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[OGOTEMMELI]

Voici un extrait du livre très édifiant de
Vincent Hugeux, "Les sorciers blancs. Enquête sur les faux amis français de l'Afrique", éd. Fayard, 2007.

[OGOTEMMELI]

Le livre de Vincent Hugeux donne vraiment une idée très édifiante des coulisses infectes de la Françafrique, dont il est indispensable d'avoir quelque connaissance si l'on veut mieux comprendre le fonctionnement de ce système de prédation négrière.

J'avais plus que des soupçons sur l'intégrité de Jeune Afrique, que d'ailleurs je ne lis plus depuis quelques années. Et dire dès le collège en Afrique c'était ma bible (ma bulle) médiatique pour soi-disant comprendre l'Afrique
He ben, j'ai eu la nausée à la lecture des chapitres du livre concernant les pratiques cupides, vénales et autoritaires de BBY, son épouse, son fils, bref tout un clan qui carbure au chantage et trafic d'influence sur les potentats africains...

Mais j'ai préféré citer l'extrait sur Jean-Luc Mano, parce que je n'en savais rien, et me rends compte avec effroi à quel point ça pue...
Autrefois, les colons envoyaient des troupes militaires mater les Nègres et imposer leurs affidés par la force, y compris au prix de massacres frénétiques des "indigènes" réfractaires ou indociles. Ce temps n'est pas totalement révolu, mais il est tout de même en voie de l'être.

Alors, désormais, en particulier depuis la fin des années 1980, ce sont différents types de mercénaires qui font le job de tenir les populations africaines sous le joug du despote local, souvent coopté par l'Elysée. On connaissait les Bob Dénard et autres factions militaires ; mais les plumitifs mercénaires sont au moins aussi nuisibles (donc efficaces pour leurs commanditaires) :

- Tell Gouverneur nègre fait appel à des constitutionnalistes métropolitains pour tripatouiller la constitution locale (ex. Debbasch au Togo), afin de conserver le pouvoir ad vitam. Monsieur repart avec son gros chèque, une fois ce job pré-électoral terminé. En fait, il va dans le pays voisin monnayer sa recette quasiment identique...

- Puis, viennent les communiquants (Séguéla, et surtout Thierry Saussey qui se fait les couilles en or en Afrique...), qui vendent à prix d'or un plan média au candidat pour remporter des élections que de toutes les façons il ne peut pas perdre ; sauf très rares exceptions (ex. Guéi dribblé par Gbagbo...).

- Après avoir confisqué le pouvoir (Faure Gnassingbé, au Togo) ou l'avoir usurpé (ex. Sassou, au Congo brazza...) grâce aux artifices mis à disposition par la Françafrique, avec la complicité "activo-passive" de l'Elysée, le potentat local se paie les services de journalistes façon Mano. Ceux-ci assurent le service après-vente de leur poulain françafricain. Ce qui consiste à retoucher l'image "internationale" du régime, afin qu'il apparaisse présentable, c'est-à-dire que les apparences soient sauves, malgré les tueries, trucages électoraux, bidonnages de constitution, etc.

Au regard des positions particulièrement puissantes de ces plumitifs mercénaires et autres communiquants dans le PAF, on comprend pourquoi les événements politiques africains franchissent si difficlement le plafond de verre médiatique français. Tout est fait pour que le citoyen de base n'y comprenne rien, qu'il soit abreuvé de mensonges et manipulations ayant pour objet d'occulter la réalités des agissement officiels ou officieux de la France en Afrique. Comment Jean-Luc Mano pouvait-il informer correctement ses concitoyens sur le putsch de Sassou au Congo, en tant que "Chef du service politique de TF1" s'il était simultanément chasseur de cahetons en Afrique?

Combien de dissidents politiques se sont enfuient d'Afrique, ont livré des documents très compremettants pour le "Père de la nation" à des journalistes occidentaux, en fait des agents-doubles, et ont très mal fini dans les géoles du Président à vie, sans que rien ne filtre de ce qu'ils savaient???

Assurément, on ne peut pas s'attaquer à un système si l'on en ignore les mécanismes fondamentaux, leurs rouages et piliers. Comme par hasard (mais est-ce un hasard???) ces journaleux et communiquants français qui se goinfrent en Afrique sur la misère des Africains sont tous pro-sarkozystes de choc, Mano et Saussey en particulier ne se génaient pas pour insulter Mme Royal lors des Présidentielles. Le même Sarkozy dont Bongo sera le premier chef d'Etat (africain?) qu'il recevra depuis son élection...
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http://www.afrocentricite.com/
Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...

[TjenbeRed]

Merci OGOTEMMELLI de cette analyse.

C'est dingue de constater, des années après, que des journalistes que l'on écoutait, avait en fait totalement dérapé et menait une double vie : journaliste politique estampillé de gauche en France et homme d'affaires entre le France et l'Afrique.

Jean-Luc MANO serait-il arrivé en Afrique dans les valises de la famille MITTERRAND ?

