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[kapro]

Salut à tous!

Au moment où Nicolas Sarkozy va prendre en main le destin du peuple français, force est de constater qu'un bon nombre d'indices conduit à l'éventualité d'une nouvelle dévaluation du franc CFA.

S'il ne faut pas spécialement considérer que c'est plus un courant politique qui y parvient qu'un autre, on peut néanmoins remarquer que la dernière dévaluation en date, survenue en Janvier 1994, avait été conduite par le gouvernement de Balladur, dans lequel officiat déjà Nicolas Sarkozy, même si la présidence française était alors assurée par François Mitterand. Les mêmes ingrédients qui avaient poussé à dévaluer en 1994 semblent à nouveau présents aujourd'hui.

Au fond, c'est surtout la conjoncture actuelle en France, avec une dette publique record (près de 30 000 euros par français qui nait en 2007), un déficit public à réduire, et une croissance qui tarde à suivre celle des autre pays européens, qui devraient conduire la France a couper partout où il sera possible pour réduire les frais.

Or le principe même des comptes d'opérations qui régissent le fonctionnement du franc CFA, avec un crédit ou un débit pour chacun des pays CFA auprès du Trésor de France selon que le pays concerné possède ou non des réserves de change, ce principe fait que les résultats de tels comptes émargent d'une certaine façon au budget français...

Et puisque l'essentiel des pays CFA sont PPTE, et surtout ne parviennent pas relancer leur économie de manière significative (exception faite des pays exportateurs de pétrole que sont la Guinée Equatoriale, le Gabon, et dans une moindre mesure le Tchad), le seul moyen de stimulation vu de France sera à nouveau une dévaluation qui permettra de réduire une fois encore le découvert des comptes d'opération CFA au Trésor de France, tout en réactivant les exportations de ces pays avec un prix de leurs matières premières automatiquement réduit!!!!

Il convient de noter ici que tous les crénaeux non officiels pour les exportations ou encore toutes les filières qui conduisent à contourner directement ou indirectement les douanes réduisent la note finale sucpetible de créditer les fameux comptes d'opérations. Et au chapitre des évasions le splus criardes, on ne peut pas éluder celles des devises pures, qui sont facilitées par le taux fixe du CFA par rapport à la monnaie de réserve euro d'une part (absence de spéculation), mais aussi par sa convertibilité automatique.

Donc, affaire à suivre, depuis Paris...
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Après le barbarisme, le christianisme, l'esclavagisme, le colonialisme, le communisme, le capitalisme, l'islamisme et le mondialisme, l'heure du culturalisme arrivera bientôt...
Les notions d'exception et de diversité culturelles sont déjà en place, et nul doute que pour la suite de ce mouvement, l'Afrique aura beaucoup à apporter au Monde.

Le Très Illustre...