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Reportage du Figaro: Naufrage du Gabon du Dictateur Bongo

 
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owambo
Grioonaute 1


Inscrit le: 10 Oct 2005
Messages: 208

MessagePosté le: Mar 18 Sep 2007 14:55    Sujet du message: Reportage du Figaro: Naufrage du Gabon du Dictateur Bongo Répondre en citant

Vu sur: http://kouamouo.afrikblog.com/

Un article du Figaro sur le naufrage du Gabon et de la Françafrique

Il fait partie d'une série de papiers sur le déclin des puissances européennes et la percée de la Chine. Je diffuse ce reportage pour appuyer, volontairement, là où ça fait mal. N'oublions pas que "l'homme de Dakar", après avoir insulté le paysan africain et une jeunesse africaine trop paresseuse pour mener des combats libérateurs contre la corruption à l'université Cheikh Anta Diop, est allé baiser la babouche du satrape de Libreville, qui a transformé le Gabon (dans une ambiance de paix garantie par la présence française) en une terre sans espoir, prête à basculer dans la violence dès sa mort... dans un schéma à l'ivoirienne.

http://www.lefigaro.fr/reportage/20070817.FIG000000021_bal_lugubre_dans_les_monarchies_africaines.html

Actualité | Reportages
Bal lugubre dans les monarchies africainesLibreville FRANÇOIS HAUTER. Publié le 17 août 2007Actualisé le 17 août 2007 : 07h41

Vingt-troisième étape. Suite de notre reportage autour du monde à la rencontre des Chinois et des exilés de l'empire du Milieu. Au Gabon, devenu misérable, la colère gronde contre les dirigeants et leurs protecteurs. Le sentiment antifrançais est palpable. Les Chinois attendent de prendre notre place.


On ne va nulle part sans a priori. Il y a trois mois, j'étais passé à Dubaï, la capitale des Émirats arabes unis, où je m'attendais au pire tape-à-l'oeil, au clinquant inutile. J'avais été étonné par le développement intelligent et spectaculaire de ce pays moins riche que le Gabon. À Libreville, où j'arrivais, je me réjouissais de retrouver le petit émirat tropical, coquet, que je n'avais plus revu depuis vingt ans. Il devait s'être spectaculairement développé. La réalité était opposée : le Gabon était devenu un émirat misérable. Le tiers de son million d'habitants vivait sous le niveau de pauvreté (un dollar par jour). Libreville s'était défaite, elle s'étalait tristement avec ses carcasses d'immeubles abandonnés sur le bord de mer, ses rues défoncées, ses coupures de courant, ses égouts débordants. Dans les quartiers populaires, des habitants fouillaient les poubelles et s'y nourrissaient, dans une misère humide de flaques boueuses. À l'hôpital central, les malades arrivés en urgence étaient posés sur le sol. Les écoles comptaient soixante élèves par classe. La plupart des chaînes d'hôtels internationales s'étaient retirées du pays.