[OGOTEMMELI]

[GONDWANA]

BBY c'est Béchir Ben Yamed ,un ancien journaliste qui a jeté sa déontologie aux chiens,JA fut comme le dit Ogo notre bible à tous quand on était au lycée,c'est le magazine qui avait relaté le derniers jours de Diallo Telli par exemple,ou le coup d'état contre Sankara.
A l'époque il y avait le malgache Sennen Andriamirado (aujourd'hui décédé c'est toujours les meilleurs qui partent en premier)avec ses articles enflammés et bien d'autres.Et puis va savoir pourquoi BBY a changé d'orientation et d'infects propagandistes comme François Soudan l'un des plus abjects gratte-papiers qui m'a été donné de lire, véritable apologiste de tous les gouvernements corrompus de la Françafrique,ont commencé à prendre le pas .
BBY et JA ont commencé avec des "publi-reportages" sur les mérites de toutes les dictatures africaines.C'est simple, t'avais assez de ronds et tu passais pour le "messie du peuple" le "guide éclairé" d'un pays en pleine voie de développement où il faisait bon le sable chaud,bon vivre et bombance pour tous le tout sur une bonne dizaine de pages.Le type qui te fait passer un immonde bordel pour un hôtel 4 étoiles.
J'ai arrêté les frais mais JA a fait des petits,un de ses "dissidents" camerounais Talla JB,,car JA a explosé en vol au moins au niveau de la rédaction, a d'ailleurs emprunté la même voie ,il a créé JAEconomie , une autre bouse pleine des mêmes publi-reportages.

[Hannibal]

Frère OGO, le sage dogon,

Tu m'as dévancé, depuis un moment j'attends ma commande passée sur le net de ce livre. Dieu seul sait, ma méfiance désormais sur les cartons africanistes, mais quand j'ai suivi l'auteur du livre sur une chaine périphérique en concluant que ca l'étonnerait s'il n'avait pas des procès, j'ai décidé de l'acheter.

En te lisant, je ne regrette pas de l'avoir commandé.
Maintenant, je piaffe d'impatience, je t'emboite le pas, en disant que l'on ne peut combattre efficacement un système qu'en connaissant le fonctionnement de ses rouages fondamentaux. A nous de faire le tri entre des cartons africanistes sérieux, et ceux qui nous détournent subtilement des vrais objectifs.

Panafricainement,

Hannibal
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« C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway

[OGOTEMMELI]

[bamiléké]

Voici une lettre ouverte adressée à un autre "zozo" journaliste écumeur des palais et palaces africains.
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A MONSIEUR FRANCOIS SOUDAN



Ce qui nous différencie finalement de l’Occident, c’est notre perception infantile et plus que légère du monde, laquelle n’intègre pas complètement la violence dans la confrontation des intérêts. Nous nous sommes souvent élevés contre la Traite des Noirs, l’Esclavage et toutes les brimades dont les Africains, la race faut-il le dire, ont été l’objet des siècles durant. Mais, la réflexion nous conduit à ramener ces grands malheurs à une naïveté cruelle dans certains cas, et à une désinvolture dans d’autres.
La question que ne cesse de nous renvoyer l’actualité est celle-ci : les Africains ont-ils vraiment conscience du caractère implacable de la déchirure définitive entre les civilisations ? Souvenez-vous des déclarations de Georges Bush au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
Notre intention n’est ni de faire l’apologie du crime, ni de conduire les esprits à la certitude de la violence comme unique alternative dans la situation de domination continue, de tromperie et de moquerie que subissent les Africains dans leur très grande majorité aujourd’hui. Nous agissons en bons citoyens illuminés par les combines du monde. Nous ne faisons que tirer les leçons de quelques courtisans qui ont dépassé le stade primaire de la quête de gains faciles, pour devenir de véritables criminels au même titre que tous les autres dont semble s’occuper si activement le Tribunal pénal international.
Nous avons franchement la prétention de juger chacun sur pièce et de prendre le monde à témoin sur notre sort. A voir de près, c’est notre habitude à tout considérer tantôt comme une malédiction du ciel, et tantôt comme un destin de ver de terre, qui nous fait sombrer dans l’indolence et nous expose à toutes les conquêtes, toutes les tromperies.

