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La France d'Après...
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Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Dim 20 Mai 2007 21:11    Sujet du message: Répondre en citant

Zheim
Ta tentative de diversion ne marchera pas Zheim, parce que tu joues sur les mots, en tendant des petits pièges enfantins... Moi je dis bravo à l'arabe devenue Ministre en France...Je ne mangerai pas ta négritude ce soir Zheim Wink J'ai faim certes, mais si c'est pour me servir le même menu habituel, non merci.
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Tchoko
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Fév 2004
Messages: 283
Localisation: Bafang

MessagePosté le: Dim 20 Mai 2007 21:27    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:


.....

Keep on dreaming, niggaz... Rolling Eyes Arrow


Chabine, je suis assez surpris de ton post, et d'ailleurs de tout ton topic sur "La France d'Après". Je ne sais pas si tu as prévu de vociférer (de manière pas toujours etayée) comme ça pendant 5, voire 10 ans, mais je te souhaite bonne chance.

Et d'ailleurs, je ne vois pas ce que tu as contre la nomination de Rachida Dati à la justice. Si à mes yeux, son parcous n'est pas LE parcours le plus exemplaire (tel que présenté), elle n'en a pas moins de mérite. Tu parles d'opportunisme ? Tu en connais combien qui arrivent à des postes politiques à responsabilité sans opportunisme. Je pense que c'est une condition nécessaire (non suffisante) : etre là au bon moment et au bon endroit. La vie est malheureusement ainsi faite : la réussite politique se fait généralement au gré des rencontres.

Sincèrement, moi je me méfie plutôt de ces multiples biographies écrites à l'emporte pièce de gauche à droite où on insiste de fond en comble sur ses rencontres, ce qui à tendance à dévaloriser son parcours. Rachida Dati, pour gravir les échelons sociaux a-t-elle été plus opportuniste que Sarkozy ou que Fillon pour leurs parcours respectifs ? Je n'en suis pas certain. Et Chabine, toi, grande pourfendeuse de la partialité des médias devant l'Eternel, ces nombreuses biographies de cette jeune dame où on ne te parle que de ces cocktails et de ses rencontres devraient te faire tilter.

De plus, je ne vois pas ce que vous cherchez dans son parcours scolaire vu que la plupart (au moins 95%) des grandes écoles en France admettent des admissions sur dossier et c'est de notoriété publique. Si pour toi, admission sur titre devient admission sur piston, alors c'est faire preuve d'une méconnaissance totale de l'enseignement supérieur de ton pays.

Dans tous les cas, ce sont bien là des comportements d'africains : toujours rechercher là où ça cloche quand une minorité "tire son épingle du jeu" (les guillemets parce que c'est relatif). Comme si on n'y croyait pas vraiment nous-même, comme s'il fallait qu'on soit en perpétuel combat et qu'on ait toujours quelque chose à plaindre, à débattre, à fustiger, à réclamer. L'opposition et la contrariété systématiques ne doivent pas devenir la règle, surtout quand il n'ya même pas matière. Elle a été promue, c'est bien et c'est déja ça. Point barre. Les choses ne se sont jamais faites en un jour : il faut bien passer par un pour arriver à dix.

Quand il n'y a aucun minorité nulle part, on se plaint. Quand il y'en a quelques uns, ils ont des mauvais postes. Quand il y'en a qui ont des postes "normaux", c'est parce qu'ils sont opportunistes, ils ont couché, ils se sont reniés, et on se re-plaint. Bref, moi perso, je suis un peu perdu.

Si vous attendez qu'on vous nomme JP Omotunde comme ministre pour exulter, je crois que vous pouvez d'ores et déja dormir en paix.

Beaucoup en avaient rêvé, Sarkozy l'a fait. Qu'on aime le bonhomme ou qu'on ne l'aime pas, cette nomination ne me dérange pas. Bien au contraire : il faut bien commencer quelque part.
_________________
« En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses. » (Toussaint Louverture)


Dernière édition par Tchoko le Dim 20 Mai 2007 21:29; édité 1 fois
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OGOTEMMELI
Super Posteur


Inscrit le: 09 Sep 2004
Messages: 1498

MessagePosté le: Dim 20 Mai 2007 22:12    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
OGO, depuis quand aboyer comme un roquet sur le moindre opposant au programme de son candidat, telle la voix de son maître, est-il caractéristique d'une quelconque conviction ou talent ? Faut arrêter, là, Mme DATI n'a de talent que la force de son opportunisme

Certes, il y avait ce côté pitbull enragé de Mme Dati, de Pécresse, Morano et à un degré moindre Xavier Bertrand. Mais, dans ses prestations télé, j'ai senti également que Rachida Dati, autant que ses collègues, maîtrisait vraiment ses "chansons", presque de manière scolaire, d'un étudiant ayant potassé ses cours, en vue des exam...

La cavalerie légère de NabotLéon était très aguerrie sur ses dossiers, sur la manière de défendre un programme, dont je maintiens qu'il est médiocre (en l'état...), et de pilonner outrancièrement les positions adverses. Bref, Rachida Dati n'a pas fait qu'aboyer : elle mordait et argumentait alternativement, avec rage et talent...

En comparaison, j'ai trouvé Arnaud Montebourg trop dilettante, pas assez "sharp" sur les arguments à opposer aux Sarkozystes, ni encore moins sur la manière de mettre en valeur les points clefs du programme de sa candidate. Vincent Peillon me semblait meilleur, mais encore trop tendre notamment face à Mme Dati qui n'hésitait pas à agresser verbalement ceux qui parvenaient à lui tenir tête sur le fond. Julien Dray est celui qui m'a semblé tirer le mieux son épingle du jeu ; mais c'était trop insuffisant. Quant à Aurelie Fillipetit, c'est vraiment dommage qu'elle ait été envoyée si tardivement au front médiatique. Car sur les dossiers, elle était au moins aussi bonne que l'équipe Sarkozy. Et dans la forme, elle proposait un style beaucoup plus élégant, courtois, quoique ferme sur l'essentiel, et plutôt offensif dans l'argumentation ; tout en évitant classieusement les invectives.

Nota : C'est la seule à avoir expliquer intelligemment (même mieux que la candidate Exclamation ...) l'idée de Ségolène de raccompagner chaque femme flic après ses quarts de nuit : cela se pratique dans d'autres pays (ex = Canada, sauf erreur), et consiste principalement en l'organisation d'un service nocturne de ramassage automobile des fonctionnaires ayant des horaires tardifs, sinon partout, au moins dans les quartiers les plus risqués. Les autres ont laissé tourner en dérision une idée aussi féconde. Jamais le camp Sarkozy ne se serait fait biffer aussi facilement une idée innovante ; eux qui en ont si rarement...

Chabine a écrit:
Compenser son handicap social de départ en basant tout, non pas sur le mérite comme on voudrait nous le faire croire, mais sur le culot, le carnet d'adresses, les cocktails et autres façons de contourner l'ascenseur social. Ca s'appelle comment, cette façon de voir les choses ? Ca s'appelle la recherche du piston, l'arrivisme, la compromission sans limites, l'opportunisme, bref, y'a plein de noms pour ça pour peu qu'on se donne la peine de regarder la réalité en face.

On peut appeler ça également le "réseautage". Un truc enseigné dans toutes les grandes écoles, voire parfois dans certaines fac. Il faut savoir qu'environ 80% des opportunités d'emploi en France échappent au marché du travail, et sont donc diffusées et distribuées exclusivement dans les divers réseaux. Rachida Dati n'aurait jamais pu trouver un job d'auditeur au niveau qui fut le sien en compulsant les annonces des ANPE...

Je veux dire par là que l'entrisme, le culot, l'optimisation du carnet d'adresses sont des pratiques communes à tous ses concurrents. Qu'en conséquence, cela seul ne peut pas expliquer sa trajectoire, surtout venant d'où elle vient face à un microcosme médiatico-politique où son carnet d'adresses n'est certainement pas le plus balèze...

Son avantage sur un "Rebeu" surdiplômé, c'est probablement cet entrisme et ce culot. Mais par rapport au milieu politique où certains sont nés avec un gros carnet d'adresse dans le berceau (ex : Roselyne Bachelot ; mais aussi Valérie Pécresse est fille à Papa, qui lui même fut collaborateur de Gros Bonnet...), Mme Dati a cette faim et cette capacité de travail que d'autres n'ont jamais cherché à avoir, et qu'ils n'auront jamais : ex. Eric Raoult, Vice-Président de l'Assemblée Nationale Rolling Eyes Laughing est une grosse nullité...

Bref, Chabine, tu es peut-être trop sévère avec cette dame. Il me semble que tu la juges surtout à l'aune du programme exécrable qu'elle défend. Mais là encore il y a quelques millions de gens de son avis...

Quant à savoir si son ascension fulgurante ne poserait pas de problème d'éthique, il me semble plutôt que c'est l'impossibilité d'y arriver autrement en partant d'où elle vient qui est le véritable problème. Lequel n'est évidemment pas résolu par la nomination d'une Garde des Sceaux d'ascendance maghrébine : ce dont j'espère que chacun ici se doute bien...

Bref, les gens brillantissimes que tu connais n'ont peut-être pas le carnet d'adresses et le culot de Rachida Dati. Mais beaucoup trop d'hommes/femmes politiques occupent des positions sans aucune commune mesure avec leurs démérite et médiocrité. Par rapport à ceux là "la Rebeu de service" n'a pas à rougir. En tout cas, je serais volontiers plus indulgent avec elle que toi. J'attends de voir comment une si jeune magistrate pourra s'imposer dans un ministère truffé de mandarins corporatistes, très susceptibles, et qui en ont vu d'autres...
_________________
http://www.afrocentricite.com/
Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 00:24    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Une Promotion doit elle tout de suite etre assimilee a une reussite ?
Pour moi reussir rime avec quelque chose d'absolue, quand tu passes au bac personne ne pourrait revenir te le prendre, tu l'as reussi une et pour toute.
Par contre cette promotion non seulement pourrait etre ephemere selon le bon vouloir de son initiateur qui n'est en rien la personne concernee.

Merci de développer le fond de ma pensée! Wink
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Didier_Daan
Bon posteur


Inscrit le: 16 Mai 2006
Messages: 569

MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 00:33    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Plus j'avance, plus je constate que nous avons un réyel problème de valeurs dans nos têtes, ce qui nous porte à gober n'importe quoi, et à accorder de l'importance à ce qui devrait, au minimum, nous porter à nous interroger.

Plus j´avance, de plus en plus le noir Africain m´apparaît encore comme le colonisé; l´Antillais l´esclave. Y a-t-il une différence entre les deux? En tout cas, rien n´a changé...Evil or Very Mad
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Joseleñ
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MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 05:18    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Plus j´avance, de plus en plus le noir Africain m´apparaît encore comme le colonisé; l´Antillais l´esclave. Y a-t-il une différence entre les deux? En tout cas, rien n´a changé..


Plus j'avance de forum en forum comme un train qui passe, de plus en plus il m'apparaît que le grioonaute n'aime pas le manioc, parce qu'il préfère les frites. Mais ne lui dis pas qu'il préfère les frites, parce qu'entre les deux il ne verra pas la différence. En tout cas rien n'a changé depuis le dernier passage...
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Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 06:12    Sujet du message: Répondre en citant

Je la refais celle là...

Plus j'avance et de plus en plus il m'apparaît que le nègre de grioo te citera le poirier, le fraisier, et ne manquera pas de te demander si le kolatier se mange aussi...
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khoufou
Grioonaute


Inscrit le: 10 Juil 2006
Messages: 60

MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

Une maghrébine nommée à un poste important comme ministre de la justice c'est un signe fort de la part de Sarkozy.La droite est à des années lumières devant la gauche.
Mais pour moi Rachida Dati est une Condoleeza Rice version française,je ne me fais pas d'illusions sur elle.
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kreelin
Grioonaute


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Messages: 46

MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 19:01    Sujet du message: Répondre en citant

Rachida ministre de la justice de sarkozy ne me pose pas de Pb à cause du coup médiatique qui permet à sarkozy de se dédouaner du portrait de quasi raciste que lui a dréssé un Thuram ou une taubira. Des portraits qui restent d'actualité! j'utilise le mot quasi parce que je ne veux pas préter à ce spersonnalités des mots qu'ils n'ont pas prononcé! je prédis à cette nomination le même effet que celui de Condie Rice ou Powell, aucun!

Parce qu'à coté il y a encore une volonté de traiter les gens d'assoifés de la repentance!

