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Les Oscars du meilleur acteur attribués aux Afros

 
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elias
Grioonaute 1


Inscrit le: 13 Mai 2005
Messages: 200

MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 11:36    Sujet du message: Les Oscars du meilleur acteur attribués aux Afros Répondre en citant

Dès fois que je me demande lors de la remise des oscars certaines années si on ne demande pas aux ados pré-pubères d'envoyer des SMS pour choisir l'acteur ou l'actrice qui mériterait l'ocsar du meilleur acteur ou de la meilleure actrice

Cette année 2007 en regardant la cérémonie des Oscars je fus étonné :

Oscar du meilleur acteur : FOREST WHITAKER ( le dernier roi d'écosse ) Shocked
Oscar de la meilleure actrice : HELEN MIRREN ( the queen ) à croire que cette année l'élite WASP a décidé de faire plaisir à ses cousins anglo-saxons Rolling Eyes
Oscar du meilleur film : MARTIN SCORSESE ( les infiltrés )
Oscar du meilleur réalisateur : MARTIN SCORSESE ( les infiltrés ) ah bon c'est seulement en 2007 que l'on reconnait son talent Rolling Eyes

Selon moi ce sont les 4 oscars les plus importants .

Ce qui m'a donc étonné c'est le fait que FOREST WHITAKER soit oscarisé c'est scandaleux . Cet acteur n'est pas du tout bankable , vu sa filmographie je ne comprends pas qu'un type comme lui soit oscarisé surtout pour ce genre de film ( ses plus grands rôles selon moi sont ceux dans MISSISSIPPI BURNING et BIRD donc c'était les eighties après je ne vois ce qu'il a fait de plus que les TOM CRUISE , SAM L JACKSON , MORGAN FREEMAN , WILL SMITH , DI CAPRIO etc... )

En faisant un petit récapitulatif des oscars qu'Hollywood décerne aux nègres il y a de quoi s'étonner :

Arrow 1er noir à avoir l'oscar du meilleur acteur = DENZEL WASHINGTON pour TRAINING DAY : dans ce film , il joue un flic ripoux ( pour moi honnetement DENZEL ne méritait pas d'avoir un oscar pour ce film non pas qu'il ait mal joué mais qu'un autre aurait du l'avoir à sa place )

Arrow 2e noir à avoir l'oscar du meilleur acteur = JAMIE FOXX pour RAY : OK dans ce film il est excellent . En meme temps celui qui réussit à interpréter magistralement RAY au cinéma ne peut qu'avoir l'oscar du meilleur acteur d'autant plus que RAY CHARLES était l'icone noire de l'élite WASP et puis c'est connu les nègres excellent généralement en musique et en danse Rolling Eyes

Arrow 3e noir à avoir un oscar du meilleur acteur : FOREST WHITAKER pour LE DERNIER ROI D'ECOSSE et dans ce film il interprète un dictateur africain sanguinaire comme par hasard Rolling Eyes

Arrow 1ère noire à avoir l'oscar de la meilleure actrice : HALLE BERRY pour A L'OMBRE DE LA HAINE et comme par hasard dans ce film elle se fait... bref sans comment

OK beaucoup de nègres sont contents que des acteurs noirs remportent l'oscar du meilleur rôle et moi je le leur dis regardez pour quels rôles on les oscarise: là où l'élite WASP veut bien les voir : flic , ripoux , musicien virtuose , dictateur africain sanguinaire

Alors que DENZEL WASHINGTON au cours de ses 15 dernières années n'a cessé de nous régaler en alignant chef-d'oeuvres sur chef-d'oeuvres :

MALCOM X où il interprète l'un des plus grands leaders nègres si ce n'est le plus grand ( 1992 )

PHILADELPHIA où il interprète un excellent avocat défendant la cause d'une personne atteinte du sida ( 1993 )

HURRICANE CARTER où il se met totalement dans la peau du vrai HURRICANE CARTER ( 2000 )

LE PLUS BEAU DES COMBATS où il joue le role d'un excellent coach de football juste après la fin de la ségrégation raciale aux US ( 2001 )
JOHN Q où il joue le role d'un excellent père de famille dévoué à son fils pret à tout pour sauver son fils d'une grave maladie ( 2002 )

MAN ON FIRE où il joue le role d'un excellent garde du corps pret a tout pour sauver une fille mineure kidnappée en allant meme jusqu'à y donner sa vie d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vraie et qu'à l'origine le garde du corps en question est un blanc ( 2004 ) .

J'ai pris les 6 meilleurs films de DENZEL selon moi , des roles où le nègre est positif et comme par hasard il a fallu attendre 2002 pour que DENZEL remporte l'oscar du meilleur acteur et en plus pour un flic pourri ( suis-je parano ? Rolling Eyes ) .

Pour moi , DENZEL WASHINGTON , l'un des plus grands acteurs de tous les temps aurait du recevoir l'oscar du meilleur acteur depuis MALCOM X ou PHILADELPHIA ( mais non c'est TOM HANKS qui remporte l'oscar du meilleur acteur pour ce film le monde à l'envers koi Rolling Eyes )

Pareil pour MORGAN FREEMAN et SAMUEL L JACKSON qui font parti selon moi des plus grands acteurs de l'Histoire du 7e art : aucun des 2 n'a encore remporté l'oscar du meilleur acteur alors que MORGAN FREEMAN a été excellent dans GLORY , LES EVADES , SEVEN , AMISTAD et que SAMUEL L JACKSON a été excellent dans PULP FICTION , LE DROIT DE TUER , 187 CODE MEURTRE , NEGOCIATEUR ( son meilleur film selon moi et pourtant aucun oscar quelle honte !!!! ) , INCASSABLE etc...

Et que dire de WILL SMITH après ses excellentes prestations dans ALI , I ROBOT et surtout dans A LA RECHERCHE DU BONHEUR . Je pensais que WILL SMITH allait remporter son 1er oscar ( et en plus l'oscar du meilleur acteur ) cette année pour son meilleur role jusqu'à ce jour dans le cinéma : mais non c'est FOREST WHITAKER qui l'emporte .

WILL SMITH dans A LA RECHERCHE DU BONHEUR joue le role d'un excellent père de famille dévoué à son fils pret à tout pour accorder une vie meilleure à son fils mais non c'est le dictateur africain sanguinaire qu'on oscarise ( suis-je parano ? Rolling Eyes ) . Encore une fois on n'oscarise jamais des nègres pour des roles inhabituels donc de composition dans cette Amérique encore raciste ( c'est sur moins que la France mais elle l'est quand meme ) du 20e / 21 e siècle . Il y a encore du boulot .

HALLE BERRY selon moi ne mérite pas du tout l'oscar de la meilleure actrice pour son role dans A L'OMBRE DE LA HAINE quand bien meme si c'est la 1ère femme noire à l'avoir emporté . Quitte à ce qu'une femme noire ait eu l'oscar de la meilleure actrice , il aurait fallu le donner à WOOPI GOLDBERG pour son meilleure role à ce jour dans LA COULEUR POURPRE de STEVEN SPIELBERG en 1986 . Pour moi , c'est la seule femme noire qui aurait mérité l'oscar de la meilleure actrice .

Et que dire de l'avalanche d'oscars attribués à MARTIN SCORSESE cette année alors que ce dernier est quand meme l'auteur de : LES AFFRANCHIS , LES NERFS A VIF , AVIATOR ( qui s'est fait " plumé " par MILLION DOLLAR BABY Shocked non pas que ce film soit mauvais mais que c'est l'un des moins réussis de l'excellent CLINT EASTWOOD ) et surtout du magistral CASINO . On lui donne un oscar que maintenant foutage de gueule oui Evil or Very Mad . CASINO méritait plus un oscar .

C'est vrai qu'il ne faut pas trop attendre de ces cérémonies des Oscars car des monuments comme ALFRED HITCHCOCK , BRAIN DE PALMA , JOHN CARPENTER et SPIKE LEE n'ont pas reçu d'oscar ni pour le meilleur réalisateur ni pour le meilleur film .

TOM CRUISE n'a jamais reçu d'oscar de meilleur acteur malgré ses excellents roles dans LA FIRME , MISSION IMPOSSIBLE , MINORITY REPORT ( ah oui c'est vrai j'avais oublié qu'il était scientologue Laughing ) .

AL PACINO a reçu l'oscar du meilleur acteur pour LE TEMPS D'UN WEEK-END alors qu'il aurait du le recevoir pour SCARFACE , L'IMPASSE , HEAT ou encore ANY GIVEN SUNDAY .

DE NIRO a reçu l'oscar du meilleur acteur pour RAGING BULL mais depuis plus rien alors qu'il a été excellent dans HEAT , CASINO , LES NERFS A VIF etc....

LEONARDO DI CAPRIO aurait du obtenir l'oscar du meilleur acteur pour ATTRAPE MOI SI TU PEUX , AVIATOR ou meme LES INFILTRES ( j'arrive pas y croire que ça soit FOREST WHITAKER qui l'ait remporté cette année alors que des acteurs 1 milliard de fois plus bankable que lui comme WILL SMITH ou DI CAPRIO étaient nominés Laughing ) . Bref trop d'incohérence dans ces cérémonies des Oscars .

FOREST WHITAKER ne méritait pas l'oscar du meilleur acteur cette année c'est scandaleux que WILL SMITH et LEONARDI DI CAPRIO soient repartis bredouille , sans statuette ( surtout WILL SMITH il sera difficile pour lui de faire mieux que dans A LA RECHERCHE DU BONHEUR c'est incontestablement lui qui devait obtenir l'oscar du meilleur acteur cette année Crying or Very sad ) . FOREST WHITAKER est très très loin mais alors très loin d'etre l'un des plus grands acteurs noirs et meme acteurs tout court .

Pour un passionné comme moi du 7e art , j'avoue que ça me la fout mal , j'avais été déçu lorsque DENZEL a remporté l'oscar du meilleur acteur pour TRAINING DAY mais alors FOREST WHITAKER pour le DERNIER ROI D'ECOSSE y'a de koi se foutre une balle dans la tete Rolling Eyes Laughing
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 11:47    Sujet du message: Répondre en citant

Miam miam ; du texte à DAMER Twisted Evil !!!

Je t'ai lu en diagonale et j'ai déjà les doigts qui me grattent ; je te prépare ma réponse (et comme d'habitude on est à 200 % d'accord).

A tout' Twisted Evil
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Panafricain
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 12:45    Sujet du message: Répondre en citant

Une chose me gêne avec ton analyse : si on te suit, un acteur "non bankable" ne peut recevoir d'oscars! Bankable ne rime pas avec "bon acteur". ça veut simplement dire que l'acteur en question "fait vendre". Schwarzenegger était bankable, mais je pense que personne n'aurait songé à lui accorder le moindre oscar!

Whitaker, comme Jaimie Foxx avant lui, mérite son oscar. IWhitaker était très largement favori avant même que les oscars ne soient décernés! il n'était pas favori pour jouer le rôle d'idi amin dada, il a convaincu le réalisateur lors des essais, il a convaincu le public, les critiques, a remporté un golden globe pour ce rôle et il ne devrait pas recevoir d'oscars!!!???

Halle Berry n'est pas la première actrice à jouer une scène de nu dans un film et ne sera pas la dernière. Pas de quoi fouetter un chat! Denzel a reçu deux oscars dans sa carrière, peut être pas pour ses meilleurs films, mais là encore l'important c'est qu'il les ait eu. Comme Scorcese (mieux vaut tard que jamais).
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 12:46    Sujet du message: Re: Les Oscars du meilleur acteur attribués aux nègres Répondre en citant

I'm back Twisted Evil

elias a écrit:
Dès fois que je me demande lors de la remise des oscars certaines années si on ne demande pas aux ados pré-pubères d'envoyer des SMS pour choisir l'acteur ou l'actrice qui mériterait l'ocsar du meilleur acteur ou de la meilleure actrice


Laughing Ils l'auraient pas avancé d'ailleurs ? En France comme aux US, si mes souvenirs sont bons, il y a encore quelques années de ça ; ça se faisait en mars Question Question ...