Nous voulons vraiment qu’il soit su et entendu, que nous soutenons cette manière de faire qui consiste à traquer ces artisans de la haine de toutes natures, qui engendrent la guerre, la ruine des peuples, en renforçant les dictatures. C’est ce qui nous fait penser à un certain François Soudan, petit blanc qui est passé maître dans l’art de dompter les rois nègres des quatre coins du continent, et de se faire remettre le contenu des caisses du trésor public, pour des broutilles d’informations griffonnées avec le sang des Africains.
Notre préoccupation est grande, devant le silence et l’impuissance du TPI, à s’occuper du cas de ce monsieur. Mais comment peut-on laisser voyager librement un tel individu, qui a servi de propagandiste à tous les fous sanguinaires de l’Afrique. On savait déjà ce petit blanc très ami d’Eyadema, de Mobutu, et de tous les autres dictateurs disparus du genre. C’est le même qui aujourd’hui sème la désolation avec sa plume, en programmant l’éternité au pouvoir pour les dictateurs régnants.
Lorsque monsieur François Soudan, dont le véritable statut devrait être celui de mercenaire selon la définition la plus actualisée du Droit international classique, déclare après un passage à Yaoundé qu’on lui aurait dit, que Paul Biya est indispensable pour aussi longtemps que le Cameroun existera, il fait le même travail de nuisance et d’assassinat qu’un idiot drogué et en treillis, payé pour tuer, par un dictateur. Si ce n’est pas le cas, il serait alors vendeur de cercueil, un excellent ami des morguiers.
C’est le même individu, sous le couvert du journalisme, que l’on retrouve au Tchad, au Congo, au Gabon, au Burkina Faso, à chaque fois, sous le prétexte de publi-reportage arrangé à coup de milliards, et avec pour finalité de montrer que les nègres ont tort de se plaindre, ils sont tout de même bien gouvernés, même s’il y a quelques manquements. C’est le crime parfait, selon lui et selon ses patrons de Paris. Monsieur est payé tantôt en cash sonnant, tantôt en virement depuis l’étranger, sur les multiples comptes générés par l’argent de la sueur des Africains. Quand ce n’est pas l’argent du café et du cacao, c’est celui du pétrole ou de quelques aides financières détournées. Peu importe la couleur et l’origine, il encaisse tout.

Pour François Soudan, nous ne serions que de pauvres lâches, incapables de la moindre réaction. C’est triste, parce que ce monsieur lorsqu’il regagne ses bureaux parisiens après un tour en Afrique, doit toujours s’exclamer : Ah, je les encore bien eu, ces rois nègres. J’ai obtenu un joli pactole et je vais tout juste faire un petit papier pour les contenter. Pour ce qui est des gens sur place, oppositions, intellectuels et autres, ils sont moins que rien. Personne ne peut lever le petit doigt. Nous pouvons continuer longtemps encore à bouffer. Il y a des sous à n’en pas finir à prendre. Il n’y a rien ni personne à craindre là bas.
Monsieur François Soudan devrait être tenu pour responsable de l’évolution de l’Afrique vers des génocides infinis. Jeune Afrique qui a cru se donner un qualificatif d’intelligent dans un passé encore récent, est certainement le meilleur condensé de criminels, de la bêtise, de la cupidité, et de l’injure pour l’Afrique. La somme des combines dans lesquelles est impliqué ce journal, contre le destin démocratique du continent, suffit pour juger et condamner tous ses collaborateurs à commencer par François Soudan, devant le Tribunal Pénal International. Personne ne nous convaincra du contraire.
Celui qui en nous lisant, nous traiterait de meurtrier et de rancunier aurait tort. Nous ne faisons que anticiper sur ce que ne vont pas manquer de révéler dans un avenir pas très lointain, les indispensables audits après les changements de régime. Nous vengeons aussi une classe de citoyens sans voix, bâillonnés et découragés, qui finissent par ne plus croire à l’inéluctabilité du changement, parce que monsieur François Soudan leur impose un président comme un messie inamovible du Ciel. Nous nous inscrivons en faux devant cette assertion, fût-ce un postulat canonique.
Ces fraudeurs qui usent du sang des Africains par la plume et se remplissent les poches de leurs argent, ne sont pas certes étrangers à la permanence de l’idéologie des partis uniques et des présidents à vie, mais ils ne sauraient être si déterminants dans le processus d’étouffement d’une saine et légitime révolte populaire. Il ne faut y voir que des criminels sans âmes dont la plume est mise au service de tous les déshonneurs de l’humanité. Ils sont souvent prompts à s’éclipser au premier coup de colère des masses et à changer de veste. Ce sont en fait des morts en sursis. C’est cela, ce mec de François machin.

Par SHANDA TONME
Le 30-05-2007
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Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo

[Panafricain]

Je suis entrain de lire ce livre actuellement et je dois dire qu'il est assez édifiant. Quand on voit les tarifs qui se pratiquent par des individus plus ou moins recommandables, et plus ou moins influents qui prétendent construire une bonne image aux dirigeants africains, on ne peut que conclure que les pratiques "françafricaines" ont décidédement de multiples ramifications.

Par ailleurs, BBY fut aussi l'exécuteur testamantaire de Jacques Foccart. Je pense que ça suffit pour vous classer le bonhomme et son canard...

[bamiléké]

[Alex]

[bamiléké]

Jeune Afrique vient de titrer Sassou contre les "petits juges" (à propos des accusations de quelques ONG sur les frasques dépensières du clan ainsi que de la belle famille Bongo). Sur une photo on le voit dans une pièce luxueuse parisienne (costume croisé strict avec pochette assortie à la cravate, "non Jo Balard et Papa Wemba ne voient rien à coté de toi " ) tenant par la main Kouchner!!!C'est mignon...

Je n'achète toujours pas cette feuille de choux mais je la feuillette de temps en temps,c'est mon coté maso...
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Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo