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Mayombe82
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MessagePosté le: Dim 23 Sep 2007 12:48    Sujet du message: Abasse Ndione: La vie en Spirale Répondre en citant

Citation:
Moi, je ne l'ai toujours pas fini parce que je me suis lancée dans d'autres trucs mais je vous suis dans la discussion, je vais me rattraper vite fait !
Tu te lances, Mayombe ?


Ce que femme veut… Allah le veut, isn't? Very Happy

Avant de me lancer, je voudrais revenir sur le yamba. Plus haut, je demandais où le trouver. En fait, j’étais ironique. Le plus cocasse c’est que dans l’une des langues du Congo (le kikongo), ça se dit « diamba » ou « djamba ». En lingala, on dit « mbangui ». Eh! Oui, comme dans beaucoup de pays, cette plante a un succès énorme. Je ne sais pas ce que dit la législation congolaise (de Brazzaville) au sujet de la détention et/ou de la consommation de cannabis, mais j’ai l’impression qu’au Sénégal, c’est sévère. Sauf si on a des relations, bien entendu (comme partout…). Dans les années 70, les consommateurs de yamba, au Congo se retrouvaient dans les postes de police: ils s'en souvenaient Razz

Bref! Revenons au roman.

Je l’ai dit plus haut, j’ai beaucoup aimé. Moi qui ne m’attache pas souvent au style, j’ai accroché à tous les niveaux:
- style;
- intrigue;
- personnage;
- etc.

Abasse Ndione est un maître de l’intrigue. Je devrais dire « Maître » au lieu de maître. Il a su me tenir en haleine dès le fameux accident entre la CX et le camion jaune, jusqu’à la fin. On m’aurait fait parier sur la fin, je n’aurais pas du tout émis cette hypothèse. Vraiment non!

Le personnage d’Amuyakaar Ndoy, j’étais en lui. Je me suis senti transporté, là-bas, loin, en pays lébu. Sans le vouloir, j’ai pris fait et cause pour lui dans la plupart des scènes. Bien que je ne fume rien du tout (ni cigarettes, ni yamba), je me suis pris d’affection pour tous ces jeunes, en conflit ouvert avec leurs aînés à Sambey Karang. Ce jeune homme qui a arrêté ses études très tôt, qui s’exprime dans un excellent français (comme le lui fera remarquer Désirée aux gros seins… Embarassed ). Est attachant: contre vents et marées, il ne veut abandonner ni alcool, ni yamba. C’est son univers, c’est sa vie. Il ne peut vivre sans! Autant demander à une tortue de vivre sans sa carapace…

J’ai appris et surtout adoré apprendre des expressions et mots en wolof comme Séy bu Tass, xeesal, su ma donoon caxa, yaa may sol.

Abasse Ndione a un humour violent. Ça décoiffe. Ça décape. Les expressions drôles y vont. Je ne parle même pas des comparaisons. La scène entre les vieux et les jeunes en plain Conseil du village est mémorable. Si j’étais metteur en scène, j’en ferais une mini pièce de théâtre.

La politique n’est jamais loin quand un Africain s’exprime ( Cool lol!). Quand je vois en page 281 comment le Sipikat émet en son for intérieur l’idée de lancer un débat à l’Assemblée nationale au sujet de la dépénalisation de la consommation de Yamba, après avoir vu le « Saint » homme, le Calife principal (by the way, cet homme ne serait-il pas le Calife général des mourides? Ou le leader des tyrines? Je pose la question à nos sœurs sénégalaises qui interviennent ici), Tafsir Ben Mandiku se met à « développer ». Hypocrisie, quand tu nous tiens…

Ce roman aborde mille et un points de nos sociétés actuelles: la sexualité, la famille, les mœurs, la polygamie, la corruption…

Bref! Encore une fois, j’ai aimé ce roman. @+, M82
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Diali
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MessagePosté le: Lun 24 Sep 2007 14:17    Sujet du message: Re: Abasse Ndione: La vie en Spirale Répondre en citant

Mayombe82 a écrit:
Citation:
Moi, je ne l'ai toujours pas fini parce que je me suis lancée dans d'autres trucs mais je vous suis dans la discussion, je vais me rattraper vite fait !
Tu te lances, Mayombe ?


Ce que femme veut… Allah le veut, isn't? Very Happy

Avant de me lancer, je voudrais revenir sur le yamba. Plus haut, je demandais où le trouver. En fait, j’étais ironique. Le plus cocasse c’est que dans l’une des langues du Congo (le kikongo), ça se dit « diamba » ou « djamba ». En lingala, on dit « mbangui ». Eh! Oui, comme dans beaucoup de pays, cette plante a un succès énorme. Je ne sais pas ce que dit la législation congolaise (de Brazzaville) au sujet de la détention et/ou de la consommation de cannabis, mais j’ai l’impression qu’au Sénégal, c’est sévère. Sauf si on a des relations, bien entendu (comme partout…). Dans les années 70, les consommateurs de yamba, au Congo se retrouvaient dans les postes de police: ils s'en souvenaient Razz

Bref! Revenons au roman.