Et puis d'ailleurs ce genre de cérémonie - qui dans mon adolescence me faisait rêver - prête désormais plus à rire qu'à susciter l'admiration (surtout quand on prend du recul Arrow que du glitter, du discours larmoyant, du "je remercie toute l'équipe technique" à foison et des standing ovation gratuites, comme pour Elia Kazan qui avait donné ses collègues à l'époque de la chasse aux Communistes dans le milieu du 7ème art américain des 50-60's), surtout quand on sait que la plupart des films qu'ils te sélectionnent font partie de la broche des films qui sortent juste avant les Oscars Rolling Eyes (en gros ils se foulent pas spécialement pour fouiller les perles sorties en début d'année).

Citation:
Cette année 2007 en regardant la cérémonie des Oscars je fus étonné :

Oscar du meilleur acteur : FOREST WHITAKER ( le dernier roi d'écosse ) Shocked


Le choix m'étonne pas ; tu en parles plus bas Cool .

Citation:
Oscar de la meilleure actrice : HELEN MIRREN ( the queen ) à croire que cette année l'élite WASP a décidé de faire plaisir à ses cousins anglo-saxons Rolling Eyes


Ouch !!! là t'es dur Laughing !!!

Citation:
Oscar du meilleur film : MARTIN SCORSESE ( les infiltrés )
Oscar du meilleur réalisateur : MARTIN SCORSESE ( les infiltrés ) ah bon c'est seulement en 2007 que l'on reconnait son talent Rolling Eyes


Pareil !!! Rolling Eyes Laughing Rolling Eyes

Citation:
Selon moi ce sont les 4 oscars les plus importants .


D'accord avec ça. Le reste façon "meilleure qualité de pellicule / grain d'épaisser de sopalin / rapidité de générique de fin" et consorts c'est pour consoler les laisser-pour-compte en complet Versace au premier rang.

Citation:
Ce qui m'a donc étonné c'est le fait que FOREST WHITAKER soit oscarisé c'est scandaleux . Cet acteur n'est pas du tout bankable , vu sa filmographie je ne comprends pas qu'un type comme lui soit oscarisé surtout pour ce genre de film


Absolutely UNCUT.

Je sais pas pour toi mais j'ai vomi des pourritures comme "La Mutante" dans laquelle il joue ; pourquoi ? parce qu'il avait un rôle de couillon. Le genre médium mais "je sais pas j'ai mal au crâne" ; en gros dans un film déjà inutile, le gars était définitivement insignifiant.

J'ai d'ailleurs bloqué sur ce gars à partir de ce film, parce que je crois pas voire jamais à son jeu.

Bien évidemment ça veut pas dire que je maintiendrai ma position si le gars parvient à me surprendre dans "Le Dernier Roi d'Ecosse" (mais franchement je doute de vouloir accorder du crédit à la motivation profonde d'un film pareil Arrow "Afrique / Dictateur" - "Diamants - Sauvages sanguinaires" ; tu m'suis Rolling Eyes ???)

Citation:
( ses plus grands rôles selon moi sont ceux dans MISSISSIPPI BURNING et BIRD donc c'était les eighties après je ne vois ce qu'il a fait de plus que les TOM CRUISE , SAM L JACKSON , MORGAN FREEMAN , WILL SMITH , DI CAPRIO etc... )


Aaaaah nan... l'a pas joué dans Mississippi Burning, Homeboy ; tu confondrais pas avec "Platoon" ???

Citation:
En faisant un petit récapitulatif des oscars qu'Hollywood décerne aux nègres il y a de quoi s'étonner :

Arrow 1er noir à avoir l'oscar du meilleur acteur = DENZEL WASHINGTON pour TRAINING DAY : dans ce film , il joue un flic ripoux ( pour moi honnetement DENZEL ne méritait pas d'avoir un oscar pour ce film non pas qu'il ait mal joué mais qu'un autre aurait du l'avoir à sa place )


J'ai eu le même sentiment en sortant de salle ; pourquoi l'oscariser pour le rôle d'un gars corrompu qui empile jurons sur jurons et finit mitraillé sous un pont, plutôt que de l'oscariser pour des rôles de FRERES QUI SE COUCHENT PAS DEVANT LE BLANC ?????

Question conne ; je viens de répondre Rolling Eyes .

Allez soyons fous Arrow j'attends un biopic sur FARRAKHAN et les BLACK PANTHERS. Juste comme ça pour voir Rolling Eyes .

Là je te jure, j'y vais ; mais, gars, comme on dit chez moi : "pa méchansté" Twisted Evil Laughing .

Citation:
Arrow 2e noir à avoir l'oscar du meilleur acteur = JAMIE FOXX pour RAY : OK dans ce film il est excellent . En meme temps celui qui réussit à interpréter magistralement RAY au cinéma ne peut qu'avoir l'oscar du meilleur acteur d'autant plus que RAY CHARLES était l'icone noire de l'élite WASP et puis c'est connu les nègres excellent généralement en musique et en danse Rolling Eyes


Damn tu me souffles Shocked .

Citation:
Arrow 3e noir à avoir un oscar du meilleur acteur : FOREST WHITAKER pour LE DERNIER ROI D'ECOSSE et dans ce film il interprète un dictateur africain sanguinaire comme par hasard Rolling Eyes


Voooooilà Mr. Green .

Citation:
Arrow 1ère noire à avoir l'oscar de la meilleure actrice : HALLE BERRY pour A L'OMBRE DE LA HAINE et comme par hasard dans ce film elle se fait... bref sans comment


Perso, je trouve que Berry n'a jusqu'ici que la beauté.

Question prestation l'enfant ne m'a pas encore parlé. Elle s'est bien démerdée dans "Jungle Fever" dans le rôle de la nana de Samuel Jackson, mais c'était qu'un petit rôle et bien qu'il ait cassé son image de baby doll à belle poitrine, c'était pas suffisant pour me faire une idée générale du personnage.

Maintenant je l'ai vue dans Opération Espadon ; sorry mais en dehors de sa plastique irréprochable, la meuf est aussi utile que l'espadon qu'on voit jamais dans le film et qui a prêté son nom à un nanard dont il touchera probablement jamais les recettes (dans l'hypothèse où ce clash visuel en a fait).

Tu as vu "Gothika" ? elle se débrouille comment dans ce film (pas vu) ?

Et tu oublies Hattie Mc Daniels pour "Autant en Emporte le Vent" Evil or Very Mad ; c'était mon film préféré (genre à le mater tous les week-ends pendant des années avec les 10 Commandements juste derrière ; en prenant de l'âge j'ai fini par ouvrir mes yeux et foutre ces deux brûlots de fachos couperosés à la poubelle Evil or Very Mad ).

Citation:
OK beaucoup de nègres sont contents que des acteurs noirs remportent l'oscar du meilleur rôle et moi je le leur dis regardez pour quels rôles on les oscarise: là où l'élite WASP veut bien les voir : flic , ripoux , musicien virtuose , dictateur africain sanguinaire


Je m'étais enthousiasmée à l'idée que Smith reçoive quelque chose pour "Happyness", mais j'ai remis ma tête sur les épaules depuis ; surtout maintenant que j'ai vu le (très plat) résultat du palmarès US Laughing .

Citation:
Alors que DENZEL WASHINGTON au cours de ses 15 dernières années n'a cessé de nous régaler en alignant chef-d'oeuvres sur chef-d'oeuvres :

MALCOM X où il interprète l'un des plus grands leaders nègres si ce n'est le plus grand ( 1992 )

PHILADELPHIA où il interprète un excellent avocat défendant la cause d'une personne atteinte du sida ( 1993 )


Tu avais remarqué que - pour la sortie de ce film en VHS (pas de DVD à l'époque), on ne mettait que la photo de Tom Hanks sur les grandes affiches de magasin ???

Si après ça on comprend pas... Rolling Eyes

Citation:
HURRICANE CARTER où il se met totalement dans la peau du vrai HURRICANE CARTER ( 2000 )


Oui en effet excellent ; sauf que j'ai trouvé la fin super bâclée Shocked .

Citation:
MAN ON FIRE où il joue le role d'un excellent garde du corps pret a tout pour sauver une fille mineure kidnappée en allant meme jusqu'à y donner sa vie d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire vraie et qu'à l'origine le garde du corps en question est un blanc ( 2004 ) .


Ah ouais d'accord.

Donc pour l'adaptation c'est toujours mieux - pour la question du sacrifice pour sauver la petite blonde à la peau laiteuse et aux yeux bleus - de remplacer le héros Blanc par un Noir ; ça passera mieux à l'écran dans les yeux du facho de base qui veut pas se l'avouer ; Arrow dans le genre "toujours prêt" ; sorry mais je zappe ce genre de film, pire maintenant que tu me parles de cette adaptation bizarrement "libre" Mad .

Citation:
J'ai pris les 6 meilleurs films de DENZEL selon moi , des roles où le nègre est positif et comme par hasard il a fallu attendre 2002 pour que DENZEL remporte l'oscar du meilleur acteur et en plus pour un flic pourri ( suis-je parano ? Rolling Eyes ) .


Nan nan Twisted Evil.

Citation:
Et que dire de WILL SMITH après ses excellentes prestations dans ALI , I ROBOT et surtout dans A LA RECHERCHE DU BONHEUR . Je pensais que WILL SMITH allait remporter son 1er oscar ( et en plus l'oscar du meilleur acteur ) cette année pour son meilleur role jusqu'à ce jour dans le cinéma : mais non c'est FOREST WHITAKER qui l'emporte .

WILL SMITH dans A LA RECHERCHE DU BONHEUR joue le role d'un excellent père de famille dévoué à son fils pret à tout pour accorder une vie meilleure à son fils mais non c'est le dictateur africain sanguinaire qu'on oscarise ( suis-je parano ? Rolling Eyes ) . Encore une fois on n'oscarise jamais des nègres pour des roles inhabituels donc de composition dans cette Amérique encore raciste ( c'est sur moins que la France mais elle l'est quand meme ) du 20e / 21 e siècle . Il y a encore du boulot .


Elias ; c'est toujours mieux de couronner le "Gros Méchant Négro" que "Le Frère qui réfléchit pour s'en sortir" ou, pire pour le Blanc : "Le Frère qui se COUCHE PAS" Cool.

Citation:
HALLE BERRY selon moi ne mérite pas du tout l'oscar de la meilleure actrice pour son role dans A L'OMBRE DE LA HAINE quand bien meme si c'est la 1ère femme noire à l'avoir emporté . Quitte à ce qu'une femme noire ait eu l'oscar de la meilleure actrice , il aurait fallu le donner à WOOPI GOLDBERG pour son meilleure role à ce jour dans LA COULEUR POURPRE de STEVEN SPIELBERG en 1986 . Pour moi , c'est la seule femme noire qui aurait mérité l'oscar de la meilleure actrice .


Clair et Net.

Ou à Angela Bassett pour Tina / Strange Days / Malcolm X / Rosa Parks et j'en passe tant pour elle que pour bien d'autres.

Citation:
Et que dire de l'avalanche d'oscars attribués à MARTIN SCORSESE cette année alors que ce dernier est quand meme l'auteur de : LES AFFRANCHIS , LES NERFS A VIF , AVIATOR ( qui s'est fait " plumé " par MILLION DOLLAR BABY Shocked non pas que ce film soit mauvais mais que c'est l'un des moins réussis de l'excellent CLINT EASTWOOD ) et surtout du magistral CASINO . On lui donne un oscar que maintenant foutage de gueule oui Evil or Very Mad . CASINO méritait plus un oscar .