Le Gabon, riche à milliards grâce à son pétrole, n'était plus qu'une débâcle, un découragement, une reculade, un pays exsangue et délabré. Derrière le boulevard triomphal Omar Bongo bordé d'immeubles rutilants, j'étais replongé dans la crasse de Port-au-Prince, la capitale misérable d'Haïti. C'étaient des bidonvilles à perte de vue, des routes pitoyables menant vers les pays voisins. Les grèves se succédaient en ville. C'était le seul moyen de se faire payer, semble-t-il. Depuis 2006, l'État ne réglait plus ses factures. Les Gabonais nommaient ce phénomène « l'évaporation ». Je tentais d'aborder quelques intellectuels officiels, mais tombais sur des laquais : « Vous êtes un journal d'opinion, il me faut d'abord prévenir le palais ! », tremblotait un M. M'Bot, ancien ministre semble-t-il (il y en avait quarante- neuf à chaque remaniement). Pour me remonter le moral, je dirigeais mes pas vers le Musée des arts et traditions populaires, sur le front de mer. L'art des masques de la forêt gabonaise faisait rêver les collectionneurs du monde entier. Le musée
était à l'abandon. Mangé par les insectes. Les réserves avaient été inondées trois fois en deux ans. On appelait ici ces mauvais sorts des « coups de fusil nocturnes ». Les esprits se vengeaient. Car le pays avait été pillé. J'avais toujours porté un regard assez indulgent sur le phénomène de la corruption. Après tout, c'était bien difficile de la stigmatiser, pour nous qui n'avions jamais connu de privations. C'était comme demander à un homme affamé depuis toujours de ne se servir qu'une demi-tranche d'un énorme cake qu'on lui présenterait soudainement. Ce que nous nommions «corruption», c'était la confiscation du cake entier par ce vorace. Cela n'était pas bien du tout, mais c'était humain : l'homme voulait mettre sa famille et ses proches définitivement à l'abri de la misère. Omar Bongo, le président gabonais, n'était que le prédateur le plus caricatural de l'Afrique. Au Cameroun, Paul Biya, lui aussi, avait mis son pays en coupe réglée. Au Congo- Brazzaville, c'était Denis Sassou N'Guesso ; dans l'autre Congo, celui de Kinshasa, la famille Kabila ; au Togo, la famille Eyadéma. Mais la tension montait : aussi bien Omar Bongo qu'Idriss Déby au Tchad, Sassou N'guesso et Paul Biya vieillissaient. Et aucun de ces chefs n'avait préparé sa succession. Les Chinois se réjouissaient de cette agonie lugubre de l'Afrique francophone. Ils avaient poussé la provocation jusqu'à vouloir racheter l'ancien hôtel particulier du ministère français de la Coopération, à Paris - Jacques Chirac avait mis son veto.


Ils contemplaient le recul de la France sur le continent. Ils attendaient que ces cartels de clans qui avaient profité au maximum de la sécurité apportée par les Français (1) soient chassés. Ils calculaient que ces transmissions de pouvoir se feraient sur le dos des Français. Car partout en Afrique francophone, il était déjà écrit que la colère de ceux qui s'étaient sentis floués par leurs dirigeants (95 % des populations de ces pays) se retournerait le moment venu contre ceux qui avaient protégé les exactions de leurs anciens dirigeants. Exactement comme en Côte d'Ivoire : l'émancipation vis-à-vis de l'ancienne puissance colonisatrice serait d'autant plus violente qu'elle serait tardive. À Libreville, cette colère était déjà palpable. Au carrefour de Rio, qui dominait plusieurs quartiers et commandait l'accès à des routes importantes, je ne m'étais guère attardé. Les regards n'étaient pas bienveillants : « Ras-le-bol de voir les Français ! », « Fous le camp ! », lâchaient des Gabonais attablés dans des « maquis », les cafés du coin. « C'est comme au Rwanda ou en Côte d'Ivoire ici, me disait le journaliste gabonais qui m'accompagnait, il y a un fort sentiment antifrançais ici. Les gens ne le disent pas haut, mais ils le pensent : la France nous impose ce dictateur. Elle ne nous veut pas de bien. Elle encourage les prédateurs. » Dans les restaurants français du centre-ville, les Blancs trinquaient au pastis, ils semblaient ignorer cette exaspération : « Ce pays est béni des dieux, et ça continuera ! », assurait un convive auquel je décrivais l'ambiance du carrefour de Rio. Le Gabon n'était pas plongé dans une drôle de guerre, mais dans une drôle de paix. Le peuple attendait son heure, prêt à faire payer la sclérose de ses structures politiques et sociales aux étrangers. Les Français seraient les premiers pillés. « Ce sera effroyable lorsque cela éclatera, car la violence est contenue, mais déjà présente. On pratique le supplice du pneu (2) pour les voleurs, c'était inimaginable il y a vingt ans », m'expliqua un sociologue gabonais. Le pays était devenu un théâtre d'ombres et de simulacres. Les habitants jouaient les Tartuffe : « Les gens acceptent d'être nourris par un chef plutôt que de lutter, expliquait un coopérant européen, le pays recule. Les ministres passent leur temps à attendre que le président ouvre l'armoire qui est derrière son trône. Elle contient des mallettes remplies de billets de banque. » Les Chinois sentaient bien le recul des Français, et occupaient les places qu'ils abandonnaient. Dans l'industrie en particulier. Là où les Français se faisaient critiquer pour le manque de solidité des routes qu'ils construisaient (après les prébendes du palais, il restait moins de goudron à étaler), les Chinois faisaient les routes eux-mêmes, plus vite et plus solidement. Sur le boulevard triomphal de M. Bongo, ils avaient construit tout ce qui se voyait : l'Assemblée nationale, le Sénat. Ils avaient rénové l'hôtel du premier ministre, ils s'activaient ces jours-ci sur une Cité de l'information, où seraient regroupées les forces vives de la presse locale. Celle-ci était dithyrambique sur l'action des Chinois. « Avec les Chinois, c'est du concret ! », proclamaient les journaux. La Chine n'avait évidemment pas de sympathie particulière pour le président Bongo, mais elle en avait beaucoup pour son pétrole, son bois, son manganèse et son minerai de fer. Pékin venait ainsi de débloquer trois milliards de dollars de crédits pour un projet colossal, l'exploitation d'une mine de fer à Belinga, détenue à 85 % par les Chinois. L'étonnant dans ce projet était que les Chinois ne possédaient pas le savoir-faire pour exploiter des gisements aussi gigantesques. Mais la candidature chinoise avait été retenue par le président Bongo, et le contrat signé dans des termes d'une confidentialité absolue. Je n'étais pas étonné par le style monarchique du pouvoir gabonais. Tous les régimes africains avaient cette tentation monarchique, et il était naturel de laisser enfin les peuples du continent maîtres de leur histoire. Ce n'était pas à nous, les Français, de donner des leçons sur ce point aux Africains, alors que nous avions vécu huit siècles sous le règne de deux familles. J'avais rencontré des « monarques » admirables sur ce continent, comme Félix Houphouët-Boigny. Ce qui me surprenait à Libreville, et dans toute l'Afrique centrale plus généralement, c'était le silence de la France. Il n'y avait qu'une seule explication possible : Omar Bongo payait tout le monde en cash. Nous aussi. Avec ses collègues, les autres vieux monarques de sa région, il était la caisse noire de la Ve République. Que pouvait-on lui reprocher ? Rien. Il aurait fallu instituer une règle dès le début. C'était maintenant trop tard. La « Françafrique » pourrissait de ses compromissions. Les Chinois attendaient de prendre notre place. Ils étaient dix mille environ au Gabon, dans les quartiers, dans les bidonvilles, ils s'intégraient et parlaient un français fleuri, avec l'accent de là-bas. Ils ouvraient des magasins de vêtements, des restaurants aux prix imbattables. « Si on veut se faire plaisir, me racontait un copain journaliste gabonais, on va manger chez eux. On commence à aimer les nems ! » L'Afrique n'était pas le seul continent qui ouvrait ses bras à la Chine. L'Asie du Sud-Est et le Pacifique s'offraient eux aussi. Je quittais le Gabon et m'embarquais pour Bangkok. Pour un dernier petit saut de 30 000 km par-dessus la terre.