Je l’ai dit plus haut, j’ai beaucoup aimé. Moi qui ne m’attache pas souvent au style, j’ai accroché à tous les niveaux:
- style;
- intrigue;
- personnage;
- etc.

Abasse Ndione est un maître de l’intrigue. Je devrais dire « Maître » au lieu de maître. Il a su me tenir en haleine dès le fameux accident entre la CX et le camion jaune, jusqu’à la fin. On m’aurait fait parier sur la fin, je n’aurais pas du tout émis cette hypothèse. Vraiment non!

Le personnage d’Amuyakaar Ndoy, j’étais en lui. Je me suis senti transporté, là-bas, loin, en pays lébu. Sans le vouloir, j’ai pris fait et cause pour lui dans la plupart des scènes. Bien que je ne fume rien du tout (ni cigarettes, ni yamba), je me suis pris d’affection pour tous ces jeunes, en conflit ouvert avec leurs aînés à Sambey Karang. Ce jeune homme qui a arrêté ses études très tôt, qui s’exprime dans un excellent français (comme le lui fera remarquer Désirée aux gros seins… Embarassed ). Est attachant: contre vents et marées, il ne veut abandonner ni alcool, ni yamba. C’est son univers, c’est sa vie. Il ne peut vivre sans! Autant demander à une tortue de vivre sans sa carapace…

J’ai appris et surtout adoré apprendre des expressions et mots en wolof comme Séy bu Tass, xeesal, su ma donoon caxa, yaa may sol.

Abasse Ndione a un humour violent. Ça décoiffe. Ça décape. Les expressions drôles y vont. Je ne parle même pas des comparaisons. La scène entre les vieux et les jeunes en plain Conseil du village est mémorable. Si j’étais metteur en scène, j’en ferais une mini pièce de théâtre.

La politique n’est jamais loin quand un Africain s’exprime ( Cool lol!). Quand je vois en page 281 comment le Sipikat émet en son for intérieur l’idée de lancer un débat à l’Assemblée nationale au sujet de la dépénalisation de la consommation de Yamba, après avoir vu le « Saint » homme, le Calife principal (by the way, cet homme ne serait-il pas le Calife général des mourides? Ou le leader des tyrines? Je pose la question à nos sœurs sénégalaises qui interviennent ici), Tafsir Ben Mandiku se met à « développer ». Hypocrisie, quand tu nous tiens…

Ce roman aborde mille et un points de nos sociétés actuelles: la sexualité, la famille, les mœurs, la polygamie, la corruption…

Bref! Encore une fois, j’ai aimé ce roman. @+, M82



Merci !!!
Je sais aussi que Linguere a bien aimé ce roman !
Je vais m'y remettre du coup !
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Diali
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MessagePosté le: Jeu 27 Sep 2007 07:28    Sujet du message: Répondre en citant

Salut les gars !!!!

Qui nous parle de l'ambiance du roman ?
Des personnages ?

Je pense que ce roman est à faire connaître car il passionnera même des non-amoureux du livre !!!

Je vous attends !!!
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Linguere
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Diali a écrit:
Salut les gars !!!!

Qui nous parle de l'ambiance du roman ?
Des personnages ?

Je pense que ce roman est à faire connaître car il passionnera même des non-amoureux du livre !!!

Je vous attends !!!


Re-bonjour, re-mbote Laughing

Je connais pas quelqu'un qui ait lu ce roman et qui n'ait pas aime.
Je ne pourrai jamais m'en lasser, car il y a quelque chose de tres intime que je partage avec le personnage principal( a part notre lebouitude, oui Mayombe, le monde lebou est mien, welcome to my world Laughing).

Will be back later,

Ciao
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Diali
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MessagePosté le: Ven 28 Sep 2007 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

Linguere a écrit:
Diali a écrit:
Salut les gars !!!!

Qui nous parle de l'ambiance du roman ?
Des personnages ?

Je pense que ce roman est à faire connaître car il passionnera même des non-amoureux du livre !!!

Je vous attends !!!


Re-bonjour, re-mbote Laughing

Je connais pas quelqu'un qui ait lu ce roman et qui n'ait pas aime.
Je ne pourrai jamais m'en lasser, car il y a quelque chose de tres intime que je partage avec le personnage principal( a part notre lebouitude, oui Mayombe, le monde lebou est mien, welcome to my world Laughing).

Will be back later,

Ciao


Salut !!!

Oui, je suis d'accord avec toi, Linguere ! Un ami (qu'on a en commun !!) m'avait parlé de ce bouquin comme son préféré, avec passion, alors qu'il n'aime pas forcément les romans...
C'est pourquoi je pense qu'on peut creuser, comme Mayombe a commencé de faire d'ailleurs, à partir de ça : pourquoi est-on happé comme ça par ce roman !!