Bah... tu sais que le sirupeux ("je vais bientôt mourir mais je me laisserai pas abattre ; je gagne cette bataille et je crève juste avant le générique de fin") marche mieux que le hardcore ("je te montre comment ça vit au quotidien un vrai gangster")

... Et puis on a peut-être mis du temps à lui pardonner "La Dernière Tentation du Christ" aussi ("vous comprenez Monsieur, il y a des choses auxquelles on ne TOUCHE PAS - larme à l'oeil et allumette à la main à deux doigts d'un fauteuil de salle obscure Rolling Eyes )

Citation:
C'est vrai qu'il ne faut pas trop attendre de ces cérémonies des Oscars car des monuments comme ALFRED HITCHCOCK , BRAIN DE PALMA , JOHN CARPENTER et SPIKE LEE n'ont pas reçu d'oscar ni pour le meilleur réalisateur ni pour le meilleur film .


"Le Politiquement incorrect dans l'monde des faux derches n'est pas r'connu mon bon Monsieur" Mr. Green...

Citation:
AL PACINO a reçu l'oscar du meilleur acteur pour LE TEMPS D'UN WEEK-END alors qu'il aurait du le recevoir pour SCARFACE , L'IMPASSE , HEAT ou encore ANY GIVEN SUNDAY .


J'ai déjà dit que ce gars - tout comme De Niro d'ailleurs - devrait être primé rien que pour être né Laughing .

Citation:
FOREST WHITAKER est très très loin mais alors très loin d'etre l'un des plus grands acteurs noirs et meme acteurs tout court .


Cool

Citation:
Pour un passionné comme moi du 7e art , j'avoue que ça me la fout mal , j'avais été déçu lorsque DENZEL a remporté l'oscar du meilleur acteur pour TRAINING DAY mais alors FOREST WHITAKER pour le DERNIER ROI D'ECOSSE y'a de koi se foutre une balle dans la tete Rolling Eyes Laughing


Nah c'est pas grave ; ce qui compte c'est la façon dont le cinéaste et son crew te parlent ; n'oublie pas qu'on parle d'industrie hollywoodienne, donc de toc, paillettes et supra conventionnel.

Ce ne sont pas les cérémonies du genre et bien plus sincères ailleurs qui manquent ; vois Venise, Berlin, d'autres festivals même non officiels - voire carrément 100 % Afros ailleurs.

Les Oscars ne sont pas le couronnement de la profession par défaut. C'est plus un cirque de masturbés en costard qu'autre chose.

Y'a qu'à voir comment Eddie Murphy a pris sa "non-nomination" ("bou-hou-bou-hou c'est pas juste j'vous cause pu je m'en vais" Rolling Eyes ) et tu te fais une idée de l'importance que ces prix ont pour certains mendiants.

Big Up.
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Dernière édition par Maryjane le Mer 28 Fév 2007 13:33; édité 3 fois
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Bahia
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 13:26    Sujet du message: Répondre en citant

Lire, à ce sujet, le point de vue d'Alain Mabanckou sur son excellent blog

http://congopage.com/rubrique217.html
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

Bahia a écrit:
Lire, à ce sujet, le point de vue d'Alain Mabanckou sur son excellent blog

http://congopage.com/rubrique217.html


Bonne plume Very Happy
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Bahia
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 14:00    Sujet du message: En France, c'est pas mieux Répondre en citant

Il me semble, Elias, que ton analyse pleine de pertinence pêche pourtant un peu par son manque d'objectivité (j'avoue t'avoir lu en diagonale par manque de temps). En effet, ce que tu dis sur les "Noirs" vaut aussi pour les non-Noirs, ne serait-ce que pour Scorcese que tu cites à juste titre.

On sait ts que la remise des prix (César, Oscar, prix littéraires et autres) est liée à la conjoncture du moment, politique, économique, culturelle, sociale et j'en passe, à des règlements de comptes, à certaines susceptibilités qu'il ne faut pas trop froisser,... à qqs exceptions près. Et on essaie d'équilibrer d'une année sur l'autre. On le sait et on fait avec.

Je voudrais juste revenir à la France pour rappeller qu'on assiste au même phénomène. Lors de la dernière cérémonie des César, Aïssa Maïga était nommée ds la catégorie "meilleur espoir féminin" dans le film "Bamako". Et qu'incarne-t-elle ds ce film ? Une chanteuse, une très, très belle chanteuse habillée et coiffée "à l'africaine" (je me comprends) ; d'ailleurs, ds ce film, elle ne fait rien d'autre que chanter et se faire remonter la fermeture de sa robe. Je rappelle aussi au passage qu'elle jouait ds "Je vais bien, ne t'en fais pas" sauf que je n'ai pas vu le film dc je ne saurai me prononcer sur sa prestation.

Autre exemple : Yannick Noah qui fut le préféré des Français l'an dernier ou il y a deux ans, je ne sais plus, est toujours bien placé comme Zidane d'ailleurs.
En bien, ce Yannick correspond exactement à l'image que "le Gaulois" a du Noir : chanteur et sportif.

Autrement dit, une Taubira n'a vraiment aucune chance ds ce genre de classement... à moins peut-être qu'elle ne se lance ds la chanson, le sport ou la danse.

Bravo, en tout cas, à tous ces Oscarisés qu'ils soient noirs, blancs, jaunes, verts ou rouge.
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 14:29    Sujet du message: Re: En France, c'est pas mieux Répondre en citant

Bahia a écrit:
Je voudrais juste revenir à la France pour rappeller qu'on assiste au même phénomène. Lors de la dernière cérémonie des César, Aïssa Maïga était nommée ds la catégorie "meilleur espoir féminin" dans le film "Bamako". Et qu'incarne-t-elle ds ce film ? Une chanteuse, une très, très belle chanteuse habillée et coiffée "à l'africaine" (je me comprends) ; d'ailleurs, ds ce film, elle ne fait rien d'autre que chanter et se faire remonter la fermeture de sa robe. Je rappelle aussi au passage qu'elle jouait ds "Je vais bien, ne t'en fais pas" sauf que je n'ai pas vu le film dc je ne saurai me prononcer sur sa prestation.

Autre exemple : Yannick Noah qui fut le préféré des Français l'an dernier ou il y a deux ans, je ne sais plus, est toujours bien placé comme Zidane d'ailleurs.
En bien, ce Yannick correspond exactement à l'image que "le Gaulois" a du Noir : chanteur et sportif.

Autrement dit, une Taubira n'a vraiment aucune chance ds ce genre de classement... à moins peut-être qu'elle ne se lance ds la chanson, le sport ou la danse.


Bien vu Very Happy
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Panafricain
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 14:39    Sujet du message: Re: En France, c'est pas mieux Répondre en citant

Maryjane a écrit:
Bahia a écrit:
Je voudrais juste revenir à la France pour rappeller qu'on assiste au même phénomène. Lors de la dernière cérémonie des César, Aïssa Maïga était nommée ds la catégorie "meilleur espoir féminin" dans le film "Bamako". Et qu'incarne-t-elle ds ce film ? Une chanteuse, une très, très belle chanteuse habillée et coiffée "à l'africaine" (je me comprends) ; d'ailleurs, ds ce film, elle ne fait rien d'autre que chanter et se faire remonter la fermeture de sa robe. Je rappelle aussi au passage qu'elle jouait ds "Je vais bien, ne t'en fais pas" sauf que je n'ai pas vu le film dc je ne saurai me prononcer sur sa prestation.

Autre exemple : Yannick Noah qui fut le préféré des Français l'an dernier ou il y a deux ans, je ne sais plus, est toujours bien placé comme Zidane d'ailleurs.
En bien, ce Yannick correspond exactement à l'image que "le Gaulois" a du Noir : chanteur et sportif.

Autrement dit, une Taubira n'a vraiment aucune chance ds ce genre de classement... à moins peut-être qu'elle ne se lance ds la chanson, le sport ou la danse.


Bien vu Very Happy


ce classement est plus rempli de stars et de "people" que d'hommes politiques. Dc que Noah y soit et pas Taubira ne devrait surprendre personne, d'autant plus que question médiatisation entre les deux, il n'ya pas photos. A force de tt vouloir mettre sur le compte de "l'image du Noir" vos différentes interprétations finissent par manquer de pertinence.

Pourquoi Whitaker a l'oscar ? Pas parcequ'il incarne un dictateur africain sanguinaire (ça c'est un cliché repris sur ce forum), mais parcequ'il arrive justement à montrer toutes les facettes de cet Idi Amin Dada qui peut être aussi bien charmeur, que simple, proche du peuple ou assoifé de pouvoir. En vous donnant un peu de mal, vous verriez que Whitaker a dit ds plusieurs interviews qu'il avait essayé de nuancer et pas tomber dans une image stéréotypée du personnage.
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Jofrere
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 15:27    Sujet du message: Répondre en citant

Elias,
une cérémonie comme les oscars est totalement subjective donc forcément injuste. Chacun a ses favoris, et ça ne s'explique pas. Donc le coup du "tel aurait du l'avoir", "tel autre ne le méritait pas", c'est une discussion sans fin.
Néanmoins, Il existe quelques règles de base. Les oscars privilégient les films "d'auteur" dans une définition américaine bien sûr, plutôt que des blockbusters. Les films avec un contenu, un propos ou une esthétique particulière. Personne n'imagine qu'on récompense "Terminator2" ou "Mission impossible". Tu peux déjà éliminer de ta liste"John Q","La Firme" ou "I Robot", ce ne sont pas des films à oscar.

Pour en revenir au palmarès de cette année, je n'ai pas vu tous les films, mais en ayant vu "Le dernier roi d'Ecosse", j'ai trouvé tellement extraordinaire la performance de Forrest Whitaker, toute en subtilité et précision, que j'étais sûr qu'il l'aurait. Attribuer le mérite de l'obtention de cette récompense à autre chose que son talent et son travail est totalement injuste à mes yeux. Je dois néanmoins avouer une grande admiration pour cet acteur("Bird", "smoke", "Ghost dog"). J'irais même jusqu'à dire qu'il n'y a aucune commune mesure entre lui et Denzel Washington. whitaker est un mec qui d'un film à l'autre change radicalement d'univers, Washington est à contrario une sorte d'acteur monolithique, qui nous livre toujours la même prestation. je suis bien d'accord que "Training Day" est un mauvais film, mal joué car surjoué. Mais ce n'est qu'un avis personnel.
Lorsqu'on parle d'un acteur, la première des choses est de parler de sa technique et de son travail. Quand tu exprimes ta paranoïa par rapport aux récompenses obtenues par Halle Berry, Jamie Foxx ou Forest Whitaker, tu ne réussis malheureusement qu'à mettre en cause leur mérite personnel. Jamie Foxx méritait incontestablement l'oscar pour Ray. es tu bien sûr qu'un autre aurait fait aussi bien ou mieux que lui? Halle Berry obtient un oscar pour un rôle vraiment difficile(après chacun son avis sur le résultat), qu'elle se fasse b..., c'est tout ce que tu as retenu de ce film et de sa prestation d'actrice? l'as tu seulement vu ce film? Morgan Freeman a obtenu l'oscar en 2005 pour "Million Dollar Baby". Amplement mérité, même si c'est sûr, on peut toujours trouver des raisons de dénigrer. Bref, c'est ce qui se passe quand dans une reflexion, on enferme les gens dans leur couleur de peau. On en arrive à leur denier toute personnalité ou toute singularité. Charlize theron ou Scarlett Johansson seraient des actrices avec des choix de carrière, Halle Berry une simple marionnette.

J'au vu aussi "The queen". Honnêtement, je suis aussi d'accord avec ce choix. elle a fait un boulot incroyable. C'est aussi la singularité du film qui est récompensée, une sorte de docu-fiction avec des acteurs.