(1) Il y a six commandements militaires français en Afrique : l'un à Libreville (Afrique centrale), un autre à Djibouti (Corne de l'Afrique), un à Dakar (Afrique de l'Ouest), un à la Réunion (océan Indien) et le dernier à N'Djamena. (2) Le supplice du pneu consiste à passer un pneu autour des bras de la victime, à l'arroser d'essence et à mettre le feu.
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bamiléké
Super Posteur


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Messages: 1078

MessagePosté le: Mar 18 Sep 2007 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Remplacez Gabon par Cameroun et vous avez un scenario copié collé... Sad
Bongo a au moins l'excuse d'ètre un gros analphabète resté tel quel depuis toujours.
Biya était supposé ètre un intellectuel (Science Po Paris),mais le bilan n'a rien de plus glorieux que celui des autres "broussards" d'Afrique centrale! Confused Cherchez l'erreur...
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Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
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innsa
Grioonaute


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Messages: 99

MessagePosté le: Mer 19 Sep 2007 07:35    Sujet du message: Répondre en citant

On peut aussi remplacer Gabon par Congo-Brazzaville... Meme resultat... voir Pire !
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owambo
Grioonaute 1


Inscrit le: 10 Oct 2005
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MessagePosté le: Mer 19 Sep 2007 10:39    Sujet du message: Répondre en citant

Question: Qu'en est il du sentiment anti-français dans les pays concernés ? Gabon, Cameroun, Congo-B.
Merci des informations.
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Teo Van
Grioonaute régulier


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Messages: 495
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MessagePosté le: Mer 19 Sep 2007 11:05    Sujet du message: Répondre en citant

owambo a écrit:
Question: Qu'en est il du sentiment anti-français dans les pays concernés ? Gabon, Cameroun, Congo-B.
Merci des informations.


