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Debi va-t-il Tomber ? Le Tchad annexé ? L'histoire continue.

 
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Katana
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MessagePosté le: Sam 02 Fév 2008 15:32    Sujet du message: Debi va-t-il Tomber ? Le Tchad annexé ? L'histoire continue. Répondre en citant

Sarkozy va-t-il punir l'homme qui l'avait humilié quelques mois plutôt ?
L'homme de « l'union de la méditerranée » a frappé.

Le « pauvre » Débi n'a donc pas vu le film « Côte d'ivoire. On vous aura prévenus »

le ministre de la défense, Hervé Morin, indiquait (cachant très mal sa joie) que "les rebelles s'approchent du palais présidentiel". "Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des combats de nettoyage"(sic. Qui nettoie...?)

Et Kouchner d'indiquer que "La France "condamne fermement la tentative de prise du pouvoir par la force" au Tchad "par des groupes armés venus de l'extérieur"

Ou comment remuer le couteau...

Ainsi va la vie dans le monde merveilleux des gangsters.

Et le peuple, par manque de connaissance, se meurt dans la joie d'être libéré d'un tyrant par un autre...

L'histoire continue...


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hazy
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MessagePosté le: Sam 02 Fév 2008 17:30    Sujet du message: Tchad...Deby va-t-il tomber ? Répondre en citant

c'est toujours l'éternelle rangaine avec ce continent qu'est l'Afrique noire.Que ce soit en France, en Angleterre, au Portugal, bref dans toutes les anciennes (et actuelles) métropole coloniales, on entend les resortissants africains un tant soit peu cultivés, vrais ou faux étudiants, vrais ou faux universitaires, intelectuels authentiques ou de pacotille voir de salon commenter les évennements qui se déroulent sur cette terre d'Afrique de manière fataliste. Ne parlons pas des autres africains que l'on croise dans la rue en France , en Angleterre, ou au Portugal, car en leur qualité de vigiles de magasins ou maitre chiens gardiens de chantiers, ou encore d'éboueurs, ils n'ont semble -t-il guère le temps de penser . Ce sont ceux qui bossent et sont souvent durement exploités. Mais pour "l'élite" africaine en Europe, l'Afrique est semble-t-il toujours la malheureuse victime des affreux néo colonialistes et néo impérialistes blancs.

Les dirigents Africains sont tous selon eux corrompus et vendus à la solde des intérêts étrangers. Aucun homme politique ne trouve grâce à leurs yeux. Qu'il sagisse des responsables en place, ou de ceux qui dans la rebéllion armée cherchent a prendre la place des précedents. On serait tenté de demander à tous ces Africains de l'extérieur déja cités, pourquoi n'entreprennent-ils pas de rentrer au pays et de se lancer dans le combat politique démocratiquement , afin de faire triompher ces idées qu'ils affichent avec tant de ferveur en France ou ailleurs, et de batir des sociétés modernes et prospère. Les Africains de l'intérieur, les gens de la
rue, le peuple qu'il nous est donné de voir par le biais des reportages de
télévision, n'offrent pas je dois bien l'avouer un spectacle très réjouissant de ce que peuvent être les noirs dans leur pays. Généralement ce sont des gens qui se complaisent dans la description des violences qui opposent les différentes ethnies en présence lors de conflits comme actuellement au Kenya.

C'est le cas de cette femme qui hier soir encore lors d'un reportage de TF1, disait que si des gens de sa tribu s'aventuraient je ne sais dans quelle région tenue majoritairement par une autre tribu, cette personne -je la cite- serait immédiatement coupée en morceaux Je me souviens ausi d'un reportage que je regardaiis chez moi à Bahia au Brésil il y a quelques années et qui concernait ls tragiques évennements du Libéria. Une jeune femme déclarait sans ambages devant la caméra d'un blanc médusé, que sa soeur enceinte avait été eventré et que l'assaillant de je ne sais quelle tribu, avait arraché le foetus de son ventre.Il en va de même pour ces pauvres bougres des bidonvilles visités par les journalistes Européens, où l'on voit des gens de tous âges brandissant bien haut des batons et des machettes, pour le plus grand plaisir des caméramen de la presse occidentale qui leur demande au besoin de tenir la pose, ce que ces gentils Africains font volontiers toutes dents blanches dehors!