J'ai parlé d'"ambiance", de "personnages", il y aussi l'écriture, le rythme de l'écriture, l'énigme, le sujet, l'univers du Yamba (et oui, l'interdit ça fascine !!), la construction du roman, etc...

Sans faire un truc scolaire, je pense qu'on peut se lancer dans l'analyse du roman par ce biais si vous êtes d'accord !

J'espère qu'on ne s'attendra pas tous et que nous allons pouvoir discuter ensemble de ce roman qui fait l'unanimité (même si on n'est pas nombreux...) !
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Mayombe82
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MessagePosté le: Sam 29 Sep 2007 17:57    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Re-bonjour, re-mbote
Idem ! Smile

J’avoue que lorsque j’ai lu la sorte d’avertos que l’auteur lance au début, ça m’a refroidi, j’ai failli déposé le roman et dire : « Toi, je te lirai, mais d’ici 3 mois, inch’Allah ! » Car l’univers du yamba n’est pas du tout mien. Je ne supporte même pas l’odeur de la clope. Mais quand on pénètre cet univers…

Citation:
( a part notre lebouitude, oui Mayombe, le monde lebou est mien, welcome to my world ).
Razz Comme ça, miss is Lébu ? Eh ! ben ! J’ai entendu et lu des trucs super intéressants sur ton peuple, avec cette République hostile à la royauté. Pour être franc, je n’aime pas les royaumes, le rebelle que je suis à l’autorité. De même que je ne fume, je suis pour qu’on laisse les adultes fumer s’ils le veulent ! C’est comme cette affaire de Goudi Town ( Razz ) qui souligne encore plus l’hypocrisie de nos dirigeants : toujours taper sur les plus faibles pour se donner bonne conscience. Mais bon, c’est une autre histoire. Linguère, je vote pour toi comme présidente de la République lébu.
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
Un autre personnage qui n’apparaît pas beaucoup dans le roman m’a intéressé, c’est cet handicapé physique qu’Amuyakar Ndooy côtoie au violon et avec lequel ils se découvrent une « parenté ». Le mec galère comme pas mal de taulards, il vilipende le yamba et l’alcool (normal pour un musulman pratiquant… Rolling Eyes ), mais n’héite pas à prendre le fric que lui donne son « cousin » qui lui dit indirectement que comme la plupart des jeunes de Sambey Karang, il « développe » et picole. D’ailleurs, ses yeux ne sont-ils pas assez expressifs ? Autant, je suis entré dans la peau du personnage principal, autant, je me suis mis à la place du pauvre éclopé qui a des dettes à payer est se sent obligé d’utiliser de l’argent d’origine impie… A moins qu’il ne savait pas. ah ! ce roman… @+, M82
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Diali
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MessagePosté le: Dim 30 Sep 2007 09:46    Sujet du message: Répondre en citant

Mayombe82 a écrit:
Citation:
Re-bonjour, re-mbote
Idem ! Smile

J’avoue que lorsque j’ai lu la sorte d’avertos que l’auteur lance au début, ça m’a refroidi, j’ai failli déposé le roman et dire : « Toi, je te lirai, mais d’ici 3 mois, inch’Allah ! » Car l’univers du yamba n’est pas du tout mien. Je ne supporte même pas l’odeur de la clope. Mais quand on pénètre cet univers…

Citation:
( a part notre lebouitude, oui Mayombe, le monde lebou est mien, welcome to my world ).
Razz Comme ça, miss is Lébu ? Eh ! ben ! J’ai entendu et lu des trucs super intéressants sur ton peuple, avec cette République hostile à la royauté. Pour être franc, je n’aime pas les royaumes, le rebelle que je suis à l’autorité. De même que je ne fume, je suis pour qu’on laisse les adultes fumer s’ils le veulent ! C’est comme cette affaire de Goudi Town ( Razz ) qui souligne encore plus l’hypocrisie de nos dirigeants : toujours taper sur les plus faibles pour se donner bonne conscience. Mais bon, c’est une autre histoire. Linguère, je vote pour toi comme présidente de la République lébu.
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
Un autre personnage qui n’apparaît pas beaucoup dans le roman m’a intéressé, c’est cet handicapé physique qu’Amuyakar Ndooy côtoie au violon et avec lequel ils se découvrent une « parenté ». Le mec galère comme pas mal de taulards, il vilipende le yamba et l’alcool (normal pour un musulman pratiquant… Rolling Eyes ), mais n’héite pas à prendre le fric que lui donne son « cousin » qui lui dit indirectement que comme la plupart des jeunes de Sambey Karang, il « développe » et picole. D’ailleurs, ses yeux ne sont-ils pas assez expressifs ? Autant, je suis entré dans la peau du personnage principal, autant, je me suis mis à la place du pauvre éclopé qui a des dettes à payer est se sent obligé d’utiliser de l’argent d’origine impie… A moins qu’il ne savait pas. ah ! ce roman… @+, M82