Pourquoi anti Français ?
Ne faudrait il pas commencer par être de façon simultanée anti Gabonais anti congolais anti camerounais... . ?
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Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
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owambo
Grioonaute 1


Inscrit le: 10 Oct 2005
Messages: 208

MessagePosté le: Mer 19 Sep 2007 12:39    Sujet du message: Répondre en citant

Teo Van a écrit:
owambo a écrit:
Question: Qu'en est il du sentiment anti-français dans les pays concernés ? Gabon, Cameroun, Congo-B.
Merci des informations.


Pourquoi anti Français ?
Ne faudrait il pas commencer par être de façon simultanée anti Gabonais anti congolais anti camerounais... . ?


??????????????????

Que je sache, l'occupant - à travers ses représentant, les "néo-rois nègres" - c'est la France, non?
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Fille d'Afrique
Grioonaute régulier


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Localisation: IDF

MessagePosté le: Mer 19 Sep 2007 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

Ben voyons ! Toujours enclin à se précipiter dans la manipulation organisée par qui l'on sait, n'est-ce pas ?

La situation du Gabon, tout comme celle des autres pays francophones, leur état, ce n'est nullement une nouveauté, ni pour les afrcains, ni surtout pour le fameux figaro. Alors, pourquoi nous sortir un pseudo reportage sur le Gabon et son président maintenant ? Le vieux commencerait-il à faire de la résistance ? Commence-t-il à gêner en permettant l'arrivée des chinois et des sud-africains dans le "pré-carré" ?

Voilà moi la question que je me pose. Et après avoir passé deux mois cet été au Gabon, ma question ne me paraît pas à côté de la plaque.

Arrêtons tout simplement de courir ronger les os qu'on nous lance pour mieux nous manipuler.

Dans ce fameux reportage, une chose ressort aussi évident que le nez au milieu de la figure : la peur de perdre l'Afrique ! Quid des populations sur place ? de l'avenir de la jeunesse africaine ? Rien. Juste la peur de perdre "la poule aux oeufs d'or" et ça, ça n'a rien à voir avec le président gabonais, ni de l'état ou la misère dans laquelle vivent les gabonais.

Alors, pour notre bien, ayons les yeux pour voir, et les oreilles pour entendre. Le discernement quoi !
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Afrik 100 Fik
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Mer 19 Sep 2007 22:29    Sujet du message: Répondre en citant

bamiléké a écrit:
Remplacez Gabon par Cameroun et vous avez un scenario copié collé... Sad
Bongo a au moins l'excuse d'ètre un gros analphabète resté tel quel depuis toujours.
Biya était supposé ètre un intellectuel (Science Po Paris),mais le bilan n'a rien de plus glorieux que celui des autres "broussards" d'Afrique centrale! Confused Cherchez l'erreur...


Et comme je l'ai toujours souligné bamileké ramène tout vers son Cameroun...
Je sais que tu ne seras pas d'accord avec moi, mais la situation du Cameroun n'est pas celle décrite dans ce pseudo reportage. La fille d'Afrique a un analyse plus intelligente de cet article, une partie de la droite française se rend compte tous les jours qu'elle perd l'afrique, d'où cette description opocalyptique...

Afrik 100 Fric
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Je suis noir mais j'aime le manioc, bizarre non ?
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Didier_Daan
Bon posteur


Inscrit le: 16 Mai 2006
Messages: 569

MessagePosté le: Jeu 20 Sep 2007 01:21    Sujet du message: Répondre en citant

Afrik 100 Fik a écrit:
bamiléké a écrit:
Remplacez Gabon par Cameroun et vous avez un scenario copié collé... Sad
Bongo a au moins l'excuse d'ètre un gros analphabète resté tel quel depuis toujours.
Biya était supposé ètre un intellectuel (Science Po Paris),mais le bilan n'a rien de plus glorieux que celui des autres "broussards" d'Afrique centrale! Confused Cherchez l'erreur...