Quel piètre image de l'afrique et de l'homme noir. Vos chefs de tribu qui sont parait-il à l'origine de ces petits ou grands massacres à coup de machette, ne savent-ils pas que tout ça fait le bonheur de la presse occidentale et conforte le blanc dans l'idée d'une certaine sauvagerie propre au negre Africain ? Vos chefs de tribu qui se plaisent a jeter ceux de leur clan contre l'autre clan, ne peuvent-ils prendre exemple dans le cas d'une contestation électorale,sur d'autres peuples en Asie, en amérique Latine, en Europe, où ces contestations ne dégénèrent pas systématiquement en ces bains de sang, qui sont devenus la caractéristique du continent Africain et que les autres (les blancs) semblent attendre avec jubilation ?

Pauvre Afrique, que ce soit économiquement, socialement, psychologiquement, moralement, c'est vraiment un abyme qui sépare ce continent et ses peuples du reste de la communauté humaine Blanche, Noire ou Jaune.

Hazy Dos-Santos

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Benny Da B'
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MessagePosté le: Sam 02 Fév 2008 20:52    Sujet du message: La bataille de N'Djamena a commencé Répondre en citant

La bataille de N'Djamena a commencé
02.02.08 | 19h56

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Par Moumine Ngarmbassa

N'DJAMENA (Reuters) - Les rebelles tchadiens, à bord de pick-up 4x4 équipés de mitrailleuses, ont combattu samedi l'armée gouvernementale pour le contrôle de N'Djamena, à l'occasion de leur offensive la plus audacieuse en deux ans.

Des tirs de mitraillettes et d'armes lourdes pouvaient être entendus dans toute la ville le long de la rivière Chari. Habitants et diplomates signalent des accrochages dans les rues entre insurgés et militaires, alors que la France s'apprête à évacuer ses ressortissants et ceux d'autres pays étrangers.

"Les tirs d'artillerie sont très nourris actuellement et nous ressentons les contre-coups ici dans notre hôtel", a raconté sur son blog internet Gabriel Stauring, un employé humanitaire en poste à N'Djamena.

On ne dispose pour le moment d'aucune information sur le bilan des combats mais la chaîne de télévision arabophone Al Arabiya a fait état de la mort de l'épouse et de la fille d'un employé, tuées par une bombe lancée contre la résidence de l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Tchad.

Les insurgés n'ont apparemment rencontré qu'une faible résistance lors de leur marche-éclair sur la capitale à partir du Soudan.

Un porte-parole de l'alliance de groupes rebelles tchadiens, qui se battent depuis des années pour renverser le président Idriss Déby, a affirmé que les insurgés avaient pris N'Djamena. "Nous sommes en train de sécuriser la ville", a déclaré sur RFI Abderamane Koullamalah, en affirmant se trouver à N'Djamena.

Un site internet de l'opposition tchadienne, Alwihda, a également annoncé la chute de la capitale.

Pour sa part, Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat, a opposé un démenti. "Les forces de défense et de sécurité tchadiennes contrôlent la capitale", a-t-il dit, également sur RFI.

Le ministre a assuré s'exprimer de la présidence d'où, a-t-il précisé, le chef de l'État conduit les opérations - une information impossible pour le moment à confirmer de source indépendante.

Diplomates et N'Djaménois déclarent qu'il est difficile d'affirmer qui tient la ville, où des actes de pillage ont éclaté. "Nous assistons au flux et au reflux des combats", a témoigné un diplomate.

Des affrontements ont eu lieu aux abords du palais présidentiel et du Parlement.

"RISQUE D'EXCOMMUNICATION"

Au sommet de l'Union africaine réuni à Addis-Abeba, les dirigeants du continent ont condamné l'entrée des rebelles dans N'Djamena et menacé de les chasser de l'UA s'ils accédaient au pouvoir.

"En cas de victoire de la rébellion, nous les excommunierons de l'Union africaine", a déclaré aux journalistes le nouveau président en exercice de l'UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete.

De son côté, le dirigeant libyen Mouamar Kadhafi a qualifié l'attaque des rebelles tchadiens de "grave violation".

Samedi matin, le président français Nicolas Sarkozy a évoqué la situation au Tchad avec Idriss Déby par téléphone, rapporte l'Élysée. L'ancienne puissance coloniale a condamné le coup de force des rebelles tchadiens et apporté son soutien à la médiation décidée par l'UA.

"Comme l'Union africaine, la France condamne fermement la tentative de prise de pouvoir par la force, par des groupes armés venus de l'extérieur", déclare le Quai d'Orsay dans un communiqué. "Nous appelons à l'apaisement et à la réconciliation. Nous apportons notre soutien à la médiation que vient d'engager l'Union africaine en ce sens".

Sept cents Français et étrangers ont rejoint trois points de ralliement mis en place dans la capitale par les autorités françaises en vue d'une évacuation qui pourrait démarrer plus tard dans la journée.

Les ambassades de France et des États-Unis ont commencé à regrouper leurs ressortissants en vue de leur évacuation. Mais après l'entrée des rebelles dans la capitale, la mission française a invité les Français à rester cloîtrés chez eux, éloignés des ouvertures.

Les combats entre Tchadiens ont retardé le déploiement dans l'est du Tchad de la force européenne Eufor-Tchad, à forte composante française, censée protéger les populations civiles des débordements des violences au Darfour soudanais.

Dans la capitale éthiopienne, le président de l'UA a fait part de son inquiétude face à l'évolution de la situation au Tchad. "Il est encore plus triste de voir jaillir du sang de nouvelles blessures au Kenya et au Tchad".

Version française Jean-Loup Fiévet
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Sam 02 Fév 2008 20:55    Sujet du message: La France a-t-elle lâché Idriss DEBY ? Répondre en citant

http://www.france-info.com/spip.php?article86735&theme=14&sous_theme=18

La France a-t-elle lâché Idriss DEBY ?
France Info - 18:09

C’est la question que l’on peut se poser, alors que les rebelles venus du Soudan auraient pris, ou seraient sur le point de prendre le contrôle de N’Djamena. Les militaires français basés au Tchad ne sont pas intervenus.

Ils se contentent d’assurer la sécurité des ressortissants étrangers dans la capitale. Paris n’a pas toujours été aussi discret dans son soutien aux différents régimes tchadiens. Au début de son règne, Idris Deby aura été l’un des bénéficiaires d’une "neutralité bienveillante" de la France.
Les explications de Marielle DEBOS, chercheuse à Sciences Po Paris, spécialiste du Tchad. avec Pascal Dervieux (1'46")

L’armée française est donc restée neutre. C’est une nouvelle politique de la France estime Antoine Glaser, le directeur de la Lettre du Continent.
Antoine Glaser était l’invité de journal de 13h de France Inter (2'14")
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Katana
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MessagePosté le: Sam 02 Fév 2008 22:20    Sujet du message: Re: La France a-t-elle lâché Idriss DEBY ? Répondre en citant

Citation:
L’armée française est donc restée neutre. C’est une nouvelle politique de la France estime Antoine Glaser, le directeur de la Lettre du Continent.
Antoine Glaser était l’invité de journal de 13h de France Inter (2'14")


Ce qui n'est fait pour rassurer personne... Pour une fois le mal vient de partout...

Article intéressant datant de fin 2006 et très révélateur :
bakchich Le 07/12/2006 a écrit:


Quand l’Arabie Saoudite fait trinquer Déby

Depuis six mois, peu avant que le président Idriss Déby - au pouvoir depuis 1990 - ne soit réélu avec un score très soviétique, les rebellions armées tchadiennes ont repris les pistes de la guerre.

Le week-end dernier, une colonne de 120 pick-up – environ un millier d’hommes – s’est emparée, quelques heures durant de la ville d’Abéché, à 700 kilomètres à l’est de Ndjamena. Dirigés par Mahamat Nouri, les hommes de l’Union des forces pour le changement et la démocratie (UFDD) se sont repliés après un pillage en règle, en laissant une quarantaine de morts et de blessés derrière eux. Simultanément, une autre colonne d’une centaine de véhicule, commandée par d’anciens conseillers de Déby – les frères Erdimi – s’emparait de la ville de Biltine, toujours dans l’est du pays, envoyant des éclaireurs à moins de 400 kilomètres de N’Djamena. Dans un même mouvement, les rebelles du Rassemblement des forces démocratiques (RAFD) se repliaient peu après au nord de Biltine, sur la frontière tchado-soudanaise.
Au dernières nouvelles, ces différentes forces sont en voie de sanctuarisation sur sol tchadien afin d’obliger Idriss Déby à ouvrir un processus de dialogue politique.

Bien qu’il s’en défende avec des airs très indignés et des arguments très « bout d’bois » du genre « violences ethniques exacerbées de l’extérieur », Omar el-Béchir, le président soudanais arme et finance les différentes factions de cette rébellion. Le chef politique et militaire de l’UFDD, Mahamat Nouri qui fût ambassadeur du Tchad en Arabie saoudite s’y est noué quelques amitiés solides notamment avec le prince Salman (le gouverneur de Riyad) et le prince Sultan (le ministre de la défense). Ceci explique peut-être cela : la rébellion tchadienne perçoit quelque cinq millions de dollars par l’intermédiaire de plusieurs compte dans trois banques islamiques basées à Khartoum, alimentés par de généreux donateurs saoudiens.

Il n’en faut pas plus pour que Ndjamena crie au complot et mette en accusation Al-Qaïda… C’est – bien-sûr – très exagéré, mais il est vrai qu’un des comptes relève d’une filiale de la Al-Shamal Islamic Bank, une banque qui a été créée à la fin des années quatre-vingt-dix au Soudan, par un des fils d’Ousssama Ben Laden. Quoiqu’il en soit, s’ils ne relèvent pas forcément d’un grand « Mamamouchi » qaïdiste, ces versements de pétrodollars à l’usage de la rébellion tchadienne s’inscrivent parfaitement dans les développements actuels de la diplomatie financière et religieuse de la maison des Saoud qui, profitant de son fabuleux encaissant pétrolier, redouble d’énergie afin de financer la « dawa’a », la propagation de l’islam sunnite afin de contenir les progrès de l’influence du croissant chi’ite et e l’ennemi héréditaire perse.

Cette progression sonnante et trébuchante du wahabbisme saoudien aux frontières du Soudan concerne – en réalité – l’ensemble de l’Afrique sahélienne dont Riyad a décidé de faire une de ses chasses gardées. Plusieurs sources parfaitement autorisées estiment que ce prosélytisme débridé – qui bénéficie de la bienveillante compréhension de Washington, républicains et démocrates confondus - ne finisse par provoquer un choc des civilisation à l’africaine avec à la clef des massacres africains/arabes et inversement…

Afin de justifier cette évolution, le président soudanais n’hésite pas à adopter une posture « négationniste » estimant que les affrontements du Darfour n’ont fait que « quelques milliers de morts ».

Désormais, comment peut tourner cette tentative de wahabbisation de l’Afrique sahélienne ?

A court terme, Idriss Déby sera vraisemblablement obligé d’ouvrir un processus de dialogue sinon de négociation politique. Le riche voisin libyen sera vraisemblablement amené à intervenir dans ce processus politique aux côtés de Paris qui, conformément à ses accords de coopération militaire avec le Tchad et le Centrafrique, dispose de plusieurs milliers de soldats dans la région (dispositif « Epervier » depuis 1978). Enfin, les Nations unies ou l’Union Africaine devront certainement – à terme – favoriser le déploiement de plusieurs forces les longs des frontières entre le Soudan, le Tchad et le Centrafrique afin d’éviter une « darfourisation » de toute la région.

Faudrait-il aussi – peut-être - déployer une force des Nations unies ( anti-bakchich) dans les banques islamiques de Riyad, de Dubaï, de Londres et de Genève ?


Nous y voilà... Cet article date de décembre 2006...

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Nomade
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MessagePosté le: Dim 03 Fév 2008 14:53    Sujet du message: Re: La France a-t-elle lâché Idriss DEBY ? Répondre en citant

Lorsqu'il y a un conflit en Afrique, je suis toujours interesse par qui le finance. En Afrique, il y a tres peu de gens qui ont les moyens financier de supporter une guerre, encore moins le desir ou la capacite logistique. Les guerres ne partent pas du village, ca c'est sur. C'est pour ca que cet partie de l'article est interessant.

Katana a écrit:

Bien qu’il s’en défende avec des airs très indignés et des arguments très « bout d’bois » du genre « violences ethniques exacerbées de l’extérieur », Omar el-Béchir, le président soudanais arme et finance les différentes factions de cette rébellion. Le chef politique et militaire de l’UFDD, Mahamat Nouri qui fût ambassadeur du Tchad en Arabie saoudite s’y est noué quelques amitiés solides notamment avec le prince Salman (le gouverneur de Riyad) et le prince Sultan (le ministre de la défense). Ceci explique peut-être cela : la rébellion tchadienne perçoit quelque cinq millions de dollars par l’intermédiaire de plusieurs compte dans trois banques islamiques basées à Khartoum, alimentés par de généreux donateurs saoudiens.


