.
Je veux bien le croire.

Lorsque « nos » dictateurs viennent mourir dans le sud de la France dans leurs superbes villas, il ne font que rentrer au bercail cher ami...Laughing
Y'a des gens qui ne sont pas nos amis du tout (par exemple Blé Goudé en RCI) qui veut absolument chasser la France, mais passe ses vacances au bord de la méditerranée...
Tout un tas de gens qui ne vont pas au bout de leur pensée (pas sur ce forum quand même?)

Essaie de te renseigner de manière fouillée (mais sans éveiller les soupçons) sur les nationalités de BONGO, SASSOU, WADE, DEBI, CONTE etc... Tu découvriras (avec stupéfaction ?) qu'ils ont tous la nationalité française et qu'à se titre, ils perçoivent
(pour certains) des pensions d'anciens combattants de la coloniale (ce n'est pas une blague).

Là aussi, je veux bien te croire! C'est possible que certains aient servi dans l'armée française, et puissent avoir la double nationalité.

Alors, je te dis CHICHE toto ?
Alors c'est quoi ton programme? Parce que je sais déjà qu'il y aura décapitation d'un certain nombre et bain de sang, mais quoi d'autre?
Qui est ton guide? Quelle politique veux-tu mener?
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Katana
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MessagePosté le: Jeu 22 Fév 2007 00:28    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

Cher ami, j'aurai pu aller plus loin avec toi dans les échanges, mais ça :

toto2007 a écrit:
Mais qui va vacciner et soigner les gens dans les villages (...) ?


Mais qui soigne « ses gens » depuis l'apparition du premier homme sur terre ?

Médecins sans frontière Laughing ?

Toto t'abuse...2007 n'est pas ton année...

Me sortir des inepties dignes d'une barbouze illettrée puis enchaîner par :

Citation:
Y'a des gens qui ne sont pas nos amis du tout (par exemple Blé Goudé en RCI) qui veut absolument chasser la France, mais passe ses vacances au bord de la méditerranée...


Ne va pas nous mener bien loin, donc je crois qu'on va s'en tenir là.

Avec toi j'hésite entre l'étudiant lepéniste désinformé, le militaire de retour de « bamboulie » ou l'agent des RG en mission ratée... Cool

Pourtant j'avais tant de choses à te dire Razz

Dédicace à tes potes les bidasses. Laughing Arrow
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MessagePosté le: Jeu 22 Fév 2007 02:09    Sujet du message: Re: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT ENDOGENE DE L’AFRIQUE NOI Répondre en citant

Katana a écrit:


Mais qui soigne « ses gens » depuis l'apparition du premier homme sur terre ?

Médecins sans frontière Laughing ?


45 ans d'espérance de vie, j'appelle pas ça soigner...
Pfff.
Dommage que tu quittes comme ça. Je vais donc rester désinformé et partir surfer ailleurs.
Adieu, bon courage!
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Eddy
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MessagePosté le: Jeu 22 Fév 2007 20:33    Sujet du message: Répondre en citant

Katana, dommage que tu t'en ailles en effet, mais toi pas t'inquieter mon cher toto, je veux bien prendre la relève.
tenons-nous en au pacte proposé par katana:
vos militaires et vos entreprises quittent l'afrique dé-fi-ni-ti-ve-ment!
Le compte d'opération CFA (CFA vous connaissez au moins?) eh bien vous le resiliez.
On gère notre monnaie nous-mm désormais.
La cacophonie - pardon francophonie - aussi, vous pouvez l'emmener.
Les entourloupes de francafrique aussi vous les gardez avec vous.
Bob denard et assimilés, vous les gardez chez vous.

En contre-partie, on veille à ce qu'aucun immigrant ne vienne vous importuner, et qu'aucun euro cent francais n'atterisse dans les fonds de retraite de vos dictateurs, heu pardon, dans les fonds d'aide au développement.