Et comme je l'ai toujours souligné bamileké ramène tout vers son Cameroun...
Je sais que tu ne seras pas d'accord avec moi, mais la situation du Cameroun n'est pas celle décrite dans ce pseudo reportage. La fille d'Afrique a un analyse plus intelligente de cet article, une partie de la droite française se rend compte tous les jours qu'elle perd l'afrique, d'où cette description opocalyptique...

Afrik 100 Fric

Et comme on se rend compte, toute intervention de Bamiléké provoque toujours une réaction pavlovienne chez certains.
Bien entendu qu´on a n´a pas vu ou fait semblant de ne pas s´apercevoir que même innsa l´a ramené à son Congo....
En tout cas, ce reportage est valable pour TOUS les pays francophones d´Afrique, qui constituent la majorité des des PPTE Africains (http://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_pays_pauvres_tr%C3%A8s_endett%C3%A9s) - même si je surpris que le Gabon ne soit pas cité ici. Et ce fait n´est pas ex-nihilo.... Quelqu´un parlait de mentalité de la cueillette?
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afrobeat
Grioonaute régulier


Inscrit le: 14 Aoû 2007
Messages: 312

MessagePosté le: Jeu 20 Sep 2007 01:53    Sujet du message: Répondre en citant

Fille d'Afrique a écrit:
Ben voyons ! Toujours enclin à se précipiter dans la manipulation organisée par qui l'on sait, n'est-ce pas ?

La situation du Gabon, tout comme celle des autres pays francophones, leur état, ce n'est nullement une nouveauté, ni pour les afrcains, ni surtout pour le fameux figaro. Alors, pourquoi nous sortir un pseudo reportage sur le Gabon et son président maintenant ? Le vieux commencerait-il à faire de la résistance ? Commence-t-il à gêner en permettant l'arrivée des chinois et des sud-africains dans le "pré-carré" ?

Voilà moi la question que je me pose. Et après avoir passé deux mois cet été au Gabon, ma question ne me paraît pas à côté de la plaque.

Arrêtons tout simplement de courir ronger les os qu'on nous lance pour mieux nous manipuler.

Dans ce fameux reportage, une chose ressort aussi évident que le nez au milieu de la figure : la peur de perdre l'Afrique ! Quid des populations sur place ? de l'avenir de la jeunesse africaine ? Rien. Juste la peur de perdre "la poule aux oeufs d'or" et ça, ça n'a rien à voir avec le président gabonais, ni de l'état ou la misère dans laquelle vivent les gabonais.

Alors, pour notre bien, ayons les yeux pour voir, et les oreilles pour entendre. Le discernement quoi !


Bien parlé, fille d'afrique, ça c'est vraiment du discernement j'avoue que j'avais pas vu les choses comme ça tout'suite, mais c'est exactement la réalité. En fait ce reportage exprime tout simplement la peur de l'évidence, le retrécissement du gateau françafricain, il ya déjà beaucoup de candidats prêts à se le partager. Ces français sont des sals manipulateurs, et ce qui m'a quand même surpris c'est que cet article viennent du figaro, grand défenseur du conservatisme et de la france "salope". Mais biensure ça ils l'ont toujours su, mais c'est maintenant que ces malheureux se permettent d'écrire des articles pour dénoncer un système qu'ils ont mis en place, soutenu, protégé, conseillé et financé depuis cinquante ans!

Pauvres français!

ce n'est que le début du commencement des douleurs de l'enfantement, le pire reste à venir!

gouvernement français de gauche comme de droite, vous vous dites surement "on défend les intérêts de la france" mais moi je vous dis : epèces de salops!!!!
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afrobeat
Grioonaute régulier


Inscrit le: 14 Aoû 2007
Messages: 312

MessagePosté le: Jeu 20 Sep 2007 02:39    Sujet du message: Répondre en citant

Didier_Daan a écrit:
Afrik 100 Fik a écrit:
bamiléké a écrit:
Remplacez Gabon par Cameroun et vous avez un scenario copié collé... Sad
Bongo a au moins l'excuse d'ètre un gros analphabète resté tel quel depuis toujours.
Biya était supposé ètre un intellectuel (Science Po Paris),mais le bilan n'a rien de plus glorieux que celui des autres "broussards" d'Afrique centrale! Confused Cherchez l'erreur...