Pendant ce temps, Bush visite ses grand amis de l'arabie saoudite. La bas il est recu en heros. On lui declare "La journee nationale de Bush" (National Bush holiday).

http://www.infolive.tv/en/infolive.tv-16442-israelnews-bush-rebukes-iran-promotes-saudi-friendship
http://www.cnn.com/2008/POLITICS/01/14/bush.mideast.ap/
http://www.foxnews.com/story/0,2933,322467,00.html

Etrange quand meme, pour les neophytes des relations internationales, les grands amis de Bush au Moyen Orient sont en meme temps les grands supporteurs du regime de Kharhoum de al-bushir qui eux supportent en ce moment une rebellions au chad apres avoir massacre les gens du darfour. Pendant, que Mugabe n'a meme pas le droit de voyager en Europe (sanction de l'UE). Albushir lui n'est pas deranger lorsqu'il fait ces emplettes en Europe (et est invite sans aucune protestation aux sommet). Il est condanmne verbalement par les americains, comme ils comdamne verbalement le manque de democratie en Arabie Saoudite. Pandant ce temps, Al bushir signe tranquilement des deal de petrole avec les britanniques. On lui demande meme la **permission** pour intervenir au Darfour apres que tout le dommage soit fait, et qu'il a pu y placer ses gens, meme si c'est lui qu'on accuse soit de genocide soit de supporter la meurtre de milliers de gens du Darfour!!!

Maintenant nous voici au Chad. Ou une rebellion supporter par le regime de Kharthoum, eux meme supporter par l'Arabie Saoudite, eux meme supporter par les Americains. Je vous laisse conclure.

Autant bush, al-bushir que l'arabie saoudite ne sont que des tetes differentes du meme dragon. Ils sont habites par la meme haine et manque de respect pour la vie humaine.

Meme si le coup reussirait ca serait effectivement remplacer un tyrant par un autre. C'est le probleme des rebellions qui n'ont aucun fond ideologique, mais le seul desire de s'accaparer le pouvoir.
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GrandKrao
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MessagePosté le: Jeu 07 Fév 2008 00:16    Sujet du message: Répondre en citant

Que dire Shocked
En costume cravate, en cache sexe, barder de diplômes ou non, intellectuel ou non , il y a quelque chose de pathétique, de fortement égoïste.....chez l'homme africain dès qu'il a un peu de pouvoir!!!

Et je crois malheureusement que l'on a pas encore atteint le fond!


Citation:


http://www.liberation.fr/actualite/monde/308468.FR.php


Deby pourrait grâcier les condamnés de l'Arche de Zoé


Le président tchadien s'est dit ouvert à cette possibilité alors que la France lui a apporté son soutien face à l'attaque rebelle de ces derniers jours.
liberation.fr (avec source afp)

LIBERATION.FR : mercredi 6 février 2008

Les mauvais esprits n’y verront pas un hasard. Le président tchadien Idriss Deby n’exclut pas d’accorder leur grâce aux six Français de L’Arche de Zoé condamnés à huit ans de prison pour «tentative d’enlèvement d’enfants» au Tchad. Et ce, alors que Paris lui a clairement apporté son soutien ces dernières heures face à une tentative de coup d’Etat.


«A partir du moment où la Constitution tchadienne me donne le droit d’élargir qui que ce soit, tchadien ou étranger […], ce n’est pas impossible, si la France le demande bien sûr, que j’examine cette question», a répondu Déby à un journaliste qui l’interrogeait sur la possibilité d’accorder une grâce aux six Français au cours d’une conférence de presse à N’Djamena.

Arrivé quelques heures auparavant dans la capitale tchadienne pour une visite surprise, le ministre français de la Défense Hervé Morin avait déclaré qu’il apportait au président Deby un «message de soutien» de la France pour que le Tchad «conserve son intégrité».

Mardi déjà, Nicolas Sarkozy avait affirmé : «si la France doit faire son devoir (au Tchad), elle le fera». Une déclaration qui laissait penser que l’usage de la force militaire française devenait possible.

«L’armée française n’est pas là pour s’opposer par les armes à qui que ce soit, mais maintenant il y a une décision juridique du Conseil de sécurité prise à l’unanimité et si le Tchad était victime d’une agression, la France aurait au conditionnel les moyens de s’opposer à cette action contraire aux règles du droit international», avait ajouté le président français.

Le 25 octobre dernier, l’association française L’Arche de Zoé avait tenté d’exfiltrer 103 enfants, présentés à tort comme des orphelins du Darfour voisin, depuis l’est du Tchad vers la France, où des familles d’accueil les attendaient.

Après leur condamnation au Tchad, les six Français ont été transférés en France le 28 décembre pour y purger leur peine de huit ans de travaux forcés, conformément à un accord judiciaire bilatéral franco-tchadien. La justice française a prononcé le 28 janvier une peine de substitution de huit ans de prison, après celle prononcée au Tchad, contre les six membres de L’Arche de Zoé pour tentative d’enlèvement de 103 enfants, suscitant la colère des accusés.

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