Je crois que c'est ça qui est magique avec ce bouquin ! Aucun de nous, ni de ceux que je connais et qui ont aimé le bouquin, n'étaient forcément attirés par le yamba ! Perso, je le connaissais un peu plus que Linguere mais pas de quoi en faire une passionnée du sujet !!!
Pourtant, on est vite happé par cet univers et les personnages, peut-être parce que si tout tourne autour du yamba, cela aurait pu être chose !! Je m'explique : les personnages et l'action sont assez forts pour qu'on soit attiré par ce livre en dehors même du sujet qui pourrait cependant attirer comme je l'avais écrit plus tôt ceux qui aiment le monde de l'interdit et du caché !

Alors pourquoi ????

Parce que ce livre parle de la vie sans aucune hypocrisie !!!

Et voilà, on y arrive !!!

Ce que tu soulignes Mayombe, sur l'hypocrisie de cette affaire de Goudi Town, je suis complètement d'accord (ss parler du fait que cette affaire permet de faire diversion sur le triste anniversaire du Joola) !
C'est un peu le paradoxe de la société sénégalaise parce qu'elle est contradictoire entre ses coutumes africaines, la religion musulmane, ce qu'elle a acquis de la société occidentale, la façon dont elle s'est approprié certaines choses... Attention, cela n'est aucun cas un jugement de valeur : c'est une constation et mon analyse perso de ce qu'il s'est passé !!
Je sais que Linguere ne sera pas d'accord avec moi pour ce qui est de la contradiction entre la société sénégalaise traditionnelle et la religion musulmane (et pourtant, c'est bien ce que mes lectures m'apprennent chaque jour !!!) et ce n'est peut-être pas la place pr un tel débat... Je ne sais pas...
En tous cas, une chose est sûre par rapport à cette histoire, c'est que le petit pagne et les séances de sabaru tama avec leumbel, ce n'est pas depuis goudi town qu'on les connait et je trouve ridicules ceux qui se sont portés partie civile !!!
Pour ce qui est de l'alcool dans ce book, ça rejoint un peu tout ça... car si beaucoup de Musulmans au Sénégal n'ont pas touché une goutte d'alcool dans leur vie, combien ceux qui font des petits écarts réguliers ou ont eu une pratique impie pendant une période de leur vie ??? A quoi cela est-il dû ? Réminiscence de la société passée ????

Ce que décrit Abasse Ndione dans son livre dérange mais c'est vrai !!! Deugueuleu !!!!
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effo
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MessagePosté le: Jeu 11 Oct 2007 22:56    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai parcouru brièvement cette discussion pour prendre des idées, parce que je ne connais pas grand chose à la littérature africaine (à mon grand regret). J'ai choisi justement le roman de Ndione (dont vous êtes en train de parler, La vie en spirale) et je voudrais remercier celle ou celui qui l'a proposé (je sais plus qui c'est) car je me suis régalé !
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Diali
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MessagePosté le: Ven 12 Oct 2007 08:00    Sujet du message: Répondre en citant

effo a écrit:
J'ai parcouru brièvement cette discussion pour prendre des idées, parce que je ne connais pas grand chose à la littérature africaine (à mon grand regret). J'ai choisi justement le roman de Ndione (dont vous êtes en train de parler, La vie en spirale) et je voudrais remercier celle ou celui qui l'a proposé (je sais plus qui c'est) car je me suis régalé !


Super Effo !
Dis-nous ce que tu as aimé dans ce livre, comme les autres se sont endormis depuis Razz !!!
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effo
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MessagePosté le: Ven 12 Oct 2007 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

Diali a écrit:
Super Effo !
Dis-nous ce que tu as aimé dans ce livre, comme les autres se sont endormis depuis Razz !!!


« Pour sortir de Sambey Karang, Amuyaakar Ndooy décida de devenir sipikat. Ses gaays lui conseillèrent de rester simple développeur avec eux. N'écoutant que son mbok, il se mit quand même à vendre balle sur balle. Se mouchant fort et portant un grigri, il devint indispensable à tous les revendeurs de yamba de Dakar. Mais arrivèrent aussi la peur des douaniers prescionnés et le risque de finir à Boston. Malgré tout, Ndooy accepta de livrer pour deux cents coups de canon de marchandise à un ngew. Pour pouvoir réussir ce coup, alors qu'en plus l'amour s'en mêle et que les coys cherchent à le coincer, Amuyaakar Ndooy a besoin plus que jamais... de développer. »

Voilà comment je résumerais La vie en spirale. Même si Ndione s'était contenté de jouer sur la langue, j'aurais dévoré son roman avec délectation. Ndione nous décrit bien de manière attendue (mais alerte) le désoeuvrement d'une certaine jeunesse africaine dans une société largement corrompue. Néanmoins, il nous montre parallèlement son héros, drogué devenu dealer, avoir la volonté de sortir de sa torpeur. Malheureusement, un des rares moyens laissés à sa disposition est le traffic. Au travers de ses réussites invraisemblables et de ses échecs tragiques, Ndione fait un éloge au cannabis, à l'amitié et, discrètement, au devoir familial.