Et comme je l'ai toujours souligné bamileké ramène tout vers son Cameroun...
Je sais que tu ne seras pas d'accord avec moi, mais la situation du Cameroun n'est pas celle décrite dans ce pseudo reportage. La fille d'Afrique a un analyse plus intelligente de cet article, une partie de la droite française se rend compte tous les jours qu'elle perd l'afrique, d'où cette description opocalyptique...

Afrik 100 Fric

Et comme on se rend compte, toute intervention de Bamiléké provoque toujours une réaction pavlovienne chez certains.
Bien entendu qu´on a n´a pas vu ou fait semblant de ne pas s´apercevoir que même innsa l´a ramené à son Congo....
En tout cas, ce reportage est valable pour TOUS les pays francophones d´Afrique, qui constituent la majorité des des PPTE Africains (http://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_pays_pauvres_tr%C3%A8s_endett%C3%A9s) - même si je surpris que le Gabon ne soit pas cité ici. Et ce fait n´est pas ex-nihilo.... Quelqu´un parlait de mentalité de la cueillette?



Didier_dan qu'est-ce tu appelles mentalité de la cueillette?, soit un peu plus explicite, en tout cas ça sent pas très bon tout ça!
J'attends ta réponse!
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innsa
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Inscrit le: 15 Déc 2005
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MessagePosté le: Jeu 20 Sep 2007 09:56    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage sur le Gabon est sa situation sur un forum africain. REACTION des africains:

ON SE CRITIQUE ENTRE NOUS EN LAISSANT DE COTE LE SUJET DE L'ARTICLE !!

C'est peut etre ca qui fait qu'on est sous developpé !!! c'est surement a cause gens comme vous que ça ne bouge pas !!!
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owambo
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MessagePosté le: Jeu 20 Sep 2007 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

"Fille d'Afrique" peut etre y a t il manipulation. Je ne suis pas dupe. Pour moi l'Ennemi c'est la fRANCE et ses LAQUAIS "néo-rois negres" qui vendent leur peuple pour une part du gateau.

Mais ça change quoi? La fRance doit quitter l'Afrique, la VERITABLE DECOLONISATION c'est : Dehors la fRANCE et ses complices comprador (prédateurs)!!

Ma question sur le sentiment anti-fRancais visait justement à avoir l'avis des personnes vivant au gabon, au Cameroun ou au Congo-B: pays victimes par exellence du systeme franafricain.

ALors je repose la question aux gens vivant là-bas:

- Qu'en est il vraiment de la situation socio-economique au Gabon, Cameroun, Congo-B ?

- Qu'en est il du sentiment anti-francais là-bas?

- Ce sentiment peut il servir à renverser les "néo-rois-negres" laquais de la fRANCE ?
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Jeu 20 Sep 2007 13:43    Sujet du message: Répondre en citant

owambo a écrit:
"Fille d'Afrique" peut etre y a t il manipulation. Je ne suis pas dupe. Pour moi l'Ennemi c'est la fRANCE et ses LAQUAIS "néo-rois negres" qui vendent leur peuple pour une part du gateau.

Mais ça change quoi? La fRance doit quitter l'Afrique, la VERITABLE DECOLONISATION c'est : Dehors la fRANCE et ses complices comprador (prédateurs)!!

On ne peut que être d´accord avec toi, SI on a découvert les VRAIS ennemis de l´Afrique. A moins d´avoir vocation à être Francais un jour, même si étant né sous les Tropiques ou étant noir de couleur comme beaucoup d´Afrofrancophones. Comme pour dire en d´autres termes que le devenir/être Francais sommeille en la plupart parmi nous. Ya qu´à regarder le système d´éducation, enseignement, les médias, le way of life dans ces pays-là pour se rendre compte de la fabrique longtemps délocalisée de futurs citoyens Francais et de surcroit zélés et fiers de leur devenir (cf Mme la Secrétaire d´Etat, et quelques centurions Afrofrancophones ici et là qui s´en prennent à qui s´en prend à la Grande Nation).
Par contre Owambo, je pense et crains que une fois les Francais partis et remplacés par le Chinois, on sera dans 50 ans encore à la même discussion. Et peut-être que les Indiens seront en embuscade pour remplacer les chinois cette fois-là.
Et dans ce cas, où est le développement dans tout cà? Que veut-il dire même? Un processus automatiquement enclenché une fois le Francais parti?
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Fille d'Afrique
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MessagePosté le: Sam 22 Sep 2007 16:46    Sujet du message: Répondre en citant

owambo a écrit:
"Fille d'Afrique" peut etre y a t il manipulation. Je ne suis pas dupe. Pour moi l'Ennemi c'est la fRANCE et ses LAQUAIS "néo-rois negres" qui vendent leur peuple pour une part du gateau.