Non le vrai PB de dati à la justice c'est

1- Dati Doit tout à Sarkozy
2- Si elle pese médiatiquement, Dati est une naine voir une liluputienne politique dont les réseaux sont plutot à gauche (le ps ayant été le parti de l'hypocrisie raciale, elle est allé se vendre ailleurs... elle fait la bise à Kouchener, DSK, Atali) et dans l'UMP son seul soutien c'est Sarkozy et Mme Sarkozy
3-Sarkozy a été le ministre de l'intérieur le plus anti systeme judiciaire de l'histoire d ela 5e, meme Pasqua n'a pas osé dire les choses que lui a dit sur les juges et je ne parle pas de ce qu'il a fait...

Vous me voyez venir avec mes gros sabots, Dati ne pesera rien devant Sarkozy quand il s'agira de protéger le judiciaire face à certaines destabilisations venus de l'élysée!

certes le ministre de la justice est rarement contre le président mais là quand meme ça va plus loin le président et la garde des sceaux font 1! et ça c'est assez inquiétant!

Là ou Clément protestait mollement devant les atteintes à l'indpendance du corps judiciares de Sarkozy, Dati sera une muette!
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kreelin
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MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

khoufou a écrit:
Une maghrébine nommée à un poste important comme ministre de la justice c'est un signe fort de la part de Sarkozy.La droite est à des années lumières devant la gauche.
Mais pour moi Rachida Dati est une Condoleeza Rice version française,je ne me fais pas d'illusions sur elle.
Médiatiquement c'est un joli coup pour Sarkozy et la gauche parait Ringarde... koi ke dans l'autre scenario Taubira d'apres le canard enchainé etait promise au poste que détenait Borloo (logement+emploi=affaires sociales) mais bon le probleme aurai été plutot le discours de la présidente et ses actes pour céer sa fameuse "france métissée" (non je ne suis pas fan du terme métissée, mais bon on a bien compris ce qu'elle veut dire à travers ce terme) bref pour en revenir au réel...

La Gauche parait ringarde sur ce plan là, pas au pres des rebeu ou des renois comme on dit dans la France d'en haut et des média, mais au pres de cette france d'en haut là qui constate que la HALDE est une création de Droite et que Dati c'est une découverte et une nomination de Droite... La gauche et son discours angélique perdent le monopole du coeur médiatiquement parlant!

Dans le réel, je ne pense pas que les arabes-francais voteront uMP en masse le 10 et 17 juin!
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Dernière édition par kreelin le Lun 21 Mai 2007 19:25; édité 1 fois
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kreelin
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Messages: 46

MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

par contre la critique selon laquelle Dati ne serai une opportuniste, une personne qui veut le pouvoir etc... lol mais de qui s emoque t'on là? Laughing Laughing Laughing

Moi je veux que l'on me cite sous la 5e république une personne qui a été ministre sans carnet d'adresse, sans culot, opportunisme, sans compromission etc...


Est ce que l'ascenceur social c'est ça? Evidemment que non, et l'idéal serai que seul le mérite nous propulse là ou on arrive surtout quand c'est au plus haut...

mais il ne faut pas se leurer meme l'ascenceur social a des limites dans l'absolu... c'est vrai que plus t'as de la mélanine et plus ces limites sont basses mais bon bref, y'a toujours un niveau ou il faut un carnet d'adresse, une ambition de mégalo, de l'opportunisme, de la compromission (à des degrés diverses) etc... Toutes les sociétés humaine ou le pouvoir atteint ce type d'imùportance ont ce type de phénomene là...

l'ascenceur social t'amene à la porte de ce monde de requins plus vite, mais pour passer la porte, carnet d'adresse, compromition, opportunisme, mégalomanie etc... sont necessaires!
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kreelin
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MessagePosté le: Lun 21 Mai 2007 19:23    Sujet du message: Répondre en citant

yahoo est il partial?

Citation:
Ségolène Royal s'accroche à son pacte Les mesures de Sarkozy n'en seraient qu'une pâle copie


contenu de l'article:

Citation:
Ségolène Royal, candidate malheureuse à l'élection présidentielle, a estimé lundi à Poitiers que certaines des premières mesures annoncées par le président de la République, Nicolas Sarkozy, rendaient "hommage à bien des volets de mon pacte présidentiel".
"Des propositions de mon pacte présidentiel contestées par Nicolas Sarkozy sont aujourd'hui dans un projet de loi comme le revenu de solidarité actif ou l'éco-développement", a constaté Mme Royal lors d'un "briefing" avec la presse sans caméra ni micro, à la maison de la région à Poitiers qu'elle retrouvait après la présidentielle et une semaine de vacances en Tunisie.


"Ce projet se met en place avec la personnalité avec laquelle j'ai travaillé sur ce sujet pendant la campagne présidentielle. C'est un hommage en quelque sorte qui est rendu à bien des volets de mon pacte présidentiel", s'est-elle réjoui, en faisant référence à Martin Hirsch, nommé Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.

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Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 00:05    Sujet du message: Répondre en citant

Eh ben ma parole ! Shocked Que de levées de boucliers. Bon, je vais donc m'incliner devant la majorité, en bonne démocrate Razz (pas question de contester le "verdict des urnes" Laughing )

Je vais donc me plier au verdict général, si brillament exposé par Joseleñ-prière de ne pas déranger-j'ai pas envie de réfléchir :
Joseleñ a écrit:
Moi je dis bravo à l'arabe devenue Ministre en France...


OGOTEMMELI a écrit:
Bref, Rachida Dati n'a pas fait qu'aboyer : elle mordait et argumentait alternativement, avec rage et talent...

C'était donc bien un roquet Laughing Laughing Laughing

Ah, OGO, si toi aussi tu m'abandonneuuuuuhhhh !!! Rolling Eyes

OGOTEMMELI a écrit:
Bref, Chabine, tu es peut-être trop sévère avec cette dame. Il me semble que tu la juges surtout à l'aune du programme exécrable qu'elle défend.

Quelle perspicacité, OGO, je suis rassurée... Laughing

OGOTEMMELI a écrit:
Mais là encore il y a quelques millions de gens de son avis...

So what ? Ca donne aux 53% d'électeurs qui ont voté pour quelle droit en plus du mon droit à moi de critiquer, ou d'être sceptique ? A part le droit de se réveiller plus tard que moi, avec une belle gueule de bois ? Je m'étonne de lire ce genre de commentaires de ta part, OGO. La majorité a tranché, oui, merci, je suis au courant, so what ? La majorité a toujours raison ? La majorité ne se fait jamais entuber ? La majorité n'a pas du tout été manipulée ? La majorité a tranché, tout va bien ? Qu'est-ce que ça peut être pénible, cette rengaine depuis le 6 mai, sur le thème "les urnes ont tranché, circulez, y'a rien à voir, à discuter, à commenter"... Rolling Eyes

OGOTEMMELI a écrit:
Quant à savoir si son ascension fulgurante ne poserait pas de problème d'éthique, il me semble plutôt que c'est l'impossibilité d'y arriver autrement en partant d'où elle vient qui est le véritable problème.

C'est clair, le problème, c'est bien ce système, et non le rideau de fumée nommé Rachida DATI, nous sommes d'accord, j'ai eu le tort de ne pas l'exprimer aussi clairement que toi Confused

OGOTEMMELI a écrit:
Lequel n'est évidemment pas résolu par la nomination d'une Garde des Sceaux d'ascendance maghrébine : ce dont j'espère que chacun ici se doute bien...

Non, la plupart d'extasie, que ne nous sommes-nous pas extasiés sur Colin Powell ou Condolezza Rice, alors... Rolling Eyes

OGOTEMMELI a écrit:
Bref, les gens brillantissimes que tu connais n'ont peut-être pas le carnet d'adresses et le culot de Rachida Dati.

Le plupart des gens que j'ai cité avaient un carnet d'adresses excellent au départ. Par contre, ils n'avaient quelque chose qui s'appelle DES PRINCIPES, et qui incite à tâcher de progresser grâce à ses propres mérites, plutôt que de lever le pied en même temps que le combiné téléphonique pour appeler un tel... Confused Des principes que je partageais d'ailleurs avec eux, perso, je fais très très rarement appel à mon carnet d'adresses, et jamais à mon réseau Grandes Ecoles (ça n'engage que moi, mais je déteste les passe-droits Evil or Very Mad ).

OGOTEMMELI a écrit:
En tout cas, je serais volontiers plus indulgent avec elle que toi. J'attends de voir comment une si jeune magistrate pourra s'imposer dans un ministère truffé de mandarins corporatistes, très susceptibles, et qui en ont vu d'autres...

A ton avis, OGO, pourquoi, outre son parcours perso très "politically bankable", pourquoi a-t-elle été nommée, si jeune, et avec une légitimité discutable ? Pour n'être qu'une marionnette, ça me semble évident. Je rejoins parfaitement kreelin ici :

kreelin a écrit:
Non le vrai PB de dati à la justice c'est

1- Dati Doit tout à Sarkozy
2- Si elle pese médiatiquement, Dati est une naine voir une liluputienne politique dont les réseaux sont plutot à gauche (le ps ayant été le parti de l'hypocrisie raciale, elle est allé se vendre ailleurs... elle fait la bise à Kouchener, DSK, Atali) et dans l'UMP son seul soutien c'est Sarkozy et Mme Sarkozy
3-Sarkozy a été le ministre de l'intérieur le plus anti systeme judiciaire de l'histoire d ela 5e, meme Pasqua n'a pas osé dire les choses que lui a dit sur les juges et je ne parle pas de ce qu'il a fait...

Vous me voyez venir avec mes gros sabots, Dati ne pesera rien devant Sarkozy quand il s'agira de protéger le judiciaire face à certaines destabilisations venus de l'élysée!

certes le ministre de la justice est rarement contre le président mais là quand meme ça va plus loin le président et la garde des sceaux font 1! et ça c'est assez inquiétant!

Là ou Clément protestait mollement devant les atteintes à l'indpendance du corps judiciares de Sarkozy, Dati sera une muette!

Tu as tout dit, et je m'étonne de la naïveté de certains Confused Mais enfin, nous avons tous 5 ans (au moins) pour nous réveiller, chacun son rythme...

Tchoko a écrit:
Chabine, je suis assez surpris de ton post, et d'ailleurs de tout ton topic sur "La France d'Après". Je ne sais pas si tu as prévu de vociférer (de manière pas toujours etayée) comme ça pendant 5, voire 10 ans, mais je te souhaite bonne chance.

Ben mon topic aura au moins eu le mérite de te faire revenir sur le forum Wink Et puis, tu as raison, ça n'a pas vraiment d'intérêt de vociférer dans le vide pendant 5 ans, d'ailleurs, ça fait que 2 semaines, et ça me fatigue déjà.

Tout le monde s'égare, moi compris : combien de posts pour parler de Rachida DATI, et aucun pour évoquer le Ministère scandaleux de Brice HORTEFEUX... Evil or Very Mad

Enfin bref, je passe mon tour, pour cette fois, j'ai un topic plus constructif en tête, faut que je prenne le temps de le lancer Wink

A plus Arrow
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Chabine
Super Posteur


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Messages: 3040

MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 00:11    Sujet du message: Répondre en citant

Allez, une petite dernière pour la route, j'ai pas pu résister Razz Twisted Evil Mr. Green

http://www.bondamanjak.com/content/view/2742/

Citation:
INFORMATIQUE ET LIBERTE SELON ASNIERES
20-05-2007


L'affaire pourrait être explosive. Ce serait une première en France et elle touche la ville d'Asnières, dans les Hauts-de-Seine,dont le maire Manuel Aeschlimann a été le "conseiller pour l'opinion publique" de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle. Le Parquet de Nanterre a en effet confirmé vendredi l'information selon laquelle une enquête serait en cours, depuis 2006, sur des fichiers électoraux catégorisés selon l'origine des inscrits dans la ville d'Asnières, dont le maire est l'UMP Manuel Aeschlimann. Les enquêteurs de la BRDE, qui
enquêtent par ailleurs sur d'autres affaires liées à la mairie d'Asnières, n'ont reçu une copie des documents incriminés que le mois dernier. Ils n'ont toujours pas déterminé l'usage qui en aurait été fait, ni même la personne qui en est l'auteur. Toujours est-il que ce type de fichier peut être pratique en période électorale pour contacter certaines catégories d'électeurs et développer un argumentaire ciblé à leur intention. En bref, il permet de mettre en oeuvre une pratique communautariste de la politique.

Parmi ces listes, qui concernent près de 38 000 électeurs de la commune UMP d'Asnières, l'une s'intitule notamment "Maghreb". Elles se présentent sous la forme d'un tableau Excel et font apparaitre le bureau de vote, le nom et prénom, l'adresse, la date de naissance, et surtout le pays de naissance des inscrits. Or, d'une part, la création de fichiers électroniques est soumis à l'autorisation de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et d'autre part, le fichage peut tomber sous le coup de la loi en cas de discrimination avérée.