Qui c'est qui va soigner les gens dans les villages, dites-vous?
Merci de vous en inquieter, mais ne vous en faites pas pour nous. Vous verrez bien qui soignera nos gens dans les villages.
Tiens en parlant de soins de santé justement, à votre place je la ramenerai moins. Si vous le pouvez, renseignez-vous auprès de vos responsables médicaux, ils vous diront quelle est la proportion du personnel médical non-francais et plus particulierement africain dans votre système de santé.
Je crains que la reponse ne vous vole le sommeil.

Eddy Des Petites.
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MessagePosté le: Dim 25 Mar 2007 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

Ne soyez pas surpris par les propos de toto, nous savons bien que bon nombre de nos élites politiques sont des parvenus voire des pions. Il y a aussi, il faut bien le dire, bon nombre d'africain pour qui le panafricanisme dans les faits ne signifie absolument rien.

L'ingérance Européenne (version 1ere et Bis "les US") en Afrique diminue de jour en jour, malgrés la vigueur affichée par les champions du néocolonialisme.

Le système en place en Afrique noire est un système controlé par les Européens et nos dirigeants à l'exception d'une poignée (Gbagbo, Mbéki, kagamé, Mugabé et d'autres ...) sont des marionettes.

Pensez juste à investir en Afrique et vous lancer dans des projets créateurs de richesses et d'emplois et surtout de progrès social.

Ne cherchez plus à vous cacher indéfiniment ici alors que pour "certains" nous ne sommes pas les biens venus.

Pour le reste, l'avenir proche et même très proche renverra toto à ses propos chargés de cynisme.
_________________

"Un jour j'ai entendu ces noirs prendre la parole, ils m'ont transmis leur vécu, j'ai compris leurs aspirations et j'ai cessé d'être l'ombre de moi même"

Qu'est ce qu'un camerounais sinon un africain, qu'est ce que le cameroun
sinon un ensemble de frontières inutiles. Vive l'intégration continentale, les USA "united state of Africa" et tous nos enfants, pères et mères des caraïbes.
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MessagePosté le: Lun 26 Mar 2007 08:30    Sujet du message: Répondre en citant

samba94 a écrit:
Si vous saviez le pognon que j'ai investi la-bas à mon échelle de petit!!
Taxi, bar, un pick-up et tout ça pour rien!!! consommé usé sans penser à mettre un CFA de coté pour le remplacement. Toute un éducation à faire sans doute.


Crying or Very sad Désolé si ça na pas marché comme tu voulais, ton attitude est pourtant la bonne. Peux être faut il superviser les choses soi-même, ne plus trop faire confiance à la famille voire à l'ethnie ou encore à son frêre qui n'a aucune vision sinon profiter abusivement.
_________________

"Un jour j'ai entendu ces noirs prendre la parole, ils m'ont transmis leur vécu, j'ai compris leurs aspirations et j'ai cessé d'être l'ombre de moi même"

Qu'est ce qu'un camerounais sinon un africain, qu'est ce que le cameroun
sinon un ensemble de frontières inutiles. Vive l'intégration continentale, les USA "united state of Africa" et tous nos enfants, pères et mères des caraïbes.
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MessagePosté le: Mar 17 Avr 2007 23:57    Sujet du message: Developpement vs Developpement endogene Répondre en citant

Merci pour le texte de Bwemba Bong. En fait, j'avais ecrit mon texte dans un nouveau message sans considerer que ce sujet existait deja (quoique j'avais deja lu Bwemba Bong)...

Dans l'article qui suit (Cameroun, Chine sont des cas de figures ici), on se rejouit de la construction d'un nouveau troncons de route par une firme chinoise. Pour mon sujet, ca aurait pu etre chinoise, europeeene ou americaine. Dans la logique de l'article, le choix de la firme chinoise est hautement prefere, car elle permet de faire des economies. C'est sous-entendu que la qualite est egale.

L'article semble tres enthousiaste face a ce developppement. Mais en realites est-ce cela un reel developpement (pour un pays du "tiers monde")?

Je pense que non. Je pense qu'il y a trop de personnes qui continues a considerer l'acquisition d'un objet ou de biens quelconques comme etant du developpement. Par exemple, ici dans l'article, nous avons un secteur economique de base (ayant un avenir assuree): la construction. Si un pays en voie de developpement (jeu de mot non intentionnelle) ne developpe meme pas ses propres capacites dans le secteurs de la construction, je pense qu'il est mal foutu. (ceci n'est pas une analyse du secteur de la construction du cameroun, cas de figure ici qui s'applique certainement a d'autre pays en voie de developpement ou d'apres guerre et/ou dans d'autres types d'entreprises)

L'article est interessant, car il donne les arguments contraires. On se rejouit de l'economie de cout ainsi que le fait que la route soit maintenant la. Mais, je crois que ceci est se laisser aller a la gratification instantannees. Un peu comme il est bien connu qu'il vaut mieux d'apprendre (ou de s'apprendre) a quelqu'un de pecher que de lui donner du poissons.

Meme la Chine est un exemple. Pendant, plusieurs annees durant les annees (communisme et/ou protectionnisme elevee) les chinoix ce sont evetree a creer un capacite de production locales dans plusieurs secteurs (pharmacie, construction de route, barrages, manufacturisation de materiel electronique), souvent par des societes d'etats. J'ai lu rapidement que 300000 entreprise en Chine sont des entreprises appartenant a l'etat (70% des travailleurs). On se rappele tous de certaine catastrophe (propagende occidentale) comme un pont qui s'effondre, ou un train qui deraille du a un defaut de fabrication. Evidemment, je ne dis pas qu'il faut en arriver la, ceci ce passe encore partout dans le monde, mais ca demontre leur determination a acquerir leur propre capacite de production. Le VRAI developpement. Le developpement des capacites endogene. Dire qu'il faut developper les gens pour qu'ils puissent participer directement au developpement de leur economie et/out a l'amelioration de leur environnement, revient a la meme chose ici.

On s'entend que parfois, il faut s'acheter des biens de l'exterieurs (bemol, parfois ces biens et entreprises se retrouvent ailleurs en Afrique. Une synergie pan-africaniste serait avantageuse. Lire: donner des contrats a d'autres entreprises africaines. Peut etre meme du donnant-donnant cooperatif). Par exemple, si on veut construire et envoyer un satellite dans l'espace. Ils semblent preferable (en fait la decision est un peu technique) d'acheter d'abord son premier satellite pour ensuite entreprendre de le construire et d'eventuellement le lancee soi-meme. (bien sur on aurait pu proceder des le depart, pour la construction du satellite, a une entreprise a propriete conjointe avec 51% locale). L'exemple est gros, pour donner de la perspective. On s'entend aussi que quelques secteurs peuvent ne pas etre profitable, meme a long terme. Par exemple, construire ses propres barrages pour irrigation est normalement avantageux, mais pas pour un pays qui a tres peu de court d'eau fluvial. Le besoin locale pour notre produit (ie la consommation) permet de mieux resister dans un contexte ou cette entreprise competitionnerait pour des contrats internationales dans un autre pays.

Ce besoins de favoriser le developpement des capacites locales, endogenes est un besoin pour tout pays du monde, mais je croit que c'est hautement nevralgique pour un pays en voie de developpement. Dans les pays developpees, la production du pays, permet d'occuper la majorite de la population et permet de competitionner internationnalement. Leur combat reside a bien repartir les richesses et a ameliorer la qualite de vie. C'est pour ca que les reformes du FMI, Banque mondiale etc ne fonctionne pas pour un pays en voie de developpement. Pendant des decennies, la Chine a accrues ses capacites de production locales eux en pratiquant un niveau de protectionnisme elevee (et voir du communisme). Ce n'est que recemment que la Chine, pleinement confiante en ses capacites de production et de leur competivite mondiales, que la Chine s'ouvre peu a peu au capitalisme.

Ce texte peut aussi toucher de la meme maniere les ong qui font du travail a l'etranger. Je considere la plupart de ces ong comme des entreprises subvientionner par le pays "aideur" pour faire du travail dans d'autres pays. J'ai deja ecrit la dessus ici, il y a longtemps de ca.

Je veux noter que dans l'exemple de la route au Cameroun que j'utilise, il n'y a pas seulement la capacites des travailleurs construisant la route (en supposant que la firme chinoise a engengees des travailleurs locaux) qui ont a acquierir les capacite d'ouvrier de la construction. Il y a aussi, des ingenieurs, des techniciens, le comptable de l'entreprise, les distributeurs de materiaux etc. De plus, les profits d'une companie locales reste dans le pays, nourrissant la consommation locale qui elle engendre a son tour l'entrepreneurship.

Parfois certains Africains creent leur propre entreprise d'envergure. Aussi beaucoup d'Africains, ont leur petite entreprises, magasins, etalage au marche etc. Cependant, certain projet necessite une plus grande synergie et plus de ressources financiere et humaines. De la, l'importance de l'implication du gouvernement dans un pays en voie de developppement. Je pense qu'un l'un des aspects majeures des politiciens africain a ne pas priviligier l'approche endogene (ou du moins de le faire que de mots) est que ceci necessite une planification en long terme. Qui peut meme inclure des essaies et erreurs. Mais cette planification a long terme, n'est que peu profitable politiquement devant le besoin de se faire reelire d'ici "5 ans". Pourtant c'est cette apporche qui devrait etre priviligier. Meme, mon exemple de la Chine semble supporter cette explication. S'il est vrai que 300000 (ca peut etre 50000, peu importe les chiffre exactes) entreprises sont des societes appartenant au gouvernment (70% des travailleurs). Et qu'apres plusieurs annees de developpement locales permettent de voir maintenant les avantages. Tout cela s'est fait sous un regime dictatoriale. Bien sur, je ne priviligie pas la dictaturer comme moyen de developpement, mais bien le besoin de bien informer la population des enjeux du developpement avec une perspective a long terme; Pour le bien du pays, de leurs enfants et des futures generations.

Mon texte est un peu plus long que je pensais, mais stipule une realite simple, que je croit bien connue, soit la necessite de priviliegier le developpement endogene, le developpement des capacites locales.


Un pays en voie de developpement doit etre un pays qui se developpe, pas un pays qui se fait developper par les autres.


-----------------------------------------------------------------------------
Citation:

Douala : Les Chinois tiennent la route

Douala : Les Chinois tiennent la route Les économies réalisées par la Cud sur les chaussées refaites par ces opérateurs, réinvestis sur d’autres tronçons.
Lazare Kolyang Grâce aux économies réalisées lors de l’adjudication des marchés des lots 1 et 2 du Projet d’infrastructure de Douala (Pid), des travaux réalisés par la China Road And Bridge Corporation qui ont coûté à peine 9 milliards de francs Cfa, là où certains soumissionnaires demandaient jusqu’à 15 milliards, un troisième lot, non prévu dans le cadre initial de ce projet sera réalisé dans les prochains jours.
Un appel d’offre international sera lancé par la Communauté urbaine de Douala (Cud) et porte sur la réhabilitation des d’à peu près cinq kilomètres de route suivant les tronçons Ndokotti-Ccc (1km100) et Axe lourd-Carrefour Nyalla (4km100). L’information a été rendue publique vendredi dernier au cours d’une double cérémonie présidée par le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Clobert Tchatat, au Cercle municipal de Douala. C’était au cours de la première session du comité de pilotage du contrat de ville et de la troisième session du comité de suivi du Pid.

[....]

Divisé en trois tronçons, le lot 2 a été provisoirement réceptionné le 04 septembre 2006. Les réalisations de l’entreprise chinoise China Road And Bridge Corporation subissent, depuis quelques temps, des "actes de vandalisme sur l’éclairage public". Les chaussées sont aussi anarchiquement occupées par certains petits commerçants.

http://www.quotidienmutations.info/mutations/avril/1176800525.php

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