Pour parler de Scorsese, chaque année, la polémique autour de son oscar revient et là il finit pas avoir sa statuette. Pour l'ensemble de son oeuvre, il le mérite c'est sûr, mais "Les infiltrés" n'est pas un bon film pour moi, tout comme ce qu'il a fait ces dernières années("Aviator", "Gangs of NY"). Je me suis ennuyé comme jamais devant un film. C'est triste. d'autant plus que ce n'est pas fini, la même polémique va revenir l'année prochaine.
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 15:44    Sujet du message: Re: En France, c'est pas mieux Répondre en citant

Panafricain a écrit:
Maryjane a écrit:
Bahia a écrit:
Je voudrais juste revenir à la France pour rappeller qu'on assiste au même phénomène. Lors de la dernière cérémonie des César, Aïssa Maïga était nommée ds la catégorie "meilleur espoir féminin" dans le film "Bamako". Et qu'incarne-t-elle ds ce film ? Une chanteuse, une très, très belle chanteuse habillée et coiffée "à l'africaine" (je me comprends) ; d'ailleurs, ds ce film, elle ne fait rien d'autre que chanter et se faire remonter la fermeture de sa robe. Je rappelle aussi au passage qu'elle jouait ds "Je vais bien, ne t'en fais pas" sauf que je n'ai pas vu le film dc je ne saurai me prononcer sur sa prestation.

Autre exemple : Yannick Noah qui fut le préféré des Français l'an dernier ou il y a deux ans, je ne sais plus, est toujours bien placé comme Zidane d'ailleurs.
En bien, ce Yannick correspond exactement à l'image que "le Gaulois" a du Noir : chanteur et sportif.

Autrement dit, une Taubira n'a vraiment aucune chance ds ce genre de classement... à moins peut-être qu'elle ne se lance ds la chanson, le sport ou la danse.


Bien vu Very Happy


ce classement est plus rempli de stars et de "people" que d'hommes politiques. Dc que Noah y soit et pas Taubira ne devrait surprendre personne, d'autant plus que question médiatisation entre les deux, il n'ya pas photos. A force de tt vouloir mettre sur le compte de "l'image du Noir" vos différentes interprétations finissent par manquer de pertinence.

Pourquoi Whitaker a l'oscar ? Pas parcequ'il incarne un dictateur africain sanguinaire (ça c'est un cliché repris sur ce forum), mais parcequ'il arrive justement à montrer toutes les facettes de cet Idi Amin Dada qui peut être aussi bien charmeur, que simple, proche du peuple ou assoifé de pouvoir. En vous donnant un peu de mal, vous verriez que Whitaker a dit ds plusieurs interviews qu'il avait essayé de nuancer et pas tomber dans une image stéréotypée du personnage.


Pas d'accord.

Je l'ai vu dans l'interview dont tu parles.

Ce n'est pas le jeu de Whitaker que les Oscars ont primé, mais le symbole qu'il incarne. Et il fait bon "dépeindre" l'Afrique en ce moment à Hollywood (c'est tendance).

Ca fascine toujours plus, un personnage historique réputé fourbe, égocentrique, assoiffé de pouvoir, sanguinaire et - comme tu le soulignes - "charmeur et proche du peuple" en parallèle, pour le porter à l'écran, plutôt qu'un gars qui se démène corps et âme pour s'en sortir, sauver les Siens ou tenir tête à un quelconque Pouvoir.

Tant que ça peut descendre l'Afro avec un petit semblant de bonnes intentions bien placées pour camoufler le tout derrière ils iront gaiement.

    - Training Day - Un flic pourri
    - Autant en Emporte le Vent - Une nounou banania qui roule bien les "r"
    - Devine qui Vient Dîner ce soir - Un Afro chez les Wasp en plein 60's
    - A l'ombre de la Haine - Une Afro qui se fait retourner dans toutes les positions par le facho qui a buté son gars (si mes souvenirs sont bons)
    - Le Dernier Roi d'Ecosse - Un dictateur du Continent
    - Jungle Fever - S Jackson ; un crack-head qui détrousse sa mère et se fait buter par son père, ivre de Bible et de Mahalia Jackson (primé au Festival de Cannes)


Arrow ?.?.?.

Quand Stone a fait le film sur Nixon (et il le massacre dans le film ; au final le gars te fait carrément pitié), j'ai pas vu un tel engouement pour le jeu (sublime) d'Anthony Hopkins que pour celui Whitaker incarnant IAD.

J'ai encore moins eu de retours concernant D Washington pour Malcolm X.

En sortant de projection je doute fortement - avec la très négative image véhiculée depuis des décennies sur Idi Amin Dada dans le monde - que les spectateurs se diront "ah ouais c'était un gars sensible quand même" ; bonne volonté de Whitaker ou non (je manquerai pas de vérifier ça).

Ce sont pas les personnages illustres Afros qui manquent ; à quand un biopic sur Web Dubois ? Solitude ? Harriet Tubman ? Frank Wills (officier de police à l'origine de l'affaire du Watergate, jamais remercié et qui a fini ruiné sans n'avoir jamais pu retrouver d'emploi jusqu'à sa mort en 2000 - à part Spike Lee dans "She Hate Me", qui compte en faire un film ?) tu vois ; le genre de personnages auquel on n'attribue pas 300 000 morts ? un film à gros budget et acteur prometteeur montrant des Frères appelant à la révolte comme Amistad de Spielberg fait un bide ; pourquoi faire "Dreamgirls" supposé s'inspirer de la carrière de Berry Gordy et des Suprêmes et parler d'argent de la Mafia et de producteur véreux dedans ??? pourquoi un tel tollé à la sortie du film ? 8 nominations pour ça ?

... Whatever. Un peu pêle-mêle mon intervention mais tout ça pour te dire Panafricain que le choix de primer Whitaker pour ce rôle (alors qu'il aurait largement pu être primé pour "Bird" qui avait fait l'unanimité à l'époque) n'est pas anodin.

Voilà ce que j'en pense.
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Bahia
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 16:43    Sujet du message: Répondre en citant

Et tu penses bigrement juste, Maryjane.
Franchement, je ne comprends pas qu'ils ne comprennent toujours pas.
C'est pourtant d'une telle "CLARTITUDE", pour parler la langue de Ségolène.

Il ne faut, bien sûr, pas tomber ds la presque paranoïa à la manière d'Elias mais il ne faut pas non plus tomber ds le travers inverse à la manière de Panafricain.

Il faut juste être réaliste, ne pas se voiler la face.

S'ils peuvent faire un film sur Amin Dada, pourquoi pas un film sur Toussaint Louverture pour rester ds le domaine politique ?
Cette question s'adresse plus particulièrement à Panafricain.

Ce n'est, bien entendu, pas la même image du Noir qui est portée par ces deux personnages. Un film, ce n'est pas seulement une histoire, c'est aussi une vision du monde, de l'homme en général ou en particulier, d'un continent,... qu'on cherche à véhiculer.
Et comme le dit si bien Maryjane, c'est tout sauf anodin.
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui est marrant c'est que ceux qui combattent le racisme à longueur de journée n'hésitent pas à tomber dans l'excès inverse: réduire les noirs à leur seule composante raciale.

Si Tom Hanks avait campé un Hitler convaincant et avait eu l'Oscar personne ne se serait demandé si on ne veut pas dévaloriser l'occidental en le rabaissant à sa dimension bestiale.
Si Tom Hanks dans Forrest Gump avait été un noir on critiquerait en disant qu'on donne l'oscar à un mec qui campe un noir un peu bêta.
Si Tom Hanks avait eu un oscar pour avoir joué un homosexuel noir dans Philadelphia on aurait hurlé au "cliché" "noir=homosexuel".

Du coup sous prétexte que Whitaker n'est pas "bankable" (même si maintenant il l'est Wink) on ne s'attarde pas sur sa performance mais sur le personnage qu'il campe.

Même moi qui ne suis pas "cultivé" j'ai fini par comprendre qu'un disque nul à écouter pouvait être "génial" parce que la prouesse de l'auteur a fait un truc très pointu.

Pourquoi ne reviendrion-nous pas aux premiers films de Spike Lee quasi-uniquement avec des noirs ou des blancs cons, joués dans des salles où il n'y a que nous dans la salle? Question
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 18:04    Sujet du message: Répondre en citant

Kainfri a écrit:
Ce qui est marrant c'est que ceux qui combattent le racisme à longueur de journée n'hésitent pas à tomber dans l'excès inverse: réduire les noirs à leur seule composante raciale.

Si Tom Hanks avait campé un Hitler convaincant et avait eu l'Oscar personne ne se serait demandé si on ne veut pas dévaloriser l'occidental en le rabaissant à sa dimension bestiale.
Si Tom Hanks dans Forrest Gump avait été un noir on critiquerait en disant qu'on donne l'oscar à un mec qui campe un noir un peu bêta.
Si Tom Hanks avait eu un oscar pour avoir joué un homosexuel noir dans Philadelphia on aurait hurlé au "cliché" "noir=homosexuel".


Arrête ça Kainfri ; dans "The Crying Game", Whitaker joue le rôle d'un homosexuel amoureux d'un travesti et personne ne l'a critiqué pour ça, Danny Glover est un pur salopard dans "La Couleur Pourpre" ainsi que dans "Witness", Adolph Caesar est un négrophobe fini dans "Soldier's Story", Denzel Washington a adapté la vie d'Antwone Fisher, dont les accès de violence dans son adolescence étaient dû à l'abandon de sa mère et la négrophobie de sa tutrice Afro qui le battait et le laissait se faire violer par une copine de quartier (Afro elle aussi) dès qu'ils se retrouvaient seuls à la maison, Lawrence Fishburne dans le rôle d'Ike Turner - toxico, rapist, soulard et violent - dans "Tina" est absolument détestable et tous se rejoignent sur la qualité de leur interprétation et personne n'est venu le leur reprocher sous prétexte qu'ils sont "noirs" alors cherche encore au lieu de réduire les arguments des autres à des comparaisons gratuites comme tu le fais Evil or Very Mad .
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 18:20    Sujet du message: Répondre en citant

MaryJane
1)La plupart des grand rôles sont des rôles de salaud ou de loser. La plupart des grands films sont des films dramatiques et violents Il en a toujours été ici et il en sera toujours ainsi. C’est ça qu’on aime. Marlon Brando dans le « Parrain » est un personnage sanguinaire et violent. Al pacino dans « Scarface » est un personnage sanguinaire, ce sont pourtant parmi les personnages les plus mythiques et légendaires de l’histoire du cinéma américain. La violence fait partie intégrante du cinéma américain, les acteurs américains n’hésitent pas à camper des rôles très négatifs. Cette violence ne s’exprime donc pas seulement au travers des acteurs noirs.
Tu as employé l’expression « Biopic , mais « Le dernier roi » n’est pas un biopic, ce n’est pas la biographie d’Idi Ami Dada, mais plutôt un épisode fictif de sa vie.
Le but n’est absolument pas de le rendre sympathique. C’est comme si tu me disais que le but de « la chute » était de rendre Hitler sympathique. Le travail de Forrest Whitaker est de le rendre vrai, crédible, réaliste. Ce n’est pas la même chose. Tous assassins qu’ils sont, ce sont quand même des être humains. C’est ça la diificulté : ne pas tomber dans la carricature.
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que tu puisses reconnaître le travail de Anthony Hopkins « Nixon », que tu qualifies de « sublime », mais que tu te révèles incapable d’apprécier celui accompli par Forrest Whitaker.