Ce "conseiller pour l'opinion publique" de Nicolas Sarkozy pendant la
campagne présidentielle revendique par ailleurs une politique communautariste.
"La République n'oblige pas tout le monde à se fondre dans le même moule", s'est-il justifié au quotidien Libération, paru samedi. La femme d'Aeschlimann, Marie-Dominique est maire-adjointe mais également secrétaire nationale de l'UMP en charge des "ultra-marins".


Ca commence bien pour les rebeu, ce quinquennat ! Twisted Evil Mais bon, tout va bien, puisque, comme dirait l'autre :
Joseleñ a écrit:
Moi je dis bravo à l'arabe devenue Ministre en France...


J'attends avec impatience de voir ce que la Ministre Arabe pensera de ces fichiers d'Arabes dans cette municipalité UMP (courage les gars, votre Ministre va vous sauver... Laughing Laughing Laughing )
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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kreelin
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MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 02:04    Sujet du message: Répondre en citant

arettes de jogger sarko!
http://www.youtube.com/watch?v=LRa4UY_8lok
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kreelin
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MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 05:30    Sujet du message: Répondre en citant

Peillon claque Finkelkraut et Bertrand:
http://www.youtube.com/watch?v=nCaMC2axAKg

va falloir mettre ségo, dsk, hollande et fabius au placard, y'a de vrais gars qui peuvent faire du bon boulot là!
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Joseleñ
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MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 05:50    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine
Citation:
J'attends avec impatience de voir ce que la Ministre Arabe pensera de ces fichiers d'Arabes dans cette municipalité UMP


Elle agira en son âme et conscience et selon sa vertu professionnelle. La différence sera de taille, puisque ces arabes seront des accusés comme les autres à ses yeux et non plus des vulgaires immigrés comme avant...

Plus j'avance dans la maison mère grioo, de plus en plus il apparaît que le grioonaute est fier d'être noir, c'est une certititude, la preuve il ne vote pas Sarko et il n'aime pas le manioc, parce qu'il préfère les frites. Les frites donc, chargées dans un bout de pain, vous savez...cette chose qu'on fabrique avec la farine de blé et non avec la farine de sorgho. Et puis la viande qu'on aura fait cuire avec l'huile d'olive et non l'huile d'adjap...On obtient un bon sandwich pour honorer nos ancêtres les GRECS...

Il me vient une question, ne vaudrait-il pas mieux voter Sarko mais au moins aimer le MANIOC ?

Ah ces kelmanistes...
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Olmeque
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MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:


Tout le monde s'égare, moi compris : combien de posts pour parler de Rachida DATI, et aucun pour évoquer le Ministère scandaleux de Brice HORTEFEUX...


hello,
j'ai entendu comme vous l'annonce tres guerriere du ministere pendant la campagne. J'ai voulu sauter au plafond, me rouler par terre, en me disant il exagere, quel appel du pied au FN, trop c'est trop...Mais je me suis rendu compte que ça existe au Canada et que ça marche bien tout comme l'immigraton choisie. La france m'avait laissé le souvenir d'administrations désagréables. Ici, j'ai eu un tel plaisir que j'etais deçu que la paperasse finisse aussi vite. En fait je recherche des arguments contre votre Nabotléon, mais je n'en trouve pas sur le fond du sujet Embarassed Embarassed . Alors pourquoi pas en france pour essayer d'etre juste:
- Peut etre à cause de Vichy, comme dirait Mitterand les cicatrices ne sont pas refermées, mais bon pour ça il y en a deja beaucoup qui nous saoulent avec cette periode, et je ne doute pas de leurs moyens pour se defendre...
- Peut etre parce qu'un grand pays qui se dit des droits de l'homme qui rayonne comme la france se doit d'etre plus humain et accueillant qu'une ex colonnie du pole nord que le Canada?
- Peut etre parce que l'immigration en france est plus importante qu'ici à -40 en hiver. Probablement c'Est cela...parce que les français sont largement plus racistes que les canadiens.
Bref j'ai beaucoup de mal à condamner ce projet en meme temps que l'immigration au Canada Embarassed Embarassed . Je pense que c'est la façon dont Sarko a craché cela et apres tout ce qu'il a dit qui craint...En tout cas ici, il n'y a pas beaucoup de clandestin et une immigration assez rigide et reglementée avec peu de passe-droit ou de laisser-faire. Vous me direz c'est un pays de droite!!Il n'y a jamais eu de doute sur cela en amérique du nord. Voila ce que ce sujet me provoque Rolling Eyes Exclamation
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kreelin
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MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 16:35    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Laurent Solly, 36 ans, ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy et inspecteur des Finances, deviendra fin juin directeur général adjoint de TF1, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

Selon cette cette source, M. Solly fera d'abord "le tour du groupe Bouygues", qui contrôle le groupe TF1, "pendant trois à quatre semaines".

Il prendra ensuite ses fonctions de directeur général adjoint de TF1 "au cours de la deuxième quinzaine du mois de juin", sans doute au début de l'été.

A ce poste, M. Solly sera l'adjoint de Nonce Paolini, dont le conseil d'administration devait annoncer mardi la nomination au poste de directeur général du groupe audiovisuel privé.

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kreelin
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MessagePosté le: Mar 22 Mai 2007 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Sarkozy et maintenant?

atention ce sont des verbatims!

Val: http://www.youtube.com/watch?v=KEptirnm82A

Otteneimer: http://www.youtube.com/watch?v=xVsRx1thm4s&NR=1

Au passage les copains de Royal aux soirs de défaites dans le passé:

http://www.youtube.com/watch?v=O1AXLhHOONA ici DSk parle de victoires futures, ça vous rapelle pas une madonne du poitou le jour de sa défaite? pourquoi en 2002 apres une elimination au 1er tour on peut parler de victoires futures et en 2007 apres un second tour honorable c'est interdit?

http://www.youtube.com/watch?v=dkni7fylFZ8 Fabius ne conteste pas le au second tour de 95!

Internet is bitch!

Je sais que la france d'apre c'est aussi Sarko mais bon fo voir que pour sortir de la france d'apres on est que l'on veuille ou non obliger de compter sur la force politique capable de ferailler avec l'ump et de voir ce qu'il s'y passe une last couche: http://www.youtube.com/watch?v=EDJubmbykXA
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Katana
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MessagePosté le: Mer 23 Mai 2007 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

kreelin a écrit:
Sarkozy et maintenant?


Un type vient de lancer un site qui se propose de suivre et d'analyser le bilan du quinquennat Sarkozy en temps réel.

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient disait-on ?

je pense que ce site aura un succès grandissant au fil des années...
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 23 Mai 2007 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

Suis en train de regarder le 20h de France 2. Oh, comme il est sympa et djeun', le gouvernement de la France d'Après ? Twisted Evil

Y'a les nouvelles ministres jeunettes et télégéniques, Valérie Pécresse et l'héroïne Rachida Dati, qui sortent de réunion, souriantes, sympathiques, et, surtout, n'oubliant pas saluer leurs copains... pardon, les journalistes, par un sympathique "salut, tu vas bien ?" Laughing (souvenir des Inconnus dans "Auteuil-Neuilly-Passy" : "salue han... tu (smack) vas (smack) biaaaaaan ?" Laughing )

Trop sympa, cette France d'Après ! Après la collusion affichée entre Nabotléon II et les milieux d'affaires, la complicité "décomplexée" entre ses ministres et les journalistes ! Twisted Evil

Tout-va-biaaan... Laughing Razz Twisted Evil Arrow
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Maryjane
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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 00:54    Sujet du message: Répondre en citant

Allez ; petit quart d'heure de méchanceté gratuite, histoire de s'en payer une bonne tranche avant d'aller pioncer Twisted Evil :



Un petit aperçu des réactions sur le web (le premier lien est insupportable de barres) Laughing :

http://birenbaum.blog.20minutes.fr/archive/2007/05/23/garde-%C3%A0-vous.html

+

http://www.jeunes-paris15.fr/2007/05/23/photo-officielle-ratee-de-nicolas-sarkozy-les-internautes-unanimes/
http://www.rtl2007.fr/analyses/editos/0/nicolas-sarkozy-arret-7045.html

Arrow !!!!
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kreelin
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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 02:55    Sujet du message: Répondre en citant

Post HS, reclassé ici :
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Kainfri
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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 09:10    Sujet du message: Répondre en citant

Post HS, reclassé ici :
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kreelin
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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 15:04    Sujet du message: Répondre en citant

Post HS, reclassé ici :
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Chabine
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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 16:20    Sujet du message: Répondre en citant

Le topic c'est LA FRANCE D'APRES, celle de Nabotléon II, pas pour ou contre Ségolène.
Y'a un topic sur les Législatives, merci de bien vouloir y poursuivre vos échanges Arrow
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kreelin
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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007 20:37    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Le topic c'est LA FRANCE D'APRES, celle de Nabotléon II, pas pour ou contre Ségolène.
Y'a un topic sur les Législatives, merci de bien vouloir y poursuivre vos échanges Arrow
ok j'avais juste cru ue le sujet etait inclusif de tout ce que son election a déclenché dans le champ politique que ce soit au ps, ou à l'ump et bien sur en 1er lieu tous les sujets que vous abodez souvent ici...
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kapro
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MessagePosté le: Ven 25 Mai 2007 13:13    Sujet du message: Immigration Choisie! Pourquoi la France n'y a pas droit!! Répondre en citant

Olmeque a écrit:


hello,
j'ai entendu comme vous l'annonce tres guerriere du ministere pendant la campagne. J'ai voulu sauter au plafond, me rouler par terre, en me disant il exagere, quel appel du pied au FN, trop c'est trop...Mais je me suis rendu compte que ça existe au Canada et que ça marche bien tout comme l'immigraton choisie. La france m'avait laissé le souvenir d'administrations désagréables. Ici, j'ai eu un tel plaisir que j'etais deçu que la paperasse finisse aussi vite. En fait je recherche des arguments contre votre Nabotléon, mais je n'en trouve pas sur le fond du sujet...


Salut Olmeque,
Bonjour aux Grioonautes!!

Justement, tout est dans cette idée de "copier" ce qui marche ailleurs, pour l'appliquer chez soi, sous le pretexte que ça marchera aussi!!!!

D'abord sur la "certitude" que ça mrchera, il faut se baser sur au moins 2 choses:
    1. la similitude du contexte socio-politique
    2. la similtude culturelle ou dans les mentalités...


A partir de là, en quoi est-ce que le Canada serait pareil à la France, voire même proche, pour penser au plus haut niveau, c'est-à-cire, celui du président de la République, que le modèle canadien de l'immgration serait bon pour la France?

Au niveau géographique, rien de similaire car l'accès sur le territoire canadien se fait presqu'exculsivement de manière officielle, là où la France a de nombreux voisins...
Au niveau politique, nada!!!! Et c'est justement à ce niveau que le discours de Sarkozy est populiste!!!!!
Le politique a pour mission de réfelchir sur les problèmes de son peuple, en vue d'y apporter une solution judicieuse. Si la solution proposée est mal pensée, le problème ne sera pas résolu. Certes si on rentre dans un schéma de pensée différent, à l'exemple du populiste qui veut faire beaucoup de bruit pour peu de durable, alors on peut comprendre une telle décision.

Je m'exlique...
Le Franc CFA, qui historiquement s'appelait Franc des Colonies Françaises d'Afrique lors de sa création en 1948, est entièrement administré par la France.
Les fameuses ex-colonies sont de fait toujours sus l'emprise de la France, au niveau monétaire, voire même politique, vu l'onction obligatoire que tout "nouveau" "présideur" doit recevoir de la mère-patrie.

Or des 14 PAZF (Pays Africains de la Zone Franc), 12 sont PPTE (Pays Pauvres Très Endettés), ce qui conduit à une responsabilité de la France dans leur misère, du fait de l'administration faite par le Trésor Public Français (organe du ministèr des Finances!!!) de la monnaie CFA.

Du coup, le différentiel économique, en plus du besoin de mieux être propre à tous les humains, qui président à l'envie de s'exiler, est entretenu par la France dans les PAZF.
Partant de là, la France ne peut pas dire comme le Canada, qui lui n'est pas impliqué dans l'administration ou la gestion des pays d'origine de ses imigrés, qu'elle veut choisir ces derniers!!!!

Avant de choisir, prière de démenteler la monnaie de la honte, qui aura bientôt 60 ans, et qui est antérieure à la souveraineté des PAZF, prétendument acquise autour de 1960.


Le problème est donc à ce niveau. or Sarkozy, qui a choisi de copier les autres, est au courant de cette affaire!!!! En résumé, la France à travers le CFA sécurise ses importations en provenance des PAZF par un taux de change fixe, mais dans le même temps, cela encourage ussi la fuite de capitaux au dépar de ces mêmes pays!

