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Vikash règle ses comptes avec certains!!!

 
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Auteur Message
GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Lun 14 Jan 2008 20:35    Sujet du message: Vikash règle ses comptes avec certains!!! Répondre en citant

Interview de Vikash Dhorasoo dans l'équipe racontant les évènements qui ont conduit à son licenciement du PSG. J'ai toujours pensé que c'était injuste le traitement des médias le présentant comme un joueur qui a attrapé le Grosse tête, alors que sa mise à l'écart par rapport à ces prestations étaient assez excessif de la part de Lacombe et même aussi de Domenech, L'aveu après le feu de Sylvain Armand le prouve assez!


A lire!

Citation:


http://www.equipe.fr/Football/breves2008/20080114_191931Dev.html


14/01/2008 19:15
Foot - L1 - Les vérités grinçantes de Dhorasoo

Vikash Dhorasoo a retrouvé la parole. L'ancien Parisien avait fait connaître la semaine dernière sa décision d'arrêter sa carrière sans faire de commentaires. Il en a réservé de savoureux à L'Equipe TV, dans l'émission Match Retour, lundi. En réalité, «je suis retraité depuis que j'ai ''envoyé'' sur Lacombe, depuis que j'ai dit que mon thème astral n'était pas compatible avec l'équipe de France, ou alors depuis que mes copains du PSG ne m'ont pas défendu», a-t-il entamé. Dhorasoo s'est reconnu «un peu triste de ne pas avoir rejoué au moins une fois, à Livourne», depuis son licenciement du Paris-SG en octobre 2006, mais il assume aussi de ne pas avoir signé à Grenoble, en L2. «J'ai tout fait à Grenoble, y compris la visite médicale, révèle-t-il. Et puis je me suis rendu compte que si j'avais envie de rejouer, envie de signer presque, je n'étais pas capable de me préparer à 200% pour repartir dans une vie de footballeur, avec la diététique, l'hygiène de vie, tout ça. J'aime jouer au foot et j'aimerai ça toute ma vie, mais je n'étais plus prêt à cet investissement.»

Le mea culpa d'Armand
L'auteur de Substitute a réagi froidement à une déclaration récente de Guy Lacombe («merci Vikash»), disant qu'il conservait le souvenir du but inscrit par Dhorasoo en finale de la Coupe 2006 contre Marseille (2-1), pas celui du joueur qu'il a contribué à faire licencier. «Je m'en fous un peu, je n'ai pas de rancune. Après ce but, il est venu me serrer dans ses bras, et je n'avais pas spécialement envie qu'il me serre dans ses bras.» Présent sur le plateau, le capitaine du PSG, Sylvain Armand a reconnu que les joueurs parisiens avaient eu «tort de ne pas le défendre» à l'époque. «On est conscient de l'erreur qu'a été le fait de ne pas réagir et de ne pas l'avoir suivi jusqu'au bout. On trouvait ça bizarre, on ne pensait pas qu'on en arriverait là. Et puis le temps passe et alors on s'aperçoit que c'est trop tard.» Armand réfute que «la peur de la sanction» ait guidé la non-intervention des joueurs.

Réaction de Dhorasoo : «C'est gentil, mais ce n'est pas après, mais pendant (qu'il faut dire ça). Ils voyaient bien qu'il se passait quelque chose de pas normal. Un jour, Lacombe me dit : ''tu ne t'entraînes pas, tu es blessé''. Je dis : ''Je ne suis pas blessé. Soit je m'entraîne, soit vous me mettez à l'écart''. Je suis allé sur le terrain, tout le monde était là et l'entraîneur est parti. C'est ce jour-là qu'il fallait réagir. Ce que je regrette le plus, ajoutait Dhorasoo, c'est qu'il y avait un délégué syndical dans l'équipe, Sammy Traoré. Il est là pour ça. A quoi il sert, sinon ? A l'entretien préalable, je pouvais me faire représenter. Personne n'a voulu venir. Il y a plein de choses qui semblent bizarres quand on travail. Alors qu'à Livourne, quand j'ai dit que je partais, les joueurs m'ont appelé, sont allés voir le club pour dire : ''On veut qu'il reste''. J'ai dit merci. ''Ne nous remercie pas, c'est normal. C'est juste normal. Tu es avec nous''. Parmi eux, il y avait des mecs en concurrence avec moi.»

La peur de jouer au Parc
En début d'émission, dans un passage sur les difficultés du Paris-SG à domicile, le Dhorasoo avait aussi apporté cet éclairage. «J'avais peur d'aller au Parc. Je faisais partie de l'équipe qui accueillait et j'avais plein de flics autour de moi, pour m'escorter. La tribune Boulogne scande le nom des Blancs et pas des Noirs. Je fais quoi si je marque un but côté Boulogne ? Quand tu rentres sur le terrain, les journalistes sont sur le terrain. En Italie, on ne t'interroge pas sur le terrain, il y a une protection, tu peux te préparer. Toute une ambiance faisait que c'était un peu pesant. Maintenant, si je n'étais pas bon, il y avait sûrement d'autres raisons.»

Au fil de cet entretien avec Vincent Couëffé, Vincent Duluc et Marco Simone, il est aussi apparu que la Coupe du monde 2006 fut une profonde blessure. «Je n'ai jamais dit que j'étais meilleur que l'un ou l'autre, dit celui qui a été remplaçant, victime de l'émergence de Franck Ribéry. Je dis juste que j'avais joué tout le temps, à tous les postes, pendant deux ans. J'arrive à la Coupe du monde et je joue plus. Je fais une bonne finale de Coupe de France, alors que Ribéry rate sa finale. Il joue contre la Suisse, et moi, si je fais le même match, je rentre en France. » Plus loin dans l'émission : «J'étais déçu de ne pas jouer. Je considère Domenech comme un bon entraîneur. Je me demande si c'était si fort que ça (entre lui et moi)».

Pas de jubilé, faute de partenaires
Au cours de cette émission d'une richesse rare, Dhorasoo a répondu que Guy David était le meilleur entraîneur qu'il a jamais croisé, «compétent, chaleureux, humain». Il a ironisé sur l'impossibilité, pour lui, d'imaginer faire un jubilé. «Il va peut-être falloir que je trouve des joueurs. Peguy (Luyindula), peut-être, jouerait attaquant. Pour jouer contre moi, j'en trouverais, des joueurs.» Il confirme aussi son engagement dans la campagne municipale parisienne aux côtés de Bertrand Delanoë. Même si la première rencontre entre les deux hommes a eu lieu sur un malentendu. «Il m'avait demandé si je parlais français.»



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