J'ai rédigé la petite critique ci-dessus au départ pour mon blog avec un petit plus pour comprendre l'argot. A voir ici
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Linguere
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MessagePosté le: Sam 13 Oct 2007 02:22    Sujet du message: Répondre en citant

Hey y'all, wassup? Le Ramadan est termineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Laughing Vous etes invites pour la fete! Dewenati a toutes et a tous!

Well well well, je ne sais meme pas par ou commencer Laughing Gouddi Town est meme arrive sur Grioo!!! Thieyyy!!

Bon on va parler de La Vie en Spirale:

D'abord une petite lecon de Wolof: amul yakaar= sans espoir
J'ai trouve interessant que Ndione ait choisi ce nom pour son personnage principal.
Amuyakaar est un grand delinquant. Il consomme et vend de la drogue, il a certainement aussi des liens de parente avec Boris Yeltsin, il a eu un enfant hors mariage. Mais comme Mayombe l'a dit, on prend cause et fait pour lui durant tout le livre. Sans le vouloir, on s'attache a lui, on veut qu'il retrouve son argent, on a envie de le voir reussir sa vie et construire des chateaux pour sa famille. On a envie de voir sa relation avec la belle Desiree reussir.
Et je pense que c'est la que reside le genie de Ndione. Il arrive a nous faire aimer ces personnages qui ont tout pour etre "detestes".
J'ai eu le meme sentiment envers Ramata Kaba.
Ce qui m'a le plus marquee aussi c'est l'amitie qui liait ces jeunes garcons.
C'est pourquoi quand les 3 ont trouve la mort, pour moi c'etait une partie de Amuyakaar qui etait morte. Et du coup j'avais envie que Ndooy retrouve ceux qui les ont tues et vole leur argent.

Now to Gouddi Town Laughing

Ne me dites pas que vous avez visionne la video????? Rolling Eyes Mayombe? Diali????????????? (vous avez des antennes au Senegal????)

Moi je l'ai visionnee, il y a de cela 2 mois, ou quelque chose comme ca.
Ca m'avait choquee, parce que j'aurai du mal a imaginer ma soeur ou moi-meme entrain de "gesticuler"(j'ose pas appeler ca une danse, parce que ca ne l'est pas) de la sorte.
Diali a raison de dire qu'elle trouve ridicules ceux qui se sont portes partie civile. On est en droit de se demander ou etaient ces "marabouts" quand la prostitution a ete legalisee au Senegal, qui rappelons-le est un pays avec 95% de musulmans. Ou etaient ces "marabouts" quand nos filles se livrent a des scenes plus obscenes durant des seances de sabar ou "tours de famille" et qui se passent pour la plupart en plein air!!!
Jusqu'a present, j'ai pas encore compris le fait que cette affaire ait pu faire couler autant d'encre!!
Bref, on en reparlera Insha'Allah.

Welcome Effo!
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Diali
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MessagePosté le: Sam 13 Oct 2007 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

Linguere a écrit:
Hey y'all, wassup? Le Ramadan est termineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Laughing Vous etes invites pour la fete! Dewenati a toutes et a tous!

Well well well, je ne sais meme pas par ou commencer Laughing Gouddi Town est meme arrive sur Grioo!!! Thieyyy!!

Bon on va parler de La Vie en Spirale:

D'abord une petite lecon de Wolof: amul yakaar= sans espoir
J'ai trouve interessant que Ndione ait choisi ce nom pour son personnage principal.
Amuyakaar est un grand delinquant. Il consomme et vend de la drogue, il a certainement aussi des liens de parente avec Boris Yeltsin, il a eu un enfant hors mariage. Mais comme Mayombe l'a dit, on prend cause et fait pour lui durant tout le livre. Sans le vouloir, on s'attache a lui, on veut qu'il retrouve son argent, on a envie de le voir reussir sa vie et construire des chateaux pour sa famille. On a envie de voir sa relation avec la belle Desiree reussir.
Et je pense que c'est la que reside le genie de Ndione. Il arrive a nous faire aimer ces personnages qui ont tout pour etre "detestes".
J'ai eu le meme sentiment envers Ramata Kaba.
Ce qui m'a le plus marquee aussi c'est l'amitie qui liait ces jeunes garcons.
C'est pourquoi quand les 3 ont trouve la mort, pour moi c'etait une partie de Amuyakaar qui etait morte. Et du coup j'avais envie que Ndooy retrouve ceux qui les ont tues et vole leur argent.