Alors, venir crier que l'immigration choisie peut marcher en France, c'est se mettre du seul côté des électeurs FN, qui veulent une mesure directe, sans pour autant leur cracher la vérité historique en face. Plus populiste que ça...

A mon sens, tous les ressortissants des PAZF devraient plutôt reclamer leur citoyenneté française, au nom de l'histoire, pour se passer de visas ou de sélection pour rentrer en France.Et ce ne serait pas si idiot que ça vu que dans l'absolu, tout citoyen de ces pays, né avant les indépendances, peut revendiquer et obtenir sa naturalisation sur ce simple fait si jamais il s'établit en France.

Alors, pourquoi on serait français avant 60 et plus maintenant, alors que dans l'intervalle, rien n'a réellement changé au niveau poltique ou économique dans les PAZF.

Au passage, c'est ce jour que Sarkozy va recevoir officiellement Omar BONGO, qu'il avait déjà vu dans son hotel privé parisien avant le 1er tour de la présidentielle, et qui est au pouvir depuis 40 ans!!!!!!!!!!
_________________
Après le barbarisme, le christianisme, l'esclavagisme, le colonialisme, le communisme, le capitalisme, l'islamisme et le mondialisme, l'heure du culturalisme arrivera bientôt...
Les notions d'exception et de diversité culturelles sont déjà en place, et nul doute que pour la suite de ce mouvement, l'Afrique aura beaucoup à apporter au Monde.

Le Très Illustre...
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Olmeque
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MessagePosté le: Ven 25 Mai 2007 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que tu as raison Kapro, j'avais peur de laisser la rancoeur assombrir mon jugement. Mais ce que tu as écrit est tres vrai, si jamais tu avais des chiffres pour evaluer jusqu'à quel point la France est responsable....hesite pas
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 25 Mai 2007 18:11    Sujet du message: Re: Immigration Choisie! Pourquoi la France n'y a pas droit! Répondre en citant

kapro a écrit:
Justement, tout est dans cette idée de "copier" ce qui marche ailleurs, pour l'appliquer chez soi, sous le pretexte que ça marchera aussi!!!!

D'abord sur la "certitude" que ça mrchera, il faut se baser sur au moins 2 choses:
1. la similitude du contexte socio-politique
2. la similtude culturelle ou dans les mentalités...

(...)
Le politique a pour mission de réfléchir sur les problèmes de son peuple, en vue d'y apporter une solution judicieuse. Si la solution proposée est mal pensée, le problème ne sera pas résolu. Certes si on rentre dans un schéma de pensée différent, à l'exemple du populiste qui veut faire beaucoup de bruit pour peu de durable, alors on peut comprendre une telle décision.
(...)
Alors, venir crier que l'immigration choisie peut marcher en France, c'est se mettre du seul côté des électeurs FN, qui veulent une mesure directe, sans pour autant leur cracher la vérité historique en face. Plus populiste que ça...

Kapro Arrow et

Y'en a qui ont encore les yeux en face des trous, ici, tu m'as redonné espoir pour le week-end
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MessagePosté le: Sam 26 Mai 2007 16:45    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Les gars, ça mérite un topic spécial sur le franc CFA, tout ça Wink Je crois qu'il en existe déjà un, je vais voir comment je vais faire pour mettre de l'ordre quand même

La prochaine fois, je choisirai un autre titre pour mon topic, car, même si je l'ai précisé plusieurs fois (la France d'Après, c'est la France de Nabotléon II), il y a une sérieuse tendance à vouloir tout y fourrer, c'est la France d'Après tout kalté (fourre-tout), kwa ! Laughing

Bon, je vais mettre de l'ordre, et je reviens Arrow

Comme promis, j'ai crée un nouveau topic consacré spécifiquement au

Franc CFA, le plus long scandale de la Vè République

Bonne continuation Cool Arrow
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Chabine
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MessagePosté le: Sam 26 Mai 2007 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
« Il y a un passage très périlleux dans la vie des peuples démocratiques.

« Lorsque le goût des jouissances matérielles se développe chez un de ces peuples plus rapidement que les lumières et que les habitudes de la liberté, il vient un moment où les hommes sont emportés et comme hors d’eux-mêmes, à la vue de ces biens nouveaux qu’ils sont prêts à saisir. Préoccupés du seul soin de faire fortune, ils n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous. Il n’est pas besoin d’arracher à de tels citoyens les droits qu’ils possèdent ; ils les laissent volontiers échapper eux-mêmes(...)

« Si, à ce moment critique, un ambitieux habile vient à s’emparer du pouvoir, il trouve que la voie à toutes les usurpations est ouverte. Qu’il veille quelque temps à ce que tous les intérêts matériels prospèrent, on le tiendra aisément quitte du reste. Qu’il garantisse surtout le bon ordre. Les hommes qui ont la passion des jouissances matérielles découvrent d’ordinaire comment les agitations de la liberté troublent le bien-être, avant que d’apercevoir comment la liberté sert à se le procurer ; et, au moindre bruit des passions politiques qui pénètrent au milieu des petites jouissances de leur vie privée, ils s’éveillent et s’inquiètent ; pendant longtemps la peur de l’anarchie les tient sans cesse en suspens et toujours prêts à se jeter hors de la liberté au premier désordre.

« Je conviendrai sans peine que la paix publique est un grand bien ; mais je ne veux pas oublier cependant que c’est à travers le bon ordre que tous les peuples sont arrivés à la tyrannie. Il ne s’ensuit pas assurément que les peuples doivent mépriser la paix publique ; mais il ne faut pas qu’elle leur suffise. Une nation qui ne demande à son gouvernement que le maintien de l’ordre est déjà esclave au fond du cœur ; elle est esclave de son bien-être, et l’homme qui doit l’enchaîner peut paraître. (...)

« Il n’est pas rare de voir alors sur la vaste scène du monde, ainsi que sur nos théâtres, une multitude représentée par quelques hommes. Ceux-ci parlent seuls au nom d’une foule absente ou inattentive ; seuls ils agissent au milieu de l’immobilité universelle ; ils disposent, suivant leur caprice, de toutes choses, ils changent les lois et tyrannisent à leur gré les mœurs ; et l’on s’étonne en voyant le petit nombre de faibles et d’indignes mains dans lesquelles peut tomber un grand peuple...

« Le naturel du pouvoir absolu, dans les siècles démocratiques, n’est ni cruel ni sauvage, mais il est minutieux et tracassier. »


Alexis de Tocqueville

Extrait de De la Démocratie en Amérique, Livre II, 1840 (10/18, 1963).


Source
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MessagePosté le: Mar 29 Mai 2007 19:09    Sujet du message: Répondre en citant

Je dois dire quand même que je rigole plus que je ne l'aurais imaginé, depuis le 7 mai dernier Twisted Evil

Dernière occasion en date : la prestation de Jamel Debbouze à Cannes, hier soir Laughing Laughing Laughing

http://www.youtube.com/watch?v=zo7xjl11pFY

"J"annonce officiellement mon ralliement à Nicolas Sarkozy !
(rires, sifflets)
Je vous demande de vous arrêter !
(...)
Mr Sarkozy, si vous mécoutez, je retire tout ce que j'ai dit sur vous depuis le début...
Quand vous voulez pour un jogging républicain (rires) avec Faudel et Mireille Matthieu au Bois de Boulogne"

Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing

Mais plus importante est sa conclusion :

"Le Festival de Cannes et né juste après la Guerre, grâce au Conseil National de la Résistance, entre autres, et à ce titre, ça donne tout son sens au cinéma, pour moi. Le cinéma est aussi un métier où on résiste (...) pas seulement un endroit où on mange du pop-corn"
Wink Arrow
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 30 Mai 2007 15:26    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.liberation.fr/actualite/societe/256475.FR.php

Tabassage immédiat à bord du vol Paris-Bamako

L'équipe du cinéaste Laurent Cantet était présente dans l'avion. Témoignage.

Par Catherine COROLLER
QUOTIDIEN : lundi 28 mai 2007


«n ous partions à Bamako tourner quelques scènes de mon prochain film», raconte le réalisateur Laurent Cantet (Ressources humaines, l'Emploi du temps). «Et au moment où les portes de l'avion allaient se refermer, on a entendu des hurlements», poursuit son assistant et directeur de production, Michel Dubois. Une bagarre vient d'éclater à l'arrière de l'appareil d'Air France 796 à destination de la capitale du Mali. Le décollage était prévu à 16 h 40 samedi. L'embarquement s'était passé tout à fait normalement. Les passagers ne savaient pas qu'un sans-papiers en cours d'expulsion de la France vers le Mali devait voyager dans le même avion qu'eux.

«Grande violence». La suite est racontée par Laurent Cantet, Michel Dubois et des membres de l'équipe de tournage. Ce qu'ils ont vécu était si dur que, dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont couché leur témoignage par écrit. Le Réseau Education sans frontières (RESF), auquel appartient le cinéaste, s'est chargé hier de le diffuser.

Michel Dubois est assis au fond de l'appareil. Il se retourne. Voit deux personnes en civil tentant de contenir un Noir assis au dernier rang, qui se débat violemment. «On s'est demandé s'il s'agissait d'une agression entre passagers», raconte-t-il. Plusieurs personnes s'interposent. Les individus en civil révèlent alors leur état de policiers. «S'ensuit une scène d'une grande violence, raconte Laurent Cantet. Les flics étaient à genoux sur le mec. L'un semblait vouloir l'étrangler, l'autre lui assénait des grands coups de poing dans le ventre.» Les hurlements du Noir se transforment en râles. «Sous les huées des passagers, l'homme finit par être immobilisé et sanglé», témoignent les collaborateurs de Laurent Cantet. La scène a duré dix bonnes minutes.

Dans l'avion, et plus précisément à l'arrière, beaucoup de voyageurs sont Noirs, et réagissent particulièrement mal. «Un passager a filmé la scène avec son téléphone portable», raconte Laurent Cantet. Une policière qui semble être la responsable de l'opération «menace alors d'arrestation les personnes les plus proches et photographie les protestataires». Elle leur explique que l'homme n'est pas un simple sans-papiers mais un «double peine» ; en clair, un repris de justice condamné à une peine de prison et à l'expulsion de France. Le passager, lui, semble avoir perdu connaissance. «Il a fait une sorte de crise d'épilepsie», témoigne Michel Dubois. Les policiers décident de l'évacuer.

«On l'a vu passer avec les yeux révulsés, la langue qui pendait, de la bave autour de la bouche, rapporte Laurent Cantet. Quelqu'un l'a ensuite aperçu par le hublot dans une ambulance avec un masque à oxygène.» Les témoins sont sous le choc. «Beaucoup imaginent que l'homme est mort, ce qui fait encore monter d'un cran l'émotion.» Une hôtesse et plusieurs passagères pleurent.

Une fois l'homme débarqué, «une bonne dizaine d'agents de la police de l'air et des frontières [la PAF, ndlr] font irruption dans l'appareil», poursuivent les collaborateurs de Laurent Cantet. Le cinéaste pense que les policiers sont à la recherche de celui qui a filmé la scène. Mais ils ne parviennent pas à l'identifier. Et repartent avec Michel Dubois. «J'ai été désigné par la responsable de l'opération comme celui qui avait mené l'opposition à cette action extrêmement violente», témoignait-il hier. De nouveau des passagers protestent, refusant de s'asseoir et de se calmer. Un policier remonte alors à bord de l'avion pour leur proposer, selon Laurent Cantet, «un marché incroyable : Michel pourrait réembarquer à condition que l'expulsé le soit aussi». Un autre policier indique que Michel Dubois a été placé en garde à vue, et menace les protestataires du même sort.

Vol annulé. L'affrontement dure depuis une bonne heure. Il est près de 18 heures. Le commandant de bord annonce que le vol est annulé. Dans son message, il évoque «les "manoeuvres" d'un individu refusant d'être reconduit dans son pays d'origine», et «les manifestations d'une minorité de passagers», affirment les collaborateurs du cinéaste. Dans l'aérogare, les policiers sont toujours, selon Laurent Cantet, à la recherche du photographe. Michel Dubois, lui, a été relâché vers 22 heures. Apparemment sans que des poursuites aient été engagées contre lui, affirmait hier son avocate, Dominique Noguères.

Du côté d'Air France, un porte-parole de la direction banalisait l'affaire, confirmant qu'un «reconduit à la frontière a protesté, à la suite de quoi il y a eu une petite réaction d'hostilité, semble-t-il, de certains passagers». Le commandant de bord, estimant alors «que les conditions de sécurité n'étaient pas entièrement réunies pour que le vol ait lieu sereinement», a préféré l'annuler.