Quant à ta liste:

Tant que ça peut descendre l'Afro avec un petit semblant de bonnes intentions bien placées pour camoufler le tout derrière ils iront gaiement.
- Training Day - Un flic pourri
- Autant en Emporte le Vent - Une nounou banania qui roule bien les "r"
- Devine qui Vient Dîner ce soir - Un Afro chez les Wasp en plein 60's
- A l'ombre de la Haine - Une Afro qui se fait retourner dans toutes les positions par le facho qui a buté son gars (si mes souvenirs sont bons)
- Le Dernier Roi d'Ecosse - Un dictateur du Continent
- Jungle Fever - S Jackson ; un crack-head qui détrousse sa mère et se fait buter par son père, ivre de Bible et de Mahalia Jackson (primé au Festival de Cannes)

Permet moi de ne pas comprendre le rapport. Ce sont des films d’époques totalement différentes, avec des propos totalement divergents.
Comment peut on mettre dans la même liste « Autant en emporte le vent » qui véhicule les clichés raciaux et « Devine qui vient dîner ?», qui est une vraie réflexion sur le ségrégation raciale au US avec pour la première fois Sidney Poitier dans un rôle loin de clichés habituels sur les noirs.
Pour toi « Jungle Fever » de Spike Lee aurait pour but de descendre « l’afro » ?
Là, vraiment, je n’y comprend plus rien.
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 18:34    Sujet du message: Répondre en citant

Soyez heureux pour ces deux acteurs!!! C'est tout!!!

On sait que toutes ces cérémonies (film, musique) sont purement une affaire de business et de politique. Je vous invite à lire cet article et à écouter le 2ème!!! Shocked Confused Shocked


Citation:
Colorblind at Last?
This year, a record five black actors received Oscar nominations. That's amazing progress—maybe.
http://www.msnbc.msn.com/id/16950918/site/newsweek/

By Sean Smith and Allison Samuels
Newsweek
Feb. 12, 2007 issue - Black Hollywood has been keeping a secret. For decades, African-Americans had been so consistently overlooked by the Academy Awards that a private group began sponsoring the "Black Oscars." Every year, on the night before the actual Oscars, members of the community—including James Earl Jones, Whitney Houston, Samuel L. Jackson and Will Smith—gather at a Beverly Hills hotel to honor their own. "Everyone has on their tuxes, and you see all these people you want to work with who are cheering you on," says Malcolm D. Lee, director of "Undercover Brother" and cousin of Spike Lee. "It's a great feeling, and intimate—nice."

But on March 24, 2002, Halle Berry crossed the stage at the Kodak Theatre to become the first African-American woman to win an Oscar for best actress. (She also set the record for most tears shed during an acceptance speech.) Minutes later, Denzel Washington took the best-actor award, the first black man to do so in 38 years. It was, by any measure, historic. Since 2002, 11 black actors have earned Oscar nominations. Jamie Foxx and Morgan Freeman have both won, and at least one black actor has been nominated every year. This year a record-breaking five—Forest Whitaker, Jennifer Hudson, Eddie Murphy, Will Smith and Djimon Hounsou—will be walking the red carpet on Feb. 25. "I certainly always hoped I'd see this day," says Sidney Poitier, the first African-American man to win best actor. "I would have thought it would have occurred sooner."

Yet breaking the color barrier hasn't exactly been met with unmitigated joy in black Hollywood. The decades of exclusion have left a scar of skepticism. "I'm pleased all this is happening, but I hope and pray it's not just a phase," says Louis Gossett Jr., who won the 1982 best-supporting-actor Oscar for "An Officer and a Gentleman"—and never got another role of that stature. History is peppered with bursts of high-profile work for black actors that blazed out just as fast. Angela Bassett couldn't find work for a year after being nominated for "What's Love Got to Do With It." In the early '70s, Diana Ross, Cicely Tyson and Diahann Carroll all earned best-actress nominations—and then no African-American woman was nominated in that category again for more than a decade. Even Washington questions the long-term impact of his own win. After Foxx won the 2004 best-actor Oscar, Washington told NEWSWEEK, "Who knows what it means for the future? I think we have to take it for just what it is—African-Americans winning awards. Beyond that, we have to wait and see."

What's most startling is that the 2002 Oscars have left a bitter aftertaste because of the kinds of roles that scored Washington and Berry their statues. He played a corrupt cop in "Training Day"; she starred as a woman who falls in love with a racist in "Monster's Ball." A segment within black Hollywood believes that white Academy voters reward black actors for roles that reinforce stereotypes—the angry black man, the noble slave, the sexualized black woman—rather than challenge them. "There's a sense that in order to be embraced by the white community, you probably did something that violates your integrity within the black community," says actress Kerry Washington, who stars opposite Whitaker in "The Last King of Scotland." For black actors, succeeding in Hollywood comes at a price. "The playing field is not even, but I don't know that it's as evil as everyone likes to think it is," says Antoine Fuqua, who directed "Training Day." "People make films about what they experience, about what they know, and the film business was created by people that weren't African-American."

It would be unfair to leave the impression that African-Americans don't value the recognition and their increasing power within the industry. The success of Will Smith's "The Pursuit of Happyness"—a serious drama that has grossed more than $200 million worldwide and earned him his second Oscar nomination—is a milestone. "That movie is a story about determination and the American Dream," Lee says. "And it has nothing to do with being black." No one doubts that there's more, and better, work available now for actors of color than at any time in American history. In addition to the five black actors nominated this year, there's a Japanese actress and a Mexican actress, plus one Latino director. That's not altruism—it's business. The majority of theatrical revenue on studio films now comes from foreign box office, not domestic. And young audiences—the movie industry's bread and butter—care much less about race than their parents do. "We read trend reports that high-school and junior-high kids are much more comfortable in a multiracial world," says Stacey Snider, CEO of DreamWorks, which released "Dreamgirls." "That has to have an impact, not just on music and fashion, but on movies as well."

But rewriting history isn't easy. Actresses still haven't benefited much from Berry's win—no black woman has been nominated for best actress since she won. "We still don't have a female African-American superstar," says black-film historian Donald Bogle. "There's not even a female equivalent for Samuel L. Jackson or Morgan Freeman." The next generation of men, how-ever, has flourished. Five men have gotten lead Oscar nods since 2002. "Ten years ago Denzel was the only black actor who could get a lead in a quality movie," says John Singleton, who directed the landmark film "Boyz n the Hood." "Now, actors like Terrence Howard can get an Oscar nod with their first starring role." That change, Singleton says, will not be undone. "There's no going back to the back of the bus." He may be right. Perhaps the biggest indicator that the world has changed is that the Black Oscars have been canceled. After being a necessity for more than 25 years, they have succeeded by becoming redundant. "We only had the event to acknowledge those who weren't being acknowledged," says a member of the (secretive) Friends of the Black Oscars board. That's no longer the case. "This year, the Black Oscars will be at the Kodak."



Citation:
Black Oscars Come to an End

http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=7568959&ft=1&f=1008

News & Notes, February 23, 2007 · For more than 25 years, black actors in Hollywood have held a secret awards ceremony the night before the Academy Awards. Newsweek entertainment reporter Allison Samuels talks about how the awards recently ended, after black actors gained more recognition by the Academy.

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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 19:19    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
MaryJane
1)La plupart des grand rôles sont des rôles de salaud ou de loser. La plupart des grands films sont des films dramatiques et violents Il en a toujours été ici et il en sera toujours ainsi. C’est ça qu’on aime. Marlon Brando dans le « Parrain » est un personnage sanguinaire et violent. Al pacino dans « Scarface » est un personnage sanguinaire, ce sont pourtant parmi les personnages les plus mythiques et légendaires de l’histoire du cinéma américain. La violence fait partie intégrante du cinéma américain, les acteurs américains n’hésitent pas à camper des rôles très négatifs. Cette violence ne s’exprime donc pas seulement au travers des acteurs noirs.


J'ai jamais dit le contraire. Je me rappelle pas à quel moment j'ai exigé des comédiens kémites qu'ils ne se cantonnent que dans des rôles de Pères Noël béats en bord de cheminée pour satisfaire tout le monde.

Je parle - et le répète ici - de cette propension dans le 7ème art US à ne primer l'Afro que pour des rôles de ce genre, jamais pour l'inverse :

Arrow Denzel Washington dans l'Affaire Pélican / Philadelphia / Hurricane Carter / Antwone Fisher / Soldier's Story / Ricochet / Le Shaekespearien "Beaucoup de Bruit pour Rien" de Kenneth Brannagh

Arrow Lawrence Fishburne dans le role d'Otello

Arrow Giancarlo Esposito dans "Bob Roberts"

Arrow Danny Glover, Adolph Caesar et bien d'autres

--> ET CE SONT PAS DES FILMS 100 % AFROS OU L'ACTEUR NE JOUE QU'UN ROLE DE "NOIR DE SERVICE" ; MERCI)
.

On se comprend mieux, là ?

Jofrere a écrit:
Tu as employé l’expression « Biopic , mais « Le dernier roi » n’est pas un biopic, ce n’est pas la biographie d’Idi Ami Dada, mais plutôt un épisode fictif de sa vie.


Je savais ; d'autant plus que le terme n'était pas employé pour le Dernier Roi d'Ecosse ; merci de me relire.

Jofrere a écrit:
Le but n’est absolument pas de le rendre sympathique. C’est comme si tu me disais que le but de « la chute » était de rendre Hitler sympathique. Le travail de Forrest Whitaker est de le rendre vrai, crédible, réaliste. Ce n’est pas la même chose. Tous assassins qu’ils sont, ce sont quand même des être humains. C’est ça la diificulté : ne pas tomber dans la carricature.


Mais quand ai-je dit l'inverse de tout ce que tu me dis là, J ?

Jofrere a écrit:
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que tu puisses reconnaître le travail de Anthony Hopkins « Nixon », que tu qualifies de « sublime », mais que tu te révèles incapable d’apprécier celui accompli par Forrest Whitaker.


Faut croire que je bégaie :

Maryjane a écrit:
Bien évidemment ça veut pas dire que je maintiendrai ma position si le gars parvient à me surprendre dans "Le Dernier Roi d'Ecosse" (mais franchement je doute de vouloir accorder du crédit à la motivation profonde d'un film pareil Arrow "Afrique / Dictateur" - "Diamants - Sauvages sanguinaires" ; tu m'suis Rolling Eyes ???)


Maryjane a écrit:
(...)bonne volonté de Whitaker ou non (je manquerai pas de vérifier ça).



Jofrere a écrit:
Quant à ta liste:

Maryjane a écrit:
Tant que ça peut descendre l'Afro avec un petit semblant de bonnes intentions bien placées pour camoufler le tout derrière ils iront gaiement.

- Training Day - Un flic pourri
- Autant en Emporte le Vent - Une nounou banania qui roule bien les "r"
- Devine qui Vient Dîner ce soir - Un Afro chez les Wasp en plein 60's
- A l'ombre de la Haine - Une Afro qui se fait retourner dans toutes les positions par le facho qui a buté son gars (si mes souvenirs sont bons)
- Le Dernier Roi d'Ecosse - Un dictateur du Continent
- Jungle Fever - S Jackson ; un crack-head qui détrousse sa mère et se fait buter par son père, ivre de Bible et de Mahalia Jackson (primé au Festival de Cannes)


Permet moi de ne pas comprendre le rapport. Ce sont des films d’époques totalement différentes, avec des propos totalement divergents.
Comment peut on mettre dans la même liste « Autant en emporte le vent » qui véhicule les clichés raciaux et « Devine qui vient dîner ?», qui est une vraie réflexion sur le ségrégation raciale au US avec pour la première fois Sidney Poitier dans un rôle loin de clichés habituels sur les noirs.
Pour toi « Jungle Fever » de Spike Lee aurait pour but de descendre « l’afro » ?

Là, vraiment, je n’y comprend plus rien.


Rolling Eyes ... Ok Jofrère.

Arrow Les exemples que j'ai mis sont les films pour lesquels - entre 1939 et 2007 soit sur presque 70 ANS - les Afros ont été primés aux Oscars.

Il s'agit ici de la nature des rôles pour lesquels chaque fois on les décore.