Now to Gouddi Town Laughing

Ne me dites pas que vous avez visionne la video????? Rolling Eyes Mayombe? Diali????????????? (vous avez des antennes au Senegal????)

Moi je l'ai visionnee, il y a de cela 2 mois, ou quelque chose comme ca.
Ca m'avait choquee, parce que j'aurai du mal a imaginer ma soeur ou moi-meme entrain de "gesticuler"(j'ose pas appeler ca une danse, parce que ca ne l'est pas) de la sorte.
Diali a raison de dire qu'elle trouve ridicules ceux qui se sont portes partie civile. On est en droit de se demander ou etaient ces "marabouts" quand la prostitution a ete legalisee au Senegal, qui rappelons-le est un pays avec 95% de musulmans. Ou etaient ces "marabouts" quand nos filles se livrent a des scenes plus obscenes durant des seances de sabar ou "tours de famille" et qui se passent pour la plupart en plein air!!!
Jusqu'a present, j'ai pas encore compris le fait que cette affaire ait pu faire couler autant d'encre!!
Bref, on en reparlera Insha'Allah.

Welcome Effo!


Salut la miss !!

Dewenetiiiii !!!! J'ai annoncé il y a quelques jours à Dakar que la korité était répoussée à décembre et je n'ai reçu que des messages de meurtre Laughing ! Faut dire que cette année, ça a été particulièrement dur à Dakar avec la chaleur !

Pour en revenir à La vie en spirale, merci pour l'explication du prénom, c'est à mon avis essentiel !
Ces amis dont tu parles sont au nombre de 5 comme les doigts de la main, et ce n'est pas un hasard non plus ! J'ai apprécié cet hommage à cette amitié inconditionnelle entre personnes si différentes !

Sinon, Linguere, c'est quand tu veux pour faire un petit portrait de la grand-mère dans le post "la femme dans la littérature négro-africaine" comme tu avais proposé et moi, je m'attaquerai au personnage de Désirée !

A part ça, bien sûr que j'ai des antennes à Dakar, bien plus que ça même, et j'ai visionné la vidéo il y a bien longtemps ! Pour moi, c'est plus le contexte qui est choquant qu'autre chose car ces danses-là, elles ne sont pas réputées à la base pour symboliser la pudeur !! Linguere, assistes-tu souvent à des sabars Laughing ?
La danse est un langage qui copie la vie, en la sublimant normalement ! Elle devrait donc juste être suggestion ! Mais il faut dire que beaucoup de danses africaines - attention, je ne dis pas toutes !!! - sont plus que suggestives et on n'a pas attendu le gouddi town pour le savoir !!! Il est vrai qu'il y a sûrement une déformation liée à beaucoup de choses, qui fait que cela accentue l'aspect sexuel, mais la danse est la vie, et ça veut dire aussi l'amour, le sexe ! Il faut juste que ça reste beau !!! Voilà mon opinion de danseuse Wink !!
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MessagePosté le: Dim 14 Oct 2007 17:43    Sujet du message: Répondre en citant

Linguere a écrit:
Welcome Effo!

Merci pour l'accueil.

Je me permets de te demander si c'est une super idée de révéler dans ton post la mort de certains personnages, pour ceux qui n'ont pas encore fini le roman.
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Diali
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MessagePosté le: Lun 15 Oct 2007 07:21    Sujet du message: Répondre en citant

effo a écrit:
Linguere a écrit:
Welcome Effo!

Merci pour l'accueil.

Je me permets de te demander si c'est une super idée de révéler dans ton post la mort de certains personnages, pour ceux qui n'ont pas encore fini le roman.



Salut Effo,

Si ça te dit de nous rejoindre sur le post de la femme dans la littérature négro-africaine pour décrire un des personnages du roman ou parler globalement des personnages féminins de ce roman, cela pourrait nous apporter beaucoup ! De même, si tu as une connaissance importante des personnages féminins de la littérature négro-africaine, n'hésite pas enrichir le débat sur cet autre post !
C'est ma façon à moi de t'accueillir Wink !!!
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effo
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MessagePosté le: Mar 16 Oct 2007 21:19    Sujet du message: Répondre en citant

Diali a écrit:
Si ça te dit de nous rejoindre sur le post de la femme dans la littérature négro-africaine pour décrire un des personnages du roman ou parler globalement des personnages féminins de ce roman, cela pourrait nous apporter beaucoup ! De même, si tu as une connaissance importante des personnages féminins de la littérature négro-africaine, n'hésite pas enrichir le débat sur cet autre post !
C'est ma façon à moi de t'accueillir Wink !!!

L'invitation est tentante mais pour répondre précisément sur les femmes dans La vie en spirale, j'aurais eu besoin d'avoir le roman dans les mains. Or je l'ai rendu à la bibliothèque et j'ai déjà emprunté un autre roman conseillé dans cette discussion : Johnny chien méchant. Je n'aie que quelques impressions générales mais je sais pas si c'est assez intéressant pour le post de la femme dans la littérature négro-africaine. En tous cas, je serai plus attentif au role des femmes dans le roman de Dongala.
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Mayombe82
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MessagePosté le: Mer 17 Oct 2007 13:33    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Effo,

Welcome itou!