Du côté du gouvernement, le ministère de l'Intérieur, dont dépend la PAF, renvoie désormais sur le nouveau ministère de l'Immigration, de l'Intégration, du Codéveloppement et de l'Identité nationale. La version des policiers telle que la rapporte un collaborateur du ministre Brice Hortefeux est évidemment différente. Selon lui, l'expulsé est un «ressortissant malien âgé de 50 ans faisant l'objet de deux interdictions du territoire». Calme dans un premier temps, l'homme se serait ensuite montré «surexcité», ameutant les passagers, «assénant un coup de tête et mordant l'un des trois policiers qui l'escortaient si bien que la PAF a dû intervenir pour prêter main-forte à l'escorte». Pris d'un malaise, le Malien aurait ensuite été débarqué de l'avion et examiné par un médecin qui a jugé son état compatible avec un placement en garde à vue. Sous le coup d'une plainte pour «opposition à une mesure d'éloignement, refus d'embarquement et coups et blessures contre un policier», il sera jugé aujourd'hui en comparution immédiate.

Face à la multiplication des poursuites contre des citoyens ayant tenté de s'opposer à l'expulsion de sans-papiers, les animateurs du RESF ­ qui défendent les parents sans papiers d'enfants scolarisés ­ ont annoncé la création d'un collectif de «défense coordonnée des victimes de la criminalisation de la solidarité».
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MessagePosté le: Ven 08 Juin 2007 00:44    Sujet du message: Répondre en citant

Spéciale dédicace pour les nègres comme Miss Dominique, qui pensent que la suppression des droits de succession "est une bonne chose" (pour qui ? pour eux ? c'est même pas gagné... Rolling Eyes Elle a déjà acheté combien de biens, déjà ? Qu'elle va léguer à qui ? 'tain, ces négros qui se croient arrivés parce qu'ils ont fait la lèche à qui de droit, devraient aller demander à ceux que le nabot a trahis avant de venir crier victoire... Evil or Very Mad )

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5131

Gouvernement Sarkozy : la première gorgée d’oseille
par Michel Husson.
7 juin 2007

Regards, juillet-août 2007.



C’est aux premières mesures prises par un gouvernement qu’on peut juger de ses orientations. Celles de Sarkozy sont d’une absolue limpidité : réduction des droits de succession, allègement des droits de donation, détaxation des heures supplémentaires, réduction de l’impôt sur la fortune, baisse du bouclier fiscal, déduction des intérêts d’emprunts. Aucune de ces mesures ne va vraiment profiter à « ceux qui se lèvent tôt ». C’est évident pour le bouclier fiscal et l’ISF, qui ne concerne que les 450 000 ménages les plus aisés. Même chose pour les successions et donations, puisque les abattements existants font que 80 % des successions sont déjà libres de droits. Quant aux intérêts d’emprunt, ils auront pour effet principal de soutenir les prix du marché de l’immobilier menacé de retournement.

Reste la détaxation des heures supplémentaires qui va surtout profiter aux patrons en leur permettant de « blanchir » à bon compte des heures supplémentaires non déclarées ou de réduire leur coût du travail plutôt que d’embaucher. Ils seront encouragés à geler les salaires : après tout, ceux qui veulent gagner plus n’ont qu’à travailler plus. Tout cela va coûter très cher sous forme de manque à gagner pour les dépenses publiques. Le site debat2007.fr initié par l’Institut de l’entreprise - que l’on ne peut soupçonner d’anti-sarkozysme primaire - l’évalue à 15,6 milliards d’euros : 4,6 pour les heures supplémentaires, 2 pour les déduction d’intérêts, 5 pour les droits de succession et 4 pour le bouclier fiscal et l’ISF.

Tous comptes faits, on pourrait s’en tenir là et constater que Sarkozy applique le programme mis en chanson par Maurice Chevalier : « Du fric, du blé, de l’oseille, de la braise, des picaillons, du flouze ou bien du pèze, ap’lez ça comme vous voulez moi j’m’en fous, pourvu qu’j’en aie toujours plein les poches ». Mais un économiste ne se laissant pas si facilement distraire, il faut en venir à la question du déficit budgétaire qui va être creusé d’autant. Sarkozy a déclaré qu’on verrait plus tard (dans cinq ans) quand la croissance serait revenue. Un keynésien de base se serait-il subrepticement introduit à l’Elysée ? Non, parce qu’ il y a déficit et déficit, et l’exemple de Bush aurait dû suffire pour le comprendre. Ce n’est pas la même chose de faire des cadeaux aux riches ou de financer des logements sociaux. Avec Sarkozy, c’est très clair, d’autant plus que les riches ne touchent pas seulement le jackpot des baisses d’impôts mais aussi le bonus des nouvelles émissions de bons du Trésor auxquels ils s’empresseront de souscrire au lieu de relancer la consommation.

Sarkozy se paie en outre le luxe de faire un pied de nez aux règles du Pacte de stabilité européen. Les « vrais Européens », de Bayrou à la Commission, commencent à faire la grimace. Et là aussi, cela fait réfléchir sur une certaine manière de critiquer l’Europe libérale au nom de la souveraineté nationale, comme si les politiques réactionnaires étaient imposées par le Pacte de stabilité et l’indépendance de la Banque Centrale Européenne. On a sous les yeux une bourgeoisie nationale qui décide d’enfreindre certaines règles, pour mener à sa manière une politique de classe décidée.

Il s’agit probablement d’une stratégie en deux temps. On commence par filer du fric aux riches et, comme la conjoncture semble favorable, on pourra dire qu’on a ainsi relancé l’économie. Puis, dans quelques mois, on redécouvrira le déficit et en tirera argument pour freiner d’autres dépenses. Et si cela ne suffit pas, on instituera une TVA sociale pour éponger le déficit, comme l’a permis la hausse de la TVA en Allemagne. On aura donc réussi cette prouesse : faire payer par les salariés les cadeaux aux riches, à coup de nouveaux impôts et de coupes sombres dans les services publics et les retraites. Ce que le nouveau gouvernement met en place n’est donc rien d’autre qu’une vaste opération de siphonage en faveur des possédants.

La brutalité sans précédent de cette politique peut cependant ouvrir une dialectique positive. Il faut marquer à la culotte le gouvernement, afin de démontrer le contenu anti-social de ses mesures et dévoiler ainsi la véritable nature du sarkozysme. Mais il faut aussi, dans le même temps, pointer la pusillanimité de cette vieille gauche qui pense encore que croissance et relance budgétaire sont les deux mamelles de la Nation. Telle est la double tâche qu’il faut entreprendre pour pouvoir, enfin, poser politiquement la question-clé, celle de la répartition des richesses.

Michel Husson

Michel Husson, administrateur de l’ INSEE, chercheur à l’ IRES ( Institut de recherches économiques et sociales).
Auteur entre autres, de "Les casseurs de l’ Etat social"La Découverte.
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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MessagePosté le: Mar 12 Juin 2007 01:16    Sujet du message: Répondre en citant

Excellent article, qui décrypte le fonctionnement sur les masses de l'idéologie de la France d'aujourd'hui, mise en musique par Nabotléon II. Spéciale dédicace à Miss Dominique et à ses fans, sur Grioo et ailleurs...

http://www.betapolitique.fr/spip.php?article0965

Faiblesses de l’imaginaire de gauche : pourquoi les gens votent-ils à droite ?

Faiblesse de l’imaginaire de gauche : Rêver contre soi-même

En 2000, aux Etats-Unis, un sondage commandé par Time Magazine avait révélé que, quand on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1% des Américains les plus riches, 19% répondaient affirmativement, tandis qu’un autre 20% estimait que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David Brooks l’avait cité dans un article du New York Times intitulé « Pourquoi les Américains des classes moyennes votent comme les riches - le triomphe de l’espoir sur l’intérêt propre » (12 janvier 2003). Ce sondage, disait-il, éclaire les raisons pour lesquelles l’électorat réagit avec hostilité aux mesures visant à taxer les riches : parce qu’il juge que celles-ci lèsent ses propres intérêts de futur riche. Dans ce pays, personne n’est pauvre : tout le monde est pré-riche. L’Américain moyen ne considère pas les riches comme ses ennemis de classe : il admire leur réussite, présentée partout comme un gage de vertu et de bonheur, et il est bien décidé à devenir comme eux. A ses yeux, ils n’accaparent pas des biens dont une part devrait lui revenir : ils les ont créés à partir de rien, et il ne tient qu’à lui de les imiter (1). Il ne veut surtout pas qu’on les oblige à partager ou à redistribuer ne serait-ce qu’une petite part de leur fortune : cela égratignerait le rêve. « Pensez-vous vraiment, interrogeait David Brooks, qu’une nation qui regarde Katie Couric [présentatrice du journal du matin sur NBC, passée depuis au journal du soir sur CBS] le matin, Tom Hanks le soir et Michael Jordan le week-end entretient une profonde animosité à l’égard des nantis ? »

Dans le modèle marxiste, le travailleur est invité à se défaire de la mentalité servile et autodépréciative qui lui interdit de comparer son sort à celui des riches pour revendiquer sans complexes le partage des richesses. En même temps, il s’identifie à ses semblables, salariés ou chômeurs, nationaux ou étrangers, envers qui il éprouve empathie et solidarité. Le génie du libéralisme a été de renverser ce schéma. Désormais, le travailleur s’identifie aux riches, et il se compare à ceux qui partagent sa condition : l’immigré toucherait des allocs et pas lui, le chômeur ferait la grasse matinée alors que lui se lève à l’aube pour aller trimer... Bien sûr, on peut essayer de le raisonner ; on peut lui dire qu’il faut se méfier de ces fausses évidences dont, en France, Le Pen, puis le clan Sarkozy, se sont fait une spécialité : son intérêt objectif, en tant que travailleur, ce serait au contraire que les chômeurs ronflent béatement jusqu’à des deux heures de l’après-midi, puisque, s’ils sont obligés d’accepter n’importe quel boulot, cela tire vers le bas le niveau des rémunérations et des conditions de travail de l’ensemble des salariés - y compris les siennes. On peut essayer de lui démontrer par a + b qu’il se trompe d’ennemis, et qu’il ferait mieux de réserver sa défiance et son animosité à ces politiciens méphitiques qui encouragent en lui l’aigreur et le ressentiment les plus infects.

Pourquoi vouloir encore
changer les choses si,
à n’importe quel moment,
un coup de chance,
ou vos efforts acharnés,
peuvent vous propulser
hors de ce merdier ?


On est forcément tenté d’argumenter, et il faut le faire ; mais il faut peut-être aussi être conscient que ça ne suffit pas. Tous ceux qui, en France, ces derniers mois, écœurés d’entendre des types nés avec une cuillère en or dans la bouche marteler sur toutes les antennes les vertus du « mérite », effarés de voir tant d’agneaux se préparer à voter avec enthousiasme pour le grand méchant loup, se sont époumonés à dénoncer l’arnaque et à en démonter les mécanismes - en vain -, ont peut-être négligé un fait capital : ce qui n’a pas été fait par la raison ne peut pas être défait par la raison. Quand on a consacré un livre à tenter de démêler les formes de rêve bénéfiques de celles qui travaillent contre le rêveur, l’élection présidentielle apparaît comme le triomphe éclatant des secondes. Comme cela a été abondamment souligné depuis le 6 mai au soir, lorsque nos yeux se sont brutalement dessillés en même temps que la Marseillaise de Mireille Mathieu nous déchirait les tympans, en France, les noces de la politique et du showbiz ont été un peu plus tardives qu’ailleurs, mais elles ont fini par se produire aussi (2). Il était inexorable qu’elles finissent par se produire. Comme celle d’un Berlusconi ou d’un Reagan - qui ne venait pas du cinéma par hasard, et qui ne faisait qu’accentuer une tendance amorcée avec Kennedy -, la victoire de Nicolas Sarkozy en France résulte d’une manipulation à grande échelle des imaginaires. Elle a été préparée par vingt ans de TF1 et de M6, de presse people, de jeux télévisés, de Star Ac et de superproductions hollywoodiennes. Pour pouvoir ricaner en toute tranquillité des beaufs qui ont voté Sarkozy, d’ailleurs, il faudrait pouvoir prétendre avoir échappé complètement à l’influence de cette culture - ce qui ne doit pas être le cas de beaucoup de monde.

Le thème récurrent sur lequel tous ces médias ne cessent de broder d’infinies variations, et auquel nos cerveaux, de gauche comme de droite, ont développé une accoutumance pavlovienne, c’est celui de la success story. Qui véhicule un seul message : pourquoi vouloir changer les choses ou se soucier d’égalité des droits, si, à n’importe quel moment, un coup de chance, ou vos efforts acharnés, ou une combinaison des deux, peuvent vous propulser hors de ce merdier et vous faire rejoindre l’Olympe où festoie la jet-set ? « Chacun aura sa chance », clamait Nicolas Sarkozy à peine élu. Il y a quelques années, on avait relevé une illustration presque caricaturale de cette idéologie dans le film de Steven Soderbergh Erin Brockovich seule contre tous (avec Julia Roberts), à l’impact d’autant plus fort qu’il était inspiré d’une histoire réelle - même s’il avait apparemment fallu, pour écrire le scénario, éluder certains aspects d’une réalité moins lisse que souhaité.