Mais ça change quoi? La fRance doit quitter l'Afrique, la VERITABLE DECOLONISATION c'est : Dehors la fRANCE et ses complices comprador (prédateurs)!!

Ma question sur le sentiment anti-fRancais visait justement à avoir l'avis des personnes vivant au gabon, au Cameroun ou au Congo-B: pays victimes par exellence du systeme franafricain.

ALors je repose la question aux gens vivant là-bas:

- Qu'en est il vraiment de la situation socio-economique au Gabon, Cameroun, Congo-B ?

- Qu'en est il du sentiment anti-francais là-bas?

- Ce sentiment peut il servir à renverser les "néo-rois-negres" laquais de la fRANCE ?


Mais ne vous en déplaise, le noeud, ce ne sont pas les rois nègres comme vous dîtes. Le manipulation occidentale est là depuis le début.
La bonté d'esprit africaine, disons la naïveté congénitale africaine n'y a jamais vu que dalle. Maintenant que les yeux s'ouvrent d'un pouce suite aux multiples douleurs, nous avons toujours du mal à réaliser que NOUS SEULS ferons notre bonheur et pas les autres, ni les français à qui nous avons toujours accordé notre confiance, ni les chinois, ni personne. C'est quoi donc cette manie enfantine de mettre son destin dans les mains d'autrui ? et ensuite d'avoir la facilité d'accuser pierre, paul, jacques de nos malheur. Il existe un rapport de force dans le monde, nous l'avons appris à nos dépends. Alors, avons-nous des couilles (j'en ai à l'intérieur, deux aussi comme tout le monde) pour nous relever ? Sinon, si l'esclave est heureux, ça me va aussi. Ce qui compte n'est-ce pas le bien être sur terre? Sans dignité, j'en doute.
Je me balade assez en Afrique pour savoir que le sentiment anti français dont vous parlez est présent aussi bien à Libreville, à Dakar, à Brazzaville, à Abidjan etc ... et Alors ? Le sentiment ne fait pas l'action. Il ne fait que frustrer d'avantage. Vous voulez peut-être savoir jusqu'où l'Afrique est par terre ? Rassurez-vous, elle est encore DEBOUT? et elle le restera.
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lolo01
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MessagePosté le: Sam 22 Sep 2007 18:04    Sujet du message: Répondre en citant

Fille d'Afrique a écrit:
Ben voyons ! Toujours enclin à se précipiter dans la manipulation organisée par qui l'on sait, n'est-ce pas ?

La situation du Gabon, tout comme celle des autres pays francophones, leur état, ce n'est nullement une nouveauté, ni pour les afrcains, ni surtout pour le fameux figaro. Alors, pourquoi nous sortir un pseudo reportage sur le Gabon et son président maintenant ? Le vieux commencerait-il à faire de la résistance ? Commence-t-il à gêner en permettant l'arrivée des chinois et des sud-africains dans le "pré-carré" ?

Voilà moi la question que je me pose. Et après avoir passé deux mois cet été au Gabon, ma question ne me paraît pas à côté de la plaque.

Arrêtons tout simplement de courir ronger les os qu'on nous lance pour mieux nous manipuler.

Dans ce fameux reportage, une chose ressort aussi évident que le nez au milieu de la figure : la peur de perdre l'Afrique ! Quid des populations sur place ? de l'avenir de la jeunesse africaine ? Rien. Juste la peur de perdre "la poule aux oeufs d'or" et ça, ça n'a rien à voir avec le président gabonais, ni de l'état ou la misère dans laquelle vivent les gabonais.

Alors, pour notre bien, ayons les yeux pour voir, et les oreilles pour entendre. Le discernement quoi !


Mais c'est pas avec les contrôles au faciès et à l'ADN qu'il vont la récupérer doublées des insultes de sauvage "ces africains qui ne sont pas assez entrés dans l'histoire" tel que l'a conçu et le conçoit encore l'homme blanc.
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