Dans le roman de Dongala, tu trouveras UNE IMMENSE femme. En fait, c’est une jeune fille, Laokolé. Tu as aussi sa maman, une handicapée physique. Tu as la meilleure amie de cette dernière. Tu as la cousine du pater de Laokolé (une femme méchante). Tu as la nana de Johnny Chien Méchant. Voilà quelques personnages dont tu pourras parler dans la femme dans la littérature négro-africaine.

Ah ! j’oubliais, il y a aussi l’amie de Laokolé issue d’une famille aisée.

Je ne t’en dis pas plus et te laisse donc découvrir ce roman.

Diali, Linguère N’dour : je reviendrai vers vous plus tard au sujet de La vie en spirale et de Goudi town.

Citation:
Ne me dites pas que vous avez visionne la video????? Mayombe? Diali????????????? (vous avez des antennes au Senegal????)
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Linguere
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MessagePosté le: Dim 21 Oct 2007 01:15    Sujet du message: Répondre en citant

effo a écrit:
Linguere a écrit:
Welcome Effo!

Merci pour l'accueil.

Je me permets de te demander si c'est une super idée de révéler dans ton post la mort de certains personnages, pour ceux qui n'ont pas encore fini le roman.


Salut tout le monde,

Effo, I am so sorry Embarassed Embarassed . Comme tu l'auras remarque, nous sommes pas trop nombreux a discuter de ce livre et je croyais que tout le monde l'avait deja termine. Encore une fois, desolee.

Mayombe, moi au moins j'ai pas regarde la video durant le mois de Ramadan Laughing

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Mayombe82
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MessagePosté le: Dim 28 Oct 2007 15:51    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Mayombe, moi au moins j'ai pas regarde la video durant le mois de Ramadan
Et un très bon point pour toi...

Certes, c’est tout à ton honneur d’avoir attendu la fin du mois sacré pour « gouditowniser », mais moi, je ne l’ai pas regardé en pleine journée. J’attendais patiemment que le soleil soit bel et bien couché… Razz Very Happy @+, M82
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Mayombe82
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MessagePosté le: Dim 28 Oct 2007 16:19    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Diali (post du 30/09/2007),

Citation:
Ce que tu soulignes Mayombe, sur l'hypocrisie de cette affaire de Goudi Town, je suis complètement d'accord (ss parler du fait que cette affaire permet de faire diversion sur le triste anniversaire du Joola) !
C'est un peu le paradoxe de la société sénégalaise parce qu'elle est contradictoire entre ses coutumes africaines, la religion musulmane, ce qu'elle a acquis de la société occidentale, la façon dont elle s'est approprié certaines choses... Attention, cela n'est aucun cas un jugement de valeur : c'est une constation et mon analyse perso de ce qu'il s'est passé !!
Shocked

Pourquoi prends-tu des gants comme cela ? Cool N’aïe pas peur. D’une, on est anonyme ici ; de deux, tu ne fais que dire une certaine vérité, à défaut de La Vérité (qui n’existe pas), tu décris une certaine réalité aussi bien sénégalaise qu’africaine. Dans les plus hautes sphères de nos pouvoirs, on trouve des Hommes comme nous, des citoyens de base. Avec plus ou moins les mêmes désirs, les mêmes envies, les mêmes besoins. Bref ! des choses qui nous font appartenir à cette humanité commune. Qu’on soit d’accord ou pas avec ce type de vidéos, je poserai la ou les questions autrement :
• Est-ce une 1ère au Sénégal ? Non, me répondent nombre de Sénégalais (es) et de non-Sénégalais (es) ayant vécu dans le pays de Blaise Diagne ;
• Pourquoi n’a-t-on jamais sévi avant ?
• Pourquoi avoir frappé si durement ces pauvres filles qui d’ailleurs n’y ont gagné que des miettes alors que les organisateurs sont ceux qui ont raflé le plus gros magot et ne sont pas plus inquiétés que cela ?
Bref ! en effet, l’hypocrisie atteint son paroxysme. De plus, sans vouloir faire le converti européen de la 25ème heure, je prêche souvent pour la laïcité en accordant même la primauté à nos coutumes avant même les religions (christianisme et islam notamment) qui nous ont été imposés comme l’on sait. Si nos dirigeants ne sont pas capables de respecter nos traditions qui recèlent de vraies valeurs, à qui vont-ils faire croire qu’ils vont apparaître (cas du Sénégal) pour les meilleurs exégètes du Coran ? Balivernes que tout cela !
Qu’ils commencent par donner du travail aux gens et par accorder une véritable liberté d’entreprendre et on pourra discuter du bien-fondé ou pas des « GoudiTown ».

Citation:
Je sais que Linguere ne sera pas d'accord avec moi pour ce qui est de la contradiction entre la société sénégalaise traditionnelle et la religion musulmane (et pourtant, c'est bien ce que mes lectures m'apprennent chaque jour !!!) et ce n'est peut-être pas la place pr un tel débat... Je ne sais pas...


Diali, je suis là pour apprendre. Si tu pouvais éclairer ma lanterne, je t’en saurais gré. Vas-y ! Lâche-toi. Je serai l’élève le plus attentif. Rolling Eyes

Citation:
En tous cas, une chose est sûre par rapport à cette histoire, c'est que le petit pagne et les séances de sabaru tama avec leumbel, ce n'est pas depuis goudi town qu'on les connait et je trouve ridicules ceux qui se sont portés partie civile !!!


Rien à redire à cela. Idea

Citation:
Pour ce qui est de l'alcool dans ce book, ça rejoint un peu tout ça... car si beaucoup de Musulmans au Sénégal n'ont pas touché une goutte d'alcool dans leur vie, combien ceux qui font des petits écarts réguliers ou ont eu une pratique impie pendant une période de leur vie ??? A quoi cela est-il dû ? Réminiscence de la société passée ????


Une de mes blagues préférées au sujet du ramadan, je l’ai apprise lorsque j’étudiais au Maghreb. C’est un musulman qui meure en plein ramadan. En temps normal, il ne respecte aucun des piliers de l’islam et en général d’ailleurs, les préceptes du coran il s’en tape. Mais pas le ramadan. Il arrive donc devant Dieu qui le place au paradis. Il est heureux. Il st content. Héls ! pour lui, dès la fin du ramadan, Dieu le place aux enfers. Il se plaint. Proteste. Ne comprend rien.
« Tu es musulman durant le mois sacré ! très bien. Vu que tu es mort en plein mois de ramadan, tu avais le droit d’aller au paradis. Le ramadan étant terminé, ta place est toute trouvée en enfer ! »

On peut là aussi faire un parallèle avec le roman d’Abasse Ndione. Pensons à notre handicapé qui place la consommation d’alcool et du yamba dans la sphère des pêchés à ne pas commettre. Il est quand même taulard. Et ce n’est pas par l’opération du saint-esprit qu’il y a été placé, non ?

Linguère (post du 13/10/2007),

Moi je l'ai visionnee, il y a de cela 2 mois, ou quelque chose comme ca.
Ca m'avait choquee, parce que j'aurai du mal a imaginer ma soeur ou moi-meme entrain de "gesticuler"(j'ose pas appeler ca une danse, parce que ca ne l'est pas) de la sorte.

En effet, un peu d’accord avec toi. Mais on attend l’opinion de ton You préféré. Qu’il nous explique.

Diali (post du 13/10/2007)

Citation:
Linguere, assistes-tu souvent à des sabars ?


On attend toujours la réponse Very Happy Smile Laughing
Citation:
Voilà mon opinion de danseuse !!


On apprend des choses ici… @+, M82
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Linguere
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MessagePosté le: Mer 31 Oct 2007 03:42    Sujet du message: Répondre en citant

O Gens du Livre, Linguere Leboue Mali Marame nou you naleen!

Meme les bebes qui ne sont pas encore nes parlent de Gouddi Town!! Tout ca pour une partie de jambes en l'air!! Je voulais dire sabar bien sur!!!

Vous savez, j'avais decide de ne plus dire un mot sur cette affaire de Gouddi Town. Pendant un mois, ca avait domine l'actualite et ca a fini par me degouter.
Mais en relisant vos deux textes, je me rends compte que j'ai plein de choses a dire la-dessus. Rassurez-vous, ce sera pas pour defendre la societe senegalaise. Comme certains j'ai ete sideree de voir ces filles mises en prison mais en tant que femme(eh oui Laughing), en tant que senegalaise, en tant que musulmane, j'ai ete choquee, j'ai eu honte de leur comportement en visionnant la video. La question que je me suis posee "comment en sommes-nous arrives la"?
Et en cherchant des reponses, je me suis dit que peut-etre que nous avons toujours ete comme ca, peut-etre qu'on s'est toujours voiles la face croyant dur comme fer que l'enfer c'est les autres, comme dirait quelqu'un, je sais plus qui. Mais bon bref, un de ces 4, je vous reviendrai plus en forme, et Insha'Allah vous aurez mon opinion la dessus et je saisirai l'occasion pour repondre a vos textes respectifs.

Sur ce, je vous fais de gros poutous...mouahhhh et vous dis a tantot!


Diali, il parait que "damay diay neex" Embarassed
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MessagePosté le: Dim 02 Déc 2007 05:11    Sujet du message: Répondre en citant

iiiii my people, c'est calme ici!!!!

C'etait un 'tit coucou. Hope all is well with y'all.

Bichoux Bichoux!
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