Même lorsqu’on a conscience
de ses ficelles un peu grosses,
on ne peut se défendre
d’éprouver un petit frisson
au contact de la success story


Success story du gagnant du Loto. Success story du petit entrepreneur « parti de rien ». Success story du vainqueur de la « Star Ac », des acteurs et des mannequins, à qui l’on fait raconter en long et en large dans leurs interviews comment ils ont été « découverts », comment ils ont persévéré sans se laisser décourager malgré les déconvenues de leurs débuts, comment ils vivent leur célébrité et leur soudaine aisance financière, etc. Success story de la nouvelle ministre de la justice Rachida Dati, passée d’une cité immigrée de Chalon sur Saône aux ors de la République. La fonction de ministre de Rachida Dati est secondaire : ses mentors l’ont faite réussir uniquement pour illustrer la mystique - ou la mystification - sarkozyenne de la réussite. Elle est là avant tout pour faire rêver ; elle est une machine de guerre fictionnelle. Pour quiconque fait métier de raconter une histoire, Dati est du pain bénit. On lit par exemple dans Le Nouvel Economiste : « Sur son berceau, les fées ne se sont jamais penchées. Alors, elle les a inventées. Bannissant les déterminismes, forçant sa condition, son histoire est celle d’une volonté glorifiée. »

C’est la grande force de la success story : même lorsqu’on a conscience de ses ficelles un peu grosses, on ne peut se défendre d’éprouver un petit frisson à son contact. Ses ressorts narratifs sont si familiers, elle est si valorisée et valorisante, que Nicolas Sarkozy lui-même a tout fait pour y conformer sa biographie. Il lui a fallu pour cela déployer des trésors d’imagination, par exemple pour s’inventer de ces avanies, indispensables à toute success story, censées s’être gravées à jamais dans votre mémoire pour alimenter votre soif de revanche, vous forger le caractère et aiguillonner votre ambition. Le Nouvel Observateur (17 mai 2007) rapporte ainsi l’« humiliation » du nouveau président d’avoir grandi dans - on ne rit pas - le « quartier pauvre de Neuilly » : « Nicolas n’ose pas inviter ses camarades chez lui. Un souvenir le hante : le saumon fumé sous cellophane acheté au Prisunic sur lequel il tombait quand il ouvrait le réfrigérateur familial. Chez ses amis, le saumon fumé venait des meilleurs traiteurs de la ville. » Poignant, non ? Rolling Eyes

Renvoyer au passé
toute l’histoire des sciences sociales
pour les remplacer par la « philosophie politique »
et dénier aux individus
tout déterminisme social


On pense à M. Bounderby, le banquier du génial roman satirique de Charles Dickens Temps difficiles : « un homme qui ne pouvait jamais assez se vanter d’être le fils de ses œuvres », et qui ne cesse de répéter que, s’il est arrivé là où il est, il ne le doit à personne d’autre qu’à lui-même. Cette fierté imbécile et forcément mensongère à l’idée de s’être « fait tout seul » rappelle ce fantasme de l’individu « autoengendré », dégagé de toutes les limites ou contraintes imposées par la nature ou la société, que décrivent dans leurs essais Nancy Huston ou Miguel Benasayag. Elle est surtout la version glamour d’une figure délibérément construite par les idéologues de la révolution conservatrice : celle d’un individu qui ne serait défini ni par ses origines sociales ou culturelles, ni par sa couleur de peau, ni par son sexe ou son orientation sexuelle - toutes caractéristiques qui seraient purement anecdotiques -, mais uniquement par son appartenance à la nation.

Cette entreprise passe forcément par le discrédit jeté sur ceux qui étudient les déterminations sociales et leurs effets, comme le montre Didier Eribon dans son récent livre D’une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française (Léo Scheer, 2007) : « Le projet de renvoyer au passé toute l’histoire des sciences sociales françaises pour les remplacer par la “philosophie politique” n’avait, au bout du compte, pas d’autre signification que celle-ci : libérer les individus de tout déterminisme social, afin qu’ils se déterminent librement et rationnellement à renoncer à leur liberté au profit de la souveraineté politique qui s’incarne dans l’Etat, représentant de la Société et de la Nation. » C’est bien d’« individus » qu’il s’agit, et non plus de « sujets » : car « le “sujet” contrairement à l’“individu” sait que la Société le précède et se situe au-dessus de lui et, par conséquent, il n’a pas la désastreuse illusion qu’il peut inventer le social au gré de ses “désirs” ».

Ce sont bien les mouvements sociaux
qui maintiennent en vie
l’idéal du bien commun


Derrière cette fiction, promue par les conservateurs, d’une nation comme « emballée sous vide », constituée d’individus dont le poids ou la marge de manœuvre respectifs seraient identiques de fait - et pas seulement dans les idéaux que proclament les frontons des mairies -, se cache une entreprise de liquidation de la politique : « Dénier le caractère constitutif des inscriptions sociales ne les fait pas disparaître, écrit encore Eribon, mais cherche à interdire qu’on lutte contre les dominations qu’elles commandent. » Pour mieux les affaiblir, on qualifie désormais les revendications collectives de « corporatistes » ou de « communautaristes » : on reproche à ceux qui les portent de mettre en péril l’intérêt général ou la cohésion de la nation. A lire Didier Eribon, on mesure mieux l’inconscience de ceux qui, tout en se réclamant de la gauche, croient pouvoir joindre leurs voix à ce concert douteux.

D’autant qu’il ne faut pas s’y tromper : même si une approche superficielle peut faire envisager leur démarche comme la défense d’intérêts particuliers, ce sont bien les mouvements sociaux qui maintiennent en vie l’idéal du bien commun. Ils rappellent que, s’il existe bel et bien une marge de manœuvre individuelle, il est absurde de vouloir faire croire que celle-ci peut être autre chose qu’une marge, justement : pour le reste, chacun est bien le produit de déterminismes qui le rattachent à divers groupes, et qui facilitent ou empêchent sa progression. Aucune démocratie digne de ce nom ne peut se dispenser d’en tenir compte, et de chercher les moyens d’y remédier. Nier l’importance de ces déterminismes, et vouloir qu’il y ait société sans qu’ils aient d’abord été vaincus, c’est mettre la charrue avant les bœufs, et prendre ses désirs pour des réalités. Si les mouvements sociaux suscitent une telle hostilité, c’est parce qu’ils rappellent cette vérité contrariante.

Si on exhibe quelques spécimens
de catégories socialement défavorisées
à qui on a « donné leur chance »,
c’est pour mieux se dédouaner
de la relégation dans laquelle
on souhaite maintenir tous les autres


Pour sa part, l’idéologie conservatrice, si elle exalte la grandeur de la nation, ne fait en réalité aucun cas, évidemment, de l’intérêt général ou du bien commun. Dans cette compétition généralisée qu’est la société telle qu’elle la conçoit, et où elle feint crapuleusement de croire que tous auraient les mêmes chances, chacun est, comme Erin Brockovich, « seul contre tous ». Dans le slogan électoral de Nicolas Sarkozy, « ensemble, tout devient possible », le « ensemble » n’est là que pour décorer. Ou plutôt, il désigne un « ensemble » effroyablement pasteurisé, expurgé de tous ses éléments non conformes ; car, si on exhibe quelques spécimens de catégories socialement défavorisées à qui on a « donné leur chance », c’est pour mieux se dédouaner de la relégation dans laquelle, contrarié par leur existence, on souhaite maintenir tous les autres. A cet égard, toute recomposée qu’elle est, la prétendue « famille d’aujourd’hui » que formerait le clan Sarkozy, et qui fait cette semaine la couverture de Paris-Match, véritable débauche de gosses de riches blonds aux yeux bleus, évoque davantage les héritiers monégasques que la diversité de la France contemporaine.

Tout est possible » : comme le rappelait Christian Salmon dans un article du Monde diplomatique (novembre 2006), ce slogan était déjà celui de Ronald Reagan lorsque, dans son discours sur l’état de l’Union, en 1985, il présentait sa Rachida Dati à lui : « Deux siècles d’histoire de l’Amérique devraient nous avoir appris que rien n’est impossible. Il y a dix ans, une jeune fille a quitté le Vietnam avec sa famille. Ils sont venus aux Etats-Unis sans bagages et sans parler un mot d’anglais. La jeune fille a travaillé dur et a terminé ses études secondaires parmi les premières de sa classe. En mai de cette année, cela fera dix ans qu’elle a quitté le Vietnam, et elle sortira diplômée de l’académie militaire américaine de West Point. Je me suis dit que vous aimeriez rencontrer une héroïne américaine nommée Jean Nguyen. » Après avoir fait ovationner la jeune femme, Reagan enchaînait sur une autre histoire, tout aussi édifiante, avant de dévoiler la morale des deux récits en s’adressant à leurs protagonistes : « Vos vies nous rappellent qu’une de nos plus anciennes expressions reste toujours aussi nouvelle : tout est possible en Amérique si nous avons la foi, la volonté et le cœur. »

L’« industrie du rêve »
ne donne pas envie au rêveur
de s’organiser avec les autres
pour améliorer ses conditions d’existence,
mais plutôt de trouver le moyen
de fausser compagnie à tous ces losers


Pourquoi mettre en place des politiques égalitaires, redistribuer les richesses, garantir à tous des conditions de vie décentes et épanouissantes, quand on peut se contenter d’accréditer la fable selon laquelle « si on veut vraiment réussir, on peut » ? Pourquoi se fatiguer à ôter les obstacles qui se dressent sur le chemin des plus défavorisés, quand on peut se contenter de couvrir d’éloges ceux qui, parmi eux, ont le jarret assez souple pour sauter par-dessus - en insinuant sournoisement, par la même occasion, que les autres doivent quand même être un peu feignasses s’ils n’y arrivent pas eux aussi ? Pourquoi se tuer à satisfaire les revendications du peuple quand on peut le payer de mots - et de belles histoires ? Car la success story n’est que la déclinaison principale de cette stratégie politique qui, comme le pointe Salmon dans son article, consacré au storytelling, consiste désormais, plus largement, à raconter des histoires. Il cite un ancien conseiller de Bill Clinton qui constatait en 2004 : « Les républicains disent : “Nous allons vous protéger des terroristes de Téhéran et des homosexuels de Hollywood.” Nous, nous disons : “Nous sommes pour l’air pur, de meilleures écoles, plus de soins de santé.” Ils racontent une histoire, nous récitons une litanie. »

C’est peut-être sous cet angle, effectivement, qu’il faut analyser la faiblesse actuelle de la gauche : sous l’angle d’un problème avec l’imaginaire. L’industrie du spectacle, qui produit les histoires et les mythes contemporains les plus puissants, est le plus souvent en affinité profonde avec l’ordre du monde : les histoires et les mythes qu’elle met en circulation sont des histoires et des mythes de droite et travaillent pour la droite, même s’ils ne se présentent pas toujours sous cette étiquette. Ils en colportent les valeurs et la vision du monde. Ce rouleau compresseur culturel rend presque impossible la tâche de la gauche - ou du moins d’une gauche qui se voudrait fidèle à ses valeurs. L’« industrie du rêve » lui coupe l’herbe sous les pieds. Car elle produit du rêve, certes, mais aussi, à part égale, de la haine de soi. Elle apprend au public que tous ceux qui ne correspondent pas à ses critères de richesse, de pouvoir, de succès, d’élégance vestimentaire et/ou de perfection plastique sont ringards et méprisables (3) ; en lui étalant au visage la réussite et la félicité de ses stars, elle l’humilie, elle entretient sa rage et sa frustration. Quand, détournant les yeux de la page ou de l’écran, il regarde autour de lui, il n’a pas envie de s’organiser avec les autres pour améliorer les conditions d’existence qu’il partage avec eux : il cherche plutôt le moyen de fausser compagnie à tous ces losers, et de fuir les endroits minables où il végète injustement avec eux. La sorte de rêve produite par la société du spectacle est celle que Flaubert - comme j’ai essayé de le montrer dans La tyrannie de la réalité - avait déjà parfaitement décrite dans Madame Bovary, alors que ce système était balbutiant : un rêve qui, au lieu de conforter le rêveur, de lui permettre d’enrichir et d’approfondir le monde dans lequel il vit, produit au contraire chez lui une « passion de la rectification », une colère aussi stérile qu’inépuisable, dans laquelle il peut finir par engloutir toute son énergie, contre la non-conformité et l’insuffisance de ce qui l’entoure.