Des rôles autres que ceux-là et qui méritent un vrai prix je peux t'en dénicher au kilo ; il se trouve juste qu'ils ne figurent bizarrement pas dans le registre récurrent du Frère qui - soit s'auto-détruit, soit détruit les autres (ou variantes), et qu'Hollywood chérit tout particulièrement dès qu'il s'agit - "officiellement" - de reconnaître le talent d'un Frère.

Damn je peux pas être plus claire, là Mad .

Voilà pour mes explications, J. Libre à toi de ne pas comprendre ensuite.
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

C'est long mais ça vaut définitivement le coup d'être lu :

Citation:
UN VOYAGE TRANSATLANTIQUE : CINEMAS NOIRS D'AFRIQUE ET DES AMERIQUES ÉTATS-UNIS

LE NOUVEAU REALISME DU CINEMA NOIR AMERICAIN


En 1915, Naissance d'une nation de D.W. Griffith définit pour la première fois la position qu'allait prendre Hollywood dans la guerre de représentation des noirs en Amérique. Avec Naissance d'une nation, Griffith créa, en la figeant, une image des noirs indispensable au combat de l'Amérique raciste contre les noirs. Ce film constitue le modèle de référence de la représentation hollywoodienne des hommes et des femmes noirs, avec son obsession du croisement des races et sa volonté de confiner les noirs dans des espaces donnés, comme les cuisines, et dans certains rôles secondaires, tels que les délinquants. Les blancs doivent occuper le centre de l'écran, les noirs n'ayant plus que la possibilité d'exister par rapport aux blancs. Naissance d'une nation est l'&brkbar;uvre modèle qui a effacé les contours véritables de l'histoire et de la culture noires au cinéma, un cinéma monopolisé par les studios américains.

Le film de Griffith mit aussi les noirs et les progressistes blancs sur la défensive en provoquant une pléthore d'écrits historiques et critiques opposé à Naissance d'une nation et détermina, à l'excès, un nouveau genre destiné exclusivement au public noir et qu'on appela les "films de race". Pourtant, c'est de manière plus insidieuse que les conflits raciaux dépeint dans Naissance d'une nation devinrent le seul moyen employé par Hollywood pour parler des noirs. En d'autres termes, chaque fois que des noirs apparaissent sur les écrans hollywoodiens, de Naissance d'une nation à la Couleur pourpre en passant par Devine qui vient dîner ce soir ?, ils y figurent en tant que problème, comme une épine dans le pied de l'Amérique. La principale raison d'être des noirs d'Hollywood est de renforcer le confort moral des spectateurs blancs, que ce soit par le thème d'images exotiques de danses et de chants, ou par la construction d'une intrigue raciale, ou encore par des images de proxénètes ou de voyous. A partir de Naissance d'une nation, les noirs ne purent plus participer à l'humanisme bourgeois du cinéma hollywoodien. Il n'existe pas d'histoires simples où des noirs s'aiment, se détestent ou profitent de leurs biens matériels sans qu'il soit fait référence au monde blanc.

Les rapports entre le cinéma noir indépendant et le cinéma hollywoodien tel qu'on vient de le décrire sont semblables à ceux qu'entretiennent les noirs et l'Amérique; c'est la dichotomie entre ce qu'on appelle les cultures marquées et non marquées; ce sont aussi les rapports entre l'art avec un grand A et le "sous-art". La complexité de ces rapports est tel que tout cinéaste indépendant rêve de faire des films pour Hollywood où il aura accès aux ressources des studios et des cinémas. D'autre part, les cinéastes indépendants ont souvent recours des critères esthétiques et moraux élevés pour rejeter le cinéma commercial et conventionnel qu'il considèrent comme populiste, raciste, sexiste et réactionnaire. En outre, lorsqu'on s'intéresse aux rapports entre Oscar Micheaux et les "films de race" hollywoodiens, entre Melvyn Van Peebles et le cinéma de la "blaxploitation", entre Charles Burnett (Killer of Sheep), Haile Gerima (Bush Mama) et Spike Lee et la réappropriation de la vie urbaine dans des films comme City of Hope, Grand Canyon, Boyz N the Hood, Straight Out of Brooklyn, on voit bien que le cinéma commercial se nourrit constamment du cinéma indépendant et en récupère les thèmes et les formes narratives.

Le système de réservation en bloc des salles de cinéma par Hollywood empêche les films indépendants d'atteindre les écrans et un public d'envergure. C'est peut-être la raison pour laquelle les historiens du cinéma et les critiques négligent le cinéma indépendant; certaines revues de cinéma américaines, comme Cinéaste, ont pour politique de publier uniquement les critiques de films qui ont été distribués et vus par leurs lecteurs. On peut aussi avancer que le cinéma noir américain reste jusqu'à maintenant marginal parce que son langage, à l'instar de celui de bon nombre de films indépendants, est métacinématographique, souvent nationaliste et peu "agréable" pur les consommateurs habitués aux produits commerciaux d'Hollywood. De même que le cinéma indépendant dans son ensemble, le cinéma noir américain considère le cinéma comme un outil de recherche. Les cinéastes explorent les possibilités de représentations nouvelles des noirs au cinéma; ils s'intéressent avant tout à des questions essentielles pour la communauté noire américaine; ils critiquent le sexisme et l'homophobie de la communauté noire; ils tiennent un discours "afrocentriste" pour que les femmes ses entent investies d'un pouvoir. Les structures narratives de ces films ne sont pas toujours linéaires; les personnages constituent une mosaïque de voix empruntées à W.E.B. DuBois, Frantz Fanon, Toni Morrison, Malcolm X, Martin Luther King, Karl Marx, Angela Davis, Alice Walker et Zora Neale Hurston. Même ce qui tient lieu de documentaire dans le cinéma noir américain, comme The Bombing of Osage Avenue (de Louis Massiah), est une reconstruction artistique d'images d'archives et d'événements "réels".

Les cinéastes indépendants suivent cette vocation pour au moins deux raisons, l'une politique, l'autre artistique. Politiquement, ils sont mécontents de voir que le cinéma commercial n'ose pas s'attaquer à certains problèmes. Artistiquement, ils veulent trouver de nouvelles façons de raconter des histoires. D'autres cinémas indépendants occupent des places importantes dans l'histoire du cinéma. Le néo-réalisme italien, le cinema novo brésilien et le "troisième cinéma" argentin ont tous créé de nouvelles techniques narratives au départ inconnues du cinéma commercial, mais qui sont devenues aujourd'hui partie intégrante des pratiques narratives traditionnelles. Il ne s'agit pas ici d'idéaliser le cinéma indépendant. Oscar Micheaux a réalisé ses films en vendant ses biens personnels et en empruntant de l'argent à ses amis. Aujourd'hui encore, la pratique du cinéma indépendant conduit de nombreuses personnes à la pauvreté. Certains cinéastes mettent six ans à réunir l'argent nécessaire à leur film. Charles Burnett et Julie Dash ont consacré de rudes années au financement de To Sleep With Anger et de Daughters of the Dust respectivement. Haile Gerima tente de financer son Nunu depuis plusieurs années. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de voir les deuxièmes films de réalisateurs talentueux comme Billy Woodberry (Bless Their Little Hearts), Larry Clarke (Passing Through), Alile Sharon Larkin (A Different Image) et Warrington Hudlin (Street Corner Stories).

Le cinéma noir indépendant recouvre tout film produit par des noirs en dehors des contraintes des grands studios. L'indépendance des cinéastes leur permet d'évoquer à l'écran la vie et les préoccupations des noirs, puisées dans la complexité des communautés noires. Les films indépendants permettent de connaître les noirs par des moyens autres que les stéréotypes figés constitués par les noirs d'Hollywood. Le spectateur idéal de ces films est celui qui s'intéresse au point de vue que les noirs portent sur la culture américaine. Les blancs sont marginalisés, tandis que les noirs, les différentes communautés noires et la diaspora noire occupent une position centrale. Ainsi, l'esthétique d'un film comme The Scar of Shame (The Colored Players, 1928), qui vise à l'élévation morale de la race noire, concerne tout particulièrement le public noir que les cinéastes déclarent vouloir distraire et éduquer. Selon ce film, la culture de la haute bourgeoisie noire doit être imitée par les noirs des classes inférieures afin de s'humaniser un peu plus. Contrairement aux films hollywoodiens de l'époque qui fonctionnaient sur l'identification à l'homme blanc, le point de vue de The Scar of Shame est l'identification à la bourgeoisie noire. C'est aujourd'hui un film très précieux en tant que témoignage des attitudes de la bourgeoisie noire des années 1920 et 1930. Avec les films d'oscar Micheaux, il constitue une pierre angulaire du cinéma noir indépendant qui met les noirs et leur culture au centre du développement narratif; dans ces films, les noirs ne sont jamais marginalisés, ni considérés comme un problème, ni confinés dans des rôles de méchants stéréotypés comme c'est le cas dans les films hollywoodiens. Le cinéma indépendant contemporain poursuit ce même travail d'investigation de la subjectivité noire, de l'hétérogénéité des modes de vie noirs, de la famille noire, des rapports entre classes et entre sexes et de l'esthétique de la diaspora. Ces dernières années, des femmes cinéastes noires indépendantes telles que Kathleen Collins (Losing Ground), Alile Sharon Larkin (A Different Image), Ayoka Chenzira (Zajota: the Boogie Spirit), Julie Dash (Daughters of the Dust) et Zeinabu Davis (A Powerful Thang) ont abordé des thèmes aussi variés que la féminité et la spiritualité noires, l'art et la musique de la diaspora noire et l'esthétique afrocentriste. La masculinité noire, le paysage urbain, le chômage et la famille noire sont les thèmes de films comme Sweet Sweetback's Baadassss Song (Van Peebles), Killer of Sheep (Burnett), Bless Their Little Hearts (Woodberry), Serving Two Masters (Tim Lewis), Street Corner Stories (Warrington Hudlin), Chameleon Street (Wendal Harris) et Ashes and Embers (Haile Gerima). Les thèmes de la sexualité et de l'homophobie sont traités dans Tongues Untied (Marlon Riggs), Storme: Lady of the Jewel Box (Michelle Parkinson), She's Gotta Have It (Spike Lee), Ganja and Hess (Bill Gunn), Splash (Thomas Harris) et She Don't Fade (Cheryl Dunye). Les grands documentaristes noirs tels que William Greaves, Louis Massiah, Camille Billops et Sinclair Bourne ont également enrichi le cinéma documentaire en braquant leurs caméras sur les noirs afin de reconstruire l'histoire, de rendre hommage aux écrivains et aux militants noirs et de donner la parole à une population que négligent les journaux télévisés et les documen-taires conventionnels.

L'héritage du cinéma indépendant d'Oscar Micheaux ne recouvre pas seulement ses capacités d'entrepre-neur à financer des films réalisés en dehors des studios. Il s'est aussi intéressé aux noirs et à leur vécu sur un mode que rejetaient les réalisateurs hollywoodiens de "films de race". Le cinéma de Micheaux range dans la même catégorie les spectateurs noirs et l'idéologie bourgeoise noire et donne à ses films une esthétique spécifique au mode de vie de cette classe.

De même, dans les années 1970, Melvyn Van Peebles et Bill Gunn offrirent aux spectateurs différents imaginaires puisés dans la vie de la communauté noire américaine. Dans Sweet Sweetback's Baadassss Song, Van Peebles traite du nationalisme noir en faisant de la communauté noire une colonie intérieure et de Sweetback, le maquereau, le héros de la décolonisation.

Sweet Sweetback est le film de référence du cinéma de la "blaxploitation" des années 1970. Le thème du noir qui veut échapper à la justice ou aux crimes entre noirs est un trait d'union entre Van Peebles et des écrivains noirs américains comme Richard Wright, Ralph Ellison et Chester Himes. Ce thème trouve un écho dans des films des années 1990 tels que Juice, Straight Out of Brooklyn et Boyz N the Hood, sans parler de New Jack City, réalisé par le fils de Van Peebles, Mario Van Peebles.

Dans Ganja and Hess, Bill Gunn esthétise l'imaginaire noir en plaçant le spectateur du côté de l'église noire. Le spectateur prend plaisir à assister à la confrontation entre l'idéologie de l'église noire et le vampirisme, à la dépendance à la drogue et au sexe et au goût pour le matérialisme. Ganja and Hess est peut-être l'un des plus beaux films du cinéma noir du point de vue visuel et celui où les passions sont poussées à leur limite. L'artiste noir Meda (interprété par Bill Gunn) est un nihiliste qui prône le silence total parce qu'il considère, en tant que noir, que son art est influencé à l'excès par la race. Les scènes d'amour sont entrecoupées de gestes vampiristes, à la fois attirants et repoussants. Au Festival de Cannes 1973, la hardiesse des angles de prises de vue de Bill Gunn au cours des scènes d'amour remplit le public de joie; les spectateurs applaudirent et crièrent : "Bravo! Bravo!" en pleine projection. Ganja and Hess pousse également la narration classique jusqu'à ses limites en montrant un homme noir nu de face, alors qu'il sort d'une piscine et se dirige vers une fenêtre où une femme, Ganja (Marlene Clarke), l'attend en souriant.

Ces deux films inaugurent deux pistes narratives pour le cinéma noir, axées sur le temps et l'espace. Si Ganja and Hess a une structure cyclique, avec des allers et retours entre les ères pré-chrétienne et chrétienne, Sweet Sweetback est un témoignage linéaire de l'évolution de la lutte pour la libération des noirs.

Du point de vue de l'esthétique noire, on peut ranger dans la même catégorie que Ganja and Hess des films tels que A Powerful Thang (Davis), Daughters of the Dust (Dash), Losing Ground (Collins), Killer of Sheep et To Sleep With Anger (Burnett), Tongues Untied (Riggs) et She's Gotta Have It (Lee). Leurs structures narratives sont constituées de plans très rythmés et répétitifs dans une navette entre le passé et le présent. Leurs thèmes s'appuient sur le folklore noir, la religion et les traditions orales qui unissent les noires américains à la diaspora africaine. Le style narratif est symbolique.

De son côté, l'esthétique de Sweet Sweetback a recours au style réaliste. L'intrigue est développée selon un montage basé sur la continuité et les personnages sont des individus ordinaires. le film se présente comme le miroir d'une communauté noire assiégée. L'impact du film est renforcé par des événements dont les causes sont l'appartenance à la race et au sexe. La bande-son et les costumes situent le film dans une époque bien précise, celle du Mouvement pour les droits civiques. A l'inverse de la première catégorie de films au style symbolique et tournés vers le passé, Sweet Sweetback enclenche le mouvement vers le présent et l'avenir à travers la confrontation des personnages avec les obstacles qui se présentent à eux. On peut inclure dans cette catégorie Cooley High (Michael Schultz), House Party (Reginald Huttin), Chameleon Street (Harris), Passing Through (Larry Clarke), Do the Right Thing (Lee), Straight Out of Brooklyn (Rich), Juice (Ernest Dickerson) et Boyz N the Hood (Singletton). Ces listes ne sont ni exhaustives, ni figées. La catégorie réaliste a des points communs avec la narration hollywoodienne classique, sa recherche de la formation de la famille et de la liberté individuelle et sa trajectoire linéaire (début, milieu, fin). Le récit narratif symbolique a des points communs avec des formes d'expression comme le jazz et avec les romans d'écrivains tels que Toni Cade Bambara, Alice Walker et Toni Morrison qui arrêtent la marche du temps pour rendre audible et visible la parole des noirs et les personnages noirs, opprimés par des siècles d'eurocentrisme.

La narration spatiale dans le cinéma classique prend du sens avec la disposition hiérarchique des objets à l'écran. L'espace est ainsi lié au pouvoir ou l'absence de pouvoir, dans la mesure où ceux qui occupent le centre de l'écran jouissent en général d'un plus grand pouvoir que ceux qui se trouvent à l'arrière-plan ou qui sont totalement absents de l'écran. Lorsque les noirs sont absents de l'écran, ils y voient un symbole de leur absence de l'Amérique vue par Hollywood. Quand ils sont présents, ils ont moins de pouvoir et de vertu que l'homme blanc qui occupe en général le centre de l'écran. Le cinéma hollywoodien tente régulièrement de résoudre ce dilemme américain, ou bien par une représentation toute symbolique des noirs lorsqu'ils sont absents (le savant noir et fou de Terminator 2, par exemple); ou bien en substituant aux noirs moins vertueux des images positives des noirs, notamment dans Grand Canyon ou The Cosby Show. Mais il me semble que ni la représentation symbolique, ni les images positives ne permettent d'évoquer la spécificité des modes de vie des noirs et leurs rapports avec d'autres Américains sur les écrans hollywoodiens. La représentation symbolique et les images positives ont pour but d'inscrire les noirs dans l'espace des blancs et par rapport au pouvoir blanc, tout en tenant la vraie dimension de la communauté noire à l'écart d'Hollywood.

La construction du temps pose un problème semblable dans la narration classique. Il semble que, dans le cinéma hollywoodien, le temps des blancs n'ait aucun effet sur les noirs et leurs communautés : qu'ils jouent le rôle de stéréotypes négatifs ou positifs, les noirs n'évoluent jamais dans les histoires hollywoodiennes. Le manque d'histoires de noirs qui ne soient pas inscrits dans le temps des blancs fait que des séries télévisées comme Roots et des films tels que Do the Right Thing deviennent dispro- portionnés et sont considérés comme des histoires authentiques par les noirs et sujets à controverse par les blancs. On décrit souvent comme étant réalistes des films comme Boyz N the Hood, Juice et Straight Out of Brooklyn. De toute évidence, certains éléments narratifs de ces films les relient, pour employer des termes aristotéliciens, à la réalité existante des communautés noires. Certains de mes étudiants affirment que ces films utilisent la culture hip hop, la nouvelle culture de la jeunesse noire et la forme culturelle des jeunes la plus impor-tante dans l'Amérique d'aujourd'hui. Le personnage semble "authentique" parce qu'il s'habille hip hop et qu'il parle hip hop. En outre, les films prennent pour thème la défense de l'homme noir, décrit comme une espèce en voie de disparition, de la même manière que des groupes de rap comme Public Enemy chantent la défense de l'homme noir.

(...)

Manthia DIAWARA
Version abrégée du texte paru dans "Black American Cinema", publié en 1993 par Routledge, 11 New Fetter Lane, London EC4P 4EE
Traduit de l'anglais par Jean-François Cornu




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Cathy
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 21:53    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis ok avec Kainfri et Jofrere. D'ailleurs le titre même du topic m'a choqué, vous voyez des noirs récompensés et non des acteurs. Faudrait vraiment savoir ce que vous voulez, si aucun noir n'avait reçu d'oscar, on aurait entendu autre chose, vous crirez alors au racisme, là de toutes évidences, il y a trop de noirs de récompensés, ça devient suspect. Faudrait peut-être arrêter la paranoïa pour pouvoir analyser les évènements avec sérénité...
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MessagePosté le: Mer 28 Fév 2007 22:49    Sujet du message: Répondre en citant

Cathy a écrit:
Je suis ok avec Kainfri et Jofrere. D'ailleurs le titre même du topic m'a choqué, vous voyez des noirs récompensés et non des acteurs. Faudrait vraiment savoir ce que vous voulez, si aucun noir n'avait reçu d'oscar, on aurait entendu autre chose, vous crirez alors au racisme, là de toutes évidences, il y a trop de noirs de récompensés, ça devient suspect. Faudrait peut-être arrêter la paranoïa pour pouvoir analyser les évènements avec sérénité...


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Maryjane
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MessagePosté le: Jeu 01 Mar 2007 00:45    Sujet du message: Répondre en citant

Cathy a écrit:
Je suis ok avec Kainfri et Jofrere. D'ailleurs le titre même du topic m'a choqué


No soucy Arrow édité Cool

Cathy a écrit:
vous voyez des noirs récompensés et non des acteurs.


No no ; on voit des acteurs récompensés pour des rôles de "noirs", ma caille ; nuance.

D'où mon interrogation plus haut concernant certains films - pour ma part - injustement dépourvus de certaines récompenses (et à laquelle pas grand monde ici semble vouloir s'arrêter avant de me répondre) :

Maryjane a écrit:
Arrow Denzel Washington dans l'Affaire Pélican / Philadelphia / Hurricane Carter / Antwone Fisher / Soldier's Story / Ricochet / Le Shaekespearien "Beaucoup de Bruit pour Rien" de Kenneth Brannagh

Arrow Lawrence Fishburne dans le rôle d'Otello

Arrow Giancarlo Esposito dans "Bob Roberts"

Arrow Danny Glover, Adolph Caesar et bien d'autres

--> ET CE SONT PAS DES FILMS 100 % AFROS OU L'ACTEUR NE JOUE QU'UN ROLE DE "NOIR DE SERVICE" ; MERCI
.


+

Maryjane a écrit:
Jofrere a écrit:
Tu as employé l’expression « Biopic , mais « Le dernier roi » n’est pas un biopic, ce n’est pas la biographie d’Idi Ami Dada, mais plutôt un épisode fictif de sa vie.


Je savais ; d'autant plus que le terme n'était pas employé pour le Dernier Roi d'Ecosse ; merci de me relire.

Jofrere a écrit:
Le but n’est absolument pas de le rendre sympathique. C’est comme si tu me disais que le but de « la chute » était de rendre Hitler sympathique. Le travail de Forrest Whitaker est de le rendre vrai, crédible, réaliste. Ce n’est pas la même chose. Tous assassins qu’ils sont, ce sont quand même des être humains. C’est ça la diificulté : ne pas tomber dans la carricature.


Mais quand ai-je dit l'inverse de tout ce que tu me dis là, J ?

Jofrere a écrit:
Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que tu puisses reconnaître le travail de Anthony Hopkins « Nixon », que tu qualifies de « sublime », mais que tu te révèles incapable d’apprécier celui accompli par Forrest Whitaker.


Faut croire que je bégaie :

Maryjane a écrit:
Bien évidemment ça veut pas dire que je maintiendrai ma position si le gars parvient à me surprendre dans "Le Dernier Roi d'Ecosse" (mais franchement je doute de vouloir accorder du crédit à la motivation profonde d'un film pareil Arrow "Afrique / Dictateur" - "Diamants - Sauvages sanguinaires" ; tu m'suis Rolling Eyes ???)


Maryjane a écrit:
(...)bonne volonté de Whitaker ou non (je manquerai pas de vérifier ça).



Ou encore :

Maryjane a écrit:
Kainfri a écrit:
Ce qui est marrant c'est que ceux qui combattent le racisme à longueur de journée n'hésitent pas à tomber dans l'excès inverse: réduire les noirs à leur seule composante raciale.

Si Tom Hanks avait campé un Hitler convaincant et avait eu l'Oscar personne ne se serait demandé si on ne veut pas dévaloriser l'occidental en le rabaissant à sa dimension bestiale.
Si Tom Hanks dans Forrest Gump avait été un noir on critiquerait en disant qu'on donne l'oscar à un mec qui campe un noir un peu bêta.
Si Tom Hanks avait eu un oscar pour avoir joué un homosexuel noir dans Philadelphia on aurait hurlé au "cliché" "noir=homosexuel".


Arrête ça Kainfri ; dans "The Crying Game", Whitaker joue le rôle d'un homosexuel amoureux d'un travesti et personne ne l'a critiqué pour ça, Danny Glover est un pur salopard dans "La Couleur Pourpre" ainsi que dans "Witness", Adolph Caesar est un négrophobe fini dans "Soldier's Story", Denzel Washington a adapté la vie d'Antwone Fisher, dont les accès de violence dans son adolescence étaient dû à l'abandon de sa mère et la négrophobie de sa tutrice Afro qui le battait et le laissait se faire violer par une copine de quartier (Afro elle aussi) dès qu'ils se retrouvaient seuls à la maison, Lawrence Fishburne dans le rôle d'Ike Turner - toxico, rapist, soulard et violent - dans "Tina" est absolument détestable et tous se rejoignent sur la qualité de leur interprétation et personne n'est venu le leur reprocher sous prétexte qu'ils sont "noirs" alors cherche encore au lieu de réduire les arguments des autres à des comparaisons gratuites comme tu le fais Evil or Very Mad .


Arrow Question Question Question

Cathy a écrit:
Faudrait vraiment savoir ce que vous voulez, si aucun noir n'avait reçu d'oscar, on aurait entendu autre chose, vous crirez alors au racisme. là de toutes évidences, il y a trop de noirs de récompensés, ça devient suspect.


C'est un argument injuste Cathy ; on n'a jamais fustigé Whoopi Goldberg pour avoir été oscarisée pour "Ghost", Denzel Washington pour "Glory" Jamie Foxx pour "Ray" ou encore Morgan Freeman pour "Million Dollar Baby" Shocked Evil or Very Mad .

J'ai l'impression qu'au final on "survole" bien plus nos interventions qu'on ne le dit ; on ne les lit pas carrément et on préfère s'arrêter sur l'aspect "grincheux qu'est jamais content" des posts pour y répondre à la sauce pan-pan-QQ Confused .

On se comprend pas et je doute qu'on ait vraiment envie de le faire dans cette conversation (pas de mon côté pourtant, malgré cette impression constante que j'ai de parler à un posse de murs Crying or Very sad ).

Cathy a écrit:
Faudrait peut-être arrêter la paranoïa pour pouvoir analyser les évènements avec sérénité...


... J'ai comme un très violent doute sur ma supposée "paranoïa" et la nature de ma réaction si DW avait été oscarisé pour un rôle comme Malcolm X Laughing , (tout comme l'un des acteurs dans l'un des films cités également plus haut dans ce message) ou si un film de la trempe de "Summer Of Sam" ou "She Hate Me" avait été primé meilleur film de l'année Laughing Laughing Laughing .

Ceci dit Cathy ; je t'accorde que - dans cette mystique et majestueuse hypothèse - j'aurais très certainement fait preuve d'un très grand manque d'objectivité et me serais sûrement exagérément extasiée - flagrant retournement de veste en option - sur la soudaine, tardive mais - enfin - et ô combien justifiée reconnaissance de la profession envers un acteur Afro Rolling Eyes Very Happy !

Whatever. J'ai mes opinions, vous avez les vôtres. Je respecte mais je partage pas Cool Arrow .

'Night Wink
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Leviathan
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MessagePosté le: Jeu 01 Mar 2007 07:01    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:

Des rôles autres que ceux-là et qui méritent un vrai prix je peux t'en dénicher au kilo ; il se trouve juste qu'ils ne figurent bizarrement pas dans le registre récurrent du Frère qui - soit s'auto-détruit, soit détruit les autres (ou variantes), et qu'Hollywood chérit tout particulièrement dès qu'il s'agit - "officiellement" - de reconnaître le talent d'un Frère.


Oui, tu peux en dénicher au kilo, mais tu vois, ca ne reste que ton opinion apres tout. On aura beau se dire que tel meritait ou meritait pas, mais a la fin, c'est pas nous qui decidont, et dans le fond, on s'y connait moins bien que ces gens la et on n'est pas dans ce business la. Moi je pensais Merryl Streep devait absolument le gagner pour The Devil Wears Prada, mais c'est une autre conne qui l'a gagné

Pour chaque exemple de frère qui soit disant "s'auto-détruit" ou soit détruit les autres, il y en a pour un leuco qui joue a peu pres le meme role. Quant a Hollywood qui a du mal a reconnaître le talent d'un Frère, que diras tu de Martin Scorsese qui vient a peine d'en gagner un? D'Al Pacino qui n'en gagne un que pour Scent of a Woman? Leonardo DiCaprio et Tom Cruise en ont gagnes combien?

Hollywood a du mal a reconnaître le talent de tout le monde: Russell Crowe a ete ignoré pour The Insider et A Beautiful Mind pour Kevin Spacey dans American Beauty et Denzel Washington dans Training Day. Et puis comment tu expliques le fait que Marisa Tomei en gagne un pour My Cousin Vinny? C'etait pas bizarre et injuste pour les autres nominées? C'est ca Hollywood, c'est bizarre pour tous les comediens et acteurs, pas que les noirs...

Pour les roles "rabaissant" pour les noirs, il y en encore plus pour les blancs. Kevin Kline a gagne en 1988 pour Un Poisson Nome Wanda. Il a joue le role d'un idiot, un vrai bouffon. Mais a la fin, tout ce que l'on voit, c'est le talent, la performance qui est inoubliable, car c'est dur de ce mettre dans la peau de n'importe quel personnage. Et les roles qu'ont joues Anthony Hopkins, Ralph Fiennes, Jack Nicholson etc, sont-ils tres glorifiant pour les whites? Le tueur en série, le Nazi sans état d'ames, le psychopate avec des ambitions demesurées... alors, quand tu parles de détruire les autres, je crois que cote ce genre de role, les blancs ont le monople Smile
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"....a chaque fois qu'un pays africain achete une arme, c'est contre un Africain. Ce n'es pas contre un Europeen, ce n'est pas contre un Asiatique, c'est contre un Africain."-----Thomas Sankara, Addis-Abeba, le 29 Juillet, 1987
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Gnata
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MessagePosté le: Jeu 01 Mar 2007 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:
Cathy a écrit:
Je suis ok avec Kainfri et Jofrere. D'ailleurs le titre même du topic m'a choqué


No soucy Arrow édité Cool

Cathy a écrit:
vous voyez des noirs récompensés et non des acteurs.


No no ; on voit des acteurs récompensés pour des rôles de "noirs", ma caille ; nuance.


Salut Mary ,

J'aurais parié que tu serais de celle qui s'arrêterais stricto sensu au jeu des acteurs Afros et non pas à ce qu'ils représentent comme role-model , enfin c'est ce que j'avais lu dans un autre post concernant ton rapport avec le 7 ème Art , mais là je suis agréablement surpris que malgré la passion que tu as pour cet Art ( et qui fait que tu perds vraiment ton temps à repondre à tous ceux qui ne veulent pas comprendre ici Evil or Very Mad ) , que tu gardes l'esprtit militant , parceque au finish , on ne va pas s'asseoir devant un écran de 18 pieds pour ne reluquer que le jeu des acteurs , on a des convictions , des attentes , pour NOUS-mêmes et ceux qui sont les Nôtres et ils refont surface TOUJOURS .
Les refouler comme le font certains ici , n'est que tentatives-de-se-prendre-pour-ce-qu'on-n'est-pas , et c'est assez mal essayé !


Personnellement , je ne m'encombre plus de crises d'appendicite parceque Hollywood a couronné ( ou pas ) tel ou tel autre nominé Afro pour un role ringard ( ou bien meilleur ) , les visions biaisées des acteurs Afros n'ont pas commencé maintenant , elles ont débuté il y a ... 500 ans ( enfin on se comprend ) , alors on fait mal de se plaindre comme ca , même si ca fait du bien , on sera chanceux si on ne fini pas par attrapper un infarctus à force !

Bref , je lorgne plutôt du côte Black Movie Awards , ou BET ( malgré mon aversion pour cette chaîne de glandus , mais bon une fois n'est pas coutume ) , pour la music c'est Soul train Music Awards ou encore BET ,c'est sûr que les productions cinématographiques Afros sont limitées et que les nominés des Oscar se retrouvent aux BMAs ( pas tous quand même ) , mais au moins elles permettent de savoir exactement qui fait quoi dans ou pour la communauté .

Je n'ai pas attendu les Oscars pour être foncièrement convaincu que Lawrence Fishburn est de loin meilleur acteur que Denzel Washington ( malgré tout le bien que je pense de lui ) , et que Angela Bassett ( pour laquelle je renierai Pères et Mères et que j'épouserai sur le champs malgré la différence d'âge Laughing Laughing Laughing ) est bien plus parlante ( et sexy )que Halle Berry ( malgré son Oscar et les eloges sur sa beauté ?? ) , beaucoup de reportages ( Oscarisants ) font l'éloges des Afros comme Morgan freeman , Jamie Foxx , Terrence Howard ect... et se désolent qu'il n'en existe pas de la même trempe chez les femmes Afros , pourtant s'ils avaient visionné les repliques de Alfre Woodward , Sanaan Lathan ou Gabrielle Union je doute qu'ils se seraient aventurés si loin dans la méconnaissance ( mépris ?!) des actrices Afros .

Les Osars sont bons pour le show , le glow et la paille ect... mais ce n'est pas objectivement là-bas qu'on va faire l'éloge de nos bons modèles , c'est trop leur demander , malgré leur jeu , Nous ne pouvons pas passer à côté d'Afros qui conservent les stéréotypes les plus vils sur Nous , c'est aussi insupportable que d'écouter du 50 Cents parlant de Benjamins , de Hoe's , de pimp , de rock dealing , de Bling ect... à longueur de chansons , c'est ma foi , nerveusement enervant !
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Maryjane
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MessagePosté le: Jeu 01 Mar 2007 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

Après ça, j'ai rien à ajouter G... t'as tout dit Cool
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elias
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MessagePosté le: Lun 05 Mar 2007 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Enormement de choses intéressantes ont été dites durant mon absence ( notamment sur le fait de voir la couleur au lieu de l'acteur alors que je ne parlais que des roles justement enfin il me semble que j'étais clair quand je parlais de WHITAKER ) , j'y reviendrai Wink
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wounded knee
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MessagePosté le: Mar 13 Mar 2007 18:20    Sujet du message: Répondre en citant

Bahia a écrit:


S'ils peuvent faire un film sur Amin Dada, pourquoi pas un film sur Toussaint Louverture pour rester ds le domaine politique ?
Cette question s'adresse plus particulièrement à Panafricain.



Juste pour l'info : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112155.html


Quel casting !!
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Maryjane
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Inscrit le: 25 Mai 2005
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MessagePosté le: Mar 13 Mar 2007 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

wounded knee a écrit:
Bahia a écrit:


S'ils peuvent faire un film sur Amin Dada, pourquoi pas un film sur Toussaint Louverture pour rester ds le domaine politique ?
Cette question s'adresse plus particulièrement à Panafricain.



Juste pour l'info : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112155.html


Quel casting !!


Shocked Shocked Shocked Shocked Shocked Waatchaa Shocked !!!

Bon ; très très bon à savoir Shocked Shocked Shocked !!!

Merci BEAUCOUP pour l'info WK !!!

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Kainfri
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MessagePosté le: Mar 13 Mar 2007 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Sauf que ça veut dire que celui qu'Euzhan Palcy préparait sur le même sujet ne se fera pas Sad

Elle bosse dessus depuis plusieurs années, a même failli faire équipe avec Dany Glover et ça a achopé: elle ne trouvait pas crédible que Toussaint soit joué par Glover, de la même façon qu'elle ne voulait pas que des noirs américains jouent aux sud-africains dans "Une saison blanche et sèche".

Bon dommage pour Euzhan Sad

wounded knee a écrit:
Bahia a écrit:


S'ils peuvent faire un film sur Amin Dada, pourquoi pas un film sur Toussaint Louverture pour rester ds le domaine politique ?
Cette question s'adresse plus particulièrement à Panafricain.



Juste pour l'info : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112155.html


Quel casting !!
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