La valorisation culturelle
de la noirceur se traduit
par une méfiance instinctive
envers tout projet politique
qui ne diabolise pas
des catégories sociales entières,
renvoyé à un conte pour enfants



De surcroît, on peut se demander si un certain snobisme culturel de masse, valorisant le cynisme comme un signe de sagesse suprême, n’a pas contribué à discréditer le projet même de la gauche, présenté comme naïf dans la mesure où il implique d’envisager la société comme une communauté solidaire, et non comme un agrégat d’individus en guerre les uns contre les autres. Avec le recul, il est frappant de constater le boulevard idéologique qu’a ouvert au sarkozysme le succès d’un Michel Houellebecq. Il a semé l’idée que des personnages veules et méprisants, prônant l’autodéfense, crachant leur haine des féministes ou des Arabes, portaient le seul regard lucide et objectif sur l’état de la société et les options politiques à notre disposition. S’il a été promu et encensé par le milieu littéraire, c’est en vertu de cette échelle de valeurs, décrite par Nancy Huston dans Professeurs de désespoir, qui fait de la noirceur un critère de qualité et de supériorité : « Hugo, Dumas, Balzac, Sand : ces auteurs vous apprenaient quelque chose sur la vie humaine, ils ouvraient des portes, fouillaient les tréfonds de l’âme, cherchaient la nuance (...). Dans un deuxième temps, pour des raisons historiques faciles à saisir, il a été admis que le message d’un roman pût être noir, simplifié, absolutiste, désespérant même, du moment que l’ensemble était “racheté” - c’est-à-dire humanisé, moralisé - par un très haut style (Beckett, Cioran, Bernhard). Mais, peu à peu, on s’est mis à confondre noirceur et excellence, à prendre la noirceur comme telle pour une preuve d’excellence. (...) Voilà le progrès : on est passé des pierres précieuses... aux diamants noirs... au tas de charbon. »

Sur le plan politique, cette valorisation exclusive de la noirceur se traduit par une méfiance instinctive envers tout projet qui ne diabolise pas des catégories sociales entières, immédiatement renvoyé à un conte pour enfants. Elle sabote ainsi à la racine le projet même de la gauche, qui implique forcément de parier, à un moment ou à un autre, sur une altérité vécue positivement - et non comme une menace. Quoi qu’on pense de Ségolène Royal, on peut d’ailleurs se demander si les clips UMP qui circulaient sur Internet au cours de la campagne présidentielle, et qui la brocardaient en la renvoyant à cette image gnangnan, ne devaient pas autant à cet avantage idéologique conquis par la droite qu’aux faiblesses de la candidate socialiste. Sans compter qu’il est encore plus facile de caricaturer une gauche supposée voir le monde en rose bonbon quand celle-ci est incarnée par une femme.

Il n’y a plus de système
de valeurs et de représentations
capable de rivaliser avec le modèle dominant
et les idéaux qu’il met en circulation


Toujours est-il que désormais, l’opinion est éduquée à éprouver une haine viscérale envers tout ce qui revendique un progressisme même timide, identifié à l’ennemi : les intellectuels qui trahissent leur mépris du peuple par l’emploi de mots de plus de trois syllabes, les « bobos qui font du vélo à Paris » (Alain Finkielkraut), tout ça n’est qu’un ramassis de privilégiés « angélistes » vivant hors des réalités. Certes, l’image détestable donnée de la gauche par l’establishment socialiste explique en partie ce ressentiment ; mais en partie seulement. Surtout lorsqu’on se rappelle que ce qu’il y a de plus détestable dans cet establishment, c’est sa perméabilité aux valeurs de la droite, et que, pour cette raison, une bonne partie du ressentiment qu’il s’attire provient de gens qui se revendiquent de la gauche - d’une « gauche de gauche », et non de la « gauche de la gauche », selon l’utile correction apportée par Pierre Bourdieu et reprise par Didier Eribon dans son livre. Parmi ceux qui détestent le plus les socialistes, il y en a un bon nombre qui emploient parfois des mots de plus de trois syllabes et qui font du vélo, à Paris ou ailleurs.

Idées, rêves, représentations : c’est tout l’univers mental de la gauche qui est aujourd’hui anémié et discrédité. Pour des raisons en partie externes, et en partie internes. Durant la guerre froide, le communisme était assez puissant et influent pour pouvoir opposer à la culture capitaliste tout un corpus de valeurs et de références alternatives. On pouvait être fier de soi et des siens sur d’autres bases, qui valaient ce qu’elles valaient, mais qui avaient le mérite d’exister - une fierté de classe. Aujourd’hui, il n’y a plus de système de valeurs et de représentations capable de rivaliser avec le modèle dominant et les idéaux qu’il met en circulation. L’une des tâches les plus urgentes et les plus passionnantes, pour les années à venir, pourrait être de rassembler tous les éléments épars qui permettraient d’en rebâtir un ; un ensemble de références, d’idées, de représentations, qui ne serait pas aussi massif que l’a été le contre-modèle communiste - ce ne serait ni possible, ni souhaitable -, mais simplement vivant, cohérent et crédible.

La gauche répugne à accorder
la moindre attention aux formes,
aux discours, aux représentations


Mais il ne faut pas se cacher que la gauche est mal armée pour ça. D’abord, elle répugne à accorder la moindre attention aux formes, aux discours, aux représentations (4). Elle y voit forcément une manipulation, une reddition à l’ennemi, aux techniques de « com’ » prisées par la droite ou les socialistes. Du coup, si elle dénonce à raison - comme Eric Hazan dans LQR, La propagande du quotidien - la façon dont le libéralisme détourne et subvertit le langage à son profit, imposant ses termes comme autant de chevaux de Troie de sa vision du monde (à cet égard, il faut saluer le petit dernier, « assistanat », banalisé au cours de la campagne présidentielle), elle a tendance à s’enfermer elle-même dans un langage routinier, dans le ressassement de slogans usés se limitant à servir de points de ralliement à ceux qui se revendiquent du côté du Bien, avec un souci de renouvellement à ce point inexistant que, pour ma part, je me sens aujourd’hui prête à assassiner quiconque viendrait m’annoncer qu’un autre quoi-que-ce-soit est possible ou que je-ne-sais-quoi n’est pas une marchandise. Elle se berce ainsi d’une autosatisfaction un peu courte, et oublie que la qualité et la force du langage sont intimement liées à celles de la pensée. Annie Le Brun écrivait dans Du trop de réalité que la richesse de la langue apporte à la pensée « le surcroît d’énergie qui permet à celle-ci de s’aventurer au-delà d’elle-même ».

Mais la pensée de gauche a-t-elle envie de « s’aventurer au-delà d’elle-même » ? La question mérite d’être posée. Là encore, elle est hantée par le danger de la trahison. Elle se méfie : les audaces de pensée lui semblent n’être que des prétextes servant à justifier dérives et ralliements à l’ennemi. Et il est indéniable que c’est bien ce qu’elles peuvent être parfois. La surenchère dans la radicalité, déterminante dans la distribution de l’autorité morale, et qui n’est le plus souvent qu’une manière déguisée de jouer à celui qui pisse le plus loin, décourage encore les éventuels candidats à l’aventure intellectuelle. Du coup, la gauche se vit comme un camp retranché : tenter la moindre sortie serait courir le risque de se retrouver en terrain ennemi. Le problème, c’est que, du coup, les provisions s’amenuisent, et seront bientôt épuisées (à ce sujet, voir notamment sur ce site les réflexions de Starhawk et d’Isabelle Stengers).

« Les mots-clés
doivent être “et/et”,
et non “ou/ou” »


Dans un essai consacré au politiquement correct, publié en 1993 et traduit en français sous le titre La Culture gnangnan (Arléa, 1994), le critique d’art du Time Robert Hughes mettait en garde la gauche, dans son propre intérêt, contre la seule attention qu’elle daigne apporter à la langue et à la culture : une attention plus défensive et névrotique que créative, qui consiste seulement à expurger la langue et le patrimoine culturel de leurs éléments jugés potentiellement offensants. S’agaçant d’entendre parler de certains écrivains comme de « Blancs morts », il s’insurgeait contre la tendance réductrice à juger les œuvres uniquement en fonction de leur « capacité à œuvrer en fonction de la conscience sociale », et dénonçait l’illusion selon laquelle « les œuvres d’art portent un message social comme les camions transportent du charbon ». Il rappelait qu’Edward Saïd, l’un des intellectuels qui ont le plus fait pour mettre au jour les valeurs, les inscriptions sociales ou les préjugés décelables dans l’art - notamment dans Culture et impérialisme -, s’est lui-même toujours désolidarisé de cette logique. Il ne s’agit pas de censurer ou de remplacer un corpus par un autre, affirmait-il, mais de mettre d’autres choses en circulation, de créer des points de comparaison, d’encourager autant l’ouverture d’esprit que l’acuité critique : « Les mots-clés doivent être “et/et”, et non “ou/ou”. » Plutôt que de chercher à se protéger de la culture classique ou de la culture de masse - une entreprise improbable, de toute façon, du moins dans la mesure où on ne vit pas en ermite au fond des bois -, instaurer une dialectique entre elles et des œuvres minoritaires capables d’éclairer et de contester certaines de leurs valeurs.

De toute façon, c’est parfois quand elle croit être le plus éloignée du modèle dominant que la gauche s’en rapproche le plus. Elle n’a pas renoncé, par exemple, à sacraliser certains personnages, ou certains pays ou territoires, en raison de leur combativité anti-impérialiste ou de leur capacité à incarner ou à mettre en œuvre des alternatives. Cette sacralisation va au-delà de l’intérêt légitime ou de la simple admiration : elle porte l’espoir fou d’une possibilité de s’affranchir de la pesanteur et de la médiocrité humaines. Les lieux et les personnalités qu’elle concerne sont sanctifiés, perçus comme exempts de toute négativité ou imperfection. Elle rappelle ce militant communiste qui, revenant sur son parcours, racontait dans un documentaire qu’à l’époque, il était persuadé qu’après la révolution, il n’y aurait plus de chagrins d’amour. Ces fantasmes absolutistes, comme l’admiration portée autrefois à l’URSS de Staline ou à la Chine de Mao, peuvent amener à cautionner ou à couvrir malgré soi les pires crimes, plutôt que de devoir renoncer à une illusion bienfaisante. Ils interdisent aussi de faire la part des choses quand il y aurait lieu de la faire : Miguel Benasayag racontait un jour le trouble et la consternation qu’avait semés, dans une communauté autogérée d’Amérique latine, la découverte de la pédophilie de l’un de ses membres. Les uns tentaient désespérément de nier les faits pour sauver le rêve, tandis que, pour d’autres, cette révélation jetait un discrédit brutal sur l’ensemble de l’expérience. Benasayag faisait valoir à raison qu’il aurait pourtant fallu pouvoir inventer une troisième manière de réagir.

Peut-être serait-il temps de se demander
s’il ne peut pas exister quelque chose
entre le puritanisme sinistre
de la gauche authentique
et les orgies cyniques de la gauche caviar


Mais cette idéalisation, si typiquement de gauche qu’elle semble être, a aussi des affinités avec les formes de rêve suscitées par le modèle capitaliste : elle rejoint la logique du people, dans la mesure où celui-ci détourne le rêveur de ce qu’il est, du lieu où il vit, des gens qui l’entourent, pour le persuader qu’ils ne valent rien, et qu’ailleurs, quelque part, il existe des lieux ou des personnes qui sont, eux aussi, « affranchis de la pesanteur et de la médiocrité humaines ». Le confort matériel dans lequel évoluent les stars suscite l’envie en tant que tel, certes, mais peut-être surtout parce qu’on lui attribue inconsciemment le pouvoir de provoquer cette sorte de délivrance, de plénitude mentale - de même que la conformité parfois caricaturale des célébrités aux canons de la beauté est automatiquement synonyme, dans l’esprit du public, de volupté sans limites et d’amour sans nuages. Il ne s’agit pas seulement d’envier ceux qui semblent mener une vie plus gratifiante, plus intéressante ou plus excitante que la vôtre - ce qui, après tout, est compréhensible, même s’il faut aussi se méfier des illusions qui entrent dans ce genre de perception : il s’agit d’entretenir la croyance qu’il existe quelque part une sorte d’Olympe dont les habitants ne sont pas faits de la même substance que les humains ordinaires. A cet égard, l’Olympe de gauche, même s’il n’est pas peuplé des mêmes figures, ne se distingue pas fondamentalement de l’Olympe de droite : il produit les mêmes sentiments d’inanité et d’inadéquation, la même dégradation des réalités particulières. Il pourrait être intéressant de chercher à identifier comme telles - car cela existe, bien sûr - des formes de rêve qui soient réellement différentes, c’est-à-dire qui enrichissent la réalité au lieu de la rabaisser.

Enfin, une autre faiblesse constitutive de l’imaginaire de la gauche provient de sa fidélité au modèle messianique. Il ne peut fonctionner sans la référence incantatoire à un horizon révolutionnaire, à un grand soir, même s’il ne l’appelle pas forcément comme ça. Comme son homologue religieux, il invite ceux qui y adhèrent à se détourner des séductions de ce bas monde corrompu - par le péché pour le christianisme, par le capitalisme pour la gauche -, et à mener une vie d’ascèse et de sacrifices en attendant la rédemption collective. S’y ajoute la logique militaire qui affleure dans le militantisme, et qui, ne voulant voir qu’une seule tête, renvoie toute préoccupation personnelle à un individualisme condamnable. Cette logique affaiblit considérablement la gauche : une révolution n’est jamais exclue, mais elle reste une hypothèse un peu fragile pour qu’on fasse reposer toute la conduite de son existence sur elle. Elle produit avant tout des déceptions et du découragement en rafales. Il doit y avoir un moyen de concilier la recherche d’un but supérieur, la quête de justice ou d’idéal, avec la qualité de l’ici et du maintenant, avec un quotidien qui garde une place pour le plaisir. Peut-être serait-il temps de se demander s’il ne peut pas exister quelque chose entre le puritanisme sinistre de la gauche authentique et les orgies cyniques de la gauche caviar. Et pas le sempiternel hédonisme libertaire et machiste à base de gros rouge et de petites pépées purement décoratives et plus ou moins vénales, s’il vous plaît, culture dans laquelle, bizarrement, je ne me sens pas vraiment de place. Laughing

Si la gauche ne sait pas
imbriquer les aspirations personnelles
avec le collectif, si elle persiste à les criminaliser,
il est inévitable qu’elle jette ses ouailles
dans les bras de la droite


Certes, la volonté de distinction et de singularisation est précisément ce sur quoi prospère, en la manipulant et en la fourvoyant, la société de consommation, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il ne s’agit pas d’une quête humaine légitime. C’est peut-être aussi ce désir de ne pas consumer sa vie en vain qui explique la prospérité de la success story : si la gauche ne sait pas ménager un espace aux aspirations personnelles, les imbriquer avec le collectif, si elle persiste à les criminaliser, il est inévitable qu’elle jette ses ouailles dans les bras de la droite, et les pousse à balancer aux orties tout souci du collectif pour saisir la seule chose qui leur semble un peu tangible et stimulante : la réussite personnelle. Bien sûr, les chances d’y parvenir restent des plus aléatoires, mais au moins elles concernent encore cette vie-ci, et n’impliquent d’attendre ni la résurrection ni la révolution.

Ce qu’il y a de génial, avec la success story, c’est qu’elle est immunisée contre la critique. Si vous ricanez des espoirs qu’elle fait naître, vous ne faites que jouer l’un des rôles que sa structure narrative exige : celui du pisse-froid qui rendra le triomphe final encore plus délectable, parce qu’on pourra alors le narguer, savourer son dépit et sa déconfiture, et se sentir d’autant plus de mérite qu’on aura toujours « gardé la foi » et résisté au découragement qu’il essayait fourbement de nous communiquer. On ne peut pas tourner en dérision la success story sans insulter en même temps ce qu’on n’a en aucun cas le droit d’insulter : l’espoir qu’a chacun de faire quelque chose de sa vie. Ce que l’on peut interroger et contester, en revanche, c’est le contenu que le modèle dominant donne à ce quelque chose.

Cette « valeur travail »
qui a hanté la campagne présidentielle
ne produit pas seulement des richesses,
mais aussi des quantités
inépuisables de ressentiment


On peut par exemple se demander si la forme de réussite tapageuse promue par le capitalisme à travers la vitrine du showbiz exercerait la même séduction si elle ne s’appuyait pas sur le désir violent, quoique plus ou moins conscient, de réparer un dommage. Ce dommage, c’est celui causé par la place du travail dans la vie de la plupart des gens. Il est assez frappant de voir que ceux qui, pour des raisons diverses, échappent à cette condition commune, et gardent la libre disposition d’eux-mêmes, partagent rarement les fantasmes majoritaires. Quand elle leur fait défaut, ils ne cracheraient évidemment pas sur un minimum de sécurité matérielle, mais la fortune d’un Johnny ou d’un Jean Reno les laisse de marbre, voire leur inspire une certaine pitié. Ils n’ont rien à compenser, n’aspirent à être dédommagés de rien. Ils sont ailleurs, avec d’autres idéaux, d’autres occupations et préoccupations. Ce qui les distingue, c’est qu’ils acceptent d’assumer la charge d’eux-mêmes, la quête d’un sens à leur vie, qui font si peur à leurs contemporains. Le travail a ceci de diabolique qu’il génère des souffrances, des frustrations, de la rancœur, mais qu’il offre aussi l’occasion d’une fuite, d’une déresponsabilisation. La droite a tout intérêt à encourager cette fuite, à dissuader les gens de se poser la moindre question sur le sens, tant individuel que collectif, de ce qu’ils font : elle sait que cette fameuse « valeur travail » qui a hanté la campagne présidentielle ne produit pas seulement des richesses ; elle produit aussi des quantités inépuisables de ressentiment, qui, habilement canalisées, dirigées contre les chômeurs, les immigrés, les intellos, peuvent lui assurer une suprématie électorale durable.

On voit vraiment mal, en revanche, pourquoi la gauche devrait continuer à cautionner cette mascarade, et se contenter d’aborder le travail sous l’angle de la lutte contre la précarité, comme le fait la « gauche de gauche » - on ne parle même pas du pathétique alignement de Ségolène Royal sur la glorification droitière du travail pour le travail. Elle aurait tout intérêt à initier la révolution culturelle que représenterait la remise en cause du travail sous ses formes actuelles, à être la force politique qui mettrait enfin les pieds dans le plat. Certes, cela impliquerait un courage et une prise de risque considérables. Mais soyons optimistes : au train où vont les choses, elle n’aura bientôt plus rien à perdre.

Mona Chollet
Merci à Thomas Lemahieu,
Fred Levan et Olivier Pironet.

(1) Un mythe repris par l’UMP lors de la campagne présidentielle, lorsque ses porte-parole déclaraient qu’il ne fallait pas « partager le gâteau », mais « augmenter la taille du gâteau ». Dans l’esprit des libéraux, le « gâteau » est visiblement celui de Woody et les robots, dont la pâte, fabriquée avec trop de poudre instantanée, finit par envahir toute la cuisine en glougloutant.

(2) Il suffit pour s’en persuader de faire un petit tour sur le site de Philippe Warrin, le photographe choisi pour réaliser le portrait officiel du nouveau président : lire à ce sujet, sur La Boîte à images, « Autopsie d’une photo ratée ».

(3) Dans son livre, Didier Eribon s’indigne de la bassesse des attaques qui ont visé Pierre Bourdieu en raison de son engagement social, et relève qu’elles ont même concerné « sa façon de s’habiller ».

(4) Cette attention portée à la forme, très inhabituelle à gauche, explique notre enthousiasme en visitant l’atelier de Ne pas plier, il y a quelques années. Rappelons que l’association définit sa raison d’être par le vœu qu’« aux signes de la misère ne vienne pas s’ajouter la misère des signes ». Dans leur dernier envoi, on peut lire : « Ne plus seulement être des résistants à tout et rien que cela... Parce qu’à force on oublie peu à peu de quoi on est partisan. Reformuler notre idéologie et partager nos rêves. Rendre visibles nos projets. POUR UN NOUVEL IMAGINAIRE POLITIQUE ! »

_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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sobeck
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MessagePosté le: Mar 12 Juin 2007 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

Sans offenser personne, j'aimerais savoir combien de temps va durer cette file de discussion ? 5 ans ? Jusqu'aux prochaines élections présidentielles ? Je me permets de poser cette question car il me semble que dès que l'on aborde une question sur la politique gouvernementale ou sur une personnalité politique, il faut systématiquement poster ses messages dans cette file. Pourquoi ? Pourtant, il me semble qu'il existe des topics de discussion qui méritent d'occuper des files à part entière. Exemple, les promesses tenues ou tenues de Nicolas Sarkozy.

Je me permets de poser cette question car à part des copiés/collés, plus personne ne discute dans cette file alors qu'il existe tant de débats et de questionnements dans notre société.
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kreelin
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MessagePosté le: Mer 13 Juin 2007 06:43    Sujet du message: Répondre en citant

Trouvé par un pote sur un forum ump et reçu par email dans ma boite ce matin!

Citation:

"Voilà une rumeur persistante qui semble réjouir Valeurs Actuelles:

Fabrice Medouas, Valeurs Actuelles a écrit:
Christiane Taubira va-t-elle entrer au gouvernement ? Ce n’est évidemment qu’une rumeur, mais la seule évocation de son nom ne manque pas d’inquiéter. Faut-il le rappeler ? La députée de Guyane, qui milita pour l’indépendance de ce territoire français depuis le XVIIe siècle, n’a cessé de critiquer l’œuvre de la France outre-mer. Elle a combattu l’article 4 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation aux Français rapatriés : deux petites lignes bien anodines (« Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ») supprimées sous la pression de la gauche en général et de Christiane Taubira en particulier, qui a de l’histoire une conception très univoque : on lui doit la loi du 10 mai 2001 faisant de la traite négrière un crime contre l’humanité. Une loi de désinformation mémorielle qui dénonce la traite transatlantique pratiquée par les nations occidentales mais oublie de condamner les traites interafricaines et l’esclavage qui a duré plusieurs siècles en terre d’islam ! Les plus grands historiens ont demandé l’abrogation de ce texte, et d’autres, qui entravent la recherche historique. En vain. Voilà que son auteur pourrait entrer au gouvernement. Nicolas Sarkozy aurait tenté de l’en convaincre après la présidentielle, il ne désespère pas qu’elle accepte après les législatives. Est-ce vraiment là ce qu’il appelle la rupture ? "


en dehors du propos tres ump anti loi taubira etc... c'est que cette rumeur ne veut décidément pas mourir... je doute qu'elle accepte mais de faire circuler cette fausse info c'est une 1/2 arme de déstruction massive de la gauhe parce que Taubira a été l'une des meilleures avocate de Royal et de son programme (les deux femmes sont restées proches d'ailleurs) mais elle fut aussi la meilleure procureur contre Sarkozy avec verve et virulence!
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 13 Juin 2007 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

kreelin a écrit:
Trouvé par un pote sur un forum ump et reçu par email dans ma boite ce matin!

Citation:

"Voilà une rumeur persistante qui semble réjouir Valeurs Actuelles:

Fabrice Medouas, Valeurs Actuelles a écrit:
Christiane Taubira va-t-elle entrer au gouvernement ? Ce n’est évidemment qu’une rumeur, mais la seule évocation de son nom ne manque pas d’inquiéter. Faut-il le rappeler ? La députée de Guyane, qui milita pour l’indépendance de ce territoire français depuis le XVIIe siècle, n’a cessé de critiquer l’œuvre de la France outre-mer. Elle a combattu l’article 4 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation aux Français rapatriés : deux petites lignes bien anodines (« Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ») supprimées sous la pression de la gauche en général et de Christiane Taubira en particulier, qui a de l’histoire une conception très univoque : on lui doit la loi du 10 mai 2001 faisant de la traite négrière un crime contre l’humanité. Une loi de désinformation mémorielle qui dénonce la traite transatlantique pratiquée par les nations occidentales mais oublie de condamner les traites interafricaines et l’esclavage qui a duré plusieurs siècles en terre d’islam ! Les plus grands historiens ont demandé l’abrogation de ce texte, et d’autres, qui entravent la recherche historique. En vain. Voilà que son auteur pourrait entrer au gouvernement. Nicolas Sarkozy aurait tenté de l’en convaincre après la présidentielle, il ne désespère pas qu’elle accepte après les législatives. Est-ce vraiment là ce qu’il appelle la rupture ? "


en dehors du propos tres ump anti loi taubira etc... c'est que cette rumeur ne veut décidément pas mourir... je doute qu'elle accepte mais de faire circuler cette fausse info c'est une 1/2 arme de déstruction massive de la gauhe parce que Taubira a été l'une des meilleures avocate de Royal et de son programme (les deux femmes sont restées proches d'ailleurs) mais elle fut aussi la meilleure procureur contre Sarkozy avec verve et virulence!


C'est assez maigre, mais la réponse de Taubira va à l'essentiel Mr. Green :

http://www.christiane-taubira.net/cms/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=65&cntnt01returnid=62

Citation:
C’est de la façon la plus formelle que Christiane TAUBIRA dément les prétendues « informations » selon lesquelles elle aurait accepté un portefeuille ministériel.

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